Saint-Lizier (en gascon: Sent Líser) est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.
Cet article possède un paronyme, voir Saint-Dizier.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Lizier (homonymie).
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le Baup, un bras du Salat, le Marcazeau, le ruisseau de merdançon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Lizier est une commune urbaine qui compte 1 365 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Licérois ou Licéroises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, classée en 1994, la cathédrale Saint-Lizier et le cloître, classée en 1886, la chapelle Notre-Dame du Marsan, inscrite en 1973, l'Hôtel-Dieu, inscrit en 2005, la maison canoniale, inscrite en 1989 puis classée en 1991, la maison Loubières, classée en 1929, la maison natale d'Aristide Bergès et la papeterie de Prat du Ritou, inscrites en 2007, les murailles gallo-romaines, classées en 1912, le palais épiscopal, inscrit en 1993, et le Pont de Saint-Lizier, inscrit en 1927.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Lizier se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 2 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Saint-Lizier fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.
Saint-Lizier est limitrophe de huit autres communes.
Commune de l'aire d'attraction de Saint-Girons située dans son unité urbaine, à environ 460 m d'altitude dans les Pyrénées, sur une colline de la rive droite du Salat. Elle se situe en Couserans, dont elle a été la capitale religieuse. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées dont elle est le siège et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Morphologie urbaine
Dès le haut Moyen Âge, Saint-Lizier compte deux quartiers: en haut, la cité, ceinte de murs gallo-romains; tout autour jusqu'au Salat, le bourg, division conservée jusqu'à nos jours.
Face au palais des évêques, Saint-Lizier est dominée par la colline du Marsan et sa chapelle.
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles «n°1056 - Le Mas d'Azil» et «n°1074 - Saint-Girons» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées[8],[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,01 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,1 km2[7]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 210 mètres. L'altitude du territoire varie entre 368 m et 578 m[13].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Lizier.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Salat, le Baup, un bras du Salat, le Marcazeau, le ruisseau de merdançon, la gauère, L'Eau Lente, le ruisseau de Montredon et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[15],[16].
Le Salat, d'une longueur totale de 74,1 km, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé 27 communes[17].
Le Baup, d'une longueur totale de 20,1 km, prend sa source dans la commune de Rimont et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salatsur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[18].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune est du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23],[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[25] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[26],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[27], à 12,3°C pour 1981-2010[28], puis à 12,7°C pour 1991-2020[29].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[30],[31].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[32].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»[34], d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[35].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[36]:
l'«aval du ruisseau du Baup et affluents» (106ha), couvrant 6 communes du département[37];
les «collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier» (7 543ha), couvrant 11 communes du département[38];
«le Salat et le Lens» (712ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[39];
la «soulane de Balaguères au Char de Liqué» (5 178ha), couvrant 13 communes du département[40];
les «coteaux de l'est du Saint-Gironnais» (15 037ha), couvrant 18 communes du département[41];
le «massif d'Arbas» (27 233ha), couvrant 90 communes dont 48 dans l'Ariège et 42 dans la Haute-Garonne[42].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Lizier.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Lizier est une commune urbaine[Note 9],[43]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[44].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Girons, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 9 820 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune du pôle principal[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (40,9%), prairies (26,4%), forêts (16,7%), zones urbanisées (8,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9%)[45].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 791, alors qu'il était de 802 en 2013 et de 736 en 2008[I 8].
Parmi ces logements, 75,3% étaient des résidences principales, 14,3% des résidences secondaires et 10,3% des logements vacants. Ces logements étaient pour 88% d'entre eux des maisons individuelles et pour 12% des appartements[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Lizier en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,3%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,2% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,5% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 9].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
14,3
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
10,3
9,7
8,2
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 117 et D 3. Il existe aussi un service de transport à la demande[46].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Lizier est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[47],[48].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Saint-Lizier.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993[49].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Saint-Lizier[50]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[51].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 12 janvier 2006[52].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[53].
Toponymie
La commune tire son nom actuel de Lizier de Couserans canonisé sous le nom de saint Lizier, évêque qui participa au concile d'Agde au VIesiècle.
