Noviant-aux-Prés est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1 127 hectares comprend en 2011, plus de 80% de terres arables et de prairies, près de 18% de forêt, 3.3% de surfaces agricoles diverses et le solde de zones urbanisées[2].
Le territoire n'est arrosé par aucun cours d'eau , mais des sources intermittentes alimentent les ruisseaux d'Esch et de Déheyville voisins. (Fig 1)
La commune est desservie par la route départementale no100 (Meurthe-et-Moselle) mais les chroniques historiques et répertoires archéologiques signalent d'ancien chemins allant vers Manonville et Bernécourt.
Noviant-aux-Prés est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (73,3%), forêts (17,7%), prairies (6,1%), zones urbanisées (2,9%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Novoiant-en-Hey (1239), Nouvoiant (1304), Nouviant-en-prei (1363), Novidens (1402) et Nouviant (1498), sont les graphies recensées dans le dictionnaire topographique du département de la Meurthe[10].
Le toponyme n'apparaît donc qu'en 1239 sous la forme Novoiant in Hey, puis l'on a Nouviant-en-Prei en 1363; il vient de novientum, ville neuve, nouvelle agglomération, qui vient lui-même du gauloisnouio, nouveau[11].
La micro-toponymie confirme l'affirmation de H. Lepage dans son ouvrage[12] indiquant: les fourches étaient dressées au lieu-dit la Justice, entre Noviant et Manonville.(cf fig1)
Histoire
Antiquité et préhistoire
Beaupré signale dans son ouvrage sur la Meurthe-et-Moselle[13], un gisement de silex ouvrés entre la butte de Lironville et le chemin de Manonville, indiquant que les abords du site ont été fréquentés par l'homme en des temps très reculés.
Toutefois le ban de la commune n'a pas permis la découverte de traces concrète de l'occupation romaine ou du bas-empire à ce jour.
Moyen Âge et Renaissance
Henri Lepage précise dans son ouvrage relatif aux communes de Meurthe:
«Le village de Noviant est ancien, car un seigneur de ce nom figure dans un titre de 1174, relatif à l'abbaye de Haute-Seille. En 1259,Henri, comte de Bar, donna à l'abbaye de St.-Benoît-en-Voivre, en aumône, toute la dîme de Noviant-en-Hey, «pourquoi les religieux s'obligent de fournir des hosties faites de bon froment, par tous les diocèses de Metz, Toul et Verdun, quand ils en seront requis.[14]»
Le tombeau[15] de René de Beauvau, mort en 1548, sénéchal de Bar et chambellan du duc Antoine, et de sa femme Claude Baudoche, dame de Pange, qui se trouvait dans l'ancienne église de Noviant-aux-Prés, a été transféré dans la salle des tombeaux du palais ducal à la fin du XIXesiècle puis dans la chapelle des Cordeliers de Nancy vers 1936[16].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
mai 2012
Nicole Morcel
juillet 2012
En cours (au 25 mai 2020)
François Mansion[17],[18] Réélu pour le mandat 2020-2026
Agriculteur sur moyenne exploitation
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 264 habitants[Note 3], en diminution de 0,38% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
388
349
370
394
393
395
402
431
435
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
430
435
388
383
365
380
356
355
335
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
327
335
221
244
247
238
232
227
219
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
203
150
155
154
177
238
247
262
260
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
264
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
E. Grosse indique, en 1836, dans son dictionnaire statistique, quelques chiffres économiques :Territ.: 831 hect. , dont 601 en terres arables, 209 en forêts, et seulement 17 en prés[23]. H. Lepage y signalait, en 1843, 6 hectares de Vignes[14] (cf. vignoble lorrain).
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[24]), la commune de Noviant-aux-Prés était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 900 hectares (surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 525 à 754 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 12 unités de travail[Note 6].
Culture locale et patrimoine
Carte postale de la gare vers 1910.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
Lieux et monuments
Édifices civils
Vestiges d'un château médiéval qui existait en 1574, rasé et reconstruit en 1752 par Nicolas-François Le Prudhomme de Fontenoy, démoli en 1800.
Édifices religieux
Église Saint-Jean-Baptiste XVIIIesiècle.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié XVeetXVIesiècles, au cimetière.
Cimetière militaire
La Nécropole nationale de Noviant-aux-Prés.
la Nécropole nationale de Noviant-aux-Près est un cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale, créé en 1920, rassemblant, sur une superficie de 1,6 ha, 3 343 dépouilles de soldats (3 336 Français tombés en 1914-1918) dont 2 523 dans des tombes individuelles et 820 dans deux ossuaires. On compte également 4 Russes, 2 Italiens et 1 Roumain inhumés en ce lieu[25].
Personnalités liées à la commune
Charles Jeanmaire (1844-1912), né à Noviant-aux-Près, fils du maire de l'époque. Après des études au lycée de Nancy, il est admis en 1866 à l'École normale supérieure. Il enseignera les lettres à Bourg-en-Bresse puis la philosophie au lycée d'Alger où il prépare et obtient l'agrégation. Charles Jeanmaire découvre le Maghreb où il revient en 1884 comme recteur à Alger. Il se lance alors - contre la presse coloniale - dans la scolarisation des "indigènes", créé des écoles supérieures ainsi qu'un bulletin universitaire de l'Académie d'Alger, une section spéciale à l'école normale de Bouzaréah et réforme les médersas. Charles Jeanmaire reste près d'un quart de siècle en Algérie, faisant passer la scolarisation des musulmans dans le système français de 5 500 à près de 35 000. Républicain convaincu, il souhaitait que les indigènes éduqués deviennent des agents de diffusion du "progrès". Les colons obtiendront en 1908 le départ de celui qu'ils surnommaient Jeanmaire-Mohammed, mais qui ne fut jamais désavoué par le ministère.
Jacques Parrot-Lagarenne (1893-1914), y est inhumé. Oncle de Guy Raïssac.
Le P. Anne-François de Beauvau, jésuite distingué, naquit à Noviant le [26].
Héraldique
Blason
Coupé: au premier parti au I d'argent aux quatre lionceaux de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or, et au II losangé de gueules et d'or, au second de sinople à l'agneau pascal d'argent.
«Noviant-aux-Prés», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Orientation technico-économique de la commune: production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
Superficie agricole utilisée: superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
Unité de travail annuel: mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri Lepage et Société d'archéologie lorraine, Dictionnaire topographique de la France. Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, (lire en ligne), p.104
Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle: Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313p. (ISBN2-914554-43-5).
Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, Nancy, Gustave Crépin-Leblond, (lire en ligne), p.320-322.
Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, Nancy, A. Crépin-Leblond, (lire en ligne), p.87-88
«Lironville (c. de Thiaucourt). — Gisement de silex ouvrés à 1 kil. Sud-Est du village, entre le chemin de Manonville et la forêt (lames, couteaux, hache polie en serpentine).»
.
Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie: statistique historique et administrative, Nancy, Peiffer, (lire en ligne), partieII, p.444
Louis Benoît et Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, Journal de la Société d'archéologie et du Comité du Musée lorrain, Nancy, A. Lepage, (lire en ligne), p.39-47
Étienne Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe, contenant une introduction historique sur le pays, avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, hameaux, censes, rivières, ruisseaux, étangs et montagnes., t.II, Lunéville, Creusat - Waltrin, 1836-1838 (lire en ligne), p.II - 313.
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