Mormant est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Mormant | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie nangissienne |
Maire Mandat |
Pierre-Yves Nicot 2020-2026 |
Code postal | 77720 |
Code commune | 77317 |
Démographie | |
Gentilé | Mormantais |
Population municipale |
5 014 hab. (2019 ![]() |
Densité | 302 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 28″ nord, 2° 53′ 27″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 122 m |
Superficie | 16,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Mormant (ville isolée) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nangis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-mormant.fr |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 11,7 kilomètres au nord-ouest de Nangis[Carte 1].
Les communes limitrophes sont : Aubepierre-Ozouer-le-Repos, Bombon, Champeaux, Saint-Méry et Saint-Ouen-en-Brie.
Aubepierre-Ozouer-le-Repos | Aubepierre-Ozouer-le-Repos | Aubepierre-Ozouer-le-Repos |
Champeaux Saint-Méry |
![]() |
Aubepierre-Ozouer-le-Repos Saint-Ouen-en-Brie |
Bombon | Bombon | Saint-Ouen-en-Brie |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,36 km[8].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche, qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[15], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] à 11,6 °C pour 1991-2020[17].
La commune est desservie par la gare de Mormant, sur la Ligne Paris-Bâle (avec antenne vers Provins). Ce pôle gare est restructuré de 2018 à 2020, afin d'y aménager un parc-relais payant de 344 places et 8 emplacements pour moto, une piste cyclable et des emplacements pour vélos, de nouveaux accès routiers, un nouvel accès piéton au quai de la voie 2[18].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Mormant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mormant, une unité urbaine monocommunale[25] de 5 014 habitants en 2019, constituant une ville isolée[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[30] dont Lady, au sud-est du territoire communal, Malassise, au centre et Rouvray au sud-ouest (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,1%), zones urbanisées (9,6%), forêts (7,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[31].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 958 dont 67,4 % de maisons et 31,5 % d’appartements.
Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 52,3 % contre 45,1 % de locataires[35] -[Note 5], dont 22,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 2,5 % logés gratuitement.
La localité est mentionnée dès 1285[36].
Mormant proviendrait du germain « Mor », brun et « man », homme[36].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mormant-l'Égalité[37].
François (Ier) Le Fèvre de Caumartin, † 1649, général des Finances, frère cadet de Louis (1552-1623), devint seigneur de Mormant, et après lui son fils Louis († 1657, conseiller au Parlement), et son petit-fils François (II) (né vers 1629-† 1711)[38].
À la fin de l'épopée napoléonienne, a lieu le la bataille de Mormant, où l'armée française bat les troupes russes et bavaroises. C'est une des dernières victoires de Napoléon lors de la Campagne de France. Un monument bilingue (français et russe) a été érigé derrière l'église de Mormant. Plusieurs reconstitutions de la bataille de Mormant ont été organisées, avec la participation de soldats russes.
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1841 celle de Lady[37].
Avant 1842, l’école était située dans des bâtiments adossés à l’église, avant d'être transférée par le conseil municipal dans les locaux de l’hôtel du Dauphin, acquis à cette occasion. En 1845, le conseil décide la construction d’une école pour les filles, sur l'emplacement de l’ancienne grange du presbytère, détruite en 1843[36].
En 1888 est construite la mairie actuelle[36].
Mormant se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[37], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[39].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Mormant[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nangis.
Mormant était le siège de la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur, créée fin 2005.
Celle-ci est dissoute le et la commune intègre le la communauté de communes de la Brie nangissienne[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1804 | 1808 | M. Alloend-Bessand | ||
1809 | 1818 | Comte de Grabowski | ||
1819 | 1830 | M. Dyé | ||
1831 | Jean Pierre Joseph Divé | |||
1834 | Philippe Jacques Jouart | |||
février 1836 | octobre 1840 | Louis Antoine Chertemps | ||
octobre 1840 | mars 1850 | Jean-Louis Guilloteaux | Cultivateur, maître de poste | |
mars 1850 | juillet 1855 | Adolphe Dié | ||
juillet 1855 | mai 1871 | Alfred de Béthisy[41] | Légitimiste | Marquis, Pair de France, propriétaire Conseiller général de Mormant (1867 → 1871) |
mai 1871 | février 1874 | Joannès Guilloteaux | Propriétaire | |
février 1874 | avril 1882 | Louis Michel Chertemps | Agriculteur puis propriétaire | |
avril 1882 | mai 1891 | Joannès Guilloteaux | Agriculteur | |
mai 1891 | octobre 1894 | Louis Guilloteaux | Agriculteur | |
octobre 1894 | 1907 | Pierre Henri Bachelier | Cultivateur | |
1907 | octobre 1919 | Émile Schénardi | Rad. | Huissier et juge de paix à Noailles Conseiller général de Mormant (1913 → 1925) |
octobre 1919 | 1926 | Henri Richardière | Médecin | |
1926 | 1929 | Louis Delafosse | ||
1930 | 1944 | Paul Bachelier | ||
mai 1945 | octobre 1947 | Lucien L'Heritier | ||
octobre 1947 | mars 1959 | Georges Perreux | ||
mars 1959 | mars 1971 | André Brunnet | ||
mars 1971 | mars 1977 | Jan de Wulf | ||
mars 1977 | mars 1983 | Danielle Deveze | ||
mars 1983 | juin 1995 | Jean-Claude Legrand | ||
juin 1995 | mars 2001 | André Huguet | DVG | Contrôleur payeur |
mars 2001 | mars 2014 | Anne-Marie Abiven[42] | DVD-UMP | Retraitée de l'enseignement |
mars 2014[43],[44] | mai 2020 | Sylvain Clérin | DVD | Responsable de cabinet comptable 7e vice-président de la CC de la Brie nangissienne (2017 → 2020) |
mai 2020 | En cours (au 23 mai 2020) |
Pierre-Yves Nicot | DVD | Enseignant 4e vice-président de la CC de la Brie nangissienne (2020 →) |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45],[46].
En 2020, la commune de Mormant gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[47].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[47],[49].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47],[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2019, la commune comptait 5 014 habitants[Note 7], en augmentation de 9,67 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
812 | 956 | 966 | 948 | 861 | 851 | 1 083 | 1 115 | 1 158 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 107 | 1 269 | 1 465 | 1 375 | 1 380 | 1 409 | 1 421 | 1 385 | 1 377 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 411 | 1 449 | 1 525 | 1 344 | 1 392 | 1 371 | 1 465 | 1 518 | 1 366 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 308 | 1 655 | 2 970 | 3 122 | 3 603 | 4 362 | 4 372 | 4 338 | 4 387 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 717 | 5 014 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune accueille l'EHPAD public Le Parc Fleuri, qui change de gestionnaire en 2018[54].
La municipalité construit en 2018 une nouvelle maison des jeunes de 300 m2, situé au complexe sportif, et qui accueille également des activités des seniors[55].
Mormant est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[57].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 6 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 239 ha en 1988 à 175 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mormant, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[57],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 6 | 8 |
Travail (UTA) | 18 | 10 | 11 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 431 | 1 265 | 1 403 |
Cultures[59] | |||
Terres labourables (ha) | 1 431 | 1 265 | 1 403 |
Céréales (ha) | 860 | 753 | 835 |
dont blé tendre (ha) | 646 | 591 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 181 | 55 | s |
Tournesol (ha) | 81 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | |
Élevage[57] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 17 | 0 | 0 |
Les armes de Mormant se Blasonnent par : mors manebat undis victa fugit - la mort vaincue par les flots s'enfuit |
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