Mamey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour le fruit tropical du même nom, voir Abricotier des Antilles.
Mamey | |
Église Saint-Hubert. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle |
Maire Mandat |
Charles-Henry Aubriot 2020-2026 |
Code postal | 54470 |
Code commune | 54340 |
Démographie | |
Gentilé | Les Sourelles[1] |
Population municipale |
343 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 44″ nord, 5° 57′ 35″ est |
Altitude | Min. 229 m Max. 354 m |
Superficie | 7,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pont-à-Mousson (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Village dans la plaine de la Haye , à 30 Km de Nancy, 26 de Toul et 8 de Domèvre-en-Haye.
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 760 hectares comportait en 2011, 66 % de zones agricoles , 30 % de forêts et 3,5 % de zones urbanisées. Le territoire communal n'est arrosé par aucun cours d'eau d'après le SANDRE, mais les cartes mentionnent la source d'un ruisseau (Fig 1) qui se jette dans le Rupt-de-mad[2].
Limey-Remenauville | Fey-en-Haye | Montauville |
Lironville | ![]() |
Montauville |
Lironville | Martincourt | Jezainville |
Mamey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (30,5 %), zones urbanisées (3,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Mamacus in comitatu Sarpontensi, 918 - Maumey, 1344 - Mayey et Mameis, 1402 - Mamei et Memey, 1421 - Mesmey, 1568 ; sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[10].
Ce toponyme pourrait être lié à saint Mammès, mais les preuves en restent à fournir, toutefois H. Lepage cite les orthographes de Mammettes et Mamès dans ce dictionnaire.
Au XXe siècle des substructions d'époque romaine et un enclos protohistorique ont été signalés sur le territoire de la commune[11].
Les éléments d'information concernant cette commune semblent rares, toutefois, les historiens s'accordent à faire dépendre le village de la seigneurie et du château de Pierrefort dès le XVIe siècle[12],[13]. Par ailleurs le répertoire archéologique du comte Beaupré mentionne plusieurs découvertes des époques gallo-romaines et antérieures sur les communes voisines, indiquant la fréquentation possible du site et de sa source aux temps anciens[14].
La commune pourrait même être une fondation médiévale puisqu'elle apparaît dans un titre de l'année 918, et citée par les comtes de Bar, d'après Lepage :
« Ce village est assez ancien : en 1334, Gérard, sire d'Haraucourt, reconnaît tenir d'Édouard, comte de Bar, ce qu'il a en la ville de Mamey-en-Rays, et doit un mois de garde à Pont-à-Mousson. »[12]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Henri Barth | ||
mars 2001 | mars 2008 | Évelyne Mizera | ||
mars 2008 | 2014 | Pierre Robert | ||
mars 2014 | mai 2020 | Michèle Schnitzler[15] | Profession rattachée à l'enseignement | |
mai 2020 | En cours | Charles-Henry Aubriot[15],[16] | Agriculteur sur petite exploitation |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 343 habitants[Note 3], en augmentation de 0,59 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
273 | 251 | 264 | 283 | 309 | 361 | 391 | 411 | 391 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 356 | 317 | 306 | 311 | 295 | 270 | 274 | 259 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 240 | 175 | 153 | 145 | 140 | 100 | 121 | 166 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
184 | 201 | 175 | 202 | 223 | 299 | 310 | 338 | 339 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole, au XIXe siècle,
« Surf. territ. 634 ha dont 524 hect. en terres lab., 5 en prés, 1 en vignes , 209 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter de 8 à 10 hectol.,en orge de 10 à 12, en avoine de 12 à 15. Bêtes à cornes et porcs. Culture principale : la pomme de terre. »[12],[13]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste[21]), la commune de Mamey était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux (mais aussi poly-élevage) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 548 hectares (surface cultivable communale) en hausse depuis 1988- Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 29 à 228 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 8 unités de travail[Note 6].
![]() |
Blason | D'azur à deux bars adossés d'or, surmontés d'un massacre crucifère d'argent; à la bordure engrêlée d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Mamey dépendait de la seigneurie de Pierrefort, ce qui est symbolisé par les bars et la bordure . En effet, le seigneur de Pierrefort portait les armes de Bar, à la bordure engrêlée (sceau de Pierre Ier en 1314). Le massacre crucifère symbolise saint Hubert, patron de la paroisse.
Sur les autres projets Wikimedia :