Villepreux est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, en France, située à environ 40 kilomètres au sud-ouest de Paris, au cœur de la plaine de Versailles.
Pour les articles homonymes, voir Villepreux (homonymie).
Villepreux se trouve à environ 9 km à l'ouest de Versailles, dans la plaine de Versailles dans le prolongement de la perspective des jardins de Versailles, telle que dessinée par André Le Nôtre, pratiquement dans l'axe de la perspective du Grand Canal (un axe qui correspond à l'Allée royale de Villepreux) même si cet axe a été quelque peu oublié après la Révolution de 1789 et le déménagement à Paris de la famille royale.
La commune est localisée à 24 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, et à 18 kilomètres au sud-ouest de la porte de Saint-Cloud.
Position de Villepreux dans les Yvelines.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Saint-Nom-la-Bretèche au nord, Noisy-le-Roi au nord-est sur environ 800 m, Rennemoulin à l'est, Fontenay-le-Fleury au sud-est, Bois-d'Arcy au sud, Les Clayes-sous-Bois au sud-ouest et Chavenay au nord-ouest.
Le territoire communal, au relief peu accentué, est marqué dans sa partie nord par la dépression de la vallée du ru de Gally, et de ses affluents, le ru de l'Oisemont et le ru de l'Arcy.
L’essentiel de la commune est implanté dans un terrain géologique de sables et de grès, caractéristique de la vallée du ru de Gally, à une altitude variant entre 100 et 115 m d’altitude[1].
L’ancien château et la ferme de Val Joyeux sont sur les versants sud de la vallée, à une altitude un peu plus haute (au-dessus de 127 mètres), avec un terrain différent: des marnes et des gypses du Bartonien[1].
Hydrologie
La commune est traversée par plusieurs cours d’eau dont notamment le ru de Gally, dont la vallée est au cœur de la plaine de Versailles, et le ru de l’Arcy, qui alimente les plans d’eau autour du château. Elle est également traversée dans sa partie sud-est (Val Joyeux) par l'aqueduc de l'Avre, ouvrage souterrain qui alimente Paris grâce au réservoir de Saint-Cloud.
Climat
La température annuelle moyenne à Villepreux est de 10,7°C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec 0à5°C et les plus chauds, juillet et août avec 20à25°C. La moyenne des précipitations annuelles est de 695 millimètres[2].
Le climat de Villepreux est de type océanique dégradé. La station de référence pour Villepreux est celle de Saint-Germain-en-Laye[3]. Le climat est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mm par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7°C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20°C.
La commune est desservie par deux axes routiers principaux:
la route départementale 11 d'orientation est-ouest qui relie Saint-Cyr-l'École à Septeuil et traverse la commune dans sa limite sud, pratiquement parallèlement à la voie ferrée,
et la route départementale 98 d'orientation nord-sud, venant de Saint-Germain-en-Laye.
Transports en commun
La ville est desservie par la gare de Villepreux - Les Clayes, sur la ligne , située aux Clayes-sous-Bois, en limite communale de Villepreux. La ligne effectue les liaisons entre les gares de Paris-Montparnasse, de Versailles - Chantiers, de Plaisir-Grignon et de Mantes-la-Jolie. La gare est située sur la ligne de Saint-Cyr à Surdon (correspondant à une partie de la ligne de Paris à Granville).
Cette ligne SNCF coupe quasiment en deux la ville en isolant le quartier du Val Joyeux, qui se retrouve ainsi davantage lié aux Clayes-sous-Bois qu'à Villepreux même.
La Société de transport automobile de Versailles Ouest (STAVO) effectue des liaisons avec quatre lignes de bus qui relient la gare de Villepreux au reste de la ville et aux communes alentour. Il s'agit des lignes 42 (ligne reliant Villepreux aux Clayes-sous-Bois), 44 (ligne reliant la gare de Plaisir-Grignon à la gare de Versailles-Château-Rive-Gauche), 45 (ligne reliant Villepreux à Chavenay) et FA (ligne reliant Buc à Saint-Nom-la-Bretèche).
Les Courriers de Seine-et-Oise (CSO) desservent Villepreux par les lignes 23 (ligne reliant Villepreux à la gare de Saint-Germain-en-Laye) et 27 (ligne reliant le lycée international de Saint-Germain-en-Laye à Bailly).
