Moulis (Molins en Occitan) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.
Pour les articles homonymes, voir Moulis.
Moulis
Un des moulins de Moulis, sur le Lez.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Ariège
Arrondissement
Saint-Girons
Intercommunalité
Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire Mandat
Damien Souque 2020-2026
Code postal
09200
Code commune
09214
Démographie
Gentilé
Moulisiens
Population municipale
757 hab. (2019 )
Densité
21 hab./km2
Géographie
Coordonnées
42° 57′ 43″ nord, 1° 05′ 30″ est
Altitude
432 m Min. 412 m Max. 1 608 m
Superficie
36,55 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Saint-Girons (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Couserans Ouest
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Moulis
Géolocalisation sur la carte: France
Moulis
Géolocalisation sur la carte: Ariège
Moulis
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Moulis
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lez, le ruisseau de Remillassé, le ruisseau de Sour et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (le «chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien»), deux espaces protégés (les «falaises de Sourroque» et la «grotte d'Aubert») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Moulis est une commune rurale qui compte 757 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 703 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Moulisais ou Moulisaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame de Luzenac, classée en 1961, et la pile romaine de Luzenac, classée en 1905.
Géographie
Localisation
La commune de Moulis se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 42 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 5 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Moulis fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Moulis est limitrophe de douze autres communes.
Carte de la commune de Moulis et de ses proches communes.
Commune des Pyrénées située dans l'aire d'attraction de Saint-Girons, en Couserans. Elle fait partie fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles «n°1073 - Aspect» et «n°1074 - Saint-Girons» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées,[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 36,55 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 36,82 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 196 mètres. L'altitude du territoire varie entre 412 m et 1 608 m[12].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Moulis.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Lez, le ruisseau de Remillassé, le ruisseau de Sour, un bras du Lez, Canal de la Papéterie, Goute de Saboulies, le ruisseau de bader, le ruisseau de Rieulong, le ruisseau des Carbouères, le ruisseau Poudades et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[14],[15].
Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[16].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[24] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[26], à 12,3°C pour 1981-2010[27], puis à 12,7°C pour 1991-2020[28].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[31].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune:
les «falaises de Sourroque», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 85,5ha[32];
la «grotte d'Aubert», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 0,2ha[33].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: le «chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien»[35], d'une superficie de 4 377ha, un ensemble de petits massifs calcaires karstifiés avec sites à orchidées exceptionnels et des grottes de reproduction pour les chauves-souris[36].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[37]:
le «massif du Bouireix et montagnes de Sourroque» (13 572ha), couvrant 14 communes du département[38];
la «partie aval du Lez entre Les Bordes-sur-Lez et Saint-Girons» (76ha), couvrant 9 communes du département[39],
la «soulane de Balaguères au Char de Liqué» (5 178ha), couvrant 13 communes du département[40];
le «massif d'Arbas» (27 233ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[41];
les «massifs du mont Valier, du Bouirex et montagnes de Sourroque» (32 357ha), couvrant 18 communes du département[42].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Moulis.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Moulis est une commune rurale[Note 9],[43]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,8%), zones agricoles hétérogènes (13,5%), prairies (13,1%), terres arables (2,2%), zones urbanisées (1,9%)[45].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
Coquille en marbre Grand antique d'Aubert, posée en au Pouech, sur le chemin du piémont pyrénéen.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 630, alors qu'il était de 584 en 2013 et de 570 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 59,8% étaient des résidences principales, 26,1% des résidences secondaires et 14,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,5% d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6% des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Moulis en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,1%) supérieure à celle du département (24,6%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 6].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
26,1
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
14,1
9,7
8,2
Voies de communication et transports
L'accès principal s'effectue avec la route départementale D 618 (ex-route nationale 618). La D 137 conduit vers le col de Portech (868 m) et le massif de Sourroque en desservant de nombreux hameaux.
Risques majeurs
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Moulis.
Le territoire de la commune de Moulis est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[46],[47].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Lens, ou ruissellement d'un versant[48].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Moulis[49]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[50].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 26 avril 2012[51].
Toponymie
Le nom de la commune vient de l'occitan molin «moulin».
Histoire
Antiquité
Le hameau d'Aubert a une origine antique. Des fouilles ont permis d'y découvrir de nombreux objets gallo-romains. La carrière de marbre d'Aubert était déjà exploitée à cette époque et des monnaies et outils antiques y ont été retrouvés. Elle a fourni des parements à la basilique Sainte-Sophie de Constantinople inaugurée par l'empereur Justinien en 537. Le roi mérovingien Childebert Ier avait répondu favorablement à une requête de l'empereur Justinien entre 532 et 537[52].
Un édicule gallo-romain a survécu jusqu'à nos jours, il s'agit de la «pile romaine de Luzenac», sans doute un ancien mausolée.
Pile romaine de Luzenac-de-Moulis.
Époque contemporaine
Le tramway électrique de la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein a desservi la commune de 1911 à 1937 avec halte au village et à Luzenac.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Moulis est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[53].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[54].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[55],[56].
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans l'Ariège.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2008
Frédéric Castéras
mars 2008
2020
Aimé Galey
Retraité
juillet 2020
En cours
Damien Souque
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58].
En 2019, la commune comptait 757 habitants[Note 11], en diminution de 4,42% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 977
1 690
2 068
2 309
2 703
2 607
2 612
2 594
2 520
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 411
2 303
2 188
2 159
2 216
2 164
2 144
1 933
1 941
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 866
1 750
1 537
1 354
1 267
1 159
1 079
1 070
1 003
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 010
1 013
847
828
798
759
796
790
763
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
757
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Moulis a une école maternelle et une école primaire et fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Musée de la vie souterraine René Jeannel devenu Centre expérimental européen pour l'étude de la biodiversité du CNRS[65].
