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Trappes est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Trappes

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité CA de Saint Quentin en Yvelines
(siège)
Maire
Mandat
Ali Rabeh (G.s)
2021-2026
Code postal 78190
Code commune 78621
Démographie
Gentilé Trappistes
Population
municipale
32 645 hab. (2019 )
Densité 2 424 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 39″ nord, 2° 00′ 09″ est
Altitude Min. 143 m
Max. 174 m
Superficie 13,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Trappes
(bureau centralisateur)
Législatives 11e circonscription des Yvelines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Trappes
Géolocalisation sur la carte : France
Trappes
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Trappes
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Trappes
Liens
Site web https://www.trappes.fr/

    Géographie



    Localisation


    bois de Trappes, carrefour des 8 routes
    bois de Trappes, carrefour des 8 routes

    La commune est située sur un plateau au sud de Versailles, à 21 km de la Porte d'Auteuil du Boulevard périphérique de Paris et à 28 km du centre de Paris. Elle est limitrophe de Bois-d'Arcy au nord-est, de Montigny-le-Bretonneux à l'est, de Magny-les-Hameaux au sud-est, du Mesnil-Saint-Denis et de Saint-Lambert-des-Bois au sud, de Élancourt à l'ouest et de Plaisir au nord. L'étang de Saint-Quentin et sa base de loisirs et de plein air et la réserve naturelle au nord. Une partie, 450 ha, de la forêt domaniale de Port-Royal, au sud, appelée "le Bois de Trappes"[1].

    La commune est à proximité du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse (par les communes du Mesnil-Saint-Denis, de Saint-Lambert-des-bois et de Magny-les-Hameaux). Elle compte 925 hectares d’espaces verts publics, soit 298 m2 par habitant.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief


    Un ruisseau, le « Maldroit » prend sa source au lieu-dit du Puits à Loup, à la proximité de la porte de Pissaloup. Le Rhodon, affluent de l'Yvette, prend sa source dans le bois de Trappes.

    La colline de la Revanche, d’origine artificielle, haute de 231 mètres, située partiellement sur le territoire de la commune, est le point culminant du département des Yvelines, mais aussi de l'ensemble de la région Île-de-France[2],[3].


    Climat


    Le climat de Trappes est un climat tempéré, soumis aux influences océaniques vers l'ouest, et continentales vers l'est. Il n'est pas très humide, avec une moyenne annuelle de précipitations de 650 mm. Les vents dominants du secteur ouest ou du sud-ouest protègent relativement l'agglomération des pics de pollution. Les mois les plus froids sont décembre et janvier, les plus chauds étant juillet et août. La température record est de 39,1 °C, enregistrée le 6 août 2003[4].

    L'ensoleillement moyen annuel est de 1 687 heures (période 1995-2004, station météo de Trappes)[5].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1923 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records TRAPPES (78) - alt : 167 m 48° 46′ 24″ N, 2° 00′ 30″ E
    Records établis sur la période du 01-04-1923 au 18-06-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,6 5,5 9,1 12,1 14 13,8 11 8,2 4,3 2 7,2
    Température moyenne (°C) 3,9 4,4 7,5 10,1 13,8 16,9 19,2 19 15,8 11,9 7,2 4,3 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,5 14,7 18,5 21,7 24,3 24,2 20,5 15,7 10,1 6,7 15,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,8
    17.01.1985
    −15,6
    13.02.1929
    −10,5
    07.03.1971
    −4,1
    12.04.1986
    −1,2
    07.05.1957
    0,1
    01.06.1936
    2
    09.07.1929
    4
    31.08.1928
    −0,5
    20.09.1952
    −5,2
    28.10.1931
    −8,9
    24.11.1998
    −14,3
    22.12.1946
    −15,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16
    05.01.1999
    20,3
    27.02.19
    24,7
    31.03.21
    28
    18.04.1949
    30,9
    27.05.05
    36
    18.06.22
    40,6
    25.07.19
    39,1
    06.08.03
    34,6
    04.09.1929
    29
    01.10.1985
    21
    03.11.1927
    16,8
    07.12.00
    40,6
    2019
    Précipitations (mm) 59,4 50 53,7 54,9 63,9 53,7 61,7 53,7 51,4 68,8 57,1 65,9 694,2
    Source : « Fiche 78621001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Trappes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].


    Occupation des sols


    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 27,1 % 371
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 24,8 % 340
    Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 5,0 % 68
    Équipements sportifs et de loisirs 19,4 % 265
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,1 % 2
    Forêts de feuillus 15,4 % 211
    Plans d'eau 8,2 % 112
    Source : Corine Land Cover[15]

    Morphologie urbaine


    Ecole maternelle Laurent Mourguet dans un ancien corps de ferme
    Ecole maternelle Laurent Mourguet dans un ancien corps de ferme

    Trappes fut longtemps un village rural et conserve quelques témoignages de ce passé, avec des édifices de caractère dans le quartier des anciennes grandes fermes du plateau. Les habitants étaient regoupés essentiellement dans un seul quartier, lui-même héritier de son passé médiéval avec des rues dont le tracé est resté le même durant plusieurs siècles autour d'un château tombé en ruines au 18ème siècle.

    Un écart comptait quelques habitants, au domaine de la Boissière. Deux autres écarts, la Petite et la Grande Défonce, furent très peu peuplés au fil du temps. La Grande Défonce a disparu; elle est incorporée dans la zone industrielle de Tappes-Elancourt.

    Les années 1920 ont été celles de l'implantation de lotissements, grands et petits, notamment à la Boissière qui deviendra un quartier essentiellement pavillonnaire. Les années 1930 ont vu construire les cités cheminotes, Les Dents-de-scie, rue Victor Hugo en pavillons, les HBM de l'avenue Marceau

    Trappes faisait partie des nombreuses communes de l'urbanisation des banlieues des années 1970, par la politique urbanistique de construction de grands ensembles dès les années 1960.

    La commune renaît, notamment, grâce à un vaste chantier de rénovation urbaine et des opérations de désenclavement. La résidentialisation et la modernisation des habitations sont en cours, conduites par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

    Aujourd'hui : des résidences avec digicode, des quartiers pavillonnaires et plates-bandes soignées remplacent petit à petit les barres HLM qui laissent la place à des résidences avec des logements en accession à la propriété. Des pavillons surgissent des anciennes friches. La mixité sociale est encouragée par la création de nouveaux logements sociaux, avec une répartition plus équitable dans les quartiers.

    Les quartiers de la ville sont les suivants :


    Centre-ville - Jaurès - Gare

    Entrée du CTM et résidence la Châtellenie
    Entrée du CTM et résidence la Châtellenie

    C'est un quartier administratif, résidentiel, avec de nombreux commerces de proximité, une moyenne surface et un marché forain le dimanche matin, où se situent l'hôtel de ville, des écoles et un centre de loisirs, la gare construite en pierre meulière en 1849. Le Grenier à sel[16] abrite la salle du cinéma Jean-Renoir. L'auberge de la Chasse Royale, décrite sur le plan terrier de 1588, est l'actuelle brasserie « L’Étoile d’or ». L'hôtel de la Fourche, actuel « Pavillon bleu », était une auberge fort appréciée des « canotiers » et promeneurs fréquentant l’étang de Saint-Quentin. Les Dents de Scie[17] est une cité ouvrière construite pour la Compagnie des chemins de fer de l'État pour ses cheminots dans les années 1930. La médiathèque « Jean-Jaurès »[18], fermée par la communauté d'agglomération en 2015.


    Village - Cité Nouvelle

    Le village historique et résidentiel, avec l'église Saint-Georges[19] qui a été édifiée entre le IXe et le XIIe siècle, reconstruite de 1701 à 1703, dont seul le clocher a résisté aux bombardements du 1er juin 1944 et dont la nef a été reconstruite en 1964 ; l'école municipale de musique et de danse devenue Conservatoire et musique et de danse depuis le 27 septembre 2019[20]; à proximité, la ferme du Château. La crèche familiale municipale et la maison de la Petite Enfance se situent dans ce quartier.

    Cité nouvelle : un quartier résidentiel où résidaient essentiellement des cheminots[21].


    Jean-Macé

    Situé près du centre départemental de météorologie[22] : observatoire fondé en 1896, il porte le nom de son fondateur, Léon Teisserenc de Bort et abrite le service d'études instrumentales de Météo-France. C'est le site historique de la météorologie, classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il est au sein d'un quartier résidentiel et de logements sociaux. Ce quartier accueille la crèche adaptée aux enfants handicapés « Les Bambins[23] ».


    Les Merisiers

    Les Merisiers, rue Léo Lagrange.
    Les Merisiers, rue Léo Lagrange.

    On y trouve un centre commercial avec des commerces de proximité, la poste et la banque postale, le commissariat de police, l'hôpital privé[24], des centres sportifs, des écoles, un village d'entreprises. C'est un quartier résidentiel et de logements sociaux où se situe la « Merise », grande salle de concert qui accueille régulièrement le meilleur de la scène française actuelle[25]. Ce quartier accueille le marché des Merisiers (mercredi après-midi, vendredi matin et samedi matin), deuxième du département des Yvelines par son importance. Dans ce quartier se situe l''hôpital privé[26] et de plusieurs centres médicaux, d'un centre de santé municipal avec un médecin généraliste et des services médicaux spécialisés en gynécologie, en pédiatrie, en psychiatrie et en allergologie ; ainsi que des soins en kinésithérapie et infirmiers.


    Farge-Thorez

    C'est un quartier de logements sociaux avec une pépinière d'entreprises, et le centre de la sécurité sociale.


    Aérostat

    C'est un quartier résidentiel et de logements sociaux. On y trouve la Halte-jeux Pergaud[27]. On y trouve le Pôle 1901, au service des associations locales avec des salles de réunions.


    Plaine de Neauphle

    La crèche collective « Gavroche », la structure multi-accueil « Violeta- Parra », la crèche privée « Les Z’Acrobates[28] », la « galerie Le Corbusier » femrée , était un espace d'exposition[29], la médiathèque Anatole-France[30].

    On y trouve le lycée Plaine de Neauphle[31], 1er lycée (sur 53) de la région Île-de-France au « Palmarès des lycées Le Parisien 2015 »[32].


    La Boissière

    Il s'agit là encore d'un quartier résidentiel, avec la chapelle Sainte-Thérèse, rue du Bel-Air. Les habitants y sont en majorité des familles. Ils sont très jeunes et sont, à 68 %, propriétaires de leur logement[33].


    L'étang de Saint-Quentin et la base de loisirs

    Article détaillé : Étang de Saint-Quentin.

    Il est situé en grand partie à Trappes, qui le partage avec Montigny-le-Bretonneux.

    Une partie a été classée par décret du ministre de la Transition écologique, le 8 avril 2021 dans la réserve naturelle nationale des étangs et rigoles d'Yveline, Yveline sans S pour rappeler le nom initial de la forêt d'où sont issues les eaux qui remplissent cet étang.


    Logement



    Habitat et logement


    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 12 373, alors qu'il était de 11 285 en 2013 et de 10 413 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 17,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 81,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trappes en 2018 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (2,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 27,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (25,3 % en 2013), contre 58,6 % pour les Yvelines et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Trappes en 2018.
    Typologie Trappes[I 1] Yvelines[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,7 91,1 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 2,6 9,7
    Logements vacants (en %) 7,5 6,3 8,2

    La convention ANRU signée en 2006 a accéléré la rénovation urbaine engagée à Trappes et notamment le processus de diversification de l’offre de logements.

    C'est dans ce contexte que de nouveaux programmes privés voient le jour. Dans le même temps, les équipements et l'espace publics sont modernisés.

    La ville respecte la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.


    Voies de communication et transports



    Voies de communication

    La commune est desservie par :


    Transports en commun

    La gare de Trappes.
    La gare de Trappes.