La société Hourtoule exploite la ligne 20 (ligne reliant Les Clayes-sous-Bois à la gare de Noisy-le-Roi et l'établissement Transdev d'Ecquevilly dessert Villepreux par la ligne 172 (ligne reliant Noisy-le-Roi à Crespières.
La gare de Villepreux - Les Clayes.
Panneau en gare.
Ligne 44 de la STAVO.
Ligne de l'Établissement Transdev d'Ecquevilly.
Urbanisme
Typologie
Villepreux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
L’habitat de la commune de Villepreux comprend à la fois un noyau villageois ancien, témoin de l'histoire de la commune, et des zones bâties plus récemment, dans la seconde moitié du XXesiècle.
Le territoire communal est encore essentiellement rural. L'urbanisation s'est développée dans la partie sud, en proximité des Clayes-sous-Bois dans le secteur desservi par la voie ferrée venant de Paris et Versailles.
Villepreux présente plusieurs facettes: tout d'abord un cœur de village historique établi autour du château du XVIIIesiècle construit par la famille Francini et appartenant de nos jours à la famille des comtes de Saint-Seine.
C'est ensuite des zones bâties plus récemment, dans la seconde moitié du XXesiècle, plus au sud, vers la gare SNCF, le quartier de la Haie-Bergerie, lotissement créé par Jacques Riboud et son architecte Roland Prédiéri — qui devient ensuite maire — au début des années 1960. Les maisons mitoyennes ont depuis été réhabilitées par de nouvelles générations de propriétaires.
C'est aussi, à l'ouest, un nouveau pôle appelé Trianon, près du quartier de la Pointe-à-l'Ange, aménagé en pavillons-immeubles de qualité en bordure des champs, à la limite du territoire communal de Chavenay.
C'est également le quartier du Val Joyeux, un lotissement de 400 pavillons, datant de l'après-guerre, ainsi qu'une petite résidence plus récente de pavillons et d'appartements en lisière de la forêt de Bois-d'Arcy.
Le centre-ville s'est déplacé du vieux village vers les quartiers nouveaux.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 73,45% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 6,88% d'espaces ouverts artificialisés et 19,67% d'espaces construits artificialisés[14]
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Villa Perosa en 1030, Villa Pirorum en 1094[15],[16], Villaperor en 1108[17], Villeperose en 1164[17], Villa Pirosa vers 1205[17],[16], Villa Pero ou Villaperor en 1259[16], Ville Pereur en 1295[17], Villa Petrosa en 1352[17].
Il s'agirait d'une formation toponymique médiévale en ville- au sens ancien de «village»[17], suivi d'un dérivé en -osa du latin petra> pierre, c'est-à-dire ancien français perreuse[17], refait plus tardivement en pierreuse[18] (cf. Landepéreuse), d'où le sens global de «village pierreux». La forme du second élément -preux est liée à l'attraction de l'ancien français preu «vaillant, bon»[17].
La première mention écrite sur Villepreux remonte à une charte de Charles-le-Chauve, en 856, et rédigée à l'occasion d'un échange de terres entre les abbayes de Saint-Maur-des-Fossés et de Saint-Germain-des-Prés[19].
Histoire
Origines
L'église Saint-Germain au cœur du vieux village, façade ouest.
Si la première mention écrite sur Villepreux remonte à une charte de Charles-le-Chauve datée de 856[19], cela n’exclut pas l’existence d’habitants avant cette époque comme l’atteste la découverte d’un cimetière mérovingien en haut de la pépinière de l’école d’horticulture Le Nôtre, à la fin du XIXesiècle (aujourd’hui Centre de formation professionnelle).
Seigneurs de Villepreux
Du XIesiècle à 1789, Villepreux compte 34 seigneurs successifs. Beaucoup d'entre eux relient l'histoire de la ville à la «Grande Histoire»[20],[21].
On admet traditionnellement que les Montmorency puis leur branche cadette des sires de Montlhéry et Bray-sur-Seine, sont les premiers seigneurs de Villepreux aux Xe et XIesiècle (Thibaud File-Étoupe qui élève Montlhéry étant considéré comme le fils cadet de Bouchard Ier de Montmorency). Par mariage, ils deviennent aussi seigneurs en partie de Gometz (Essonne), Bures et La Ferté-Alais. Leur descendante Alix de Montlhéry apporte vers 1070 Villepreux à son mari Hugues Ier «Blavons» du Puiset (famille issue des Breteuil, vicomtes de Chartres). Leur fils cadet Guy, sire de Villepreux, épouse Liesse vicomtesse d'Étampes et dame de Méréville: leur fils Evrard Ier épouse Julienne héritière de La Ferté-Ernault/Arnaud au XIIesiècle.
