Manonville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Manonviller.
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Manonville | |
Église Saint-Laurent. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
Hervé Dohr 2020-2026 |
Code postal | 54385 |
Code commune | 54348 |
Démographie | |
Gentilé | Manonvillois, Manonvilloises [1] |
Population municipale |
236 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 51″ nord, 5° 54′ 45″ est |
Altitude | Min. 218 m Max. 307 m |
Superficie | 9,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ce village est situé sur la route départementale n° 4 de Nancy à Verdun, à 32 kilomètres environ de Nancy et de St-Mihiel. Il s'étend sur les dernières ondulations de cette contrée montagneuse appelée la Haye, qui viennent mourir contre la plaine de Woëvre. Au nord-ouest, dans un vallon très encaissé, coule le ruisseau d'Esch(e) qui reçoit la Réhanne[2]. Le territoire est également arrosé par le ruisseau de Naly-fontaine qui n'est pas recensé par le SANDRE.
D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 950 hectares comprend en 2011, plus de 64% de terres arables et de prairies, 29% de forêt et seulement près de 3% de zones urbanisées.[3] (Fig1 ban communal)
Noviant-aux-Prés | Lironville | Martincourt |
Grosrouvre | ![]() |
Gézoncourt |
Minorville | Domèvre-en-Haye |
Manonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), forêts (25,7 %), prairies (12,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Mannonis villa (977), Monoldi villa (sans date), Menovile (1262), Menonville (1275), Magnonvilla (1402) et Manonville-le-Chastel (1477), sont les différentes graphies recensées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[11].
Du nom propre germanique Manno, au cas régime, que l'on retrouve dans Manneville-es-Plains (Seine-Maritime, Manonis villam vers 1023), dans Manonviller, Manoncourt, etc. Le second élément est l'ancien français ville au sens de « domaine rural », puis « village ». Ce type de toponyme s'est formé au haut Moyen Âge[12].
La micro-toponymie de la commune est riche avec des lieux dits oubliés comme la justice, au moulin bois, au pressoir , Dieulouard (Dieu le garde) etc ... (Fig1)
Les traces d'occupations humaines anciennes ne sont pas absentes puisqu' E OLRY signale la découverte de substructions non datées au lieu dit le Breuil[13] sur la commune et que des artéfacts de l'age de pierre ont été trouvés sur la limite avec la commune de Lironville[14].
Il est déjà parlé de Manonville dans une charte de l'empereur Othon II, en 977 par lequel il confirme les biens et privilèges de l'abbaye de St-Pierre de Metz[15] et En 1105, le patronage de la cure fut donné à l'église St-Gengoult de Toul, par Pibon, évêque de cette ville[16].
A partir du XIIIe siècle des seigneurs de Manonville dont H Lefevbre a détaillé la généalogie dans son ouvrage[17]sont nommés dans les chroniques. Depuis cette époque jusqu'à la Révolution, le château et la seigneurie ont été l'apanage de trois familles principalement, d'abord l'ancienne maison de Manonville éteinte depuis longtemps, jusqu'au milieu du XVe siècle. Louis XI roi de France, autorise alors son conseiller au pays d"Anjou à recevoir "les foi et hommage" de Jeanne de Manonville (fille de Jean et de Allarde de Chambley), veuve de Jean de Beauvau (1421 - 1468) pour le château de Rorthey. Puis la maison de Beauvau depuis le milieu du quinzième siècle jusqu'au commencement du dix-septième, et enfin la famille Barrois qui forma la seconde maison de Manonville, jusqu'à la Révolution[17].
Il y avait très anciennement à Manonville un hôpital Il était situé à l'extrémité du village à droite de la route en allant vers Noviant, le pressoir banal existe encore, il appartient au château (cf. rue du pressoir), il y avait également deux moulins sur l'Esche dont un a laissé son empreinte cadastrale au lieu-dit Moulin au bois[18]. La présence d'un gibet ou de fourches patibulaires est possible au lieu-dit La justice
les habitants possédaient un droit d'usage sur un bois appelé la Rappe, de quatre-vingts arpents environ qui explique l'excroissance communale sur la carte (Fig1) . L' Eglise renfermait le tombeau d'Alophe de Beauvau, mort en 1548 et de Charles de Beauveau.
La construction du château qui servit de tous temps d'abri aux seigneurs de ce lieu remonterait au siècle des premiers barons , soit vers 1240 au plus tard.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Après 1660 | Avant 1722 | Joseph VIVILLE | ||
1993 | 2014 | Denis Vautrin | ||
avril 2014 | mai 2020 | Patrick Thiery[19] | Agriculteur exploitant | |
mai 2020 | En cours | Hervé Dohr[19],[20] | Technicien |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 236 habitants[Note 3], en diminution de 2,88 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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232 | 260 | 292 | 262 | 296 | 300 | 307 | 304 | 298 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
297 | 306 | 309 | 302 | 300 | 271 | 281 | 263 | 239 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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253 | 227 | 235 | 224 | 204 | 226 | 211 | 222 | 189 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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175 | 182 | 191 | 189 | 205 | 230 | 238 | 244 | 244 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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236 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'Abbé Grosse indique dans son dictionnaire statistique pour cette commune vers 1836[25] :
«Territ : 709 hect. , dont 440 en terres labour. , 200 en forêts, 30 en prés et 20 en vignes, dont les qualités ne sont pas vantées.»
Indiquant les traditions agricoles et viticoles du village avant les épidémies qui ont détruit les vignes du toulois.(cf. vignoble lorrain)
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[26]), la commune de Manonville était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 434 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 79 à 53 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 4 unité(s) de travail[Note 6].
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Blason | D'or à la croix de sable frettée d'argent, cantonnée de quatre lionceaux de gueules, armés, lampassés et couronnés d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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