Durant la Révolution française, la commune porte le nom d'Austrie-la-Montagne[54].
Ses habitants sont appelés les Licérois.
Histoire
Préhistoire
Vertèbre et pointe de lance du Magdalénien, Muséum de Toulouse.
L'abri de Montfort atteste de l'occupation dès le Magdalénien. Cet abri a été fouillé notamment par Félix Régnault. En 1894, H. Miquel y découvrit une vertèbre humaine transpercée par une lame en quartzite[55],[56], désormais conservée au Muséum de Toulouse. L'abri a aussi livré entre autres un objet décoré décrit par Édouard Piette comme une fibule[57], six galets décorés aziliens trouvés entre 1889 et 1892[58]...
Antiquité
L'ancienne cité gallo-romaine des Consoranni, Lugdunum Consoranorum ou Civitas Consorannorum, devint le siège d'un important évêché à partir du VIesiècle. Ayant déjà un évêque (saint Valère) au Vesiècle, Saint-Lizier fut le plus ancien siège épiscopal de l'actuel département de l'Ariège.
Pierre du pont de St-Lizier portant la dévotion à Belisama.
Une inscription lapidaire datant de l'époque gallo-romaine sur une pierre du pont sur le Salat y a révélé une dévotion à la déesse Belisama[59].
Moyen Âge
Le renouveau de la ville a lieu au Moyen Âge, à l'époque romane: deux cathédrales sont alors construites. La véritable, Notre-Dame de la Sède, aujourd’hui dans l’enceinte du palais des Évêques, et l'église paroissiale du bourg d’en bas, avec son cloître remarquable, plus ancienne d’ailleurs, appelée aussi «cathédrale» (cathédrale de Saint Lizier) qui abrite son trésor avec la crosse de saint Lizier du XIIesiècle.
Époque moderne
Le trésor de Saint-Lizier.
Le buste reliquaire de saint Lizier, en argent doré, ciselé, est attribué à Antoine Favier, orfèvre à Toulouse, qui l'aurait réalisé en 1531. Il est conservé dans la cathédrale Saint-Lizier.
Époque contemporaine
De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une gare sur la ligne de Boussens à Saint-Girons.
De 1987 à 2013, le prêtre René Heuillet détourna plus de 720 000 euros de dons issus des ventes de bougies votives. Il a été condamné en 2016 à 18 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende[60].
Le village a fait partie de l'association «Les Plus Beaux Villages de France» de 1992 à 2012. L'importante présence des voitures dans le centre historique et le développement de la zone commerciale à proximité du village remettant son statut de membre en cause, la municipalité a préféré renoncer à son adhésion en raison des investissements élevés nécessaires pour y remédier[61].
Depuis 1998, différents monuments sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Compostelle en France (chemin du piémont pyrénéen).
Le palais des évêques a fait l'objet d'une rénovation importante réalisée par Jean-Michel Wilmotte, avec l'ajout d'un bâtiment neuf.
Depuis 2007, Saint-Lizier fait partie des Grands Sites Occitanie dans « la collection Ariège[62] », une appellation créée par la région qui permet d’identifier les sites touristiques qui présentent un intérêt incontournable mais également de préserver et de valoriser des richesses patrimoniales, culturelles ou naturelles reconnues comme étant remarquables sur le plan national et international dont la cité d'art et d'histoire de Saint-Lizier.
Saint-Lizier, Collection Ariège et Grands sites Occitanie Sud de France.
Héraldique
Blason
D'or à une cloche d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Lizier est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[63].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[64].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix-neuf[65],[66].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Ariège.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2020
En cours
Michel Pichan
PS
Médecin anesthésiste retraité Conseiller départemental depuis 2021
Saint-Lizier est jumelé avec le camp de réfugiés de Beit Jibrin, Bethléem, Palestine.
Mairie de Saint-Lizier.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].
En 2019, la commune comptait 1 365 habitants[Note 11], en diminution de 4,81% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 061
1 049
970
990
1 160
1 311
1 050
1 261
1 295
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 092
1 165
1 156
1 293
1 256
1 309
1 478
1 411
1 376
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 273
1 295
1 280
1 162
1 211
1 327
1 371
1 290
1 348
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 635
1 695
1 719
1 855
1 646
1 592
1 477
1 457
1 408
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 418
1 365
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[70].)
