Liverdy-en-Brie est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Seine-et-Marne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Liverdy-en-Brie | |
![]() La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes Val Briard |
Maire Mandat |
Hugues Marcelot 2020-2026 |
Code postal | 77220 |
Code commune | 77254 |
Démographie | |
Gentilé | Liverdois |
Population municipale |
1 285 hab. (2019 ![]() |
Densité | 141 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 01″ nord, 2° 46′ 34″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 109 m |
Superficie | 9,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontenay-Trésigny |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | |
modifier ![]() |
Liverdy-en-Brie est situé à 40 kilomètres à l'est de Paris et 15 kilomètres au sud de Disneyland Paris.
Les communes limitrophes sont :
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,98 km[7].
L'étang de Tizard se trouve au nord-ouest de la commune. Il est malheureusement fermé à la pêche depuis à la suite d'une pollution de l'eau[8].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[15], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] à 11,6 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Liverdy-en-Brie comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2],[18],[Carte 1], la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du département[19].
Liverdy-en-Brie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[20],[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
La commune compte 64 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[25] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,1% ), forêts (39,9% ), zones agricoles hétérogènes (8,9% ), zones urbanisées (6% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %)[26].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 509 dont 90,7 % de maisons et 9,1 % d’appartements.
Parmi ces logements, 94,4 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 4,2 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86 % contre 12,5 % de locataires et x1,5 % logés gratuitement[30].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Livergiae vers 1150[31] ; Liverdies au XIIIe siècle[32] ; Liverdis en 1347[33] ; Livardis en 1377[34] ; Liverdie en 1506[35] ; Liverdy en Brye en 1540[36] ; Liverdye en 1641[37] ; Liverdis au XVIIIe siècle (Lebeuf)[38] ; Liverdy-en-Brie (Décret du ).
Le toponyme serait d'origine gallo-romane et viendrait de Livius, nom de personne latin (porté par une indigène)[Note 6], suivi du suffixe -acum, d'origine gauloise.
Liverdy-en-Brie se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[39], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[40].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne.
Liverdy-en-Brie appartenait depuis 1793 du canton de Tournan-en-Brie[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton de Fontenay-Trésigny[41].
Liverdy-en-Brie faisait partie de la communauté de communes du Val Bréon, créée en 1995.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a approuvé un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, avec rattachement de la commune de Courtomer[42]. Cette fusion entraîne d'importantes tensions entre les présidents de la CCVB et la CCCB[43].
Par arrêté préfectoral du [44], le Val Bréon fusionne le avec d'autres communautés de communes pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
février 1790 | Pierre Gilles Damien Girault | |||
novembre 1791 | Marc Jean Baptiste Bournon | |||
décembre 1792 | Jean Pierre Daguin | |||
1800 | 1808 | Pierre Gilles Damien Girault | ||
mai 1816 | Louis André Bourbon | Adjoint ayant fonction de maire | ||
août 1819 | Désiré Besnard | |||
juin 1823 | Jean Gavet | |||
décembre 1825 | Henry Thomas Duhamel | |||
mai 1826 | 22 juillet 1828 | Joseph Pierre Godet de Marson | propriétaire | |
novembre 1828 | Hubert Alaine | |||
1835 | 1837 | Jean Gavet | ||
1837 | 1848 | M. Bazille | ||
1848 | 1849 | M. Peaucellier | ||
1849 | 1852 | François Bardeau | ||
1852 | 1856 | Claude Hyppolite Vimont | ||
1856 | 1860 | Denis Germain Tetreau | ||
1860 | 1870 | Capitaine Memmy | ||
1870 | 1877 | Henri Fleau | ||
1878 | 1879 | Xavier Tetreau | ||
1879 | 1881 | Louis Athanase Darnay | ||
1881 | 1882 | Félix Alexandre Gonnet | ||
1882 | 1884 | Noël Théodore Bardeaut | ||
1884 | 1892 | Henri Fleau | ||
1892 | 1901 | Xavier Tetreau | ||
1902 | 1907 | Amédée Rebstock | ||
1907 | 1914 | Louis Auguste Hure | ||
1914 | 1925 | Léopold Joubin | ||
1925 | 1928 | Georges Wbaldboque | ||
1929 | 1942 | Henri Chereau | ||
1942 | 1944 | Samuel Chereau | ||
1944 | 1953 | Étienne Biberon | ||
1953 | 1965 | Samuel Chereau | ||
1965 | 1969 | François Bertrand | ||
1969 | 1977 | Samuel Chereau | ||
1977 | 1983 | Anne-Marie Nivol | ||
1983 | 1991 | Raymond Voisin | ||
1991 | 1995 | Jacques Smith | ||
1995 | 2001 | Aldo Botto | ||
2001 | 2014 | Jean-Paul Coche | ||
2014[45] | mai 2020 | Dominique Cauchie | ||
mai 2020 | En cours | Hugues Marcelot | Suppléant de la Députée LREM Michèle Peyron |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46],[47].
En 2020, la commune de Liverdy-en-Brie gère le service d’assainissement collectif (collecte et transport) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[48].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. Le Syndicat mixte Centre Brie pour l'ANC (SMCBANC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[48],[50].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Tournan-en-Brie qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [48],[51],[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2019, la commune comptait 1 285 habitants[Note 7], en diminution de 1,91 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
390 | 450 | 462 | 405 | 507 | 468 | 501 | 517 | 484 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 482 | 520 | 477 | 462 | 553 | 514 | 555 | 570 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
584 | 537 | 508 | 401 | 434 | 433 | 403 | 328 | 366 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
469 | 434 | 636 | 652 | 822 | 1 031 | 1 124 | 1 159 | 1 271 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 316 | 1 285 | - | - | - | - | - | - | - |
L'événement majeur du village est la fête de l'équitation le quatrième dimanche du mois de mai[réf. nécessaire].
Également la fête du village qui se produit courant mai en même temps que la fête foraine[réf. nécessaire].
Les vendanges, par une trentaine de viticulteurs amateurs, du clos planté en 2000 et qui comprend 333 ceps de vigne (chardonnay, pinot noir et sauvignon) ont lieu chaque automne[56],[57].
Liverdy est connu pour son élevage de chevaux de race et pour ses nombreux haras[réf. nécessaire].
Liverdy-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 45 ha en 1988 à 68 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Liverdy-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[58],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 11 | 7 | 5 |
Travail (UTA) | 19 | 11 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 490 | 450 | 340 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 450 | 408 | 306 |
Céréales (ha) | 280 | 224 | 179 |
dont blé tendre (ha) | 174 | 166 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 63 | s | |
Tournesol (ha) | 17 | ||
Colza et navette (ha) | 28 | 58 | 55 |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 106 | 155 | 83 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
|
---|
Le gueules est la couleur traditionnelle de la Brie. Le coq, situé dans la partie inférieure, est le symbole de la famille de L'Hospital qui possédait Liverdy pendant le Moyen Âge.
Le chevron d'or et les trois gerbes sont les symboles de la famille Grangier, seigneur de Liverdy pendant de nombreuses années. Les trois cailloux noirs sur fond jaune représentent le martyre de saint Étienne (saint patron de Liverdy). Le chef bleu fait référence à la Marsange, rivière qui traverse le territoire. Les différents ornements sont des pampres ou vignes qui rappellent l'ancienne culture et du chêne. La couronne de tours est le symbole échu aux communes.
Sur les autres projets Wikimedia :