Flirey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Flirey | |
![]() Église Saint-Étienne | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle |
Maire Mandat |
Jean-Pierre David 2020-2026 |
Code postal | 54470 |
Code commune | 54200 |
Démographie | |
Gentilé | Flirotins[1] |
Population municipale |
156 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 35″ nord, 5° 50′ 54″ est |
Altitude | Min. 256 m Max. 332 m |
Superficie | 15,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pont-à-Mousson (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Le village de Flirey est situé dans une petite dépression entre de légers reliefs sur la route départementale 58 entre Pont-à-Mousson et Commercy, L'altitude moyenne de Flirey est de 280 mètres environ.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1576 hectares comportait en 2011, 45.2 % de zones agricoles, 53 % de forêts et 1.8 % de zones urbanisées. Aucun cours d'eau sur la commune[2].
Essey-et-Maizerais | Euvezin | Limey-Remenauville |
Saint-Baussant | ![]() |
Limey-Remenauville |
Seicheprey | Bernécourt | Noviant-aux-Prés,Lironville |
Flirey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), terres arables (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones urbanisées (1,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Flery (1551) et Fleury (1594), sont les deux dénominations recensées par le Dictionnaire géographique de la Meurthe[10] alors que le village est mentionné, d'après le même auteur, dès 1270 dans un document du comte de Bar, puis une archive du seigneur de Pierrefort daté de 1326 et encore en 1300 et 1375.
Le terme latinisé de Floregium est cité dans cet ouvrage.
Le répertoire archéologique du comte Beaupré mentionne le signalement de E. D. Olry de ruines au lieu-dit Devant le bois de Vassogne (Voisogne, Vouassagne[11]), et à la Monnerie, ainsi que d'une voie ancienne venant de Toul et rejoignant à Pannes celle de Langres à Trêves , qui sont autant d'indices de l'occupation ancienne du territoire communal, probablement un peu avant et pendant l'occupation romaine de la Gaule[12].
H Lepage précise dans sa notice sur ce bourg que Flirey-en-Haye ou Flirey-aux-Bois, était un des quatre (en fait bien plus nombreux ?) villages qui composaient la terre de Haye ou Hey[13](quand le massif du même nom était bien plus étendu le long de la rivière Moselle, de Ludres à Thiaucourt) Il précise également que les habitants du village devaient l'impôt à une noble de Maidières en 1270 et en 1326 également à un certain Pierre de Bar, seigneur de Pierrefort[14].
D'après E. Grosse, il paraît que Flirey aurait fait partie originairement du pays Barrois. Les traditions ajoutent que ce village a été incendié par les Suédois au XVIIe siècle, et que l'église, qui était fortifiée, comme beaucoup d'autres, a été également réduite en cendres lors de la guerre de trente ans, comme dans beaucoup de village lorrains[15].
Les fusillés de Flirey sont quatre soldats fusillés pour l'exemple le 20 avril 1915 pendant la Première Guerre mondiale, incorporés au 63e RI, 5e Cie. Le caporal Antoine Morange, les soldats Félix Baudy, François Fontanaud et Henri Prébost ont été réhabilités en 1934.
Détruit durant la Première Guerre mondiale, le village a été entièrement reconstruit par Émile André d'après l'urbanisme des années 1920 en faisant ainsi l'aboutissement moderne du village-rue typiquement lorrain.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Jean-Pierre David[16] | Agriculteur exploitant | |
mai 2020 | En cours | Jean Pierre David[16],[17] | Commerçant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 156 habitants[Note 3], en diminution de 3,11 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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389 | 417 | 390 | 380 | 391 | 423 | 432 | 460 | 481 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
463 | 435 | 439 | 414 | 402 | 386 | 371 | 339 | 318 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
297 | 275 | 245 | 196 | 158 | 151 | 138 | 155 | 141 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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149 | 138 | 154 | 144 | 173 | 193 | 206 | 184 | 153 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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156 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole, modestement viticole au XIXe siècle :
« Surf. territ. : 1 270 ha dont 483 à 950 hect. en terres lab., 5 en vignes (peu vantées), 600 à 697 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 12 hectol., en orge 15, en seigle 10, en avoine 18; planté en vignes 45. Chevaux, vaches et moutons »[14],[15]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22],), la commune de Flirey était majoritairement orientée sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée d'environ 300 hectares (40% de la surface cultivable) stable depuis l'an 2000 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 165 à 0 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus qu'une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune.
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Blason | D'argent, à la croix de gueules chargée de cinq cailloux d'or, et cantonnée de quatre hêtres arrachés de sinople. |
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Détails | Les cailloux sont ceux du martyre de saint Etienne, patron de la paroisse.
Un des anciens noms de la commune est Flirey-en-Haye, d'où les hêtres. Il y en a quatre pour indiqués que Flirey est entouré par les bois : de Mort Mare, du Jury, de la Hazelle, de la Voisogne, de Bernécourt, le vieux Bois et de Flirey. Ces armes ont été adoptées le 14 février 1978 |
« HAYE. On appelait ainsi une terre ou canton de la prévôté de Gondreville, composée des villages de Remenoville, Limey, Flirey, Fey- en-Haye, Mamey, Montauville, Maidières et Regniéville. La terre de Haye était, dès 1594, une des subdivisions du bailliage de Nancy. ».