Gézoncourt est situé au nord est de la France entre Pont-à-Mousson et Nancy à proximité de Dieulouard, dans la vallée de l'Esch et la petite Suisse lorraine, dont les collines et les vallons se succèdent le long du ruisseau de Jezainville jusqu'à Martincourt.
Fig 1 - Gezoncourt (ban communal)
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 532 hectares comportait en 2011, 47,5% de zones agricoles , 48.5% de forêts, et 4% de prairies. Le territoire communal est arrosé par le ruisseau d'Esche sur 0,9km[1].
Gézoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,4%), terres arables (41,1%), zones agricoles hétérogènes (6,2%), prairies (4,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Au cours de son histoire, le village a vu sa dénomination fluctuer: Gisencourt. 1188. H.L. II, c. 482; Gisoncourt, Gisoncuria. 1402. Registrum[9]; Jusoncourt. 1441. Domaine de Pont-à-Mousson; Gisoncourt. 1498. Domaine de Pont-à-Mousson; Gesoncourt. 1551. Domaine de Pont-à-Mousson[10]; Gisoncourt. 1708. État temporel des Paroisses[11]; Jesoncourt, Jesoniscuria.(forme latinisée) 1710. Pouillé du diocèse de Toul[12].
Le nom de Gézoncourt est formé sur le prénom d'origine dialectale germanique Giso(n) et le substantif cortem: le domaine de Giso[13].
Histoire
M Toussaint signale des substructions d'époque romaine au nord du village[14],[15].
H. Lepage reconnaît lui-même que les archives historiques et l'histoire sont pauvres sur la commune aussi parfois dénommée Gisoncourt. Toutefois, l'architecture de l'église (éléments du XIIIesiècle) semble indiquer une fondation à une époque assez reculée.
Selon lui, on ne possède d'autres documents, sur le village de Gezoncourt, que des actes de reprises ou des dénombrements donnés aux comtes de Bar, puis aux ducs de Lorraine, par les différents possesseurs de cette terre entre 1333 et 1620, mais une première citation de la chapelle en 1188 est fournie dans les archives de l'Eglise[16].
Le village a également dépendu du château de Pierre-Fort à Martincourt, voisin.
Pour les périodes antérieures à cette fondation médiévale, les répertoires et sources archéologiques citent des indices d'occupation ancienne dont:
«Sépultures nombreuses au Bois le prêtre. (Epoque incertaine.)»[17] Présence gallo-romaine[18].
Bernard Burté[20],[21] Réélu pour le mandat 2020-2026
Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en augmentation de 5,29% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
156
176
193
181
206
223
239
246
261
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
244
238
193
191
201
189
184
157
143
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
138
132
134
92
76
89
106
128
117
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
99
107
112
134
132
161
169
170
178
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
179
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et peu viticole au XIXesiècle:
«Surf. territ.: 533 hect.; 361 en terres lab., 16 en prés, 11 en vignes, 108 en bois.»[26],[16]
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Gézoncourt était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 270 hectares (au delà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 18 à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 1 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 2 unité(s) de travail[Note 6].
Pré de la Tarte. Ce pré était, sous l'Ancien Régime, tenu par le curé pour le droit des premiers enfants qu'on baptisait après Pâques ou la Pentecôte[29].
Église romane Saint-Lambert: nef et chevet XIe/XIIesiècles, chapelles latérales XVIesiècle, tour XIXesiècle[30], inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [31].
Croix de chemin dit de Saint-Lambert.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique, logotype et devise
Blason
Parti, coupé d’azur au pal bretessé d’or chargé d’une vergette de sable, et d’argent à la croix engrêlée de gueules, parti de gueules à la crosse épiscopale d’or, accostée de deux épées d’argent la pointe en bas.
Détails
Sous l'Ancien Régime, Gézoncourt dépendait pour moitié du marquisat d’Heudicourt (le pal et la croix) et de la prévôté de Dieulouard (la crosse et les épées).
Voir aussi
Bibliographie
G. Hamm, Carte archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Le Moulin de Villevaux: rapport de recherches, Jean Colin, Nancy, Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 2009. - 80 p, 2009 et L'histoire du moulin: documents d'archives
«Gézoncourt», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la région Lorraine]
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Orientation technico-économique de la commune: production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
Superficie agricole utilisée: superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
Unité de travail annuel: mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Registrum Beneficiorum Diœcesis Tullensis, anno 1402. Réédité dans le Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine, tome VIII, par Henri Lepage. Nancy, chez Wiener, aîné, fils. 1863.
Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862.
Henri Lepage, Les Communes de la Meurthe: Journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 1, Nancy, Chez A. Lepage, 1853.
Œuvre de François Benoist, capucin de la Province de Lorraine, dit Benoît Picart
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Formations non-romanes, formations dialectales, volume 2, Librairie Droz, Genève, 1991.
Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC890475393, lire en ligne).
Jean Hubert, «Maurice Toussaint. Répertoire archéologique du département de la Meuse (période gallo-romaine) . Bar-le-Duc, Imprimerie Contant-Laguerre, 1946.», Bibliothèque de l'École des chartes, vol.106, no2, , p.387–387 (lire en ligne, consulté le ).
Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie: statistique historique et administrative, (lire en ligne), p.217.
Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle: époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p.68.
E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe: contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr.2012) (1reéd. 1836) (ISBN1-278-24895-1 et 978-1-278-24895-0, OCLC936241814, lire en ligne).
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