En 2018, la commune compte 601 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 191 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 910 €[I 13] (19 820 € dans le département[I 14]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 642 personnes, parmi lesquelles on compte 68,2% d'actifs (58,6% ayant un emploi et 9,6% de chômeurs) et 31,8% d'inactifs[Note 13],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Saint-Girons[Carte 2],[I 18]. Elle compte 1 311 emplois en 2018, contre 1 282 en 2013 et 1 257 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 392, soit un indicateur de concentration d'emploi de 334,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38%[I 19].
Sur ces 392 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 179 travaillent dans la commune, soit 46% des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 85,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7% les transports en commun, 7,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Activités hors agriculture
138 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Lizier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 22].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
138
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
14
10,1%
(12,9%)
Construction
14
10,1%
(14,2%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
51
37%
(27,5%)
Information et communication
2
1,4%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
6
4,3%
(2,8%)
Activités immobilières
8
5,8%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
20
14,5%
(13,2%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
17
12,3%
(14,4%)
Autres activités de services
6
4,3%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 138 entreprises implantées à Saint-Lizier), contre 27,5% au niveau départemental[I 23].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[75]:
Lilat, supermarchés (23 164 k€)
Sariege, supermarchés (15 634 k€)
Societe De Negoce Ariegeoise De Materiaux - Snam, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (8 487 k€)
Phoebus, supermarchés (2 112 k€)
Valdistri, autres commerces de détail en magasin non spécialisé (1 948 k€)
Ancienne papeterie de Pourlande.
Le budget de la ville était de 18 millions d'euros en 2013[61].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région sous-pyrénéenne»[76]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[77].
1988
2000
2010
Exploitations
23
19
13
Superficie agricole utilisée (ha)
539
649
534
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole[Note 17] de 1988 à 19 en 2000 puis à 13 en 2010[77], soit une baisse de 43% en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48% de ses exploitations[79]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 539ha en 1988 à 534ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 41ha[77].
Artisanat
Confitures et traditions de la maison Joucla, pont du Baup.
Industrie
Comme quelques communes situées au fil de l'eau, Saint-Lizier a un passé industriel, notamment une usine de filature et des papeteries.
Santé
Le centre hospitalier Ariège Couserans (CHAC) se trouve sur le territoire de la commune à Rozès. Il est le résultat de la fusion en 1995 de l'hôpital général et du centre psychiatrique de Rozès, ce dernier héritier de l'asile psychiatrique (1811-1969) autrefois situé dans le Palais des Evêques. En 2014, il comptait plus de 1 000 salariés dont 79 médecins et son budget de fonctionnement était de 64 millions d’euros[80].
L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Hector-d'Ossun propose 105 lits et comprend une unité Alzheimer et un pôle d’activités et de soins adaptés.
Commerce
La plupart de l'activité commerciale se trouve dans la zone commerciale de l'agglomération saint-gironnaise, située au nord de la commune, qui regroupe des enseignes nationales.
Le centre-village compte quelques commerces et ceux-ci sont essentiellement liés au tourisme: boulangerie, galerie d'art, potier, salons de thé, restaurants...
Des producteurs locaux et bio proposent leurs produits sur la place de l’église chaque mercredi de 8 à 14 heures.
Tourisme
Des investisseurs privés ont permis l'installation d'un restaurant gastronomique, «Le Carré de l'Ange» et d'une résidence de tourisme dans les bâtiments de l'ancien hôpital. Deux grands salons permettent également la tenue de réunions. La résidence a dû cesser son activité fin 2018, mais le Conseil départemental, devenu seul propriétaire des lieux, engage fin 2020 3,9 millions d'euros de travaux pour achever l'aménagement du site et confie la gestion de la résidence de tourisme (81 logements) à «Terres de France», société créée en 2007 spécialisée dans l'hébergement touristique[81]. Les 56 premiers logements touristiques rénovés sont loués dès la mi- et 25 autres suivront[82].
