La commune de Neauphle-le-Vieux est située dans le centre des Yvelines, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Versailles, préfecture du département, et à une vingtaine de kilomètres au nord de la sous-préfecture, Rambouillet.
Elle se trouve dans la plaine de Montfort-l'Amaury, petite région naturelle creusée par la Mauldre et ses affluents qui prolonge vers l'ouest la plaine de Versailles. Elle marque le début du cours inférieur de la Mauldre.
La commune de Neauphle-le-Vieux se trouve dans la vallée de la Mauldre, sur la rive gauche de la rivière, au confluent de celle-ci avec ses deux principaux affluents de rive gauche, la Guyonne et le Lieutel, dans le nord-est de la plaine de Montfort-l'Amaury.
La commune de Neauphle-le-Vieux est l'une des douze communes concernées par le plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin de la Mauldre. La Mauldre et ses affluents sont en effet sujets à des crues rapides, de type torrentiel[1].
Transports et voies de communications
Réseau routier
Les communications sont assurées par plusieurs routes départementales: la RD 11, la RD 42, la RD 34 qui se croisent dans le bourg, la RD 912, traversent la partie sud de la commune. La route nationale 12 traverse le territoire communal au sud-ouest.
Desserte ferroviaire
La ligne de Saint-Cyr à Surdon passe par le territoire communal. La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain qui est situé à 1,3 km de la commune.
Bus
La commune est desservie par les lignes 13, 40 et Express 67 de l'établissement Transdev de Houdan et par les lignes 78 et Q de la société de transport Hourtoule.
Sentier de randonnée
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Mareil-le-Guyon au sud jusqu'à Villiers-Saint-Frédéric à l'est.
Urbanisme
Typologie
Neauphle-le-Vieux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 89,27% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,97% d'espaces ouverts artificialisés et 7,76% d'espaces construits artificialisés[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Nielfa en 990[12]; Nielfa en 1077[13][réf.nonconforme]; Nealpha Veteres au XIIIesiècle[14], Nealpha Vetus[14]; Neapha Vetus, Neaufla Vetus'' en 1351[15]; Neaufle l'Evieux[16].
Le nom de Neauphle est issu d'un composé germanique signifiant «temple neuf» (voir l'article de Neauphle-le-Château). Le déterminant complémentaire Le-Vieux (latinisé en Vetus ou Veteres) apparaît dès le Moyen Âge.
Remarque: La graphie hellénisante avec ph permet de distinguer les Neauphle de l’Île-de-France des Neaufles du département voisin de l’Eure.
Homonymie avec les nombreux Neauphle, Neaufles, Neauphe, Neaufle, et Niafles communs au nord de la France, ce qui laisse penser à une origine plus précisément vieux bas francique.
Histoire
Le monument aux morts.
Des fouilles archéologiques effectuées par l'INRAP entre et avril 2008 dans le domaine de l'Ardillière attestent d'une présence humaine sur le site dès le Néolithique et plus tard d'une occupation à l'époque gauloise avec la découverte d'une ferme.
Au VIIIesiècle, Neauphle a été un prieuré de l'abbaye de Saint-Liphard de Meung-sur-Loire, comme le mentionne une charte de Hugues Capet de 990[17]. Cette abbaye sur le déclin perdit ses prieurés quand elle devint une collégiale à la fin du XIesiècle.
Par la suite Philippe Ier fit ériger en 1078 l'abbaye Saint-Pierre de Neauphle-le-Vieux [18].
Le roi Saint-Louis honora le monastère le 9 mars 1266, Aliénor de Guyenne, reine d'Angleterre y séjourna le 16 juillet 1289, Philippe-le-Bel y demeura avec la reine les 6-7 et 14 juillet et 2 octobre 1301.
L'abbaye subsista jusqu'en 1737, année où elle fut dissoute, à cause du manque de ressources financières et du faible nombre de moines.
De l'ancienne abbaye du Moyen Âge ne reste que deux salles en sous-sol du XIIesiècle, une partie de l'église et une grange donnant sur la cour de la ferme.
La maison abbatiale actuelle date de la fin du XVIIesiècle.
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 916 habitants[Note 3], en diminution de 1,08% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
487
509
546
567
466
490
486
559
546
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
515
490
490
482
435
454
441
486
517
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
506
461
420
443
477
468
551
609
675
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
511
493
526
549
577
707
693
691
926
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
919
916
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8%, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 463 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 50,38% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,1
1,7
75-89 ans
3,5
12,7
60-74 ans
13,2
25,9
45-59 ans
25,0
19,2
30-44 ans
19,7
15,6
15-29 ans
13,2
24,4
0-14 ans
24,3
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
La commune possède[26] une école maternelle et une école élémentaire, toutes deux publiques (groupe scolaire Marie-de-Cressay).
