Essey-et-Maizerais est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Essey-et-Maizerais | |
Église Saint-Martin à Essey. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle |
Maire Mandat |
Gérald Petitjean 2020-2026 |
Code postal | 54470 |
Code commune | 54182 |
Démographie | |
Gentilé | Acaciens, Acaciennes [1] |
Population municipale |
332 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 12″ nord, 5° 48′ 42″ est |
Altitude | Min. 213 m Max. 286 m |
Superficie | 13,02 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Administrativement, la commune d'Essey-et-Maizerais fait partie :
La commune est située dans le parc naturel régional de Lorraine et comprend sur son territoire le lac de Madine (à l'ouest) et la forêt de Mort-Mare (au sud-est du village). Elle est traversée par la rivière Rupt-de-Mad.
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 1310 hectares comportait en 2011, 58 % de zones agricoles, 37 % de forêts et de prairies et 3.7 % de zones urbaines[2].
Les voies de communication principales y accédant sont la départementale 904 (rue Raymond-Poincaré puis rue de Verdun) et la voie de chemin de fer Metz-Paris.
La commune accueille encore l'ESOL Est (base logistique de la Sécurité civile pour l'Est de la France) et une école de déminage.
Essey-et-Maizerais est composé du bourg principal, Essey (autrefois dénommé "Essey-en-Woëvre") et du hameau de Maizerais (détruit lors de la Première Guerre mondiale). Seuls quelques bâtiments d'habitation et de ferme et une chapelle subsistent encore à Maizerais (situé au sud-ouest du bourg principal).
Pannes | Pannes | Euvezin |
Lahayville, Meuse (département) |
![]() |
Flirey |
Saint-Baussant | Saint-Baussant | Flirey |
Essey-et-Maizerais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), prairies (24,3 %), forêts (13,1 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Aciaco capella, 846 - Capella in villa Acci, 895- Aciace ville, 944 - Ecclesia Acciace ville, 1106 - Ascy et Acy, 1258 - Ascey-en-Weivre, 1262 - Acey, 1282 - Essey-en-Weivre, 1301 - Escey, 1421 - Escey-en-Weivre, 1431 - Assey-en-Woivre, 1556 - Essey-en-Voivre, 1782 ; sont les différentes graphies mentionnées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[13].
Le pouillé du RP Picart utilise la forme latinisée Aciaca in Vepria.
CONVES, nom donné à un moulin à grains, qui dépend d'Essey-et-Maizerais[14].
Saint-GIBRIEN (Gybrien), moulin et chapelle.
Il est fait mention dans le répertoire du comte Beaupré de découvertes pouvant se rattacher à la période gallo-romaine
« Au centre du village de Maizerais et au Sud Ouest, sur le plateau voisin, traces de substructions gallo-romaines. Au delà du pont, sur le Rupt de Mad, traces très apparentes d'un fort ayant la forme d'un carré long »[15]
Au XXe siècle, lors de l'ouverture de carrières sur le ban de la commune, des céramiques et fragments de meules ont été trouvées, des établissements gallo-romains sont soupçonnés sur la hameau de Maizerais et au lieu-dit Poirier-Bouradot[16].
Les historiens nous rapportent que Le village d'Essey, au nom duquel on ajoute celui du hameau de Maizerais, appartenait, dans l'origine, à l'abbaye de Saint-Mihiel que Thibaut, comte de Bar, et Geoffroy, sire d'Apremont, affranchirent mirent à la loi de Beaumont, en 1289, se réservant leurs fours et leurs moulins banaux, le marché, les foires, le conduit, le passage, les osts et chevauchées. (Les chevauchées étaient une espèce de ban publié pour défendre son seigneur, comme ost pour défendre son pays)[17]
En 1337, Henri IV, comte de Bar, et Charles, duc de Luxembourg, s'assemblèrent à Essey pour régler, à l'amiable, les différends qu'avait occasionnés la garde de la ville de Verdun , que ces deux princes se disputaient. Le traité fut fait et signé au même lieu, en présence de plusieurs seigneurs[14],[17].
En 1363, les rentes des deux villages furent cédées par Geoffroy d'Apremont à Ulrich de Fénétrange. Il y avait, dans ce bourg, un château qui appartint à la famille Du Hautoy [18], et, autour de l'église, une forteresse destinée à servir de défense aux habitants, le village semble même avoir été totalement fortifié :
«L'église d'Essey, agrandie en 1742, semble remonter au XIIIe ou au XIVe siècle. On voit encore les portes de l'ancienne ville et des parties de murailles de l'enceinte»[17]… «Le 12 juin 1587, le duc Charles III leur permit de fermer leur village de murailles, portes et tours.»[19]
Il semble qu'à peine édifiées, ces murailles furent abattues lors de la guerre de Trente Ans[19].
On trouve, dans les preuves de l'histoire de Metz, sous la date du 15 mai 1479, une lettre adressée par les officiers de Bouconville et de Mandres aux magistrats de la cité, pour se plaindre de voies de fait exercées par les habitants d'Ancy contre ceux d'Essey, dont ils avaient, à plusieurs reprises, enlevé les bestiaux, voire jusque dans leurs maisons[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | 2014 | Brigitte Brabant | ||
avril 2014 | mai 2020 | Roland Rouyer[20] | Retraité agricole | |
mai 2020 | En cours | Gérald Petitjean[20],[21] | Profession intermédiaire administrative de la fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 332 habitants[Note 3], en diminution de 15,95 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
598 | 674 | 737 | 739 | 817 | 882 | 842 | 832 | 845 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
838 | 772 | 734 | 747 | 748 | 730 | 676 | 665 | 629 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
620 | 551 | 382 | 392 | 397 | 368 | 375 | 410 | 369 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
351 | 310 | 302 | 284 | 370 | 378 | 381 | 395 | 340 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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332 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et viticole, au XIXe siècle, mais soulignent la présence d'une activité artisanale de filature :
«Surf. territ. : 1 135 ha dont 884 hect. en terres lab., chènevières comprises, 63 en prés, 440 en vignes d'assez bonne qualité, 440 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 4 hectolitres, en orge 4 hectol. 50 litres , en seigle 3, en avoine 5, planté en vignes 50. Porcs, bêtes à cornes et quelques chevaux. Filature de laine de 50 broches, mue par un cheval... trois moulins à grains »[14],[17]
« L'église d'Essey était flanquée d'une tour dans laquelle les habitants se réfugiaient en temps de guerre ; cette église renfermait plusieurs chapelles : 1° celle de Saint-Nicolas et de Notre-Dame, fondée, vers le milieu du XVe siècle, par Humbert de Widranges, conseiller de René II et seigneur en partie de la tour d'Essey ; 2° celle de Saint-Michel, érigée par un nommé Chachant, on ne dit pas à quelle époque ; 3° enfin celle de Sainte-Catherine, fondée vers l'an 1300, par les seigneurs de Saint-Beaussant ; elle était originairement dans ce dernier village, mais, par suite des guerres, elle fut transférée »[19]
Jean FORGET, premier médecin du duc Charles IV, et anobli par ce prince[17],[27].
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Blason | Mi-parti : au premier d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or aux deux bars adossés du même, les croisettes des cantons du chef issant de la gueule des bars, brisé de deux roses de gueules en chef, au second d'argent à la fasce de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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