    La commune est desservie par les lignes N (sur la branche entre Rambouillet et Montparnasse) et U du réseau Transilien. La commune est également desservie par les lignes 401, 402, 410, 414, 415, 417, 418, 430, 431, 441, 448, 449, 450, 463 et 475 du réseau de bus Sqybus, par les lignes 5, 6, 10, 15, 78 et DF de la société de transport Hourtoule, par la ligne 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet et, la nuit, par la ligne N145 du réseau Noctilien. La commune possède un service de transports pour personnes à mobilité réduite.


    Projets d'aménagement


    La commune a engagé depuis 2001 un vaste programme de renouvellement urbain et d’embellissement des quartiers et de la ville.

    La convention ANRU signée en 2006 a accéléré la rénovation urbaine engagée à Trappes et notamment le processus de diversification de l’offre de logements.

    Améliorer la qualité de l’environnement des habitants, offrir de nouveaux services. Ce programme dirigé par la ville et confié à son « groupement d’intérêt public de rénovation urbaine » qui en assure « la coordination de la rénovation urbaine et des actions d’accompagnement en matière d’habitat et de cadre de vie sur le territoire de la commune ».

    La commune poursuit son développement : le nouveau quartier de l'Aérostat, en lieu et place de terrains vagues, entre le quartier des Merisiers et celui de la Plaine de Neauphle, est en construction. Ce nouveau quartier a été réalisé sous la forme d’une zone d’aménagement concerté (ZAC). La ZAC doit compter 850 logements en . Dans un but de mixité sociale, ils doivent être majoritairement occupés par des propriétaires primo-accédants et seulement 20 % doivent être des logements sociaux, contre 60 % à Trappes dans son ensemble[36]. Ce quartier est mantenant terminé et habité.

    La ville est engagée dans les projets de NPRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain), avec la Communauté d'Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines qui porte sur la réhabilitation totale du Square Albert Camus (Plaine de Neauphle) et le réhabilition de la Cité Nouvelle et les anciens LOPOFA de l'avenue Henri Barbusse


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous la forme Trapoe[Note 3] en tant que Gistum Regis (gîte du roi), la région ayant toujours fait partie du domaine royal ; ensuite on trouve sous les formes Villatrapas en 1004, Villa trapas en 1007[37], Trappas en 1144, Trapis en 1206[38], Trapes en 1250[39], Trapas en 1357, Trappes en 1553, Trappe en 1708, Trapes en 1750, Trappes en 1793[40].

    Le nom est issu de l'ancien français trape au sens de « piège »[41],[42], plus précisément « piège formé d'une fosse creusée dans le sol et recouverte d'une bascule ou de branchages »[43]. Il s'agit d'un type toponymique que l'on retrouve dans les nombreux La Trappe, Latrape[41],[44], qui fait généralement référence à un piège à loup en bordure de forêt, autrement appelé fosse louvière. Cependant, dans le cas précis de Trappes, il a été également proposé « Trappes (78) est à proximité de l'étang de Saint-Quentin ; ce qui explique son nom : la trappe était une suite de marches par lesquelles on pouvait accéder à l'étang, pour y pêcher. »[45].

    Une étymologie par le « celte trebo, lieu habité, hameau, village » proposée par certains sites internet[46] et par l'érudit local Victor R. Belot ne repose sur aucun argument solide et n'est, de ce fait, jamais envisagée par les toponymistes. En effet, aucune forme ancienne de Trappes, dont le nom n'est d'ailleurs pas attesté avant l'époque médiévale, ne ressemble de près ou de loin au celtique *treb-, c'est-à-dire au gaulois *trebo- : la forme latinisée Trapoe (-oe est une graphie tardive pour -ae, nominatif ou accusatif pluriel en latin) est attestée au VIe siècle à l'époque du gallo-roman, or à cette époque le gaulois *trebo- est resté *TRĒBU en gallo-roman et un féminin pluriel *TRĒBAS aurait obligatoirement été latinisé en *Treboe, forme jamais attestée ; même chose pour les formes anciennes suivantes du type Trapis, Trapas, trapes, Trappes, qui ne rappellent en rien *trebo-. En outre, l'évolution phonétique du [b] intervocalique de *TRĒBU se serait obligatoirement faite en [f] en finale en proto-français, c'est-à-dire *Tref (cf. latin trabs> ancien français tref « poutre ») et celle de *TRĒBAS se serait régulièrement faite en [v] en proto-français, c'est-à-dire *Trèves (cf. latin faba> français fève, latin probare> français prouver, etc.). C'est pourquoi de manière implicite, aucun spécialiste de la toponymie n'envisage une étymologie de Trappes par le gaulois *trebo-, c'est la même chose chez les spécialistes des langues celtiques qui n'évoquent le nom de Trappes à aucun moment[47],[48].

    Bien que le nom officiel de la commune soit Trappes, selon l'Insee, la mairie communique parfois en utilisant le nom Trappes-en-Yvelines[49], marquant ainsi son attachement à la région naturelle de l'Yveline[Note 4],[Note 5].


    Micro-toponymie



    Histoire


    Articles connexes : Histoire de l'Île-de-France et Histoire des Yvelines.

    Les origines


    Le territoire des Yvelines à l'époque gauloise[50].
    Le territoire des Yvelines à l'époque gauloise[50].

    Le site fut habité dès l'époque néolithique[51]. Certaines hypothèses ont été vérifiées par des découvertes, dont trois haches de pierres, différents tessons gallo-romains et un bracelet de bronze au lieu-dit le Petit Mont, au fond à droite de la cour du château de Trappes[52]. Certaines de ces découvertes qui figurent sur la carte archéologique de Seine-et-Oise dressée par la commission des antiquités en 1889[53], sont inscrites au XIXe siècle sur le registre des antiquités gallo-romaine et déposées à l'ex. Musée d'histoire naturelle de Versailles dont les collections ont été dispersées. En 1974, Gilles Lemaître a trouvé dans les champs de l'ancienne exploitation agricole Simard et près de la mare Caillon, à la limite de Voisins-le-Bretonneux, des outils lithiques (en pierre) : « dix-sept pointes de flèches, un perçoir en silex et deux couteaux »[54].

    Un village existait bien avant la conquête de la Gaule par Jules César[55],[56]. Avant le Moyen Âge, l'essentiel du plateau de Trappes est recouvert par la forêt et faisait partie de l'ensemble forestier de l'Yveline qui protégeait les Carnutes[57],[58] et les mystères religieux des druides[59]. Jules César rendit hommage au caractère belliqueux de ces habitants de la Gaule celtique[60]. La forêt de Trappes était à la limite du territoire des Parisii[61]. À partir du XIe siècle, des grands défrichements sont initiés par des ordres monastiques ou des grands seigneurs[57]. La forêt cède alors progressivement la place aux champs labourés. À cette période également, le mode de regroupement des populations, qui se développe, est le village[62].

    Le village se développe[63] à la croisée de deux voies romaines reliant Paris à Dreux (en passant par Élancourt et Jouars[64].)[65],[66],[67],[68], ainsi qu'à Chartres. La région de Trappes faisait partie, sous la domination romaine, de la Lugdunensis Quarta, province présidiale ayant Sens comme métropole.


    Moyen Âge


    La reine Adélaïde donne la ville et l’église de Trappes à l’Abbaye de Saint-Denis[69],[70],[71]. En 1003, Robert le Pieux confirme la donation faite par sa mère et y ajoute une partie de la vallée d’Élancourt et les bois de Trappes[72],[73],[74] bulletin de comité des travaux historiques et scientifiques 1891 sur Gallica.

    Au XIIIe siècle, Louis IX (saint Louis) passe au moins à deux reprises à Trappes : le 3 avril 1255 et le 18 avril 1259[75]. Jeanne de Valois comtesse de Hainaut (1294-1352) sœur du roi Philippe VI pérégrinait souvent dans la région entre Poissy, Trappes, Saint-Germain, elle séjournait fréquemment au château.

    Au XIVe siècle, Trappes (Trapes) est un village occupé et pillé au cours de la guerre de Cent Ans. Entre 1348 et 1358, les troupes de Charles le Mauvais, roi de Navarre, campent dans les villages des Clayes, de Villepreux et de Trappes, pillent les paroisses[76]. Pendant les alertes, la population de Trappes et d'Élancourt se réfugie au château de Trappes ou dans la ferme fortifiée de la Boissière, contre les incursions des « routiers » et des « écorcheurs ». En 1356, Édouard de Woodstock dit le « Prince noir » mène ses troupes au pillage de Trappes, déjà fortement ravagé par Bouchard IV de Montmorency.

    Pendant l'été 1358, durant la Jacquerie, Étienne Marcel et les chefs insurgés de Paris envoient des notables, Pierre Gilles, épicier, et Pierre des Barres, orfèvre, pour incendier le manoir du chevalier Jean Rigaud, capitaine de la forteresse de Trappes[77],[78].

    Au Moyen Âge, bourg marchand réputé, Trappes est villa muralis, ancienne cité médiévale fortifiée, cinq portes y donnant accès[79].

    En 1567 et 1568, Martial de Loménie, seigneur de Versailles, fut emprisonné selon le "Lemouzi" de janvier 1910, organe mensuel de l’École Limousine Félibréenne" visible sur Gallica.bnf , à cause de ses sympathies envers les Bourbons, en particulier pour le futur Henri IV et de sa religion.


    L'époque moderne


    François Ier, déjeuna au château de Trappes en 1547 et fit relever ses fortifications[80].

    L'étang Saint-Quentin de Trappes en 1911.
    L'étang Saint-Quentin de Trappes en 1911.

    Au XVIIe siècle, une portion du territoire de Trappes est rattachée au domaine du roi (Versailles). Le dispositif du système hydraulique destiné à alimenter les jeux d'eau du château de Versailles nécessite la création de rigoles, aqueducs et étangs, parmi eux, l’Étang de Trappes, qui a été creusé dans les années 1677 - 1678 dont la ville conserve le souvenir sur la base de loisirs et de plein air, l'étang porte, aujourd'hui, le nom d'Étang de Saint Quentin[81].

    Un dimanche de juillet de 1788, Louis XVI et son cortège revenant de Rambouillet sont pris sous un orage de grêle et furent obligés de se réfugier dans les hangars du village de Trappes[82].

    Lors de la vente des biens nationaux, Thomas Pluchet, laboureur à Saint Cyr (et auparavant à Bois d'Arcy) achète la ferme du château et la ferme de Vaugien que ses descendants exploiteront jusqu'en 1920.

    En 1849, la construction de la ligne de chemin de fer et de la gare voyageurs transforment la vie de Trappes de manière durable[réf. nécessaire].

    À la mort de son père, en 1849, Adolphe Dailly, jusque-là principalement occupé par sa terre d'Étuf, prend la direction des fermes de Trappes et de Bois-d'Arcy, ainsi que de la poste aux chevaux de Paris et de plusieurs autres entreprises de transports.

    L'Aréostat, le dirigeable Giffard en 1852, lors d'un vol de démonstration entre Paris et Trappes.
    L'Aréostat, le dirigeable Giffard en 1852, lors d'un vol de démonstration entre Paris et Trappes.
    Machine à vapeur de l'aérostat.
    Machine à vapeur de l'aérostat.

    Le 24 septembre 1852, Henri Giffard fait un vol de démonstration entre Paris et Trappes à la vitesse de 7 km/h dans le premier dirigeable à vapeur, ballon de 2 500 m3 qui utilise une petite machine à vapeur pour se propulser et atterrit sur le site, aujourd'hui, du quartier de l'aérostat.

    Trappes se souvient de l’extraordinaire événement des lieux d’expériences de l’Exposition Universelle de Paris de 1855[83], avec la présence du prince Napoléon[84] et un public nombreux (6 000 personnes selon un journal). Adolphe Dailly, Maître de la Poste aux Chevaux à Paris et propriétaire d’un des grands domaines trappistes, accepta que l’on fît les essais de machines agricoles de tous pays sur ses terres[85],[86],[87].

    Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, du au , Trappes est occupée par environ 1 400 hommes de troupe de l'armée prussienne, les officiers étant logés et nourris à la ferme du Château, le propriétaire, Émile Pluchet, maire de Trappes, y ayant été contraint.

    Article connexe : Occupation de la France par l'Allemagne de 1870 à 1873.
    Léon Teisserenc de Bort créateur du centre météorologique.
    Léon Teisserenc de Bort créateur du centre météorologique.

    Léon Teisserenc de Bort crée l'observatoire météorologique sur un terrain qu'il acheta à Trappes près de la gare . Il expérimenta les cerfs-volants, le ballon-sonde, Le 8 janvier 1899, à 6 h 37, il découvre la stratosphère avec les ballons-sondes, aidé par le mécanicien Joffre, enfant de Trappes. La gestion de l'observatoire aérologique sera ensuite repris par l'Etat à la mort du savant à condition que l'on continue à y faire des expériences météorologiques, et devient celui de la Météorologie nationale en 1945, puis de Meteo-France.


    XXe siècle


    Au début du XXe siècle, Trappes est encore un village d'un millier d'habitants, dont l'activité principale est la culture de céréales, de betteraves et de légumes. Les métiers de la terre représentent cinq fois ceux du rail[88],[89].

    La rue nationale, aujourd'hui rue Jean-Jaurès, est refaite en 1903 pour le passage de la course automobile Paris-Madrid[90].

    La grande mutation se fait dès 1908, après le rachat par l'État de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest qui gère la ligne Paris-Brest (via Chartres et Rennes, ce fait est à l'origine de l'afflux massif de cheminot[Quoi ?]s dans les années 1920 lorsque l'importance de la gare de triage[91], construite en 1911, s'affirmera[89]. En 1935, la construction du dépôt de locomotives et des travaux d'amélioration de la gare de triage fait de Trappes l'un des centres ferroviaires les plus importants de France avec l’arrivée d'une main d’œuvre d'origine francilienne et provinciale, essentiellement bretonne, Trappes devient une cité cheminote. Trappes est l’une des communes qui doit son développement au chemin de fer.

    Le monument aux morts surmonté d'un coq, aujourd'hui au pied de l'église Saint-Georges.
    Le monument aux morts surmonté d'un coq, aujourd'hui au pied de l'église Saint-Georges.

    En 1914, à Trappes 64 hommes partent à la Première Guerre mondiale dès les premiers jours avec les conséquences que cela entraîne aux travaux des champs, à l'artisanat et au commerce[92]. En 1916, l'agriculture et les récoltes sont très touchées par les départs des appelés, malgré la participation massives des femmes, des enfants et des anciens[93]. La gare de triage de Trappes connaît un développement rapide et devient une gare régulatrice d'évacuation. Une quarantaine de réfugiés provenant des régions envahies y travaille[94]. En 1921, le monument aux morts de la guerre 1914-1918 est inauguré, situé sur l'actuelle route nationale 10 à la jonction des rues Carnot et Montfort.

    Dans les années 1920, seront créés les divers lotissements (Gare, Boissière, Sortie de Trappes, Emile Zola et autres).

    En 1920, les cheminots participent aux grandes grèves qui vont secouer le pays tout entier où 200.000 d'entre eux cessent le travail. Ils seront parmi les mille réunis à la pièce d'eau des Suisses à Versailles, le 28 février. Les gares sont alors placées sous la surveillance du 5e régiment du Génie basé au camp des Matelots à Versailles. Les grèves seront lourdement réprimées, la fédération des cheminot y perdra sa direction emprisonnée, les militants de Trappes ne seront pas épargnés, étant donné que le mouvement a frappé le Triage. Cet épisode douloureux freinera pendant quelque temps les volontés de lutte dans la corporation. Les cheminots de Trappes seront adhérents à la CGT-U , la CGT dirigée par Léon Jouhaux ayant rejeté leur fédération de la confédération[réf. nécessaire].

    Le 17 janvier 1929, le premier radiosondage météorologique au monde est effectué à Trappes, par le météorologiste Robert Bureau et le physicien Pierre Idrac.

    En 1932, la famille belge des Cuypers reprend l’exploitation de la ferme du château[95] et produit des boîtes de petits pois appelées « Le Trappiste »[96]. Les Cuypers diversifient les cultures et produisent notamment aussi des haricots.

    Le 12 mai 1929, au soir du second tour des élections municipales, la liste du « bloc ouvriers et paysans » présentée par le Parti communiste français et conduite par Jean Fourcassa, cheminot et militant syndical de son état, obtient 12 élus contre 4 à celle du maire sortant[97].

    Le 30 novembre 1938, une grève générale est menée contre la remise en cause des acquis du Front populaire. Bien que, globalement, ce mouvement soit un échec au plan national, ce n'est pas le cas à Trappes[98].

    Occupation: soldat allemand gare de Triage
    Occupation: soldat allemand gare de Triage

    « Mais dans la mémoire collective, le passé ouvrier a éclipsé le passé agricole »[99].

    La guerre, la résistance

    Le 4 octobre 1939, le maire communiste est destitué, arrêté. le 10 février 1940, Il sera interné au camp de Baillet, puis il sera transféré à l'Ile d'Yeu, à Saint-Angeau, à Saint-Paul d'Eyjeaux et déporté en Algérie (Trappes Mémoires d'Avenir). Mme Fourcassa est à son tour arrêtée en août 1942

    La Kommandantur est installée dans une aile de la mairie. Les caves de l'école Jean Jaurès sont aménagées en abri et cellules. Les troupe allemandes occupent tout le domaine de la SNCF (triage, dépôt, ateliers...). les cheminots français doivent travailler pour l'ennemi.

    Le 30 septembre 1941, Robert Gravaud, menuisier, (futur maire de Trappes), Arsène Guilbert et Basile Levraud cheminots sont arrêtés pour distribution de tracts (homologués résistants sur les pages de Mémoire des Hommes) . Ils seront internés à Aincourt, Voves, puis Pithiviers jusqu'à la fin de la guerre.

    En cotobre 1941, les cheminots Jules Fulliquet, André Lemaire et Lucien Ragaigne montent le premier "triangle" de résistance. Commencent alors des actes de sabotage et des distributions de tracts clandestins. Le 27 mars 1942, ils sont arrêtés et déportés au camp de Buchenwald en Allemagne et reviendront.

    Le triangle se reconstitue avec André Marchand, Charles Guilbert et Fernand Bréan qui seront arrêtés à leur tour. Charles Guilbert meurt à Mauthausen le 3 février 1945 à 22 ans. Fernand Bréan à qui l'on doit de nombreux sabotages de machines meurt à Oranienbourg. Ils sont médaillés de la Résistance[100].

    Bombardement du dépôtle 6 mars 1944.
    Bombardement du dépôt
    le 6 mars 1944.

    En mai 1942, le résistant Louis Cortot participe avec son groupe, l'OS (Organisation spéciale), au grenadage d’un convoi de Jeunesses hitlériennes à Trappes[101].

    Le journal "la Fance d'abord" de janvier 1942, relate qu'un aiguillage saboté a permis la destruction de 12 wagons chargés de matériel D.C.A. et anti chars. En septembre 1943, le journal "la Terre" clandestin mentionne la destruction d'un pylône à Trappes.

    En 1942, trois hommes, sont suivis depuis la gare de Trappes et arrêtés à Paris dont Fernand Lecoq agent de liaison à qui on doit la mort d'un marin allemand en gare de Trappes et Paul Mandras, on ignore le nom du troisième qui s'est enfui à la gare Montparnasse; ils sont arrêtés à Paris le 26 novembre 1942, Fernand Lecoq sera déporté à Sachenhausen, Paul Mandras meurt déporté en Autriche à Gusen le 17 juin 1944.

    Plusieurs articles de presse clandestine mentionnent l'incendie d'un avion de chasse avec la mort de son mécanicien le 14 juillet 1943, date à laquelle eurent lieu des attentats coordonnés dans toute la France.

    Un article de la Vie Ouvrière annoncent que les cheminots ont vengé Pierre Sémard, un peu partout en France, mais que les sabotages qui ont eu lieu à Trappes le 7 mars 1944 sont époustouflants: déraillement de 4 wagons, voie obstruée pendant 4 heures, déraillement d'une machine et d'un wagon, 850 boyaux de freins crevés, 3 locos déraillées, et 30 autres sabotages divers.

    En juin 1944, un lycéen entré en résistance, Jacques Boubas,bénévole de la Croix-Rouge, est arrêté à son domicile, déporté, il meurt du typhus à 17 ans à Neuengamme en Allemagne. Médaillé de la Résistance.

    Dans le même temps des hommes, fuyant le STO, rejoignent les maquis et y trouvent la mort: Pierre Bonneau, mort pour la France, réseau Amilcar, dans la Vienne le 3 juillet 1944. Albert Tessier, mort pour la France à Mont-près-Chambord, le 21 août 1944. Jean Archen, ingénieur SNCF, mort à Paris le 25 août 1944 en ayant voulu aider le convoi Leclerc près du Parc du Luxembourg.

    Les cheminots travaillant à Trappes se sont distingués pour de faits de résistance: Edouard Pottemain, parisien, sous-chef de gare, mort en déportation le 25.11.1940, Lucien Depée, chef de train en gare de Trappes, FFC, réseau Résistance fer, arrêté chez lui à Versailles le 25 août 1944, livré à deux aviateurs allemands allemands, retrouvé assassiné dans une rue de Versailles le lendemain, René Presse, demeurant à Bagneux, auxiliaire au service matériel, mort à 19 ans à Rogoznica-Gross-Rozen (Pologne), le 9 novembre 1944, Robert Chauveau, versaillais, chaudronnier au dépôt, arrêté comme communo-gaulliste, mort à Gressen le 2 mars 1945.

    Les agents suivants sont morts en service: Louis Picard le 8 juin 1940, Yves Le Bris le 14 juin 1940, Maurice Troncin le 19 mai 1943, Vincent Larsonneau le 21 août 1943, René Manceau le 21 août 1943, Désiré Corbin le 24 août 1944, Auguste Cosnard chef de canton le 6 mars 1944, retrouvé sous les décombres du passage souterrain de la gare, avec sa femme Célestine, garde barrière et leur fils de 9 ans Gérard, François Tanel le 25 mai 1944.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est détruite à 71 % par les bombardements alliés visant les installations ferroviaires et font plus de 100 victimes[102]. Le triste bilan de la guerre pour Trappes est de 12 soldats tués, 102 prisonniers de guerre, trois déportés morts dans les camps nazis, 20 prisonniers et déportés politiques, 98 victimes civiles (femmes, enfants, vieillards), 44 déportés du travail dont un mort, 243 maisons rasées, 582 maisons sinistrées[103]. Bien peu de Trappistes ont été épargnés[104],[105].

    le 27 août 1944, en mairie de Trappes, le Comité Local de Libération est constitué par les organisations de résistance et est composé de Basile Levraud, parti communiste, Jean Jourdan, syndicat des cheminots, Paul Duport, Raphaël Chansac, Emile Domergue parti socialiste, Madame Cotrel, Daniel Viger FTP, André Mogue Front National, Julien Eluard comité national de Résistance, Arsène Guilbert, Louis Morisset, Constant Gaspard, Emile Pagenelle, Louis Broutin, Henri Catinot. (réf: registre du conseil municipal).

    L'après-guerre

    Il est donc nécessaire de reconstruire et de réparer. Beaucoup de Trappistes choisiront une reconstruction à l'identique qui permet au centre de Trappes de conserver un cachet rural. Pendant encore trop longtemps, des Trappistes seront relogés dans des baraquements installés à la fois sur le domaine ferroviaire et en centre-ville. Un terrain situé entre les rues Gabriel Péri et Pierre Sémard, sera surnommé "le village nègre". Il faudra aussi faire face au baby-boom et à l'extension de l'Ile de France.

    Au cours des années 1950 et 60, seront construits la cité des cheminots dite "la cité nouvelle", rue Danielle Casanova sur des terrains agricoles situés entre le Village et la Boissière, puis la Cité des LOPOFA et la Cité Henri Barbusse, la Cité Jacques Boubas en 1959, ainsi que des projets en accession à la propriété: la Résidence des Bleuets, aux 10 et 54 rue Jean Jaurès. La ville compte alors près de 10.000 habitants.

    Laissons la parole à Bernard Hugo qui devint adjoint puis maire de la ville qui écrit en 2004[106] :

    "Intervention du Nouveau Foyer

    "Les villes sont soumises à la pression de la DDE ( Direction Départementale de l’Equipement ) c’est à dire de l’Etat   : l’heure est à la construction de "logements sociaux tant la crise est grande sur la base  des SDAU (Schéma d’Aménagement et d’Urbanisme).

    "La loi foncière qui  permettra  la maîtrise municipale du sol n’existe  pas encore. Par la suite  les POS (Plans d’Occupation des Sols )les ZAD  (Zone "d’aménagement différé permettant la maîtrise des sols) seront introduits progressivement mais pas encore les ZAC ( Zone d’Action Concertée) qui "rendront obligatoire un plan de financement apportant une contribution des promoteurs à la construction des équipements publics).

    "Le “ Nouveau Foyer” est une société privée d’HLM, émanation de la Caisse des dépôts et consignations introduits près du Maire dans des conditions "que j’ignore par un architecte entreprenant  M. Forcioli. Après l’acceptation de  petits programme de logements  par la ville ( Gérard Philipe et Paul "Langevin) , celle-ci formule des réserves   pour les autres   programmes que le “Nouveau Foyer” veut construire sur des terrains achetés  à proximité "au fur et à mesure qu’ils sont libérés par le gros exploitant agricole ( M. Cuypers )  comme une tâche d’huile s’étale sans contours définis .D’autant "qu’il propose   de construire seulement des programmes de moins de 500  logements afin d’ échapper au FNAFU (Fonds d’aménagement foncier et "urbain contraignant les promoteurs à participer au financement des équipements publics induits ).

    "A noter qu’à cette époque ce n’est pas le Maire qui accorde le permis de construire mais le Préfet Il demande l’avis  du Maire ( et non du conseil "municipal* ) et  celui du Directeur départemental de l’équipement . Il tranche toujours en faveur  de ce dernier qui estime les plans conformes aux "règles de l’urbanisme en vigueur   . Précisons que maintenant c’est le maire en sa qualité de représentant local de l’Etat qui accorde ce permis après "consultation de la DDE  sauf pour les programmes de plus de 50 logements  dans les zones dites d’intérêt national comme les villes nouvelles .

    "*personnellement j’ai toujours consulté  le Conseil municipal avant de donner un avis

    "Après d’ âpres discussions nous obtenons le droit d’attribuer 50% des logements en contre-partie de la garantie des emprunts ( donc du risque "financier pour la ville d’avoir à   rembourser les emprunts contractés par le promoteur si celui-ci est défaillant risque, limité à la vérité  et jamais utilisé "à ma connaissance)

    "Ci-dessous , ce tableau présente les  principaux programmes présentés par le Nouveau Foyer

    "permis déposé en nom du square nombre de logements réalisés en remarques

    "1962 Gérard Philipe 320 1964

    "1964 Paul Langevin 266 1966

    "1964 Léo Lagrange 518 1967 *

    "1965 Henri Wallon 484 1966 **

    "* en deux tranches

     " ** 1ère tranche

    "Même s’ils se présentent sous forme de barres organisées selon un plan masse répétitif d’un quartier à l’autre et refermés sur eux mêmes ( "architecture  typique des années 60 ) de très ces appartements  sont bien conçus et spacieux ( encore aujourd’hui les plus spacieux de la ville ) avec "des fleurs en pied d’immeubles , des gardiens nombreux et efficaces  , des amicales de locataires actives- avec des fêtes de quartiers. Le centre "commercial avec bassin et poissons rouges est incontestablement le plus grand et le plus beau de la région à cette époque avec des magasins "modernes. Mais dés la moitié des années 70 , la situation se dégrade considérablement."

    "Dans la 2ème moitié  des années 60 , la municipalité par délibération demande la création  d’un Office municipal HLM qui est refusée par le  Préfet

    "Construction de petits programmes :

    "A la fin des années 60 rue du pasteur Martin Luther King,Résidence 90 logements  (CD 23 dit route d’Elancourt) )

    "Dans les années 1977, réalisation de notre première Zone pavillonnaire au long de l’avenue Salvador Allendé près du carrefour avec le CD 23 . Les "acheteurs sont associés aux discussions pour le choix du promoteur , de l’architecte , des matériaux , également  pour la définition du plan masse de "celle-ci et de ses financements sans intervention  de la ville nouvelle.

    "Bataille importante aussi  dans les années 80 avec les habitants de la Cité des“ Dents de scie” * pour la sauver de la destruction en obtenant ( avec "l’aide également de l’Ecomusée) le classement à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et leur réhabilitation

    "Réhabilitation des logements HBM * d’avant la guerre rue Gabriel Péri*

    "*ces deux programmes construits avant la 2ème guerre mondiale appartiennent à l’OPIVOYE ( Office Public Interdépartemental des Val d’Oise, "Yvelines et Essonne ) qui veut construire des immeubles à la place des “Dents de Scie”.


    Le quartier des Merisiers, toujours avec le Nouveau Foyer

    permis déposé en nom du square nombre de logements réalisés

    en

    remarques
    1965 Maurice Thorez 248 1970
    1964 Jean Macé 490 1967 *
    1966 Henri Wallon 116 1969 **
    1966 Commune de Paris 946 1970 ***
    1966 Yves Farge 316 1968 ****
    1980 Jules Védrines 240 1983 *****

    "   * avis très réservé de mon prédécesseur mais  programme finalement réalisé à la demande de la Météo et du Laboratoire départemental des Ponts "et Chaussées . Compte tenu de l’isolement de ce quartier , j’avais souhaité que l’on puisse construire un petit centre commercial et réservé à cet effet "un terrain dans ce programme . Monsieur Jopart , PDG de la SEZAC ( voir page 20 ) accepte de le construire mais sans croire réellement à son "succès estimant que le nombre de logements ne suffira  pas à  le faire vivre . Malheureusement l’expérience lui donnera raison .Le centre où une "petite superette rendait d’immenses services à la population de ce quartier isolé vivra quelques années et fermera .Aujourd’hui une partie est devenue "Maison des familles et accueille  des salles de musique .Seule subsiste une pharmacie à proximité rue jean Zay .

    "    ** 2ème tranche pour laquelle un avis défavorable a été donné pour les raisons expliquées plus haut

     "   *** 470  en 1970 au lieu des 948 prévus et autorisés par la DDE que nous combattons !

    "  ****Avis défavorable également

    "***** après 2 ans de discussions avec le Nouveau Foyer et l’architecte sur la conception de l’ensemble et la volonté d’intégrer des foyers d’accueil "éclatés –Foyers  “Soleil ”! - pour jeunes , personnes âgées , handicapés. Réalisation seulement de logements pour handicapés avec aménagement "des trottoirs pour leur permettre de circuler en fauteuil roulant jusqu’à différents points  de services de la ville mais le square réalisé est de qualité et "nous pose peu pour ne pas dire pas de problème particulier.


    "Attribution  des logements par la ville réduite à 20% toujours en contre-partie de la garantie des emprunts et modification des  financements (aide à la "personne substituée à l’aide à la pierre) puis bientôt 10% tandis que le SAN en attribuera 10% également et relogera le plus souvent  à Trappes des "gens en situation difficile .

    "Le Préfet en attribue 30% à partir du fichier central des mal logés, Employeurs 1%, et 30 à 50% sont attribués au titre de la taxe de 1% sur les "salaires payée par les entreprises importantes. Ainsi Renault reloge dans notre ville beaucoup de ses employés de Flins et Simca de Poissy assurant "leur transport  par cars. Beaucoup de travailleurs immigrés déjà …

    "( D’ailleurs les autres villes, à l’exception de Guyancourt et La Verrière refusent de construire des  logements sociaux et nous reprochent ensuite en "constatant nos difficultés d’avoir fait un choix social donc politique comme Montigny ,Voisins et même Elancourt : ne pourrait - on pas leur retourner "l’argument dans la mesure où ils accentuent par leur refus anti-social nos propres difficultés et condamnent leurs jeunes et leurs familles en difficulté

    "à chercher à se reloger à …Trappes  aujourd’hui encore?

    "Les préoccupations électorales ne sont elles  pas liées à ce refus ? Aujourd’hui elles ont l’obligation légale - Loi Gayssot

    "d’ en construire mais traînent les pieds )

    "Le quartier des Merisiers compte environ 10 000 habitants


    "Projet de villes nouvelles

    "initié par  le Président de la République Charles de Gaulle et mis en œuvre dans la région parisienne par le Président du District de Paris , Paul "Delouvrier, grand commis de l’Etat .

    "Premier projet démentiel : 5  villes nouvelles d’un million d’habitants afin de porter de 11 à 16 millions la population de celle-ci. L’ objectif  sera remis "en cause par  de nombreux élus de toutes sensibilités mais communistes et parfois socialistes mènent une action résolument contre.

    "Objectifs économiques :

    "les mauvais esprits affirment à cette époque que les banques et les grosses  sociétés de construction et de travaux publics se seraient partagés  les "terrains réservés aux villes nouvelles – la nôtre n’y échappant pas- à partir d’une balade en hélicoptère avec de hautes personnalités .

    "Objectifs politiques à moyen terme :

    "transformation de Paris en centre d’affaires (il faut déloger le plus grand nombre d’ habitants  des quartiers populaires ) ,

    "restructuration de la banlieue dite rouge en s’attaquant plus particulièrement aux municipalités communistes afin d’en faire disparaître le plus grand "nombre, en relogeant dans la 2ème couronne nombre de familles en difficultés.

    "Objectif presque atteint aujourd’hui ou certaines complicités ou collusions contre nature, comme nous en avons vécues lors des élections municipales "2002 dans notre région , élections non correctes politiquement, ont fait tomber plusieurs municipalités dirigées par un maire communiste .


    *****

    "1968 : Aménagement de la ville nouvelle dite de Trappes puis St Quentin en Yvelines.

    "Je suis invité à partir de 1968 à la section d’études de la Mission d’aménagement de la ville nouvelle dite de Trappes et fais la connaissance du "Directeur  Serge Golberg , futur Directeur général de l’EPA avant quI s’installe à Buloyer avec l’EPA .

    "Le projet nous concernant :

    "Ville nouvelle de Trappes concerne dans un premier temps  un périmètre de 27 communes de Pontchartrain à Saint-Rémy -les -Chevreuse .

    "Puis   il sera opérationnel sur un territoire de 7500 ha,– aussi grand que Paris intra-muros – regroupant 11 communes , réparties dans trois "ensembles  appelés Trappes- Ouest ( La Verrière , Elancourt, Maurepas  et Coignières  ) Trappes-Centre ( la ville de Trappes seule mais avec une "lourde urbanisation autour de l’étang de Saint-Quentin) et Trappes-Est  (Montigny-le-Bretonneux , Voisins-le-Bretonneux , Magny-les Hameaux et "Guyancourt ).

    "Paul Delouvrier  envisage 1 million d’habitants dont 100 000 habitants   sur le territoire de Trappes .

    "Aménagé  au 17ème siècle avec tout un réseau de rigoles pour alimenter les jeux d’eau du château de Versailles (réseau qui finalement ne servira "que pour évacuer- difficilement d’ailleurs- les eaux pluviales du plateau) l’étang de Saint- Quentin donnera rapidement son nom à la ville nouvelle : "Saint-Quentin-en Yvelines, nom jugé  plus commercial et surtout moins politique par le gouvernement que celui de Trappes municipalité communiste .

    "Les trois Trappes seront désormais appelés quartiers Ouest , Centre et Est et  devront s’organiser  autour d’un  cœur de ville qui restera longtemps un "espace blanc sur les plans et ne se concrétisera que lorsque l’organisation de la ville nouvelle sera acceptée par les élus.

    "Personnellement je ne l’appellerai jamais dans mes interventions Centre-ville de la ville nouvelle mais cœur de l’agglomération nouvelle :

    "ce n’était pas une question de vocabulaire mais une question politique !


    "L'EPA, Etablissement Public d'Aménagement

    "En application de la loi Boscher  , l’EPA est mis en place  en 1970 :

    "structure technocratique administrée par un Conseil d’administration paritaire : ½ d’élus, (4 représentants des communes désignés

    "par une Assemblée spéciale éphémère que je présiderai - 2 conseillers généraux , 1 conseiller régional) ; ½ d’administrateurs hauts fonctionnaires

    "représentant les ministères concernés ( Intérieur- Finances- Equipement et Culture) avec un directeur général tout puissant nommé par le 1er Ministre

    "et responsable seulement devant lui ;

    "convention avec l’EPA obligatoire pour l’aménagement des communes  et du SCAAN. Après l’Assemblée spéciale évoquée plus haut c’est celui-ci qui  "désormais désignera ses représentants au CA de l’EPA.

    " J’y  siègerai du début de l’EPA en 1970 jusqu’en 1996 , fin de mon mandat de Maire.


    "1970

    "Dès que les projets et   les dispositions législatives  se précisent , en 1970, je crée  et préside une association  plurielle des élus de la Ville Nouvelle "" "(tous les Maires y participent ), qui exprimera de multiples réserves et organisera la résistance à ce projet en provoquant la diminution sensible des objectifs d’origine.–  4 à 500 000  habitants au lieu du million projeté qui seront réduits à 200 000 avec la réalité économique ( objectif pas encore atteint en 2004);

    "Le SCAAN: Une attitude commune sera adoptée pour la mise en place  en 1973du SCAAN ( Syndicat d’Aménagement de l’Agglomération Nouvelle)

    "Relire la décision constitutive du SCAAN : «  les communes ont été contraintes de se regrouper  ... et de passer obligatoirement une convention "d’aménagement avec l’EPA  ( Etablissement public d’Aménagement ) ».

    "Nous préconisons le principe d’une présidence tournante,

    "le premier président du SCAAN sera le doyen des Maires des 11 communes , il sera élu pour 1 an et après on élira chaque année un nouveau "président . Dans ces conditions M. Roland Obel maire de Magny, la plus petite commune , sans aucune ambition politique , est élu Président.

    "L’expérience de la 1ère année nous démontre très vite qu’il faut élire le président pour la même durée que le mandat d’un Maire et Monsieur Obel le "restera jusqu’aux élections municipales de 1977 en s’investissant complètement .

    "Avant l’installation du SCAAN à son siège actuel le Comité syndical se réunit dans une ancienne classe de la Mairie-école de Montigny de 19 h à 3 h "du matin , étudiant pas loin d’une centaine de dossiers .


    "Notre secrétaire général (de mairie) M. HAMON avait pris également l’initiative  en 1970 de créer puis de présider une association du personnel "municipal pour étudier les répercussions administratives de la loi Boscher (1969/70) sur le devenir de celui-ci .""""

    Le 10 juillet 1970, a lieu la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont le périmètre englobe la commune de Trappes. Les projets d'origine prévoyaient d'ailleurs la poursuite de la construction de logements sociaux dans la plaine de Neauphle, la municipalité s'étant opposée à cette option, les terrains prévus à cet effet sont restés en friche pendant quatre décennies[réf. nécessaire].

    À partir des années 1970, la commune connaît une forte immigration extra-européenne qui trouve domicile dans les grandes barres de HLM[107]. Ils sont à l'époque considérés comme modernes et confortables, en comparaison des bidonvilles et des appartements parisiens exigus. Entre 1968 et 1975, la population immigrée à Trappes progresse de 325 %. Une grande partie des Français et des immigrés portugais et italiens quittent la ville[108].

    La délinquance grandit à partir des années 1980, notamment autour du trafic de drogue. Selon Alexandre Devecchio du Figaro qui voit en Trappes un « territoire perdu », une entente a lieu entre les voyous de la ville et des militants islamistes (d'abord issus du GIA puis des Frères musulmans).

    Le rond-point du sémaphore (signalisation ferroviaire), symbole d'un passé voué à l'activité ferroviaire.
    Le rond-point du sémaphore (signalisation ferroviaire), symbole d'un passé voué à l'activité ferroviaire.

    Le 6 octobre 1984, une rame TGV est baptisée du nom de la ville de Trappes et en 1985, un sémaphore est installé sur le rond-point de la Fourche, qui marque une entrée de la ville et qui se trouve à quelques pas de la gare et de l'ancien dépôt ferroviaire, en hommage à la relation particulière que la ville entretient avec son histoire et le chemin de fer[109].

    En 1989, alors qu'au début de leur construction les logements du square de la Commune étaient les plus recherchés sur le plan du confort, leur aspect extérieur dense et haut et les nombreux problèmes liés aux incivilités et à la délinquance conduisent la ville à demander la destruction d'une première partie du square. Une implosion de deux tours fera l'objet d'un spectacle pyrotechnique; les habitants étaient alors relogés en grande partie sur le reste de la ville, dans le parc HLM vacant.

    Dès la création de la « politique de la ville », en 1989, Trappes se porte volontaire et engage des actions et négociations pour la signature d'un contrat de ville et en sera bénéficiaire par un grand plan de rénovation urbaine, la plupart des cités HLM sont réhabilitées au moins une fois, alors que la construction des équipements publics se termine (école de musique, centre de loisirs, stade Guimier).

    En 2000, la synagogue de la ville brûle. Bien que, selon l'enquête, l'incendie n'ait pas été causé par un acte antisémite[110],[111] , la journaliste Raphaëlle Bacqué, qui a rédigé avec Ariane Chemin un ouvrage consacré à la commune de Trappes, rapporte que « Les Juifs ont presque tous quitté Trappes après l’incendie »[112]. En 2018, les confidences d'un rappeur remettent en selle la thèse de l'attentat antisémite . Néanmoins, les premières enquêtes ont pointé qu’il s’agissait vraisemblablement d’un gardien alcoolisé d’un HLM qui aurait accidentellement jeté un mégot de cigarette autour de la synagogue[113] .


    XXIe siècle


    Le 16 janvier 2006, a lieu la signature de la convention de rénovation urbaine avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

    Depuis les années 2000, la commune est régulièrement pointée du doigt sur l'islamisme radical et le djihadisme. Selon le chercheur et islamologue Romain Caillet, la ville est considéré comme « l’un des bastions du djihadisme en France » et comporte le « plus grand nombre de sympathisants des mouvements djihadistes »[114]. En outre, elle détiendrait le record européen de départs au djihad[115]. Le sociologue Elyamine Settoul estime pour sa part que l'affirmation souvent reprise dans les médias selon laquelle Trappes serait « la première ville fournisseuse de djihadistes à l'État islamique » est fausse : « c'est pas Trappes, c'est Nice, avec 150 djihadistes »[116]. Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué évoquent dans leur ouvrage « une forme de déni de la municipalité vis-à-vis de l'islam radical »[117]. Selon Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste et député Les Républicains, cité par Valeurs actuelles, la ville est de facto gouvernée par des salafistes[118]. Le port de vêtements traditionnels musulmans, pour les hommes comme pour les femmes, y est fréquent[118]. En juillet 2013, l'interpellation jugé violente d'une femme intégralement voilée provoque d'importantes émeutes devant le commissariat de la ville[119],[120].

    Une enquête de France Inter rapporte qu'entre 60 et 80 habitants de Trappes auraient participé aux combats en Syrie dans les rangs de l'État islamique[114],[121]. Parmi ces djihadistes, 11 sont morts en Syrie selon un rapport gouvernemental de 2016[122]. Selon Hugo Micheron, 85 personnes sont partis en Syrie ou en Irak entre 2012 et 2018[123].

    En février 2021, un professeur victime de menaces est placé sous protection[124]. Son apparition dans les médias déclenche à nouveau des débats au niveau national concernant la progression du communautarisme dans la ville[125],[126]. Le journal HUFFPOST indique que le parquet de Versailles, le 1er février 2022 classe la plainte du professeur sans suite pour infraction insuffisamment caractrisée. Désormais en détachement, Lemaire a débuté une mission au conseil régional d’Ile-de-France, présidé par la candidate LR Valérie Pécresse.

    Au classement des villes où il fait bon vivre, Trappes est classée en 2022 à la 195ème place sur 34.827 au niveau national, à la 82ème place sur 323 des communes de 20.000 à 50.000 habitants, à la 8ème place sur 259 communes du département des Yvelines.


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[127], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles, après un transfert administratif effectif au .

    Elle était le chef-lieu du canton de Trappes[128]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Trappes

    Articles détaillés : Liste des cantons des Yvelines, Conseil départemental des Yvelines et Liste des conseillers départementaux des Yvelines.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la Onzième circonscription des Yvelines.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives des Yvelines et Liste des députés des Yvelines.

    Intercommunalité


    Dans le cadre du premier Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne (SDAURP), l’État décide la création d'une ville nouvelle dénommée Saint-Quentin en Yvelines, créée en 1972.

    Article connexe : Politique des villes nouvelles françaises.

    Son aménagement est confié à l'Établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPASQY), puis, en 1972, au Syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAAN) et enfin, en 1984, Syndicat d'agglomération nouvelle (SAN). Sa mission étant achevée, il se transforme en communauté d'agglomération le , la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont la commune est toujours membre.

    La communauté d'agglomération gère notamment le développement économique, le Plan local de déplacements , le programme local de l'habitat, la politique de la ville et des équipements d'intérêt communautaire comme le théâtre de Saint Quentin en Yvelines ou le réseau des médiathèques. Elle gère aussi les grosses infrastructures : voirie, réseaux et espaces verts...

    Trappes est par ailleurs l'une des 49 communes concernées par l'opération d'intérêt national Paris-Saclay, procédure d'État animée par l’Établissement public d'aménagement Paris-Saclay dont l'objectif est de mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement équilibré de ce territoire dans les prochaines décennies.


    Tendances politiques et résultats


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    Entre la Révolution et le début du 20ème siècle, la mairie est dirigée par les plus gros fermiers de la ville, en particulier les Pluchet qui vivent dans la commune et y soutiennent fermement l'Eglise de France, sous tous les régimes politiques que la France traverse alors, et avec de courtes périodes d'alternance, avec les mandats de Lahausse d'Issy ou de Léon Hennet.

    En 1929, avec la municipalité devient communiste avec Jean Fourcassa et ne cessera de l'être (hormis la période de l'Ocuppation) jusqu'à l'élection de la liste de Guy Malandain en 2001 qui se présentait alors sur une liste socialiste

    Lors du premier tour des élections municipales de 2008, la liste menée par le maire sortant Guy Malandain, membre du parti socialiste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 54,7 % des voix des Trappistes, lors d'un scrutin où 53,28 % des électeurs se sont abstenus[129].

    Lors du second tour des élections municipales de 2014, la liste soutenue par PS menée par le maire sortant Guy Malandain obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 959 voix (50, 96 %, 27 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[130] :
    - Othman Nasrou (DVD, 1 773 voix, 30,53 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Luc Miserey (PCF, 1 074 voix, 18,49 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    lors d'un scrutin où 55,56 % des électeurs se sont abstenus

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Yvelines.

    Lors du second tour des élections municipales de 2020[131], la liste G·s - EÉLV - PCF menée par Ali Rabeh   à laquelle s'est ralliée celle sans étiquette menée au premier tour par Bakou Keita  obtient la majorité des suffrages, avec 2 023 voix (40,40 %, 28 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant celles menées respectivement par[132],[133] :
    - Othman Nasrou (LR - MoDem - SL, 37,18 %, 7 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
    - Guy Malandain, maire sortant (DVG - PS - LREM - PRG, 1 222 voix, 22,40 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 61,75 % des électeurs se sont abstenus

    Saisi par la liste d'opposition Engagement Trappes Citoyens, le tribunal administratif de Versailles a annulé ces élections en février 2021, jugeant que la campagne de la liste menée par Ali Rabeh avait été irrégulière[134],[135]. Saisi en appel, le Conseil d’État a rejeté le recours d'Ali Rabeh (GE) et a annulé l'élection municipale de 2020, sans pour autant déclarer inéligible le maire invalidé[136].

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans les Yvelines.

    Après une campagne électorale très polémique, la liste menée par le maire invalidé Ali Rabeh obtient le la majorité absolue des suffrages exprimés, dès le premier tour de ces élections municipales partielles, avec 3 384 voix (58,36 %), devançant largement la liste menée par Othman Nasrou, proche de Valérie Pécresse (Libres !) et qui bénéficiait du soutien de Guy Malandain, ancien maire ex PS de la ville jusqu'en 2020, qui a recueilli 2 023 voix (34,89 %).
    Deux autres listes étaient en présence : celle de Luc Miserey (DVG, 302 voix, 5,21 %) et Patrick Planque (LO, 89 voix, 1,59 %)
    Lors de ce scrutin, qui a plus mobilisé les électeurs que celle de 2020, 58,41% des électeurs se sont abstenus[137],[138]. Le président par intérim du Rassemblement national Jordan Bardella veut lire dans ce soutien populaire les signes de « la mainmise de l’islamisme sur la ville de Trappes  » et demande la révocation du conseil municipal ainsi que la mise sous tutelle de la ville par le gouvernement, ce qui n'est pas prévu par le droit français[139]...

    Le perdant de ces élections, Othman Nasrou, qui avait pourtant reconnu la victoire de la liste d'Ali Rabeh le soir du , les a à nouveau contestées devant le tribunal administratif et demandé l'inéligibilité du maire réélu, alléguant notamment qu’après l’invalidation de sa première élection, il aurait continué à gérer en sous-main la ville et à mettre la machine municipale au profit de sa nouvelle candidature[140]. Cette demande est rejetée par le tribunal administratif le [141].

    Le scrutin du 10 octobre 2021, la liste d'Ali Rabeh est réélue au premier tour avec 58% des voix, contre 35% pour celle d'Othman Nasrou, 5% pour Luc Miserey (dissident PCF) et 2% pour Patrick Planque (LO)


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Trappes.
    Liste des maires depuis la libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1953 Jean Fourcassa[142] PCF Cheminot
    1953 1966 Robert Gravaud[143] PCF menuisier

    Syndicaliste

    1966 1996 Bernard Hugo[144] PCF Professeur,
    Sénateur des Yvelines (1977 → 1986)
    Conseiller général de Trappes (1973 → 1979)
    1996[145] mars 2001 Jacques Monquaut[Note 6],[146] PCF Informaticien
    Maire de Bois-d'Arcy (1977 → 1983)
    mars 2001 juillet 2020[133] Guy Malandain PS ingénieur en génie civil,
    Député des Yvelines (1981 → 1993 et 2000 → 2002)
    Conseiller général de Rambouillet ( 1976 → 1982)
    juillet 2020[147],[148] En cours
    (au 14 octobre 2021[149])
    Ali Rabeh G.s Ancien collaborateur de Benoit Hamon
    Vice-président de la CA Saint-Quentin-en-Yvelines (2020 → 2021)

    Distinctions et labels


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    Politique de développement durable


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    Jumelages



    Équipements et services publics



    Enseignement


    Trappes est située dans l'académie de Versailles.


    Établissements scolaires

    En 2018, la ville administre vingt et une écoles maternelles et quinze écoles élémentaires communales[155].

    En 2009, le département gère trois collèges :

    La région Île-de-France gère en 2015 trois lycées :


    Enseignement supérieur

    Deux établissements d'enseignement supérieur sont installés à Trappes[réf. nécessaire] :


    Santé


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    Trappes dispose en 2014 d'un hôpital privé[26] (l'Hôpital privé de l'Ouest Parisien, établissement du groupe Ramsay Générale de santé), de plusieurs centres médicaux et d'une maison médicale.


    Justice, sécurité, secours et défense


    Trappes dispose d'une Maison de Justice et du Droit[163].

    Certains quartiers de Trappes (comme Les Merisiers) sont classés depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale, ceux-ci souffrant « plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[164].


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[165],[Note 7]

    En 2019, la commune comptait 32 645 habitants[Note 8], en augmentation de 5,38 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    561616584638718739799809910
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8307748129189769861 0699651 086
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1141 0961 2701 3521 6412 6043 4193 2164 885
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 64316 79922 89529 76330 87828 81229 52929 56332 679
    2019 - - - - - - - -
    32 645--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[128] puis Insee à partir de 2006[166].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 46,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 15 937 hommes pour 16 183 femmes, soit un taux de 50,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[167]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,3 
    3,4 
    75-89 ans
    3,5 
    10,3 
    60-74 ans
    11,3 
    17,8 
    45-59 ans
    15,9 
    21,5 
    30-44 ans
    22,1 
    20,5 
    15-29 ans
    20,7 
    26,3 
    0-14 ans
    26,2 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[168]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,3 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    13,4 
    60-74 ans
    14,5 
    20,6 
    45-59 ans
    20,3 
    19,8 
    30-44 ans
    19,9 
    18,4 
    15-29 ans
    17 
    21,5 
    0-14 ans
    19,4 

    Immigration

    Lors du recensement général de la population 2018, l'Insee évaluait à 9 503 personnes le nombre d'immigrés habitant à Trappes (c'est-à-dire, au sens du recensement, des personnes se déclarant nées étrangères à l'étranger, et résidant en France) sur un total de 32 120 habitants soit 29,6 % de sa population[169]. En 2016, 70 % des administrés de la commune seraient de confession musulmane[122][réf. à confirmer].


    Politique culturelle


    Adopté par le conseil municipal, en mars 2005, le projet de développement culturel de la commune est un document qui définit et retrace en premier lieu, l'histoire des équipements et des interventions culturels, fait des constats, souligne les enjeux et définit des propositions. Le projet de développement culturel acte la nécessité de rendre accessible au plus grand nombre, aussi bien l'art et la culture que l'expression artistique et culturelle personnelle, de garantir l'ouverture aux autres, de promouvoir les valeurs de la laïcité. Pour ce faire, il préconise de s'appuyer sur des partenariats sélectifs avec les associations, sur les grands rendez-vous festifs, sur le fonctionnement en réseau et, bien sûr, sur les grands équipements culturels de la ville de Trappes.

    Depuis plus de soixante ans, la commune a développé des politiques culturelles tant au niveau municipal qu'au niveau associatif :



    Manifestations culturelles et festivités


    Le Fest-noz *
    Inventaire du patrimoine culturel
    immatériel en France
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Bretagne
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    Sports


    Dès le XIXe siècle on pratique les sports à Trappes. Le journal La Dépêche de Versailles réserve des articles à la société de tir de Trappes animé par Léon Hennet à la fin du siècle. Le Journal "Le Rappel" du 29 avril 1900 annonce le 23 concours de cette société. C'est dire qu'elle a déjà quelques années de pratique.

    Le 12 septembre 1891, démarre la première de la course cycliste Paris-Brest-Paris, le point 0 de la route nationale 12 étant situé à la Fourche de Trappes, un pointage avait lieu à cet endroit. Dès la création du sport cycliste, Trappes fut le théâtre de très nombreuses courses sur routes jusque dans les années 1950, dont le critérium des As. Au début la commune était même célèbre pour ses pavés. De très nombreux journaux sportifs en témoignent, comme le Petit Journal, le Véloce- Sport, la vie au grand air etc. Il y aura un Prix de Trappes de cyclisme et plusieurs éditions de la course Suresnes-Trappes.

    Le 21 avril 1900 à l'occasion de la fête de Trappes, il est programmé une "fête de la gymnastique" dans cette manifestation, annoncée par le journal le "Matin".

    En 1895, la ville vit l'arrivée d'un marathon couru entre Sèvres et Trappes gagnée par M. Régnier[Lequel ?] selon le "Petit Journal" qui rappelle cet exploit un an après le 1er mai.


    Manifestations sportives


    Médias



    Cultes



    Culte catholique

    Église Saint-Georges de Trappes.
    Église Saint-Georges de Trappes.

    L'église Saint-Georges de Trappes, édifiée entre les IXe et XIIe siècles, elle est reconstruite de 1701 à 1703. Seul subsiste le clocher, pourvu de quatre contreforts d'angles, qui a résisté aux bombardements du 1er juin 1944. La nef a quant à elle été reconstruite en 1964.

    La chapelle Sainte Thérèse est située rue du Bel-Air, dans le quartier de la Boissière[181].


    Culte israélite

    Les vestiges d'une synagogue, datant du Moyen Âge[182], étaient encore localisés en 1887 dans la cour de la ferme du château de Trappes[183],[184].

    La synagogue située 7, rue du Port-Royal a été détruite par le feu le . Rapidement, la police, et le procureur de la République retiennent la thèse de l'acte antisémite, dans le contexte de la deuxième Intifada palestinienne, et alors que le cimetière juif de la commune a été profané deux jours avant[185]. Mais l'enquête a finalement privilégié la thèse de l'accident[186], et relâché les suspects[187]. En 2018, les confidences d'un rappeur remettent en selle la thèse de l'attentat antisémite[188] . Le culte israélite a par la suite été transféré rue de Stalingrad Nord[189].

    Mosquée de Trappes.
    Mosquée de Trappes.

    Culte musulman

    La commune compte cinq mosquées, dont la grande mosquée Hector-Berlioz, gérée par l’Union des musulmans de Trappes — réputée proche des Frères musulmans[190],[191] — et pouvant accueillir jusqu'à 2400 fidèles[192].


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


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    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 437 , ce qui plaçait Trappes au 22 359e parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[193]. Cette moyenne est nettement inférieure à celle du département (40 560 ), faisant de la ville la 2e commune la plus défavorisée des Yvelines après Mantes-la-Jolie[193].


    Zones d'activités



    Emploi


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    En 2009, avec ses zones d'activités économiques, Trappes est un pôle important de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, 462 entreprises industrielles et commerciales, 16 000 emplois dont 5 000 pour les seuls services publics. 50 % des Trappistes sont en activité. 30 % des actifs travaillent sur place et 45 % dans le bassin d'emplois de la ville nouvelle.

    En 2016, le taux de chômage avoisine 20 %[122].


    Artisanat et commerce


    L’activité commerciale est assurée par 250 commerçants et artisans[Quand ?], ainsi que par deux marchés. Le marché des Merisiers est le deuxième du département des Yvelines par son importance[194].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Église Saint-Georges.
    Église Saint-Georges.
    Cité des Dents de scie.
    Cité des Dents de scie.
    Cité des Dents de scie.
    Cité des Dents de scie.
    Ancien dépôt de locomotives vapeur de Trappes.
    Ancien dépôt de locomotives vapeur de Trappes.

    Espaces verts


    Le bois de Trappes (Trapes) et le site de Port-Royal sur la Carte de Cassini XVIIIe siècle.
    Le bois de Trappes (Trapes) et le site de Port-Royal sur la Carte de Cassini XVIIIe siècle.

    Institutions et équipements culturels


    Le Cercle Celtique « Seiz Avel » à l'arrivée de la grande parade des nations celtes du Festival interceltique de Lorient en 2012.
    Le Cercle Celtique « Seiz Avel » à l'arrivée de la grande parade des nations celtes du Festival interceltique de Lorient en 2012.

    Coutumes et folklore


    Autrefois le jour de la Saint-Georges avait lieu une procession du pain bénit. Au milieu d'une grande couronne de pain trônait un sapin orné de rubans multicolores. Des couronnes et des brioches étaient ensuite distribuées par les jeunes gens au cours d'une quête dont le produit payait un banquet. Cette fête était organisée chaque année au profit d'un quartier différent[220].

    Sans date fixe, il existait à Trappes, au XIXe siècle, une procession des enfants. Des statues saintes étaient promenées et les adolescents tenaient des oriflammes et des branches vertes en chantant des cantiques. La cérémonie se terminait par une quête au profit des enfants malheureux et une distribution de gâteaux[221].

    Le 14 juillet en début de soirée, la revue des sapeurs pompiers précédés par l'un d'eux portant un présentoir de médailles. Ils portaient également des fusils qui étaient de la propriété de l'État[222].

    À Trappes, au XIXe siècle, les conscrits devaient coudre un sachet de miettes du pain bénit de la Saint-Georges et faire une neuvaine à ce saint[223].

    Lors de la « messe de retour », le dimanche suivant les noces, une quenouille enrubannée était remise à la jeune mariée[224]. Très ancienne, cette coutume existait encore à l'orée du XXe siècle après avoir subi une éclipse de 1871 à 1875[225].


    Personnalités liées à la commune


    Guillaume Postel.
    Guillaume Postel.
    Alexandre Manceau par Nadar en 1864. Le dernier compagnon de George Sand.
    Alexandre Manceau par Nadar en 1864. Le dernier compagnon de George Sand.
    L'acteur Omar Sy, César du meilleur acteur en 2012, pour le film Intouchables.
    L'acteur Omar Sy, César du meilleur acteur en 2012, pour le film Intouchables.
    L'actrice Sophie Broustal en 2010.
    L'actrice Sophie Broustal en 2010.
    Barbara Cabrita au festival du cinéma américain de Deauville 2013.
    Barbara Cabrita au festival du cinéma américain de Deauville 2013.

    Héraldique


    Les armes de Trappes, adoptées en 1962, sont exécutées par Robert Louis à la demande de la municipalité pour les besoins des jumelages et pour symboliser la ville.

    Blason
    D'azur au chef-pal parti de sinople et de gueules, bordé d'or et chargé de six annelets du même, accosté à dextre d'un clou de la Passion d'argent accompagné de trois fleurs de lys d'or et à senestre d'un semé de fleurs de lys du même
    Détails
    Le vert et le rouge sont les couleurs de la SNCF et les six anneaux évoquent le trafic ferroviaire. Dans la partie gauche sont représentées les armes de l'abbaye de Saint-Denis, à droite celles de l'Île-de-France.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le blason de 1962 est timbré[259] d'une couronne murale à trois tours crénelées d'or et soutenu par deux gerbes de blé d'or assemblées en pointe passant sous l'écu. La couronne murale à trois tours crénelées d'or rappelle qu'au Moyen Âge, Trappes est villa muralis, une ancienne cité médiévale fortifiée avec cinq portes y permettant l’accès. Les gerbes de blé rappellent le passé agricole de la commune et le brochet symbolise l'étang de Saint-Quentin-en-Yvelines[260].


    Voir aussi


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    Bibliographie


     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.


    Iconographie



    Articles connexe



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le graphe œ représentant à la désinence féminine du latin classique ae (au nominatif pluriel).
    4. Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France. Le Gouvernement de l'Isle de France par Damien de Templeux, 1663.
    5. Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
    6. Un complexe sportif de la commune porte le nom de ce maire.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références



    Site de l'Insee


    Autres sources

    1. « Carte de Trappes », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).
    2. 231 mètres, sur la carte IGN 2214 ET TOP 25 au 1/25 000, Versailles - Forêts de Marly et de St-Germain et sur le Géoportail.
    3. Les estimations varient : on parle de 220 à 260 mètres.
    4. [PDF]« Quelques records absolus de température maximale quotidienne battus en France en août 2003 », sur sante.meteofrance.com (consulté le ).
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    6. « Fiche du Poste 78621001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    16. « Les trésors du Grenier », sur Musée de la ville Saint Quentin en Yvelines (consulté le ).
    17. « Cité-jardin, », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).
    18. « Médiathèque Jean Jaurès », sur www.mediatheques.agglo-sqy.fr (consulté le ).
    19. « Église Saint-Georges ; », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).
    20. « Ecole municipale de musique et de danse », sur Ville de Trappes-en-Yvelines.
    21. http://fr.topic-topos.com/pavillon-sncf-trappes
    22. « Centre de météorologie des Yvelines, », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).
    23. Réservée aux enfants de 18 mois à 6 ans porteurs de handicap.
    24. http://www.generale-de-sante.fr/hopital-prive-de-l-ouest-parisien-trappes
    25. « La Merise : 1 salle modulable de 1000 places. », sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (consulté le ).
    26. « L'hôpital de Trappes inaugure son extension », .
    27. Réservée aux parents en démarche d’insertion, sauf mercredi et vacances scolaires
    28. Réservée au personnel de Areva, de l’Hôpital privé de l’Ouest Parisien de Thalès d'Airbus
    29. « Musées et espaces d'exposition », sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (consulté le ), elle est occupée par l'espace jeunesse du quartier.
    30. « Médiathèque Anatole-France », sur www.mediatheques.agglo-sqy.fr (consulté le )
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    38. Dans une charte du prieur de Saint-Benoît à Paris.
    39. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874 (lire en ligne).
    40. Mentionné en 1973 par Victor R. Belot dans son livre Trappes, d'hier à aujourd'hui (voir bibliographie) et aux archives départementales des Yvelines.
    41. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
    42. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) .
    43. Site du CNRTL : étymologie de « trappe ».
    44. Ernest Nègre, op. cit..
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    48. Pierre-Yves Lambert : La Langue gauloise Paris, (éditions errance) 2003. (ISBN 978-2-87772-224-7), p. 35.
    49. Voir par exemple le logo sur le site officiel de la mairie, qui mentionne Trappes-en-Yvelines, ainsi que les mentions légales du site. Cependant, pour les marchés publics par exemple, le nom officiel de Trappes est aussi utilisé.
    50. La « forêt de l'Yveline », ceinturait Paris jusqu'à la Seine au nord, et comprenait les forêts de Laye, de Fontainebleau, d'Orléans et de Dreux.
    51. Trappes, Monographie communale de l'instituteur, 1899, Archives départementales des Yvelines. Pour les expositions universelles de 1889 (année de la tour Eiffel) et de 1900, tous les instituteurs avaient pour mission de rédiger une présentation de leur village la plus complète possible (histoire, population, géologie, agriculture, industrie, flore, faune, etc.) afin de présenter la France aux visiteurs qui venaient du monde entier. Ces documents rédigés à la plume, et accompagnés de dessins étaient appelés des monographies (désormais consultables sur écran dans les archives départementales) 1T mono 12/6.
    52. Victor R. Belot, Trappes, d'hier à aujourd'hui, 1973, pages 16 et 66, (notice BnF no FRBNF35172734).
    53. Victor R. Belot, Trappes, d'hier à aujourd'hui, 1973, page 16, (notice BnF no FRBNF35172734).
    54. Propos de Victor Belot rapportés par Michèle Delage en 1997 dans son article Histoire et préhistoire paru dans le journal Le Petit Quentin[réf. incomplète].
    55. E. Desjardin, géographie historique et administrative de la Gaule Romaine, t.III, p. 490 et 504
    56. Histoire de Trappes de Léon Hennet, éditeur Res Universis, coll. Monographies des Villes et Villages de France, 1990, page 5
    57. O. Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque ; peuplement et défrichement dans la civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), Paris, 1971.
    58. Dans une Bulle du pape Lucius III en 1183, « In episcopatu carnotensi ecclesiam de Trapis » (Dans l'évêché des Carnutes l'église de Trappes)
    59. Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre VI, 13.
    60. Commentaires sur la Guerre des Gaules,Livre V, 25.
    61. Ferdinand Lot, Les Origines de la France: La Gaule ; édition revue et corrigée par Paul-Marie Duval, Librairie Arthème Fayard, coll. Marabout Université, 1976, p. 39.
    62. LA FRANCE PITTORESQUE, « Histoire de France, tourisme et patrimoine. Magazine de la France d'hier et d'aujourd'hui », sur La France pittoresque. Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie.
    63. « Page introuvable - Archives départementales des Yvelines », sur archives.yvelines.fr.
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    65. Camille Jullian, Notes gallo-romaines : de Pontchartrain à Icoranda, sur les routes romaines. Revues des Études anciennes, juillet-septembre 1931, p. 213-18.
    66. Revue de Versailles et de Seine-et-Oise 40e année — année 1938 Madeleine Baltus — Toponymie du pays de Cruye et du Val de Galie
    67. L'itinéraire du guide des chemins de France (XVIe siècle)suit le même tracé.Charles Estienne, Paris, 1553, in-32.
    68. Arch. Nat. O1 1760 f° 402.
    69. Inventaire des Chartes de l'abbaye de Saint-Denis, série D, Arch. de S.-et-O.
    70. Livre vert, t.II, p. 492, château et prévosté de Trappes écrit en l'an 1415
    71. Léon Hennet, Histoire de Trappes : Notes historiques sur Trappes, Paris, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990. ( (ISBN 2-87760-405-5), (ISSN 0993-7129), notice BnF no FRBNF35418506b), p. 8.
    72. Copie du XIVe de la donation de Trappes par Robert II Le Pieux en 1003 aux Archives nationales LL 7.
    73. Doublet, histoire de l’abbaye de Saint-Denis en France, p. 829 ; historiens de France, t. X, p. 582, (Archives départementales des Yvelines (de Seine-et-Oise)
    74. Inventaire des Chartes de l'abbaye de Saint-Denis, série D, Arch. de S.-et-O.
    75. Le Nain de Tillemont, Vie de Saint Louis, publiée par la société de l'histoire de France, t. IV, p. 68 et 209, [lire en ligne].
    76. L. Fot et Louis Halphen, Le règne de Charles le Chauve (840-877). Ire partie, Paris, 1909.
    77. S.Luce, Histoire de la Jacquerie, Pris, 1893, p. 220.
    78. Léon Hennet, Histoire de Trappes : Notes historiques sur Trappes, Paris, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990, p. 33.
    79. « Trappes-en-Yvelines », sur Ville de Trappes-en-Yvelines.
    80. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 19
    81. Mémoires de la société des sciences morales de Seine-et-Oise 1866 Tome VII (travaux hydrauliques de Versailles sous Louis XIV- J.A. le Roi).
    82. Dans les Souvenirs du comte d'Hézecques, page du roi, rapporté dans Trappes, Mémoires d'avenir de Raymond Lavigne.
    83. Journal d'agriculture et d'horticulture. Réd. par le Comité central d'agriculture de la Côte-d'Or p.203 à 212 , article de M. Borie du journal La Presse.
    84. Le prince Napoléon est le président de la commission de l'Exposition universelle.
    85. Journal de débats politiques et littéraires, , p. 1/4.
    86. L'industriel de Saint-Germain-en-Laye, , p. 3/4.
    87. Colette Parent, Trappes de 1870 à la belle époque : Chronique trappiste élaborée à l’aide d’articles de presse, t. Première partie, Trappes, , p. 4.
    88. David Gavignet, « Mémoire du siecle Trappes 78 », sur YouTube, .
    89. Raymond Lavigne, Trappes, Mémoires d'avenir, 1997 (ISBN 2951013108) p. 63.
    90. Raymond Lavigne, Trappes, Mémoires d'avenir., 1997 (ISBN 2951013108) p. 69.
    91. Avant la Seconde Guerre mondiale, Trappes a été en trafic la deuxième gare de triage de France. C'est sans doute pour cela qu'elle a été détruite à 71 % par les bombardements en 1944 !
    92. Archives communales de Trappes (4H-108.2)
    93. Archives communales de Trappes (4H-73.3)
    94. Archives communales de Trappes (4H-111.3)
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    97. Raymond Lavigne, Trappes, Mémoires d'avenir, 1997 (ISBN 2951013108) p. 69.
    98. Raymond Lavigne, Trappes, Mémoires d'avenir, (ISBN 2951013108), 1997, p. 70.
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    125. , Trappes : les élus s’emparent de la polémique sur l’islamisme, lemonde.fr, 15 février 2021
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    127. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
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    131. Yves Fossey, « Municipales à Trappes : Guy Malandain (DVG) s’accroche à son fauteuil, ils veulent tous le faire chuter : Quatre prétendants veulent déloger le maire (DVG), 82 ans, en place depuis 2001 et candidat à un quatrième mandat », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Soutenu par LREM et le PS, Guy Malandain met en avant sa gestion et la bonne situation financière de la commune ».
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    133. Alain Piffaretti, « Trappes tourne la page Malandain : Le maire sortant Guy Malandain (DVG) s'est incliné face à son ex-adjoint Ali Rabeh (Génération. s) qui à 35 ans devient le nouveau maire de Trappes », Les Échos, 26/6/2020 mis à jour le 29/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
    134. Yves Fossey, « Yvelines : le maire de Trappes épinglé pour « des manquements importants aux règles du code électoral » : Selon la commission nationale de contrôle des comptes de campagne et des financements politiques, Ali Rabeh (Génération.s), à la tête d’une association restée active entre les deux tours des élections municipales, aurait dû se mettre en retrait », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Il est en fait reproché à Ali Rabeh d'avoir mené des actions auprès de personnes fragiles durant le confinement entre la mi-mars et la mi-mai. Et ce, en utilisant l'association Cœur de Trappes qu'il présidait à l'époque ».
    135. Jeanne Cassard, « Trappes : la justice annule le résultat des élections municipales : Un recours avait été déposé par une liste d’opposition accusant notamment le maire élu, Ali Rabeh (Génération.s), de ne pas avoir déclaré tous ses comptes de campagne », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Contacté, Ali Rabeh (GE), est « en total désaccord avec la décision, à [ses] yeux infondée, prise par le tribunal administratif ». « Serein et positif », il a immédiatement fait appel du jugement. En attendant la décision du Conseil d'Etat qui sera rendue dans les six mois, Ali Rabeh reste maire de Trappes ».
    136. Jeanne Cassard, « Trappes : le Conseil d’État annule l’élection municipale : Les électeurs de Trappes vont devoir à nouveau se rendre aux urnes pour élire leur maire. Le Conseil d’État a annulé ce mercredi l’élection municipale de 2020, reprochant à Ali Rabeh d’avoir « fait la promotion de sa candidature » entre les deux tours. Pas déclaré inéligible pour autant, Ali Rabeh est candidat à sa réélection tandis qu’Othman Nasrou appelle pour l’heure à un large rassemblement », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    137. « Élections municipales : résultats du premier tour : La liste "La gauche unie, pour que Trappes respire" emmenée par Ali Rabeh remporte le scrutin au premier tour avec 58,36 % des scrutins », Vie municipale, sur https://www.trappes.fr, (consulté le ).
    138. Denis Cosnard, « A Trappes, le maire de gauche réélu dès le premier tour après une campagne très tendue : Ali Rabeh, un proche de Benoît Hamon, dont l’élection en 2020 avait été invalidée, a amélioré son score malgré l’alliance inattendue de ses deux principaux opposants », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Réélection dès le premier tour, face à une droite zemmourisée et clientéliste. Quelle fierté, merci aux Trappistes ! », s’est réjoui Ali Rabeh à l’annonce des premiers résultats. Son succès maintient l’ancrage à gauche de cette ville, gérée depuis 1945 par les communistes, les socialistes puis les amis de Benoît Hamon. Il a été salué par Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, comme par Jean-Luc Mélenchon, le candidat de La France insoumise à l’élection présidentielle ».
    139. « Trappes : Bardella demande la mise sous tutelle de la ville et la révocation du maire : Alors qu’Ali Rabeh vient d’être réélu à la mairie de Trappes (Yvelines), Jordan Bardella réclame que l’édile hamoniste, soupçonné de clientélisme islamiste, soit révoqué et sa ville mise sous tutelle », Valeurs actuelles, (lire en ligne, consulté le ) « Dans son communiqué, Jordan Bardella réclame la « révocation du maire élu de Trappes par décret en Conseil des ministres ». Cependant, pas de nouvelles élections municipales au programme : pour le président du RN, il faut « la mise sous tutelle par l’État » de Trappes. Une mesure exceptionnelle que la loi française autorise en cas de « graves dysfonctionnements financiers », mais que le RN propose d’étendre « aux mairies qui favorisent le développement du communautarisme de quelque manière que ce soit ».
    140. Denis Cosnard, « À Trappes, la réélection du maire de gauche de nouveau contestée : Après avoir « pris acte » de sa défaite, Othman Nasrou, un lieutenant de Valérie Pécresse, a finalement déposé un recours contre l’élection d’Ali Rabeh à la tête de la ville », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « En attendant la décision du tribunal de Versailles, cette salve judiciaire entretient la tension politique déjà très vive à Trappes. Depuis plus d’un an, Ali Rabeh est accusé par ses opposants de gérer la ville de façon autoritaire, partisane, et, plus grave, d’avoir lâché la République face aux islamistes. Il mènerait une politique « clientéliste ». Accusations infondées, assure l’intéressé, qui critique à son tour le clientélisme supposé d’Othman Nasrou et les méthodes d’une droite « zemmourisée ».
    141. Virginie Wéber, « Trappes : le tribunal administratif valide l’élection municipale partielle : L’élu d’opposition Othman Nasrou (Libres !), battu à l’élection municipale partielle en octobre dernier, avait suspecté des irrégularités lors de la campagne. Son recours a été rejeté ce mardi par la juridiction de Versailles », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    142. Robert Balland, Jean Maitron, Claude Pennetier, « FOURCASSA Jean [FOURCASSA Antoine, Jean-Pierre, dit] : Né le 2 septembre 1885 à Montségur (Ariège), mort le 10 avril 1977 à Leran (Ariège) ; cheminot ; militant communiste ; maire de Trappes (Seine-et-Oise, Yvelines) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    143. Nadia Ténine-Michel, « GRAVAUD Robert, Jean Baptiste, Émile : Né le 2 mai 1907 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), mort le 26 octobre 1969 à Versailles (Yvelines) ; charpentier ; syndicaliste CGT et militant communiste de Seine-et-Oise, secrétaire général de l’UD-CGT de Seine-et-Oise ; conseiller général de Seine-et-Oise, maire de Trappes (Seine-et-Oise, Yvelines) de 1953 à 1966 », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    144. Jacques Girault, « HUGO Bernard, Michel, Georges : Né le 4 octobre 1930 à Crosne (Seine-et-Oise, Essonne) ; instituteur ; militant associatif et laïque ; militant communiste, maire communiste de Trappes (Yvelines) de 1966 à 1996, conseiller général de 1973 à 1979, sénateur des Yvelines (1977-1986) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    145. Alain Auffray, « Quand le PC range ses vieux maires. A 65 ans, le populaire Bernard Hugo laisse Trappes à un adjoint », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Animé du légitime souci de promouvoir la jeunesse, le maire communiste de Trappes, Bernard Hugo, 65 ans, a fait savoir à son conseil municipal qu'il envisageait de démissionner. Après trente ans de bons et loyaux services dans le bastion rouge des Yvelines, il s'est choisi un dauphin. Jacques Monquaut, 49 ans, adjoint délégué à l'urbanisme, est élu depuis 1989. Mais il est encore largement méconnu de ses futurs administrés ».
    146. « carnet : Les obsèques de Jacques Monquaut », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
    147. Maxime Fieschi, « Ali Rabeh, le nouveau maire de Trappes, prêt à « relever d’immenses défis » : À 35 ans, ce proche de Benoît Hamon succède, non sans crispations, à Guy Malandain dont il était adjoint à la Jeunesse et aux Sports », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Mais il n'en fut rien. Guy Malandain (DVG) et son successeur à la tête de la ville, Ali Rabeh ( Génération.s), sont désormais irréconciliables. Le premier accuse l'autre d'avoir trahi son chef de file, de lui avoir « planté un poignard dans le dos » en se lançant face à lui. Ali Rabeh, lui, reproche à son prédécesseur de s'être représenté malgré sa promesse de ne pas le faire et d'avoir trahi ses idées de gauche pour se rapprocher de LREM ».
    148. Maxime Fieschi, « Municipales à Trappes : un nouveau maire et déjà des frictions : Ali Rabeh est devenu le premier magistrat de Trappes et a assuré travailler pour l’union de la ville. Mais la campagne difficile a laissé des traces qui se sont déjà fait jour », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    149. Jeanne Cassard, « Ali Rabeh : « J’ai défendu Trappes, ses habitants et son image, c’est ce que l’on attend d’un maire » : Élu à la tête de la mairie dès le premier tour ce dimanche, Ali Rabeh (Génération.s) est de nouveau aux commandes à Trappes. Après une campagne violente où tous les coups étaient permis, il revient avec nous sur son élection et annonce les priorités de son mandat », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
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    221. D'après M. l'Abbé X. Boog, Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), page 254.
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    224. Selon les croyances et superstitions, les quenouilles avaient pour réputation de rendre les maris fidèles et soumis à leurs femmes ("les Évangiles des connoilles (quenouilles) faictes en l’onneur et exaulcement des dames") Lyon, Jehan Mareschal, 1493.
    225. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), page 254.
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    230. Clerc (du latin : clericus), membre du clergé mais pas forcément prêtre. En fait, il désigne surtout un lettré.
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    260. Le blason de 1962 était timbré d'une couronne murale à trois tours crénelées d'or et soutenu par deux gerbes de blé d'or assemblées en pointe passant sous l'écu et le brochet symbolise l'étang de Saint-Quentin. « Présentation de la ville de Trappes, », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).
    261. Prix décerné par le conseil général des Yvelines tous les 2 ans

    На других языках


    [de] Trappes

    Trappes ist eine französische Gemeinde mit 32.645 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Yvelines in der Region Île-de-France. Die Einwohner werden Trappistes genannt. Trappes ist Teil der Ville nouvelle Saint-Quentin-en-Yvelines, einer von fünf Planstädten im Großraum Paris.

    [en] Trappes

    Trappes (French: [tʁap] (listen)) is a commune in the Yvelines department, region of Île-de-France, north-central France. It is a banlieue located in the western suburbs of Paris, 26.7 km (16.6 mi) from the center of Paris, in the new town of Saint-Quentin-en-Yvelines.

    [es] Trappes

    Trappes es una comuna francesa situada en el departamento de Yvelines, de la región de Isla de Francia.
    - [fr] Trappes



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