Les sires du Puiset furent, dans le cadre des croisades, comtes de Jaffa et seigneurs de Bira (al Bîra alias Bîrejik, sur l’Euphrate).
Constance de Courtenay, dame de Villepreux (morte en 1231) par son union avec un des petits-fils d'Evrard et Julienne, Guillaume II (fils d'Ernaud Ier), était petite-fille de Louis le Gros et sœur de l'empereur latin de Constantinople, Pierre II de Courtenay. Guillaume et Constance ont trois fils, morts jeunes, et semble-t-il une fille, Alix, qui transmet La Ferté-Arnaud à son mari Hervé de Brezolles (des seigneurs de Châteauneuf-en-Thymerais). Succède à Villepreux le frère de Guillaume: Evrard II, dont les descendants auront Villepreux (notamment à la fin du XIIIesiècle puis au début du XIVesiècle, deux frères sont co-seigneurs de Villepreux: Hervé et Robert, fils d'Evrard III (le fils d'Evrard II), puis leurs propres fils Pierre et Jean). Finalement, ce sont les descendants de Pierre qui porteront Villepreux (et peut-être La Ferté-Arnaud). Pierre "de Villepreux" ou "de La Ferté" était aussi appelé "de Maizelan" (ou Mésalent, Mézelan...), aux alentours de 1300. Il était aussi dit "de Richebourg", du nom de sa première femme, Eve de Richebourg de Civry-la-Forêt.
La succession de Pierre vint de son deuxième mariage avec Mahaut de Poissy, sœur de Robert IV de Poissy seigneur de Fresne(s): leur fille Philippa de Mézelan dame de Villepreux (et aussi de Fresne en partie et de La Ferté-Arnaud?) épouse Jean de Vendôme-Montoire (branche des seigneurs de La Châtre-sur-le-Loir), d'où Amaury de Vendôme époux de Marie de Dreux, héritière en partie des seigneurs de Châteauneuf-en-Thymerais, vicomtes de Dreux), dame de Dampierre-sur-Blévy à Maillebois, qui lui transmet peut-être La Ferté-Arnaud (à moins que cette dernière vienne de la lignée du Puiset < Mésalent < Vendôme?). Alors que le fils d'Amaury et Marie, Robert de Vendôme, continue la lignée des sires de La Ferté (renommée La Ferté-Vidame à la suite de son mariage avec Jeanne héritière du vidamé de Chartres), leur fille Jeanne de Vendôme épouse Jean ou Yves de Vieuxpont de Courville, et leur fille Jacqueline de Vieuxpont épouse Jehan Hutin Le Baveux de Garencières, seigneur de Fresne par son premier mariage avec Mathilde de Poissy. Leur fille Jeanne «La Baveuse» transmet Fresne aux d'O, ayant épousé Robert d'O (mort en 1415 à Azincourt), mais elle vend en 1473 Villepreux à Nicolas (La) Balue.
Désormais le frère du cardinal Jean de la Balue, celui que l’imagerie populaire représente emprisonné par Louis XI dans une cage suspendue, est seigneur de Villepreux. Lui succèdent au XVIesiècle son fils Jean et son petit-fils Claude. En 1573, la veuve de Claude vend à Albert de Gondi maréchal-duc de Retz. Saint Vincent de Paul vécut longtemps à Villepreux étant précepteur des Gondi, et il y fit venir Louise de Marillac. Les Gondi tiennent Villepreux jusqu'au cardinal de Retz, petit-fils d'Albert, qui vend à Clémence Francini en 1664. Mais celle-ci doit revendre en 1673 à Édouard-François Colbert, comte de Maulévrier, frère du grand Colbert. Villepreux passe ensuite à son fils François-Edouard puis à sa nièce Jeanne-Marie (fille du grand Colbert), épouse de Charles-Honoré d'Albert duc de Luynes et de Chevreuse, qui vend à Louis XIV en 1705.
