Crespières[kʁɛpjɛʁ] est une commune française du département des Yvelines et de la région Île-de-France, située à environ 17 km à l'ouest de Saint-Germain-en-Laye.
La commune est délimitée au sud par le ru de Gally, un affluent de la Mauldre.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Elle est traversée d'est en ouest par la RD 307 qui relie Paris à Mareil-sur-Mauldre et du nord au sud par la RD 198 qui relie Les Alluets-le-Roi à Thiverval-Grignon.
Desserte ferroviaire
La liaison SNCF la plus proche est la gare de Mareil-sur-Mauldre.
Bus
La commune est desservie par les lignes 17S, 41, 170, 171, 172, 511 et 512 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly.
Urbanisme
Typologie
Crespières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 88,13% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 5,99% d'espaces ouverts artificialisés et 5,88% d'espaces construits artificialisés[6].
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Le nom de la localité est attestée sous les formes Crisparias dès 918 [8], Crisperiae, Cresperiae en 1180[9], puis Cresperie en 1351[10], Crepieres[9].
Son nom est formé du gentilice Crispus et du suffixe onem[8].
Il s'agit peut-être d'un dérivé du bas latincrispa «ride, pli, ondulation», indiquant une succession de plissements de terrain[11], suivi du suffixe gallo-roman -ARIAS qui a remplacé -(I)ACU au Moyen Âge au sens de «lieu de, propriété de», d'où le sens global possible «lieu où le terrain ondule». Crispa a donné également le mot crêpe en français.
Histoire
Le site fut habité dès le Néolithique, on y a relevé des traces d'occupation gallo-romaine.
Le nom de «Crespières» est cité pour la première fois en 884 dans une confirmation des possessions de l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroy donnée par le roi Carloman II[12],[13].
La paroisse fut fondée en 918, dépendance par la suite de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs.
Rösrath(Allemagne)depuis 1998 avec les communes voisines de Chavenay, Feucherolles et Saint-Nom-la-Bretèche.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 1 671 habitants[Note 3], en augmentation de 7,05% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
659
662
691
681
698
767
706
738
701
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
732
718
758
740
710
645
690
684
633
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
626
661
653
631
652
593
600
538
604
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
663
627
1 012
1 412
1 506
1 466
1 625
1 642
1 574
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 573
1 671
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,0% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 799 hommes pour 842 femmes, soit un taux de 51,31% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,6
6,0
75-89 ans
6,8
19,3
60-74 ans
20,8
24,4
45-59 ans
25,2
14,1
30-44 ans
16,1
14,4
15-29 ans
11,9
21,3
0-14 ans
18,7
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[20]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Économie
Agriculture.
Production de biscuits (LES DEUX GOURMANDS)
Commune résidentielle.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Martin.
Lieux et monuments
Église Saint-Martin: église de style roman du XIIesiècle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1950[21].
Château de Wideville: château de style Louis XIII situé à la limite de Davron.
Construit vers 1580 pour Benoît Milon, premier intendant des finances d'Henri III, rebâti en 1620 par Claude de Bullion. Ancienne résidence de Bonabes VI Louis Victurnien Alexis, marquis de Rougé, il est actuellement la propriété du couturier italien Valentino.
Le lavoir: Construit au XIXesiècle au lieu-dit le «Clos du Chaudron», il a été entiérement rénové en 2019.
Grand hôtel de Sautour: château des XVIIeetXVIIIesiècles situé au cœur du village de Crespières. À l'abandon.
Personnalités liées à la commune
Moulin de La Bonde.
Georges Brassens (1921-1981), auteur-compositeur-interprète y avait acquis une propriété, le moulin de la Bonde au bord du ru de Gally, où il habita de 1958 à 1971. Entre 2003 et 2005, un festival a accueilli de nombreux chanteurs souhaitant lui rendre hommage[réf.nécessaire].
Valentino Garavani (1932), styliste et grand couturier italien, habite au château de Wideville.
Miguel Berrocal (1933-2006), sculpteur espagnol, habitait une maison dessinée pour lui par l'architecte André Wogenscky, juste au fond du parc du château de Crespières.
Alain Bashung (1947-2009), auteur-compositeur-interprète y vécut également durant les années 1990[réf.nécessaire].
Sheila (1945), chanteuse française y a vécu aussi quelque temps avant de se lancer dans sa carrière de chanteuse[réf.nécessaire].
Jean-Pierre Corval (1949), athlète, deux fois champion de France du 110 mètres haies haies y est né.
Héraldique
Blason
D'azur aux trois fasces ondées et maçonnées d'argent, abaissées sous un lion d'or issant de la première et accompagné en chef de deux fleurs de lys de même, à la bordure de gueules chargée de dix besants d'or.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens (1904), p.212.
Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN2862532207).
Marcel Baudot, L'abbaye de la Croix-Saint-Ouen à l'époque carolingienne, d'après le témoignage d'un diplôme de Carloman II, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1983, Volume 141, Numéro 141-1
Bulletin de la Société Historique de Suresnes, Volume 6, Numéros 28 à 30, pages 88 et 89
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