Boussens (en occitan Bossens) est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (la «vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne» et «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»), un espace protégé («la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Boussens est une commune rurale qui compte 1 061 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Boussens. Ses habitants sont appelés les Boussinois ou Boussinoises.
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
La commune, limitée à l'est par la Garonne, est située sur le canal de Saint-Martory et l'ancienne route nationale 125, sur la rive opposée au confluent du Salat et de la Garonne, à 70km au sud de Toulouse. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine.
Communes limitrophes
Boussens est limitrophe de quatre autres communes.
La superficie de la commune est de 433hectares; son altitude varie de 257 à 403mètres[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, Canal de Saint-Martory, un bras de la Garonne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].
Le canal de Saint-Martory dans sa traversée de la commune.
La Garonne à Boussens
Réseaux hydrographique et routier de Boussens.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cerizols», sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[11] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 22 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[15], à 12,3°C pour 1981-2010[16], puis à 12,7°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Un espace protégé est présent sur la commune:
«la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7ha[20].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[22]:
«Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste», d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23]
la «vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne», d'une superficie de 1 893ha, hébergeant une avifaune bien représentée en diversité, mais en effectifs limités (en particulier, baisse des populations de plusieurs espèces de hérons). Trois espèces de hérons y nichent: Garde-bœufs, Bihoreau gris et Aigrette garzette[24].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[25]:
les «bois de la Hage et massifs de Laffite-Toupière à la Garonne» (1 069ha), couvrant 8 communes du département[26] et
«la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère» (5 075ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[27]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[25]:
«la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau» (6 874ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[28];
les «Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne» (3 525ha), couvrant 12 communes du département[29].
Urbanisme
Typologie
Boussens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31].
Elle appartient à l'unité urbaine de Boussens, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 2 239 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (32,2%), forêts (21,1%), zones urbanisées (16,8%), prairies (14,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,2%), eaux continentales[Note 8] (4%), terres arables (0,3%)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Par la route: l'accès s'effectue par l'A64, sortie no21 par la route nationale 635 et par la route nationale 125.
Article détaillé: routes de la Haute-Garonne.
Par le train: en gare de Boussens sur la ligne Toulouse - Bayonne. Boussens est la gare de correspondance pour Saint-Girons par autocar ancienne ligne de Boussens à Saint-Girons.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boussens est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salat et le canal de Saint-Martory. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[35],[33].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Boussens est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[36],[37]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Boussens.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 459 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 459 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[33].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[40].
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[41].
Toponymie
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Histoire
Ancienne bastide fondée en 1269.
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Boussens faisait partie du diocèse de Rieux.
Activités industrielles à Boussens en 1916-1917
La possibilité d'utiliser l'énergie hydraulique a donné naissance à partir de la fin du XIXesiècle à la naissance d'une activité industrielle autour de la création d'une centrale hydroélectrique à Mancioux. Les trois communes de Roquefort-sur-Garonne, de Mancioux et de Boussens occupent un point de passage obligé sur la cluse ouverte par la Garonne dans le chaînon des Petites Pyrénées, position qui permettait de contrôler les flux de circulation longeant les Pyrénées entre la Méditerranée et l’Aquitaine. La Garonne permettait de développer des centrales au fil de l’eau. Une unité de production de chlore liquide à Estarac, sur la commune de Boussens, est créée vers 1916, probablement pour répondre aux besoins de l’armée dans la guerre chimique[42].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[43],[44].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères. Avant le 1er janvier 2017 Boussens faisait aussi partie de la communauté de communes du canton de Cazères.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1943
?
Marc Dufraisse
Nommé conseiller départemental en 1943
mars 2001
En cours
Christian Sans
PS
Enseignant à la retraite. Conseiller général puis départemental du canton de Cazères (2008-2021)
Mosaïque du blason de la ville de Boussens en Haute-Garonne pour fêter le jumelage avec la ville de Boussens en Suisse en 1987
Mosaïque du blason de la ville de Boussens en Suisse pour fêter les 20 ans du jumelage avec la ville de Boussens en Haute-Garonne en 2007
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2019, la commune comptait 1 061 habitants[Note 9], en diminution de 4,93% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
257
272
299
345
340
375
375
403
378
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
334
322
328
297
315
316
330
327
325
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
292
308
326
323
373
440
400
460
520
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
750
734
698
725
797
833
1 009
1 033
1 097
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 074
1 061
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
L'enseignement est assuré par un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune de Roquefort-sur-Garonne (école maternelle grande section de maternelle, CP, CE1), et sur la commune (petite et moyenne sections de maternelle, CE2, CM1, CM2)[54]. Boussens fait partie de l'académie de Toulouse.
Infrastructures: gymnase, piscine, stade de football, terrain de tennis[56], parcours cyclable de la Garonne
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du canton de Cazères[57],[58].
Une déchèterie intercommunale gérée par la communauté de communes est présente sur la commune de Mondavezan[59].
La commune possède un sites classés Seveso.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 460 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 998 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 560 €[I 7] (23 140 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 679 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3% d'actifs (62,7% ayant un emploi et 12,6% de chômeurs) et 24,7% d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 12]. Elle compte 740 emplois en 2018, contre 728 en 2013 et 767 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 429, soit un indicateur de concentration d'emploi de 172,5% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2%[I 13].
Sur ces 429 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 113 travaillent dans la commune, soit 26% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,3% les transports en commun, 4,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
88 établissements[Note 12] sont implantés à Boussens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
88
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
13
14,8%
(5,7%)
Construction
12
13,6%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
19
21,6%
(25,9%)
Information et communication
3
3,4%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
1
1,1%
(3,8%)
Activités immobilières
2
2,3%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
12,5%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
17
19,3%
(16,6%)
Autres activités de services
10
11,4%
(7,9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,6 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 88 entreprises implantées à Boussens), contre 25,9% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[60]:
Societe Technique Commingeoise, autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. (1 994 k€)
La commune est dans «La Rivière», une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, consituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 44ha[63],[Carte 6],[Carte 7].
Un kiosque au milieu de l'espace vert devant la mairie
Un ancien lavoir au bord du lac
L'îlot de terre au milieu du lac est lieu de repos pour diverses espèces d'oiseaux. En arrière-plan de pont de l'autoroute A64
Personnalités liées à la commune
Édouard Lamourère (1861,1926), félibre, instituteur à Boussens, maire de la commune entre 1911 et 1914.
Héraldique
Son blasonnement est: Écartelé: au premier et au quatrième de gueules aux quatre otelles d’argent adossées et posées en sautoir, au second et au troisième de sinople à la porte muraillée d’argent maçonnée et ouverte de sable; sur le tout coupé au premier d'azur au soleil éteint naissant de gueules, au second d'argent aux trois fasces ondées d'azur.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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