La commune dispose d'une grande salle des fêtes.
Activités sportives
Roc’Aventure est un parcours en hauteur situé au-dessus du canyon d’Aubert et de ses nombreuses falaises. Permet d'évoluer en hauteur (jusqu’à 100 m) d’une rive à l’autre du canyon en alternant ponts de singe, passerelles, tyroliennes (jusqu’à 200 m de longueur), mains-courantes, via ferrata. L'encadrement d'un moniteur diplômé est obligatoire[66].
Le Char de Moulis, surplomb à 850 m au dessus du village, accessible par le hameau de Montfaucon, constitue un site de pratique[67] de parapente référencé de la Fédération française de Vol libre.
Randonnée pédestre, spéléologie,
Écologie et recyclage
Le protée anguillard, un troglobie soigneusement étudié.
La Station d'écologie théorique et expérimentale (SETE) René Jeannel du CNRS fonctionne à Moulis: elle travaille notamment sur le réchauffement climatique, l'évolution des aquifères karstiques et des biotopes souterrains avec l'étude d'un étrange animal cavernicole, le protée[68].
La déchetterie intercommunale la plus proche se situe au lieu-dit Palétès à Saint-Girons.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 382 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 808 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 710 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 463 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5% d'actifs (64,4% ayant un emploi et 11,1% de chômeurs) et 24,5% d'inactifs[Note 13],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 143 en 2013 et 108 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 304, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,2%[I 16].
Sur ces 304 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 22% des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 89,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7% les transports en commun, 5,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
Activités
Marbre Grand Antique d'Aubert.
Carrière d'Aubert
Se trouve à Aubert une très ancienne carrière de marbre. Le marbre extrait est appelé "Grand Antique"[69].
La carrière, actuellement propriété de la société Rocamat, fut exploitée dès l'Antiquité romaine. Le marbre, alors appelé Marmor Celticum[69], fut utilisé dans de nombreux bâtiments à Rome et Constantinople. Rouverte au XIXesiècle, elle fut abandonnée en 1952, se transformant en un petit lac appelé le "Trouc de Desmembreri" (Trou de l'Oubli)[69]. Depuis 2014, elle est à nouveau exploitée par la société italienne Escavamar[70].
En 2015, la marque marbre «Grand antique d'Aubert» a officiellement été déposée. Le marbre moulisien s'exporte désormais à Londres, à New York, au Japon...
Artisanat et commerce
« Le Moulis » est un fromage de vache au lait cru affiné au village dans la tradition des fromages du Couserans.
Fromage fermier de vache au lait cru « Le Cazalou », façon Bethmale, au Pouech.
Pizzeria café épicerie multiservices.
Dépôt-vente.
École de parapente, stages, vol biplace...
Deux campings à Luzenac, gîtes en différents lieux de la commune.
Culture locale et patrimoine
Spécialité locale
Depuis le début du XXesiècle, deux familles de Moulis possédaient un moulin à meules de pierre permettant d'élaborer une moutarde au raisin réputée[71]; elle peut à nouveau être dégustée à l'occasion de la manifestation traditionnelle « Autrefois le Couserans » qui se déroule le premier week-end d'août à Saint-Girons.
Culture locale et patrimoine
Église Notre-Dame de Luzenac, classée Monument historique en 1961.
Église Saint-Jacques d'Aubert.
Église Saint-Jean-Baptiste du Pouech.
Église Saint-Lizier de Moulis.
Église Notre-Dame de Luzenac.
Portail de l'église Notre-Dame de Luzenac-de-Moulis. Le portail possède deux archivoltes reposant sur des chapiteaux ornés de palmettes et de visages humains.
Église Saint-Jacques d'Aubert.
Église Saint-Jean-Baptiste de Pouech.
Moulis avec en arrière plan l'église Saint-Lizier de Moulis.
Pile romaine de Luzenac, classée Monument historique en 1905.
Cascade d'Aubert.
Carrière de marbre d'Aubert.
Le col de Portech (868 m) permet de rejoindre par la D 137 la commune d'Alos et, au-delà, le Haut-Salat par Sentenac-d'Oust.
Hameau de Saint-Martin.
La campagne, au loin Sourroque.
Granges à Montfaucon d'en Haut.
La vallée du Lez.
Ancienne carrière de marbre d'Aubert.
Moulis, rue de la Mairie.
Personnalités liées à la commune
Auger II de Montfaucon (?-1303), évêque de Couserans.
Jacques-Arnaud Penent, écrivain (° à Toulouse, † à Moulis).
Pierre Géraud (° , † ), âgé de 106 ans, dernier poilu de l'Ariège, soldat 2° classe du 14eRI muté au 113eRI, prisonnier en Allemagne durant la Première Guerre mondiale, chevalier de la Légion d'honneur le .
Albert Vandel, créateur en 1948 du laboratoire souterrain de Moulis avec Louis Fage, Bernard Gèze directeur et Pierre-Alfred Chappuis sous-directeur.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Pierre le Silentiaire (traduit par Marie-Christine Fayant et Pierre Chuvin), Traduction et commentaire de la Description de Sainte-Sophie de Constantinople de Pierre le Silentiaire, éditions A. Die, Paris, 6 janvier 563 (parution du livre 1997)
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