La commune s'étend dans la vallée de la Mauldre, à 25 km à l'ouest de Versailles, à une altitude de 90 m environ sur cinq km et, de part et d'autre, sur les plateaux limoneux de la plaine de Versailles jusqu'au ru de Gally à l'est, et du Mantois à l'ouest, à une altitude variant de 100 à 120 m.
À l'ouest, elle englobe la plus grande partie de la forêt domaniale de Beynes.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Beynes
Marcq
Montainville Mareil-sur-Mauldre
Crespières
Saulx-Marchais
Thiverval-Grignon Saint-Germain-de-la-Grange
Vicq
Neauphle-le-Vieux
Villiers-Saint-Frédéric
Hydrographie
La Mauldre.
À l'extrême sud de la commune passe l'aqueduc de l'Avre, en provenance de Saulx-Marchais, qui descend dans la vallée de la Mauldre par un siphon qui traverse la Mauldre sur un pont.
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est traversée par un axe majeur, la route départementale 191 qui relie Épône à Rambouillet et qui permet de transiter entre l'autoroute A13 au nord et les autoroutes A10 et A11 au sud. L'importante fréquentation automobile qui en résulte rend la rue principale de Beynes (rue de la République) assez embouteillée à certaines heures.
La route départementale 119 (Hargeville - Chavenay) surtout utilisée dans sa partie à l'est de Beynes comme communication entre la vallée de la Mauldre et l'agglomération de Plaisir - Les Clayes utilise le même trajet en centre village.
La route départementale 11 qui traverse les Yvelines d'est en ouest, passe, dans sa portion entre Neauphle-le-Vieux et Thoiry, sur la commune de Beynes au lieu-dit la Haute Pissotte.
La route nationale 12 se trouve à environ six kilomètres au sud de Beynes.
Desserte ferroviaire
La gare de Beynes.
La ligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières passe par le territoire communal. La commune possède une gare ferroviaire sur cette ligne. La ligne de Saint-Cyr à Surdon passe au sud-est du territoire communal sur une courte distance.
Bus
La commune est desservie par les lignes 12, 78, B, M, Q et V de la société de transport Hourtoule et par les lignes 13, 21, 31, 41 et 51 de l'établissement Transdev de Houdan.
Urbanisme
Typologie
Beynes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Beynes, une unité urbaine monocommunale[4] de 7 618 habitants en 2019, constituant une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
12,4%
231
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
8,1%
150
Terres arables hors périmètres d'irrigation
41,2%
767
Prairies et autres surfaces toujours en herbe
1,1%
20
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
6,1%
114
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
L'urbanisation, concentrée à l'origine dans la vallée autour du vieux bourg, s'est étendue d'abord vers le sud dans le quartier de l'Estandart, au débouché de la vallée du ru Maldroit, puis sur les coteaux à l'est avec les très grands lotissements pavillonnaires des Chênes et du Val des Quatre Pignons datant des années 1970.
Quelques hameaux et écarts émaillent le territoire communal tels que Moque-Panier, au sud, sur la route de Villiers-Saint-Fréderic, la Maladrerie, au nord, sur la route de Mareil-sur-Mauldre, Les Pissottes, à l'ouest, sur la route de Thoiry à Neauphle-le-Vieux ou la Couperie, au nord-ouest, sur la route de Marcq.
À l'est, une grande partie du territoire communal est occupée par le camp militaire de Frileuse.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 79,2% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,63% d'espaces ouverts artificialisés et 16,16% d'espaces construits artificialisés[10]
Toponymie
En 1844, Guérard avait proposé que NirbaniumIXesiècle correspondît à Beynes[11]. Cette erreur a été reprise par Cocheris trente ans plus tard[12]. Elle fut réfutée par Longnon en 1895[13]: aujourd’hui, que l’identité de Nirbanium serait quelque chose comme Nerbain; aucune localité des environs de la Celle [Saint-Cloud] ne portant ce nom, il faut donc admettre que Nirbanium a changé de nom ou qu’il a été détruit.
La mention la plus ancienne de Beynes est Bania au XIIesiècle[14], Baina en 1124[15], du gaulois *baw-ina, racine baw (boue)[16], Bena en 1351[17], Bayna, Beyna au XIIIesiècle[12].
Histoire
Le monument aux morts.
La vallée de la Mauldre garde, à Beynes, des traces de station préhistorique[18].
Le territoire de Beynes est rattaché à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés dès le VIIIesiècle.
Au XIIesiècle, à partir de 1181, Beynes devient la seigneurie de la Maison de Montfort.
Au XIVesiècle, Robert VII d'Estouteville fait édifier un château fort, Beynes participant à la défense de Paris contre les Anglais. (Robert Estouteteville fut également prêvot de la ville de Paris et contribua avec la noblesse de Normandie à la libération de Nancy assiégée par Charles le Téméraire).
Jacques d'Estouteville, seigneur de Beynes et Blainville, baron de Saint André dans la Marche, prévost de Paris, conseiller et chambellan du Roi, marié avec Gilette de Coetivy, (fille d'Olivier de Coëtivy, seigneur de Taillebourg et Marie de France, batarde de Valois, dame de Royan et Mornac, fille de Charles VII et Agnès Sorel, dame de Beauté)[19].
Robert de Chartres dit «Lestandart», seigneur de Limey et de Beauchesne, épouse en 1382 Catherine d'Estouteville, fille de Colard d'Estouteville, seigneur de Beynes (décédé en 1416) et Jeanne de Mauquenchy, dame de Blainville[20].
En 1536, la seigneurie de Beynes est donnée à Diane de Poitiers par le roi Henri II.
1946: création du camp militaire de Frileuse, à l'emplacement d'une zone servant depuis 1937 de terrain de manœuvres aux élèves de l'école militaire de Saint-Cyr-l'École[21]. Il est ensuite la garnison du 5e Régiment d'infanterie de ligne jusqu'en 1997 puis héberge le Groupement V/1 de Gendarmerie mobile et le centre d'instruction et d'entraînement du GIGN[22].
1956: mise en service du stockage de gaz souterrain[23].
: L'explosion d'un gazoduc à deux kilomètres à l'ouest du village provoque un gigantesque incendie. Le sinistre fut maîtrisé en une heure grâce à la fermeture des vannes, n'a pas fait de victimes, mais a causé une grande frayeur dans le village. 35 000 m³ de gaz ont brûlé[24].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Yvelines.
Retraité 9e vice-président de la CC Cœur d'Yvelines (2014 → 2020)
mai 2020
En cours
Yves Revel
DVG
Retraité 9e vice-président de la CC Cœur d'Yvelines (2020 → )
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 7 618 habitants[Note 3], en augmentation de 0,46% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 076
1 086
1 165
1 128
1 121
1 108
1 116
1 045
1 007
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
965
884
860
804
785
756
760
769
756
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
783
777
832
822
789
783
766
745
1 817
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 372
1 571
5 501
7 593
7 445
7 200
7 535
7 501
7 678
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 552
7 618
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 802 hommes pour 3 849 femmes, soit un taux de 50,31% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,6
7,7
75-89 ans
7,4
15,2
60-74 ans
16,4
22,5
45-59 ans
22,4
18,6
30-44 ans
20,0
16,9
15-29 ans
15,0
18,8
0-14 ans
18,1
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[34]
trois écoles maternelles publiques (Jacques-Prévert, Charles-Perrault et Marie-Curie);
trois écoles élémentaires publiques (Anatole-France, Marcel-Pagnol et Victor-Duruy);
un collège public (François-Rabelais).
Sports
L'aérodrome de Beynes - Thiverval, situé sur la route départementale 119, entre Beynes et Plaisir abrite un aéro-club dédié au vol à voile. Les planeurs y décollent et y atterrissent du printemps à l'automne, chaque jour de la semaine lorsque le temps le permet.
Le gymnase Philippe-Cousteau qui possède une salle omnisport, une salle de danse ainsi que d'arts martiaux.
Plusieurs courts de tennis en résine répartis entre le vieux village et le Val des 4 Pignons.
Le stade de Mortemai composé de 3 terrains de football, d'une piste d'athlétisme, et d'un boulodrome.
Activités festives
Chaque année depuis 2002, Beynes reçoit dans les douves de son château le festival Touches de jazz, qui réunit les plus grands artistes de jazz. Cet évènement a lieu généralement le week-end qui suit celui de la fête de la musique.
En 2017, des scènes des Tuche 3 sont tournées à la gare de Beynes. La gare de Beynes représentait celle de Bouzolles, ville natale et fictive de la trilogie des Tuche.
Économie
Stockage de gaz naturel souterrain exploité par GDF Suez: deux stockages en nappes aquifères, Beynes supérieur (à - 430 m) et Beynes profond (à - 730 m), mis en service respectivement en 1956 et 1975, permettent de stocker au total 1,2 milliard m3 de gaz naturel.
Traitement de déchets spéciaux: société Labo-Services (filiale de SITA, groupe Suez).
Sur la commune de Beynes se trouvaient les seuls puits de pétrole exploités des Yvelines. La plateforme pétrolière de Beynes fut démantelée en 2004.
La commune de Beynes accueille un camp militaire.
Culture locale et patrimoine
Le château de Beynes.L'église Saint-Martin.
Lieux et monuments
Église Saint-Martin: datant du XIesiècle, cette église comporte sept chapelles latérales de chaque côté de la nef. Diverses modifications ont été apportées au cours des siècles, ce qui explique que le chœur soit plus haut que la nef. Le clocher-tour, qui surmonte la chapelle sud est couvert d'un toit à quatre pentes en ardoise.
Château de Beynes: une première mention est faite au XIesiècle et doit correspondre à une motte féodale. Vers le XIIesiècle le château fort est doté d'une enceinte à neuf tours. Au XVesiècle le château s'adapte aux nouvelles conditions de l'artillerie avec un couloir circulaire casematé. L'édifice est abandonné au XVIIIesiècle. Il est à l'état de ruines au début du XXesiècle. Racheté en 1967 par la municipalité, il a fait l'objet de fouilles entre 1995 et 1999, puis de travaux de confortation.
Centre culturel de La Barbacane à vocation intercommunale, a été labellisé scène conventionnée en 2005 et propose une programmation reconnue au plan départemental, régional et national [réf.nécessaire].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Les armes de Beynes se blasonnent ainsi: D'azur au chêne d'or, mantelé chargé à senestre de sable aux trois fasces d'or dentelées par le bas, et à dextre de gueules au lion d'argent.
Ce blason combine les armes du duc de Brissac, à gauche, et celles des seigneurs de Montfort-l'Amaury, à droite. Au centre, le chêne évoque la forêt de Beynes.
Remarque: le blason se voyant de face, il semble que soit il faille l'inverser soit, plus probablement, permuter les expressions "dextre" et senestre". Jemablco.
Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
GUERARD (B.), Polyptyque de l'Abbé Irminon/ ou Etat des terres, des revenus... (1844), t. 2; Breve de Villari, VII, §3, p. 60.
COCHERIS (Hippolyte), Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Auguste Longnon, Polyptyque de l'Abbaye de st-Germain-des-Prés, (1895), t. 1 &2, de Villari, VII, §3, p. 77
BELOT (Victor R.), Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 238
Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976
GUIZARD (Claude), Lexique toponymique de l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, Le Mantois (1974), p. 5.
Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, 1920
«Crise municipale à Beynes», Le Monde, (lire en ligne) «Le maire de Beynes (Yvelines) Jean-Michel Pacaud (RPR), et dix de ses vingt-huit conseillers municipaux (8 RPR et 2 UDF) ont démissionné en bloc pour provoquer des élections partielles.»
«Une élection municipale», Le Monde, (lire en ligne)
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