Guignes[1] (prononcé [giɲ]), anciennement Guignes-Rabutin, est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Guignes | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux |
Maire Mandat |
Bernard Boutillier 2020-2026 |
Code postal | 77390 |
Code commune | 77222 |
Démographie | |
Gentilé | Guignois |
Population municipale |
4 296 hab. (2019 ![]() |
Densité | 756 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 11″ nord, 2° 47′ 59″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 107 m |
Superficie | 5,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Guignes (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nangis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-de-guignes.fr |
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Guignes est située dans la région Île-de-France, à l'ouest du département de Seine-et-Marne et au sud-ouest de la région naturelle de la Brie. La commune appartient au canton de Mormant et à la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur.
La commune se trouve à 7,6 km au nord-ouest du chef-lieu du canton, Mormant[2], à 14,9 km au nord-est de la ville préfecture, Melun[3], et à 41,4 km au sud-est de la capitale, Paris[4].
![]() |
Chaumes-en-Brie | ![]() | ||
Yèbles | N | Verneuil-l'Étang | ||
O Guignes E | ||||
S | ||||
Andrezel |
Le territoire de la commune se situe à l'ouest de la région naturelle de la Brie, vaste plateau situé dans la partie orientale du Bassin parisien.
L'altitude minimale est de 73 m à l'est de la commune au niveau du ru de l'Avon lorsqu'il quitte le territoire de Guignes. L'altitude maximale étant de 107 m au nord de la commune dans les Bois de Vitry.
Guignes est située au sud-est du Bassin parisien qui est une région géologique sédimentaire.
D'une superficie de 568 ha, la commune est constituée aux deux tiers d'espaces ruraux. Des espaces boisés occupent tout le nord de son territoire, alors que des parcelles de cultures permanentes occupent sa partie sud. L'espace urbain étant concentré en son centre[5].
Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 3,68 km[10].
Guignes, située à l'ouest du département de Seine-et-Marne, bénéficie d'un climat semi-océanique tempéré dit aussi « océanique dégradé » ou « de transition »[11], c'est-à-dire influencé tout à la fois par l'océan Atlantique et les masses d'air continentales venues d'Europe de l'Est. Les hivers sont en général relativement doux et humides et les étés modérément chauds. Les températures varient de 0,4 °C en hiver (moyenne du mois de janvier) à 24,3 °C en été (moyenne du mois de juillet). La pluviosité est assez faible, les précipitations, bien réparties tout au long de l'année, ne dépassant pas 700 mm par an[12].
Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Melun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,4 | 0,9 | 2,4 | 4,6 | 8 | 11 | 12,6 | 12,3 | 10,2 | 7,2 | 3,2 | 1,2 | 6,2 |
Température moyenne (°C) | 3 | 4,2 | 6,7 | 9,6 | 13,3 | 16,4 | 18,5 | 18,2 | 15,6 | 11,7 | 6,6 | 3,8 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,7 | 7,5 | 10,9 | 14,6 | 18,5 | 21,9 | 24,3 | 24 | 21,1 | 16,1 | 9,9 | 6,4 | 15,1 |
Ensoleillement (h) | 56,3 | 81,7 | 134,4 | 172,2 | 200,7 | 219,8 | 241,3 | 216,5 | 175,9 | 125,8 | 74,5 | 49,6 | 1 748,8 |
Précipitations (mm) | 56,8 | 47,3 | 58,7 | 48,7 | 62,8 | 55,4 | 53,9 | 46,4 | 56,5 | 57,3 | 60,1 | 55,8 | 659,7 |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
La ville de Guignes se situe au croisement de l'actuelle route nationale 36, traversant Guignes du sud-ouest au nord-est et reliant Melun à Meaux, et de l'ancienne route nationale 19 (actuelle route départementale D 319 de Brie-Comte-Robert à Guignes et route départementale D 619 de Guignes à Provins) traversant Guignes du nord-ouest au sud-est et reliant Paris à Provins. Les routes départementales D 99 et D 402 relient Guignes à Verneuil-l'Étang.
Guignes est desservie par la ligne 01 du réseau de bus Brie et 2 Morin, les lignes 14, 20, 32, 34, 35 et 37 du réseau de bus Yerres - Brie Centrale et la ligne 21 du réseau de bus SETRA.
La gare de Verneuil-l'Étang, située à 2,5 km au nord-est de Guignes, est la gare la plus proche. Elle est desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Est (ligne P) et permet de relier Paris en 35 minutes environ.
Guignes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guignes, une unité urbaine monocommunale[19] de 4 296 habitants en 2019, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[24] dont Vitry, le Moulin de Gratte-loup, les Planches, le Chêne (source : le fichier Fantoir).