Celui-ci cède en 1706 au neveu de Clémence Francini, Pierre-François Francine (1ercomte de Villepreux en 1707). Les Francine (Francini), comtes de Villepreux en 1707, sont les fontainiers du roi, intendants des eaux et fontaines de France et créateurs des jeux d’eau du château de Versailles. François-Henri et Thomas-François, les fils et petit-fils de Pierre-François, sont les 2e et 3ecomtes de Villepreux, mais Thomas vend en 1768 à Louis XV. Il vend en 1773 à Didier Mesnard comte de Chouzy, mais Louis XVI retrouve Villepreux dès 1776.
La Haie Bergerie
La conception de l'ensemble appelé la «Haie Bergerie» constitue un témoignage d'expérience urbanistique apparue en France au début des années 1960.
Ce quartier fait en effet partie du schéma directeur de la région Île-de-France mis en place par le général de Gaulle et Georges Pompidou en 1966. C'est sous l'égide de Paul Delouvrier que Jacques Riboud entreprend la réalisation du quartier de la Haie Bergerie. Dès sa conception, des artistes (Robert Lesbounit pour les fresques et Gérard Ramon pour les sculptures) ont participé à la décoration de la ville. À une époque où on préférait les collectifs à étages pour les villes, les promoteurs et concepteurs de la Haie Bergerie se sont plutôt inspirés des constructions qui se faisaient en Angleterre, axées sur les maisons individuelles, en essayant de satisfaire l'urbaniste et l'habitant, et ont tenté de corriger les inconvénients liés aux grands ensembles. Des édifices publics ont également été construits, alors qu'ils faisaient souvent défaut dans les grands ensembles.
Afin de réduire les coûts de construction, l'église de Villepreux est encastrée dans des bandes de logements individuels à trois niveaux, l'éclairage de la façade est assuré par des sheds décorés à la manière des vitraux.
Le théâtre de 370 m2, encadré par 15 logements individuels, a été construit suivant le même principe. Il peut recevoir 400 spectateurs et être utilisé pour les réunions et les sports couverts (basket, volley-ball). L'hôtel de ville est également conçu suivant les mêmes principes. Les édifices utilitaires sont, à cette époque, souvent disgracieux, c'est pourquoi dans le quartier de la Haie Bergerie une solution fut recherchée pour embellir la vue des passants. Le transformateur de la Haie Bergerie de 175 m2 possède une décoration, de Robert Lesbounit, en bas-relief, réalisé au moyen d'un enduit de ciment épais, découpé et taillé en creux avant d'être peint ton sur ton. Les quatre côtés ont respectivement pour thème: l'Énergie, le Pétrole, la Construction et l'Électricité. Au-delà des lieux de réunion, pour apporter une contribution à la vie de la communauté des cafés combinant la formule du café français et du drugstore américain ont été construits. Le café comporte un bar, une terrasse et un comptoir où sont vendus des objets d'usage courant[22].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du [23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au . Le , la commune est rattachée à l'arrondissement de Versailles[24].
Rattachements électoraux
Pour l’élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription des Yvelines.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Marly-le-Roi du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton de Saint-Nom-la-Bretèche[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Saint-Cyr-l'École.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Villepreux sont les suivantes:
Élection
Territoire
Titre
Nom
Tendance politique
Début de mandat
Fin de mandat
Municipales 2020
Commune de Villepreux
Maire de Villepreux
Jean-Baptiste Hamonic
MoDem
Départementales 2015
Canton de Saint-Cyr-l'École
Conseillers départementaux
Philippe Benassaya et Sonia Brau
LR
Législatives 2017
3e circonscription des Yvelines
Députée
Béatrice Piron
LREM
Intercommunalité
La ville fait partie avec 11 autres communes de la communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines depuis 2016.
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours:
Élection présidentielle de 2012[26]: 51,66% pour François Hollande (PS), 48,34% pour Nicolas Sarkozy (UMP). Le taux de participation était de 81,93%.
Élection présidentielle de 2017[27]: 76,74% pour Emmanuel Macron (REM), 23,26% pour Marine Le Pen (FN). Le taux de participation était de 77,36%.
Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours:
Élections législatives de 2012[28]: 56,59% pour Fabienne Gelgon-Bilbault (PS), 43,41% pour Henri Guaino (UMP). Le taux de participation était de 56,48%.
Élections législatives de 2017[29]: 66,70% pour Béatrice Piron (LREM), 33,30% pour Philippe Brillault (LR). Le taux de participation était de 44,38%.
Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections européennes de 2014[30]: 20,57% pour Alain Lamassoure (UMP), 17,85% pour Aymeric Chauprade (FN). Le taux de participation était de 45,49%.