Culture locale et patrimoine
Lieux et bâtiments
94 immeubles et objets de la ville sont classés au titre des monuments historiques[61].
Abri de Montfort (Magdalénien, Azilien).
Cathédrale de Saint-Lizier et son cloître. Des fresques du XIIesiècle attribuées à l'atelier du Maître de Pedret ont été mises à jour en 1960.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède.
Ancien Hôtel-Dieu de Saint-Lizier, accolé à la cathédrale Saint-Lizier, acquis par la commune en 2010[83] et inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 2005. Il comprend notamment:
la chapelle orthodoxe Saint-Seraphim-de-Sarov et Saint-Isaac-Le-Syrien, depuis [84],[85],[86],[87];
la pharmacie complète datant de 1764;
les bureaux de la Communauté de communes Couserans-Pyrénées.
Le Palais des Évêques, musée départemental de l'Ariège, présentant ses collections d'histoire locale dans l'ancienne résidence des évêques du Couserans, et l'ancienne cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, dont les peintures de la fin du XVesiècle présentes sur les murs et les voûtes de l'édifice ont été restaurées récemment. Inscrit au titre des monuments historiques en 1993.
Trésor des évêques de Couserans.
Chapelle Notre-Dame du Marsan, depuis le Moyen Âge, est un lieu de pèlerinage chaque lundi de Pentecôte, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1973[88].
La cathédrale de Saint-Lizier et au loin Saint-Girons.
Cathédrale Saint-Lizier.
Cloître de la cathédrale.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède.
Chapelle Notre-Dame du Marsan.
Murailles gallo-romaines sur 740 m en partie haute de la cité, classées en 1912.
Pont de Saint-Lizier, inscrit au titre des monuments historiques en 1927.
Autres immeubles protégés: maison Loubières (classée partiellement en 1929), maison canoniale (inscrite, escalier classé)...
Accueil du parc à thème 'Au Pays des Traces'.
Pont de Saint-Lizier monument inscrit MH en 1927.
Saint-Lizier et Saint-Girons vus depuis Saudech.
Personnalités liées à la commune
Évêques de Couserans
Jean-Baptiste Dupré (1765-1820), député de l'Ariège en 1815, pendant les Cent-Jours, né et mort à Saint-Lizier.
Arnaud de Lingua de Saint-Blanquat (1779-1868) né et mort à Saint-Lizier, député de 1821 à 1831.
Urbainie de Faydit de Terssac (1880-1950), exploratrice née au Château de Rozès, publia A travers l'Inde en automobile[89], récit du voyage qu'elle fit dans l'Hindoustan en 1905 avec ses frères Jean et Charles[90].
Alexandre Grothendieck, considéré comme l'un des plus grands mathématiciens de tous les temps, mort au CHAC à Saint-Lizier le .
Vie pratique
Service public
L'Agence postale communale a été fermée au public. Seuls existent les services de la mairie.
Enseignement
L'éducation est assurée sur la commune par une école primaire: école maternelle et école élémentaire Fanny Reich.
Culture et festivités
De nombreuses associations existent sur la comme:
Les Consorani: animations antiques et médiévales;
Au pays des Traces - L’Œil aux aguets: activités naturalistes (ichnologie), archéologie, artisanat (vannerie, outillage en bois), à l'ancienne ferme de Miguet;
Cyber-base: Initiation à l'informatique et à internet;
Bibliothèque communale;
Atelier de céramique Sibylle Parant.
Activités sportives
Billard club du Couserans (billard français), aïkido: École Aïkido 09 (dojo au centre hospitalier)...
Voie verte de Saint-Lizier à Prat-Bonrepaux ouverte en en grande partie sur la tracé de l'ancienne voie ferrée de Boussens à Saint-Girons.
Écologie et recyclage
La déchetterie la plus proche se trouve à Palétès, route de Lacourt à Saint-Girons. L'entreprise Saica Natur Sud (anciennement Llau) est une importante entreprise industrielle de recyclage et de valorisation; elle est installée sur la zone industrielle du Couserans, sur la commune voisine de Lorp-Sentaraille. Elle achète au poids des métaux, papiers, etc.
