Euvezin est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Euvezin | |
La place avec le château, la mairie, et le monument aux morts. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle |
Maire Mandat |
Sabine Parmentelot 2020-2026 |
Code postal | 54470 |
Code commune | 54187 |
Démographie | |
Gentilé | Euvezinois, Euvezinoises [1] |
Population municipale |
113 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 29″ nord, 5° 50′ 20″ est |
Altitude | Min. 208 m Max. 328 m |
Superficie | 11,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pont-à-Mousson (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Village dans un vallon, sur le Rupt-de-Mad, à 45 km de Nancy, 31 de Toul, 5 de Thiaucourt.
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 1132 hectares comportait en 2011, 50 % de zones agricoles et 50 % de forêts.
Pannes | Bouillonville | Thiaucourt-Regniéville |
Essey-et-Maizerais | ![]() |
Limey-Remenauville |
Essey-et-Maizerais | Flirey | Limey-Remenauville |
Euvezin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), terres arables (43 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), prairies (1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Unvisin ou Uuvisin , 1288 - Euvisin, 1436 - Uvezin, 1594 sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe.[9]
Concernant l'étymologie du nom de ce village, on peut chercher un début d'explication en comparant Euvezin avec les communes de Beuvezin (en patois lorrain prononcez Bûv'zet) et Pleuvezin (nom actuel que le patois lorrain rend par Piow'zet) dont les différentes orthographes ont été analysées par l'instituteur de Tramont-Saint-André, M Pernot, dans une note publiée par la société savante de Nancy[10].
HAYE (la), moulin d'Euvezin[11]
L'abbé Grosse signale dans son ouvrage de 1836 quelques lieux importants :
« Il y a près du village une cense appelée Robert-ménil, on voit aussi deux moulins à grains, un moulin à vent, qui est peut-être l'unique dans le pays , et deux brasseries. Le principal commerce consiste en vins. »[12]
La commune a longtemps produit du vin (jusqu'au début du XXe siècle), commercialisé sous l'appellation vin de Thiaucourt. Certains disent même que des bouteilles de ce vin auraient été embarquées à bord du Titanic.[13]
D'après les sources, le village pourrait être de fondation assez récente car dépendait primitivement de la commune de Bouillonville[14].
Outre la présence à proximité du ban communal de liaisons d'importance historique (Chemin Brabant, voie Brunehaut, etc.), Beaupré signale des traces d'occupations anciennes de l'âge des métaux et de l'occupation romaine dans son répertoire archéologique :
« Au lieudit Corée-Colas, débris de tuiles et de pierres de taille. A la Côte belle tache, tumulus contenant une forte épée de fer, un vase de terre et un squelette. Près de là, à 2 mètres de profondeur, découverte de pièces de monnaies romaines en bronze, os taillés, poteries. »[15]
H Lepage parle de ce village dans son ouvrage :
« Un document de 1299 fait état d'une chapelle située au lieu-dit Robert-ménil , puis , en 1458 Jean Guiotin, habitant de Pont-à-Mousson, vend au seigneur d'Apremont, tout ce qui peut lui appartenir en la ville, ban et finage d'Euvezin, on trouve également des actes de dénombrement de la seigneurie ou de partie de la seigneurie d'Euvezin, donnés à Jacomin Simon (1435) ; Poince Baudoche (1457) ; Varry Roucel (1466) et Pierre Baudoche (1479), tous habitants de Metz… »[11]
Cette terre fut érigée en comté, le 17 mars 1736, par le duc François III, en faveur de Charles-Gabriel comte de Rosières, d'une maison originaire de Touraine, établie dans le Barrois trois siècles auparavant[14] .
C'est à cette période que le château d'Euvezin, qui date peut être de 1611[16], est décrit dans les sources comme installé dans un méandre du Mad qui en facilitait la défense :
« la seigneurie d'Euvezin, consistant en un château et chapelle castrale, cour, basse-cour, colombier, bergerie, moulin, pressoirs et fours banaux, etc., »[11]
La revue de Guerre "Pages de guerre écrites au jour le jour" relate :
« La population d'Euvezin a été évacuée par ordre des Allemands le 24 juillet 1915 et dirigée sur Arnaville, Conflans et Bruville. Les évacués dirigés sur Bruville ayant demandé à rentrer en France libre, furent emmenés en Allemagne, au camp d'Holzminden, où ils restèrent neuf mois. »[17]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | André Defaux | ||
mars 2008 | mai 2020 | Jacques Perantoni[18] | Retraité de la fonction publique | |
mai 2020 | En cours | Sabine Parmentelot[18],[19] | Profession libérale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 113 habitants[Note 3], en augmentation de 26,97 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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366 | 447 | 446 | 387 | 400 | 417 | 404 | 390 | 407 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 377 | 354 | 355 | 346 | 356 | 337 | 341 | 314 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
307 | 277 | 166 | 158 | 146 | 149 | 136 | 151 | 139 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
133 | 118 | 107 | 81 | 84 | 109 | 95 | 108 | 113 |
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et viticole, au XIXe siècle,
« Surf. territ. 1 200 ha : dont 487 hect. en terres lab., 17 en prés, 73 en vignes, 504 en bois, 17 en jardins, chènevières, pâtures et vergers. L'hectare semé en blé peut rapporter de 5 à 6 hectol., en orge de 6 à 7, en seigle de 3 à 4, mais on en sème en petite quantité, en avoine de 6 à 7, planté en vignes de 60 à 75. Chevaux, vaches, porcs ; ces derniers sont d'un grand rapport, à cause de la quantité qu'on en élève. Culture des terres avec assez de développement, des vignes avec toute la perfection désirable. Deux moulins à grains. »[12],[14]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[24]), la commune de Euvezin était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 610 hectares (au delà de la surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 258 à 189 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 7 unité(s) de travail[Note 6].
![]() |
Blason | D'or à deux léopards contournés d'azur, lampassées de gueules, passant l'un au-dessus de l'autre; à la bordure engrelée de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Il s’agit des armes de la famille De Rosières. En effet, François III érigea la terre d’Euvezin en comté en faveur de Charles Gabriel De Rosières[28].