Élections européennes de 2019[31]: 29,41% pour Nathalie Loiseau (LREM), 16,88% pour Yannick Jadot (EÉLV). Le taux de participation était de 55,72%.
Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections régionales de 2015[32]: 46,48% pour Valérie Pécresse (UMP), 39,81% pour Claude Bartolone (PS). Le taux de participation était de 55,96%.
Élections départementales
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections départementales de 2015[33]: 58,66% pour Philippe Benassaya et Sonia Beau (UMP), 41,34% pour Fabienne Gelgon-Bilbault et Jean-Philippe Malle (PS). Le taux de participation était de 41,30%.
Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50%:
Élections municipales de 2014[34]: 63,29% pour Stéphane Mirambeau (DVD), 36,71% pour Fabienne Gelgon-Bilbault (DVG). Le taux de participation était de 59,44%.
Élections municipales de 2020[35]: 55,72% pour Jean-Baptiste Hamonic (MoDem), 25,69% pour Valérie Bain (DVC) et 18,59% pour Stéphane Mirambeau (DVD). Le taux de participation était de 43,94%.
Politique locale
Stéphane Mirambeau, élu maire depuis 2008 et, en 2019, le seul maire LREM des Yvelines, a annoncé à l'été 2019 sa mise en retrait pour burn-out[36]. Mis en cause par plusieurs plaintes pour harcèlement sexuel[37], et contesté à l'automne 2019 au sein de son conseil municipal, il annonce qu'il ne briguera pas de troisième mandat[38].
En 2020, Jean-Baptiste Hamonic, issu du MoDem remporte au second tour l'élection municipale. L'ancien maire, battu, ne siège pas au conseil municipal.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1791
Pierre Féret
1791
1792
Pierre Bon
25 décembre 1792
1793
Jean-Jacques Meunier
1794
1796
Jean Brault
1ermandat
1796
1797
M. Prissette
1797
1798
Jean Brault
2emandat
1798
1799
M. Cochard
1800
1811
{Jacques Nicolas Gravelle-Fontaine
1811
1815
Jean Brault
3emandat
1815
1828
M. Decourtine
1828
1843
M. Pigeon
1843
1846
Prosper-Gabriel Barbé
1846
1870
Augustin Barbé
1870
1877
Nicolas Gervais
1877
1904
Eugène Barbé
1904
1908
Henri Gromont
1908
1922
Marcel Vidy
1922
1932
Georges Gerfaut
1932
1933
Arthur Désesquelles
1933
1942
Théohile Lafont
1942
1945
Jules Vidy
1945
1946
Edouard Faure
1946
mars 1971
Jacques Gillet
SFIO puis PS
Conseiller général de Saint-Nom-la-Bretèche (1970 → 1971)
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour: 2011)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2010, la commune de Villepreux a été récompensée par le label «Ville Internet @@»[42].
En 2011, elle a été récompensée par le label «Ville Internet @@@»[43] et par le troisième prix des villes fleuries des Yvelines sur les communes de même strate.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 11 003 habitants[Note 4], en augmentation de 10,31% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
856
801
805
810
599
690
669
646
638
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
577
581
588
570
651
716
692
677
693
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
632
607
641
621
665
710
708
714
853
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2011
2 714
6 926
8 377
7 398
8 776
9 601
9 835
9 859
9 888
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
2019
-
-
-
-
-
-
-
10 858
11 003
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,3%, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,1% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 361 hommes pour 5 614 femmes, soit un taux de 51,15% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,7
4,8
75-89 ans
7,1
12,2
60-74 ans
12,9
21,7
45-59 ans
21,5
19,7
30-44 ans
20,3
18,3
15-29 ans
16,4
22,7
0-14 ans
21,2
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[48]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
École maternelle du Val-Joyeux.
La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Versailles.
Villepreux reste une commune de taille moyenne dotée d'une quantité adaptée d'écoles maternelles et primaires, de son propre collège et d'un lycée[réf.nécessaire]:
Enseignement primaire
Écoles maternelles: 3
Écoles primaires: 4
Enseignement secondaire
Collège Léon-Blum: ce collège est voisin du lycée Sonia-Delaunay.