Sports et infrastructures sportives
On trouve dans Neauphle-le-Vieux:
Le centre équestre les Fauvettes (domaine des Fauvettes, accès par la place Sully).
Deux courts de tennis (domaine des Fauvettes, accès par la place Sully).
Un terrain de football (à côté de l'école élémentaire et maternelle Sainte-Marie de Cressay).
Économie
Le territoire est essentiellement rural (environ 90%) et consacré à la grande culture céréalière. L'habitat est regroupé, le long de la Mauldre, dans le bourg et dans le hameau de Cressay situé plus au nord, à l'exception d'un second hameau, le hameau de Saint-Aubin plus au sud, qui est principalement occupé par la ferme d'une famille d'exploitants agricoles et de trois fermes isolées: la ferme de l'Île Robert, la ferme du Toussac (site d'un ancien moulin)[27], et la ferme de la Chapelle.
Église Saint-Pierre-et-Saint-Nicolas de style roman tardif est ce qui reste de l'ancienne Abbaye de Neauphle-le-Vieux qui remonte au XIesiècle, XIIesiècle et fin XVIIesiècle.
Lavoirs (XIXesiècle), sur le cours du Lieutel dans le bourg et à Cressay.
Château de Neauphle-le-Vieux (Centre équestre des Fauvettes) (XVIIIe-XIXe siècle).
Pigeonnier de Saint-Aubin (XVIesiècle).
Une cave[28] d'époque médiévale (probablement du XIIesiècle) découverte de façon fortuite en 1980 à la suite d'un éboulement lors de travaux d'assainissement (tout-à-l'égout). Elle se situe approximativement sous la place Sully et l'accès est possible via un escalier en pierre dans le domaine des Fauvettes. Les risques d'effondrement en interdisent sa visite.
Personnalités liées à la commune
Casimir de Rochechouart de Mortemart (1787-1875), militaire, diplomate, et homme politique français, y meurt en 1875.
Henri Brame (1885-1954) écrivit une histoire de l'abbaye de Neauphle. Il était membre d'une importante famille d'entrepreneurs originaires de Lille. Ils devinrent propriétaires du château de l'abbaye à partir d'Édouard Auguste Brame (°1818), inspecteur général des Ponts et chaussées, conseiller général de Seine-et-Oise, frère de Jules Brame (1808-1878), député du Nord (1857-1876), sénateur du Nord (1876-1878), Ministre de l'instruction publique et des Beaux arts. Le château passa ensuite à Paul Edouard Brame (1851-1908), conseiller général de Seine-et-Oise, père de Henri qui fut conseiller municipal de Neauphle, président de la société coopérative d'habitations à bon marché du canton de Montfort. En 1934, Henri Brame fut ruiné par des spéculations malheureuses. Le château de l'abbaye fut mis en vente le [29].
René Adam (1883-1955), député sous la Troisième République, y meurt en 1955.
Patrick Schulmann (1949-2002), réalisateur de cinéma français, vivait à Neauphle-le-Vieux.
Magali de Vendeuil (1926-2009), actrice française, est inhumée dans le cimetière communal.
Robert Lamoureux (1920-2011), acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste français, est inhumé dans le cimetière communal.
Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155p. (ISBN2-84234-070-1), «Neauphle-le-Vieux», p.604–606
Henri Brame, Historique de l'abbaye Saint-Pierre de Neauphle-le-Vieux (1938), extrait de la Revue Mabillon, 1931-1935 (voir Archives de la Revue Mabillon).
Marie-Huguette Hadrot, «Le château de Neauphle-le-Vieux», Histoire et archéologie d'Yvelines, no6 (1980), pages 11 à 18.
Marie-Huguette Hadrot, «L'abbaye de Neauphle-le-Vieux», Histoire et archéologie d'Yvelines, no6 (1980), pages 19 à 24.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIesiècle: Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
Brame H., «Historique de l’abbaye de St Pierre de Neauphle-le-Vieux», Revue Mabillon, 21e année 1931, p. 121.
Marianne Mulon, Noms de lieu d'Île-de-France, 1997.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens, 1904, p.161, p.159, 210, 211.
Jean-Aimar Piganiol de La Force, Nouveau voyage de France, 1780, Tome 1, page 178.
BRAME (H) Historique de l’abbaye de St Pierre de Neauphle-le-Vieux. Revue Mabillon - 21°ann. (1931), p. 121-125.
Toussac: C'est une vieille expression formée avec l'ancien français toler (–'enlever, "voler" et le mot "sac"...de farine, bien sûr.Les meuniers avaient assez mauvaise réputation: on les soupçonnait de tricher sur le
poids de la farine.- Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997
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