L'habitat est essentiellement constitué de maisons individuelles, de pavillons et de quelques immeubles d'habitation de petites hauteurs.
En 2013, l'aménagement de la ZAC de la « Pièce du Jeu » a débuté. Il s'agit d'un programme immobilier d'une superficie de 13 ha, composé de maisons individuelles, de petits immeubles, d'un groupe scolaire et d'un parc public[25].
En 2018[26], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 38,3 % de terres arables, 36,8 % de forêts, 23,2 % de zones urbanisées et 1,7 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication[10],[27].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 297, alors qu'il était de 984 en 1999[a 1]. Parmi ces logements, 93,2 % étaient des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,6 % des appartements[a 2]. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 64,7 %, celles des locataires était de 33,4 %[a 3].
Le village de Guignes a porté différents déterminants complémentaires : Guignes-la-Putain vers 1387[28],[Note 6], Guignes-Rabutin et Guignes-en-Brie. La commune s'appelle désormais Guignes.
Les érudits locaux ne proposent aucune explication étymologique au nom de Guignes[29],[30]. Par contre, certains toponymistes ont vu dans Guignes, mentionné sous la forme Guygne en 1385, une variante probable du nom de Guînes (Pas-de-Calais, Gisna 807), qu'ils interprètent comme l'anthroponyme germanique Wiso, suivi du suffixe -ina marquant un domaine rural (sous-entendu villa)[31], c'est-à-dire *Wisina (villa). On retrouverait ce nom de personne germanique dans Guigny (formé avec le suffixe -iniacum) et les différents Guignecourt, Guinecourt où -court a été ajouté postérieurement[32]. On peut objecter que si le nom de personne germanique Wiso peut expliquer Guignes, ce n'est pas le cas pour les autres toponymes du nord de la France, car les formes anciennes et les formes modernes attendues devraient être du type *Wîne, *Wigny, *Wi(g)ne[court], *Wi(g)ni[court], *Vi(g)ne[court], *Vi(g)ni[court].
De même, en l'absence de forme plus ancienne que Guygne pour Guignes, il est difficile d'étayer cette hypothèse, car même si le [w] initial de Wiso convient bien sur le plan phonétique (cf. l'étymologie des mots français en gue-, gui-. [w] germanique est régulièrement passé à [g] en français central[33], ce qui n'est pas le cas en picard ou en champenois où il s'est maintenu), il n'y a en revanche aucune trace d'un [s] justifiant une racine Wis-. En fin de compte, seul un élément initial Wi- semble assuré, car il rend compte de la syllabe Gui-.
Guignes, au sens collectif de Guigniers, espèce de cerisier.
L'existence de différents déterminants complémentaires s'explique par des anecdotes historiques. En effet, au cours de la guerre de Cent Ans, la garnison du château seigneurial s'étant rendue sans combattre, Guignes a été surnommé « Guignes la Putain » (ou « Guignes la Putin »)[34]. Ce nom, peu flatteur, a été transformé en Guignes-Rabutin au XVIIe siècle[35],[36].
Le principal hameau de Guignes, Vitry, s'est aussi appelé Vitry-Corbat, Vitry-Coubert et Vitry-en-Brie[29]. Vitry remonte à un type toponymique gallo-roman fréquent *VICTRIACU (> Vitry, Vitré, Vitrac, etc.), souvent latinisé dans les textes en Victoriacum (ou Victoriacus), formé de l'anthroponyme gallo-roman Victrius, variante du latin Victorius, avec le suffixe d'origine gauloise -acum. Le complément Coubert, fait référence à Coubert, dont les comtes étaient seigneurs du hameau de Vitry.
Avant de devenir une commune, Guignes est un hameau de la paroisse de Yèbles[30].
Au Moyen Âge, l'histoire de Guignes et du hameau de Vitry est liée à celles des seigneurs de Coubert. Le manoir féodal appartient aux familles Vitry-Tournan, Villiers (apparentés aux Villiers de L'Isle-Adam), Montmorency, puis aux l'Hospital-Vitry, famille originaire d'Italie.
En 1488, le seigneur du village de Guignes est Adrien de L'Hospital. En 1545, c'est François de L'Hospital, ascendant de François de L'Hospital et de son frère Nicolas de L'Hospital, qui est le seigneur de Guignes et des hameaux de Vitry (Guignes), de Vernouillet (Verneuil-l'Etang) et de Nogent (Yèbles)[30],[29],[34].
En 1743, les notables du village de Guignes demandent à l’archevêque de Sens, Jean-Joseph Languet de Gergy, l'autorisation de bâtir une église et d'y ériger une nouvelle paroisse. Le curé de la paroisse de Yèbles, dont dépendait Guignes, ayant donné son accord préalable sous condition de compensation financières et de participation des habitants de Guignes aux travaux de rénovation de l'église de Yèbles. Le , Samuel-Jacques Bernard, fils du financier Samuel Bernard, comte de Coubert et seigneur de Yèbles, de Vitry et de Guignes, fait don des terrains nécessaires à la construction de la nouvelle église et de ses dépendances, et s'engage à concourir pour les deux tiers aux dépenses. L'archevêque de Sens donne alors, le , son autorisation pour la construction de l'église et l'érection de Guignes en paroisse distincte de celle de Yèbles. Et, comme il s'y était engagé, le comte de Coubert fait construire l'église de Guignes en 1745[30],[34].
Durant la Révolution, la commune prend le nom de Guignes-Libre[29].
De 1901 à 1934, la commune de Guignes est desservie par le tramway de Verneuil-l'Étang à Melun. Cette ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, surnommée le « Tacot de Verneuil », reliait Melun à Verneuil-l'Étang[37].
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[38].
La commune est rattachée administrativement à l’arrondissement de Melun et politiquement au canton de Mormant représenté par le conseiller général Christian Cibier (PS) puis, à la suite de la réforme des conseils généraux, devenant des conseillers départementaux, la commune est désormais rattachée au canton de Nangis, représenté par Jean-Louis Thiérot (LR) et Nolwen le Bouter (LR) ainsi qu'à la troisième circonscription de Seine-et-Marne représentée par le député Yves Jégo (PR-UMP) puis par Jean-Louis Thiériot.
La commune est membre de la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur qui regroupe neuf communes[39]. En outre, Guignes fait partie de cinq syndicats intercommunaux (SI) : le SI d'aménagement du ru d'Avon, le SI du collège de Mormant, le SI d'études pour la production et le traitement de l'eau potable de Verneuil-l'Étang, le SI de fonctionnement du foyer résidence pour personnes âgées de Mormant et SI de traitement des eaux usées de Yèbles et Guignes-Rabutin[40].
En 2012, la commune disposait d’un budget de 4 786 000 € dont 2 894 000 € de fonctionnement et 1 892 000 € d’investissement[41], financés à 42,61 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 22,57 % pour la taxe d'habitation et 19,22 % et 60,29 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[42]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 1 450 000 €[43].
L’Insee attribue à la commune le code 77 2 22 222[1]. La commune de Guignes est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 217 702 224[44].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
31 janvier 1790 | 1792 | Jean-Baptiste Jouzon | ||
mars 1792 | décembre 1792 | Nicolas Jouas | ||
16 décembre 1792 | 25 décembre 1792 | François Deguingand | ||
1792 | 1794 | Pierre Jadin | ||
1794 | 1795 | Étienne Thomas | ||
1795 | 1807 | Godefroy Lesourt | ||
1807 | 1847 | Godefroy-Urbain Lesourt | ||
1847 | 1858 | Camille Loyver | ||
1858 | 1861 | Auguste Lesourt | ||
1861 | 1871 | Charles Tissier | ||
1871 | 1873 | Louis-Victor Brazillier | ||
1876 | 1887 | Joseph Mocin | ||
1887 | 1894 | Nicolas-Louis-Victor Ledreau | ||
1894 | 1900 | Georges Vauquoy | ||
1900 | 1906 | Hector Remond | ||
1906 | 1910 | Auguste Clasens | ||
1910 | 1914 | Louis Bosc | ||
1914 | 1919 | Charles Denis Cadas | 1er adjoint, remplace le maire mobilisé | |
1919 | 1925 | Paul Siméon | ||
1925 | 1926 | Auguste Guillotel | ||
1926 | 1944 | Alphonse Ruche | ||
1944 | 1945 | Pierre Combe | Président du Comité de libération | |
1945 | 1946 | Fernand Denis | ||
1946 | octobre 1947 | Marcel Lefeure | ||
octobre 1947 | mars 1959 | Henri Bisson | ||
mars 1959 | 1999 | André Siméon | DVD | Conseiller général de Mormant (1967 → 1973) |
1999 | 2020 | Jean Barrachin | DVD | Retraité 2e vice-président de la CC Brie des Rivières et Châteaux (2017 →2020) |
2020 | En cours | Bernard Boutillier[45] | DVD | Retraité de la SNCF |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune dispose d’un bureau de poste[46].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie nationale de Chaumes-en-Brie[47]. La commune dispose en outre d'un Centre d'incendie et de secours (CIS)[48].
Guignes relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[49].
Au , Guignes n'est jumelée avec aucune commune[50].
Les habitants sont appelés les Guignois et Guignoises[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2019, la commune comptait 4 296 habitants[Note 7], en augmentation de 27,93 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
727 | 788 | 802 | 822 | 885 | 879 | 924 | 928 | 913 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
987 | 1 010 | 1 045 | 964 | 1 000 | 985 | 1 012 | 1 098 | 1 056 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 163 | 1 068 | 1 062 | 1 011 | 1 031 | 1 135 | 1 084 | 1 039 | 1 056 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 049 | 1 514 | 1 687 | 1 978 | 2 285 | 2 412 | 2 969 | 3 116 | 3 358 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 253 | 4 296 | - | - | - | - | - | - | - |
Guignes est située dans l'académie de Créteil. La ville administre un groupe scolaire qui comprend une école maternelle et deux écoles primaires[56]. Les collèges à proximité sont : le collège Charles-Péguy de Verneuil-l'Étang et le collège Nicolas-Fouquet de Mormant. Les lycées de proximité sont : le lycée professionnel SNCF de Chaumes-en-Brie, le lycée Clément-Ader de Tournan-en-Brie et le lycée La Tour-des-Dames de Rozay-en-Brie.
Aucun établissement de santé n’est implanté dans la commune. Le centre hospitalier le plus proche est celui de Melun[57]. Quatre médecins[58], trois chirurgiens-dentistes[59] et une pharmacie[60] sont installés dans la commune.
La commune dispose d'un complexe sportif composé d'une salle polyvalente, de courts de tennis, et d'un terrain de football sur lequel évoluent les équipes de football de l'« Entente Chaumes-Guignes-Champeaux ».
Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que l’hebdomadaire La République de Seine-et-Marne, relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France et d'IDF1.
L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : l'Hyppocampe, le magazine de la Communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur[61] ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil général de Seine-et-Marne[62] et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France[63].
Le territoire de la commune de Guignes fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Mormant » au sein du diocèse de Meaux. Le lieu de culte est l'église Saint-Jacques-le-Mineur[64].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 640 €, ce qui plaçait Guignes au 6 979e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[65].
En 2009, 63,3 % des foyers fiscaux étaient imposables[a 4].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 203 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,58 % d'actifs dont 71,22 % ayant un emploi et 5,36 % de chômeurs[a 5].
Nb. Personnes | Pourcentage | |
Ensemble | 2 203 | 100,0% |
---|---|---|
Actifs | 1 687 | 76,58 % |
Actifs ayant un emploi | 1 569 | 71,22 % |
Chômeurs | 118 | 5,36 % |
Inactifs | 516 | 23,42 % |
Élèves, étudiants | 200 | 9,10 % |
Retraités ou préretraités | 154 | 7,00 % |
Autres inactifs | 161 | 7,30 % |
Toujours en 2009, on comptait 536 emplois dans la zone d'emploi, contre 450 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 577, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 34,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour trois habitants actifs[a 6].
Parmi la population active de Guignes, la catégorie des employés est la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée avec 33,88 % de la population. Puis, viennent les ouvriers (25,69 %) et les professions intermédiaires (23,61 %)[a 7].
Nb. Personnes | Pourcentage | |
Ensemble | 1 783 | 100,0% |
---|---|---|
Agriculteurs exploitants | 4 | 0,22 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 67 | 3,76 % |
Cadres et professions intellectuelles sup. | 229 | 12,84 % |
Professions intermédiaires | 421 | 23,61 % |
Employés | 604 | 33,88 % |
Ouvriers | 458 | 25,69 % |
Au , Guignes comptait 171 établissements : 3 dans l’agriculture-sylviculture, 7 dans l'industrie, 30 dans la construction, 98 dans le commerce-transports-services divers et 33 étaient relatifs au secteur administratif[a 8].
En 2011, 14 entreprises ont été créées à Guignes[a 9], dont 12 par des auto-entrepreneurs[a 10].
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Blason | Taillé : au 1er d'azur à deux cerises de gueules tigées et feuillées de sinople, au 2e d'azur à la gerbe de blé d'or et à la faux du même, posée en barre, brochante, le fer vidé et dirigé vers la pointe ; au filet en barre d'or brochant sur la partition, le tout dans une filière du même. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules et sinople sur azur. Officiel, confirmé par la mairie[67]. |
Guigne-la-Putain est citée dans une œuvre de Voltaire, « Dialogue entre un plaideur et un avocat » :