Des sections internationales sont également implantées à Montigny-le-Bretonneux (École japonaise de Paris), Saint-Germain-en-Laye (Lycée international de Saint-Germain-en-Laye) et Buc (Lycée franco-allemand de Buc). Les établissements universitaires sont situés à Paris et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le château de Grand'Maisons[51],[52], Inscrit MH(1970)[53].
Construit à partir de 1720 pour la famille Francini, créateurs des jeux d’eau de Saint-Germain-en-Laye, Fontainebleau et Versailles ; il fut achevé au XIXesiècle.
Le château des Gondi.
De l'ancien château du XVIIesiècle ayant appartenu à la famille Gondi ne reste plus que la grille et un pavillon d'entrée à la Mansart.
Il est reconstruit en 1885 par Georges Nagelmackers, directeur de la Compagnie internationale des wagons-lits.
Située dans le vieux village, ancienne demeure à encorbellement et colombages, elle fut la deuxième maison des Filles de la Charité, fondée par Saint Vincent de Paul et est aujourd'hui un lieu d'expositions, d'animations et de rencontres.
Construite entre 1964 et 1968 par les architectes urbanistes Jacques Riboud et Roland Prédiéri. Son décor de façade en sgraffite est dû à Robert Lesbounit; il met en scène la vie de saint Vincent de Paul[56].
Statuettes de la rue Pierre-Curie.
Au-dessus de l'ancienne boulangerie, la statuette de saint Honoré, patron des boulangers et, en face, celles de saint Côme et saint Damien, martyrs chrétiens décapités à Tyr, respectivement patrons des chirurgiens et des pharmaciens.
Plusieurs fresques de Robert Lesbounit faites dans les années 1960 sur certains bâtiments ou carrefours publics dispersées dans les quartiers de l'époque (Haie Bergerie, Marché, etc.).
Construction en voile de béton armé posé sur un unique appui central (1953) d'Alfred Hardy.
L'«Orme à la blonde», situé à proximité immédiate de l'hôtel de ville, était un arbre sous lequel le roi FrançoisIer rencontrait, nous dit-on, une de ses maîtresses, une jeune femme blonde[réf.nécessaire].
L'église Saint-Germain, façade est.
La maison Saint-Vincent.
La maison Saint-Vincent
La statuette de Saint-Honoré.
Les statuettes de saints Côme et Damien.
Maison de Fulpmes, ancienne mairie, au vieux village.
L'une des deux antennes arborisées, relais de téléphonie mobile.
Le monument aux morts.
La façade sud de l'église Saint-Germain et le porche d'entrée.
Personnalités liées à la commune
Square Guillaume-Colletet.
Georges Bonjean (1848-1918), juge et philanthrope, mort en cette ville où il fonde à partir de 1912 «La Jeune France», œuvre sociale et artistique, sur un vaste domaine, La Villa Médicis Libre.
Stanislas Brunet, professionnel de l'animation, a passé son enfance à Villepreux.
Guillaume Colletet (1598-1659), poète. Il possédait un petit domaine au hameau du Val-Joyeux[59],[60]. Un square porte son nom depuis 2000, inauguré par Pierre Rosenberg, titulaire, comme Guillaume Colletet, du fauteuil no23 de l'Académie française.
La famille des Francini, créateurs des jeux d’eau de Saint-Germain-en-Laye, Fontainebleau et Versailles.
Charles Géronimi (1895-1918), international français de football, né à Villepreux, mort à Souilly (Meuse) le (1 sélection le contre le Luxembourg)
Emmanuel de Gondi.
Joseph Guinard (1770-1839), député au Conseil des Cinq-Cents, né et mort à Villepreux.
Robert Lesbounit (1904-1989), peintre et sculpteur. Il avait son atelier à Saint-Julien-du-Sault proche de Joigny et du château des Gondi ou Vincent de Paul était précepteur des enfants de Philippe Emmanuel de Gondi, comte de Joigny, général des galères.
Georges Nagelmackers (1845-1905), créateur de la Compagnie internationale des wagons-lits, fit construire le nouveau château de Villepreux; il y est décédé.
Alexandre Okinczyc (1839-1886), médecin des pauvres; il y mourut.
Roland Prédiéri, (1927-2020), architecte et urbaniste français il a assisté Jacques Riboud et participé aux développement de Villepreux, Maurepas et Donges, où il a conçu les maisons du quartier de Trélagot qui seront assemblées par les habitants eux-mêmes.
Jacques Riboud Industriel, créateur de l'Ecu, il fut aussi urbaniste et promoteur notamment du quartier de la Haie bergerie.