Pour approfondir
Bibliographie
La Révolution à Saint-Lizier, David Cau-Durban, Saint-Gaudens, 1895
Abbé Henri-Louis Duclos, Histoire des Ariégeois (Comté de Foix, Vicomté de Couserans) Librairie académique Didier Perrin et Cie, Libraires- Éditeurs, 1886
Abbé J.B. Gros, Saint Lizier: ses monuments, ses cathédrales, ses saints, ses évêques, le Marsan, 1912
Louis-Henry Destel, La Princesse de Pourlande, 1936. Roman situé à Saint-Lizier dans les années 1910.
Louis-Henry Destel, St Girons, St Lizier, le Couserans, 1945
M. Caujolle, Saint-Lizier en Couserans dans l'antiquité romaine, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse, 1970
A. Souquet, Le diocèse du Couserans sous l'épiscopat de Joseph de saint André de Marnays de Vercel, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse, 1973
G. Costa, Le Trésor de Saint-Lizier, 1976
A. Morère, Quelques notes d'histoire, Gerfau, 1979
Simone Henry, La pharmacie de l'Hôtel-Dieu, Revue de Comminges - 1980
Simone Henry, Une visite de Saint-Lizier, Imprimerie Maury, 1984
Simone Henry, Comminges et Couserans, éditions Privat, 1985
A. Lebeuf, L'observatoire astronomique de la cathédrale de Saint -Lizier en Couserans, Publ.obs.astron.Strasbourg, 1989
Jacques Pince, La cathédrale Notre-Dame de la Sède, Imprimerie Maury, 1983 1984
Jean Icart, Les Consoranni, "L'Ariège à Paris", bulletin de l'Amicale des Ariégeois de Paris, no56, 4etrimestre 2001 et no57, 1ertrimestre 2002
Jean-Pierre Bareille, Michel Caujolle, Étienne Dedieu, Charles Geny, Simone Henry, Augusta Morère, Jacques Pince Saint-Lizier en Couserans, Imprimerie Maury, 1991
Jean-Pierre Bareille, R. Sablayrolles, «Saint-Lizier en Couserans», dans Villes et agglomérations urbaines antiques du sud-ouest de la Gaule, histoire et archéologie (Bordeaux, 1990), Actes du deuxième colloque Aquitania (Supplément à Aquitania), Bordeaux, 1992, p.149-151
John Ottaway, Entre Adriatique et Atlantique, Saint-Lizier au premier âge féodal, catalogue d'exposition, Saint-Lizier, 1994
André Ortet, un asile d'aliénés: Saint-Lizier, 1811-1969, Cazavet, 2004
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[33].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[78].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean Guilaine et Jean Zammit, Le sentier de la guerre, visages de la violence préhistorique, Paris, Seuil, , 372p. (ISBN2-02-040911-9), p.83.
[Guilaine 2013] Jean Guilaine, «Archéologie Préhistorique de la violence et de la guerre. Quelques réflexions et hypothèses», Cuadernos de prehistoria y arqueologia de la Universidad de Granada, no23, , p.9-23 (ISSN2174-8063, lire en ligne[sur revistaseug.ugr.es], consulté le ).
[Piette 1906] Édouard Piette, «Fibules pléistocènes», Revue préhistorique, vol.1, no1, (lire en ligne[PDF] sur perdrizet-doc.hiscant.univ-lorraine.fr, consulté le ), p.11.
[Couraud 1985] Claude Couraud, L’art azilien. Origine – Survivance (monographie, XXe suppl. de Gallia Préhistoire), , sur persee (lire en ligne), p.43, 102, 110.
Julien Sacaze, «Les anciens dieux des Pyrénées - nomenclature et distribution géographique», Revue de Comminges, , p.203 (lire en ligne)
Chloé Delbès, «Foix. Saint-Lizier: l'abbé Heuillet condamné», La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
Coll., À Travers Les Pyrénées Inconnues, Saint-Girons et le pays de Couserans, Nîmes, Lacour, coll.«Rediviva», , 175p. (ISBN978-2-7504-1455-9 et 2-7504-1455-5)
réimpression d'un guide touristique des années trente.
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