Jouars-Pontchartrain est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Jouars-Pontchartrain | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Rambouillet |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Yvelines |
Maire Mandat |
Philippe Emmanuel 2020-2026 |
Code postal | 78760 |
Code commune | 78321 |
Démographie | |
Gentilé | Chartripontains |
Population municipale |
5 772 hab. (2019 ![]() |
Densité | 598 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 14″ nord, 1° 54′ 08″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 171 m |
Superficie | 9,65 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubergenville |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | jouars-pontchartrain.fr |
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La commune de Jouars-Pontchartrain se situe à 35 km à l'ouest de Paris, à 18 km à l'ouest de Versailles et 22 km de Rambouillet, sur un contrefort qui délimite l'extrémité ouest de la plaine de Versailles et au pied duquel commence la plaine de Montfort-l'Amaury.
Son territoire est irrigué par la Mauldre dont le cours orienté sud-nord suit la limite est de la commune et reçoit dans le parc du château le ru d'Élancourt, dont une dérivation alimente son étang. Ce ru, orienté est-ouest, est grossi un peu en amont par le ru de Maurepas qui le rejoint à Chennevières.
La commune comprend sept hameaux[1],[2] :
Ces deux derniers hameaux forment une sorte d'enclave entre les territoires communaux de Maurepas, Coignières, Saint-Rémy-l'Honoré et Le Tremblay-sur-Mauldre.
Villiers-Saint-Frédéric Neauphle-le-Vieux |
Neauphle-le-Château | Plaisir |
Le Tremblay-sur-Mauldre | ![]() |
Élancourt |
Saint-Rémy-l'Honoré Coignières | Maurepas |
La desserte routière est principalement assurée par la route nationale 12 qui a été déviée en 2003, évitant le bourg principal de Pontchartrain. La déviation, à caractéristiques autoroutières passe en tunnel sous Chennevières et en tranchée au sud du bourg et du château. L'ancien tracé a été déclassé en route départementale 912.
La commune est également traversée :
L'avenue du Château qui relie la RD 15 à la RD 912 (ex-RN 12) est numérotée RD 25.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain qui est située à 3 km sur la commune de Villiers-Saint-Fréderic.
La commune est desservie par les lignes 5, 7, 14, 78, DF, M, P, Q et V de la société de transport Hourtoule et par les lignes 40, 61 et Express 67 de l'établissement Transdev de Houdan.
Jouars-Pontchartrain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 30,4 % | 297 |
Espaces verts urbains | 3,9 % | 38 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,8 % | 18 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 39,8 % | 389 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,3 % | 42 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,8 % | 18 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,5 % | 34 |
Forêts de feuillus | 14,5 % | 142 |
Source : Corine Land Cover[14] |
La localité est mentionnée sous les formes Joreium, Jorreyum, Jotrum en 1351[15].
Le nom de Jouars est issu, par évolution phonétique romane, de Diodurum « le bourg divin », nom de la cité gallo-romaine qui se trouvait un peu plus au sud de l'agglomération actuelle, au bord de la Mauldre.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée [apud] Pontem Carnutensis en 1156 - 1157[16]
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Pont-, suivi de l'adjectif chartrain signifiant « de (la route de) Chartres »[17]. Il s'agit d'un ancien lieu-dit correspondant à un pont sur la Mauldre sur la voie qui dans l'antiquité et au Moyen Âge reliait Paris à Chartres. On trouve trois autres Pontchartrain, un sur la commune de Brézolles (Eure-et-Loir, Decidam de Pontecharten au XIIe siècle, un sur la commune de Saint-Mard-de-Reno (Orne, apud Pontem Chartem en 1226) et un sur la commune de Moutiers-au-Perche (Orne), ancienne route royale du Libérot. Ce type toponymique est le reflet de l'importance de la cité épiscopale de Chartres au Moyen Âge.
L'élément de toponyme chartrain est issu de carnutum (carnotu), suivi du suffixe -anum (-anu) qui a donné *chartain, altéré en Chartrain d'après le nom de la ville, c'est-à-dire « terre des carnutes », ethnie gauloise qui occupait la région de Chartres et à laquelle elle a donné son nom. Aussi le toponyme Pontchartrain indique-t-il toujours une limite territoriale entre les Carnutes et d'autres tribus gauloises : Pontchartrain à Jouars marquait ainsi la frontière entre les Carnutes et les Parisii[18].
Le territoire de Jouars-Pontchartrain est habité depuis la plus haute antiquité. Des vestiges datant du néolithique ont été trouvés à l'occasion du chantier de la déviation de la RN 12.
Le site de la ferme d'Ithe[19], situé au bord de la Mauldre et à l'ouest du hameau de Jouars, mais sur le territoire communal du Tremblay-sur-Mauldre, correspond à une ancienne agglomération gallo-romaine du nom de Diodurum ou Divo durum[20], une des plus grandes agglomérations secondaires recensées en Île-de-France. Par la suite, l'agglomération se développa plus haut le long de la route venant de Neauphle-le-Château, avant de décliner durablement à partir du VIe siècle.
Le développement du bourg de Pontchartrain est lié à la déviation au XVIIe siècle de la route de Paris à Dreux qui passait auparavant par Neauphle-le-Château, qui fut décidée par le comte de Maurepas, alors propriétaire du château et avait pour but de faciliter le trafic en évitant la montée dangereuse vers la butte de Neauphle.
Par la suite, le bourg prospéra en fonction de la circulation sur cette route importante du royaume.
Élections | Circonscription électorale | Élu de la circonscription | ||||
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Niveau | Type | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat | |
Commune et intercommunalité | Municipales et communautaires | Commune de Jouars-Pontchartrain | Maire | Philippe Emmanuel | 2020 | 2026 |
Communauté de communes Cœur d'Yvelines | Président de l'intercommunalité | Hervé Planchenault | 2020 | 2026 | ||
Département | Départementales | Canton d'Aubergenville | Conseillère départementale | Pauline Winocour-Lefèvre | 2015 | 2021 |
Conseiller départemental | Laurent Richard | |||||
Région | Régionales | Région Île-de-France | Présidente du conseil régional | Valérie Pécresse | 2015 | 2021 |
Pays | Législatives | Dixième circonscription | Députée | Aurore Bergé | 2017 | 2022 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1795 | 1798 | Charles-Blaise Grain d'Orge | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1840 | 1846 | Louis François Advielle | ||
1846 | 1848 | Louis Martin | ||
1848 | 1860 | Louis Nicolas Durvis | ||
1860 | 1860 (2 mois) | Pierre-Antoine Hemard | ||
1860 | 1870 | Alfonse Lignereux | ||
1870 | 1870 (2 mois) | Louis-François Pascal | ||
1870 | 1871 | Jean-Baptiste Cottin | ||
1871 | 1885 | Jean-Stanislas Barrier | ||
1885 | 1892 | Joseph Durvis | ||
1892 | 1892 (5 mois) | François Broquet | ||
1892 | 1896 | Joseph Durvis | ||
1896 | 1900 | Hippolyte Magrimaux | ||
1900 | 1912 | Joseph Durvis | ||
1912 | 1925 | Paul Pascal | ||
1925 | 1926 | Louis-Eugène Thomas | ||
1926 | 1929 | Lucien Hennon | ||
1929 | 1945 | Alphonse Durvis | ||
1945 | 1959 | Pierre Pascal | ||
mars 1959 | juin 1995 | Jean-Louis Fanost[21] (1923-2019) | RPR | Agriculteur-éleveur Conseiller régional d'Île-de-France (1976 → 1998) |
juin 1995 | mars 2014 | Marie-Laure Roquelle (1950- ) | DVD | Retraitée |
mars 2014 | juillet 2020 | Hervé Lemoine (1951- ) | LR | Retraité de la finance d'entreprise 11e vice-président de la CC Cœur d'Yvelines (2014 → 2020) |
juillet 2020 | En cours | Philippe Emmanuel (1960- ) | DVC-LREM | Directeur partenariats stratégiques en informatique Ancien adjoint (2014 → 2017) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 5 772 habitants[Note 3], en augmentation de 9,26 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 286 | 1 331 | 1 199 | 1 243 | 1 304 | 1 445 | 1 490 | 1 543 | 1 507 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 486 | 1 509 | 1 526 | 1 419 | 1 419 | 1 323 | 1 345 | 1 407 | 1 389 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 350 | 1 365 | 1 226 | 1 157 | 1 363 | 1 245 | 1 298 | 1 363 | 1 540 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 753 | 2 159 | 2 549 | 3 774 | 4 282 | 4 569 | 4 932 | 5 047 | 5 239 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 278 | 5 772 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 785 hommes pour 2 930 femmes, soit un taux de 51,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 3,2 |
6,7 | 75-89 ans | 8,3 |
13,9 | 60-74 ans | 14,4 |
22,1 | 45-59 ans | 20,6 |
19,9 | 30-44 ans | 20,4 |
15,3 | 15-29 ans | 14,0 |
21,3 | 0-14 ans | 19,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune possède[28] :
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Les armes de Jouars-Pontchartrain se blasonnent ainsi : De sinople au pont alésé d'or au chef de gueules semé de quartefeuilles d'or.
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