Auguste Bertin de Veaux (1799-1879), général, y est mort.
Saint Vincent de Paul fut précepteur dans la famille d'Emmanuel de Gondi dans l'ancien château de Villepreux et habita à Villepreux (1607-1617?).
Héraldique
Les armes de Villepreux se blasonnent ainsi: écartelé, au premier et au quatrième de gueules aux trois besants d'argent, au deuxième et troisième d'or aux deux masses d'armes de sable passées en sautoir, liées de gueules.
Ce blason est constitué à partir des armes de la famille de Gondi (d'or, à deux masses d'armes de sable, passées en sautoir et liées de gueules)[61]
et de celles de Guillaume de Villepreux - XIIIesiècle (de gueules à trois besants d'argent)[62].
Villepreux 1867-1886: Alexandre Okinczyc, son médecin des pauvres, Association de défense du vieux Villepreux (ADVV), 1989, (ISBN2-9504166-0-8).
Michel Roulin et Janine Michondard, Villepreux, un siècle d’images, Ville de Villepreux, 1993.
Yvelines
Victor R. Belot (préf.Paul-Louis Tenaillon), Coutumes et folklores en Yvelines, Librairie Guénégaud, .
Administration
Agence Karine Ruelland et Agence Trans-Faire environnement, Commune de Villepreux. Plan local d’urbanisme (PLU). Justifications du projet et incidences sur l’environnement, (lire en ligne).
DAT Conseils Georgette Tacquard, Guide patrimonial et paysager pour la gestion du site classé de la plaine de Versailles, DRIEE Île de France, (lire en ligne).
Marie Naurois, «Plaine de Versailles: quelle gouvernance après la réforme territoriale?.», Pour, vol.2, nos209-210, (DOI10.3917/pour.209.0205, lire en ligne).
Autres
Marie-Joëlle Guillaume, Vincent de Paul, EDI8, (lire en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Aurélie Foulon, «Villepreux: en burn-out, le maire se met en retrait: Son premier adjoint Thierry Essling assurera l’intérim de Stéphane Mirambeau le temps de sa convalescence», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
R.Bx. avec AFP, «Yvelines: le maire de Villepreux visé par une enquête pour harcèlement sexuel: Le maire de Villepreux, Stéphane Mirambeau, avait lié son départ à un «burn-out». L’élu est visé par deux plaintes de femmes», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
Sébastien Birden, «A Villepreux, la majorité municipale, dirigée par le seul maire LREM des Yvelines, en plein chaos: Une violente crise s’est installée à Villepreux où Stéphane Mirambeau, le seul maire LREM des Yvelines, est aujourd’hui totalement isolé. Il ne briguera pas un troisième mandat», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
Corentin Lesueur, «Villepreux: le maire se met En Marche: Stéphane Mirambeau vient d’annoncer son ralliement au parti d’Emmanuel Macron… et sa candidature aux municipales de 2020», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le )«17 mois. C’est le temps qu’il a fallu au maire, jusqu’ici catalogué «divers droite», de Villepreux pour rendre public son adhésion au parti LREM (La république en marche)».
Sébastien Birden, «Villepreux: Jean-Baptiste Hamonic dans la course à la mairie: Le délégué départemental du MoDem est candidat dans sa ville à la tête d’une liste «plurielle», dans laquelle on retrouve onze élus sortants», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le )«Initialement, c'est en effet Stéphane Mirambeau, le maire LREM sortant, qui aurait dû porter la liste. Mais l'eau coulée ces derniers mois sous les ponts a finalement eu raison de l'élu, accusé de harcèlement sexuel et complètement lâché par l'ancienne majorité».
Yves Fossey, «Poursuivi pour harcèlement sexuel, le maire sortant de Villepreux démissionne du conseil municipal: Sévèrement battu lors du second tour, Stéphane Mirambeau ne siégera pas au conseil municipal. Jean-Baptiste Hamonic, 28 ans, a été élu maire», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le )«Au terme d'une campagne tendue, Jean-Baptiste Hamonic (MoDem), 28 ans, a remporté le scrutin avec 55,7% des voix. Il a été élu maire, ce samedi, avec 31 voix sur 33 -deux bulletins blancs ont été déposés. Sa majorité compte 27 élus».
Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit: d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204p. (ISBN2-86377-140-X).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии