Castillon-en-Couserans (occitan : Castilhon de Coserans) est une commune française, située dans département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.
Pour les articles homonymes, voir Castillon.
Castillon-en-Couserans | |
Chapelle du Calvaire de Castillon-en-Couserans. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Patrick Timbart 2020-2026 |
Code postal | 09800 |
Code commune | 09085 |
Démographie | |
Gentilé | Castillonnais |
Population municipale |
401 hab. (2019 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 55′ 18″ nord, 1° 02′ 00″ est |
Altitude | 537 m Min. 518 m Max. 1 320 m |
Superficie | 4,94 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Ouest |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | castillon09.com/ |
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lez, le ruisseau d'Astien et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castillon-en-Couserans est une commune rurale qui compte 401 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 211 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Castillonnais ou Castillonnaises.
La petite ville s'étale au pied d'une butte boisée couronnée par une chapelle bâtie sur l'emplacement d'un ancien château fort des comtes de Comminges.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle du Calvaire, classée en 1906.
La commune de Castillon-en-Couserans se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 47 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 12 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Audressein (1,2 km), Cescau (1,3 km), Sor (1,9 km), Salsein (2,4 km), Les Bordes-sur-Lez (2,5 km), Arrout (2,7 km), Arrien-en-Bethmale (2,8 km), Balaguères (3,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Castillon-en-Couserans fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Castillon-en-Couserans est limitrophe de six autres communes.
Cescau | Engomer | |
Audressein | ![]() |
Moulis |
Bordes-Uchentein | Arrien-en-Bethmale |
Cette commune située dans les Pyrénées en Couserans à l'ouest du département de l'Ariège est le bourg-centre du Castillonnais. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches métamorphiques datant du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées,[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,94 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,05 km2[7]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 802 mètres. L'altitude du territoire varie entre 518 m et 1 320 m[12].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Lez, le ruisseau d'Astien, le Clot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[14],[15].
Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[16].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eylie d'en Haut », sur la commune de Sentein, mise en service en 1991[24] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 319,6 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 12 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 12,3 °C pour 1981-2010[29], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[30].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[31],[32].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[33].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] : le « massif du Bouireix et montagnes de Sourroque » (13 572 ha), couvrant 14 communes du département[35], et la « partie aval du Lez entre Les Bordes-sur-Lez et Saint-Girons » (76 ha), couvrant 9 communes du département[36] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[34] : les « massifs du mont Valier, du Bouirex et montagnes de Sourroque » (32 357 ha), couvrant 18 communes du département[37].
Castillon-en-Couserans est une commune rurale[Note 8],[38]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,3 %), prairies (19 %), zones urbanisées (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 390, alors qu'il était de 379 en 2013 et de 408 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 47,6 % étaient des résidences principales, 33,1 % des résidences secondaires et 19,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,8 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Castillon-en-Couserans en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,4 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Castillon-en-Couserans[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 47,6 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,1 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 19,3 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec les routes départementales D 18, D 318 et D 618 (ex-route nationale 618).
Le territoire de la commune de Castillon-en-Couserans est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[41],[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, le Lens, ou ruissellement d'un versant[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Castillon-en-Couserans[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 16 août 2018[46].
En occitan, castelhon, "petit château".
Des vestiges d'un château féodal du XIIe siècle, il ne reste qu'une chapelle castrale fortifiée au XVIe siècle. Un seigneur féodal : Odon de Castillon[47] est mentionné pour la première fois en 1156.
Les foires et marchés de Castillon étaient fréquentés à la bonne saison par les Espagnols venus à pied du val d’Aran ou de la vallée de la Noguera Pallaresa pour y vendre des laines et du sel. Ce fait est attesté par les écrits de Louis de Froidour, Grand-maître des Forêts nommé par Colbert, en 1667 lors de sa grande visite d’inspection dans le Couserans.
Lors de la foire de Saint-Marc, le 25 avril, les pauvres se rassemblaient dans la rue Nougarol, les femmes avec une quenouille, les hommes avec un bâton de berger, pour offrir leurs services aux maîtres pour un an. Jusqu'en 1900, on parlait ainsi de la "Foire aux domestiques"[48].
De 1911 à 1937, un tramway électrique desservait Castillon au départ de Saint-Girons, dédié au transport des minerais des mines de Sentein et du port d'Orle.
En 1940, le groupement 28 des chantiers de la jeunesse s'implante sur la commune avant d'être déplacé, en mars 1943, en Dordogne[49].
La commune de Castillon-en-Couserans est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[50].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[51].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[52],[53].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1945 | 1974 | Jean-Marie Chayron | SFIO-PS | Conseiller général | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1974 | 1982 | Claude Ané | PS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1982 | 2001 | Marc Bressou | DVG | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | 2014 | Robert Zonch | PS | Conseiller général | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | En cours | Patrick Timbart | DVG | Cadre supérieur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Suite de la liste des maires
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].
En 2019, la commune comptait 401 habitants[Note 10], en diminution de 6,31 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
821 | 709 | 874 | 916 | 1 000 | 1 141 | 1 170 | 1 211 | 1 205 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 165 | 1 072 | 1 050 | 1 054 | 990 | 980 | 966 | 860 | 826 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
782 | 835 | 843 | 650 | 620 | 610 | 607 | 614 | 567 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
536 | 475 | 429 | 373 | 403 | 424 | 399 | 423 | 401 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
401 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[58] | 1975[58] | 1982[58] | 1990[58] | 1999[58] | 2006[59] | 2009[60] | 2013[61] |
Rang de la commune dans le département | 55 | 48 | 81 | 71 | 71 | 73 | 73 | 73 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Castillon-en-Couserans fait partie de l'académie de Toulouse et dispose d'une école publique primaire et d'un centre de loisirs.
Castillon compte la maison de santé des quatre vallées avec médecin, dentiste, infirmières, kinésithérapeute.. Une pharmacie et un EHPAD sont également présents.
La déchetterie intercommunale se trouve sur la commune proche d'Audressein.
En 2018, la commune compte 180 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 311 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 670 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 14,4 % | 9,9 % | 13,8 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 194 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (58,5 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 193 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 185 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 116, soit un indicateur de concentration d'emploi de 166 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,1 %[I 16].
Sur ces 116 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 63,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
75 établissements[Note 13] sont implantés à Castillon-en-Couserans au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 75 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 6,7 % | (12,9 %) |
Construction | 5 | 6,7 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 19 | 25,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,3 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 4 % | (2,8 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 9,3 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 30 | 40 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 5 | 6,7 % | (8,8 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 75 entreprises implantées à Castillon-en-Couserans), contre 14,4 % au niveau départemental[I 20]. Les un entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :
Castillon est un bourg central pour la vallée du Lez et ses affluents. À ce titre, les principaux commerces et services nécessaires à la vie locale et touristique sont présents[67].
Castillon se distingue par de nombreuses foires et marché : foire aux fleurs le 2e dimanche de mai, foire agricole du printemps le 1er mardi de mai, foire agricole d’automne le dernier mardi d’octobre, Foire aux arbres mi-novembre, vide-greniers en juillet août et marché tous les 1er et 3e mardi du mois le matin puis chaque mardi en juillet et août.
La marque Massipou y affine ses fromages.
Ce secteur des Pyrénées centrales est le berceau de la race ovine Castillonnaise et du cheval Castillonnais.
Office du tourisme ouvert toute l'année, camping municipal.
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 6 | 4 | 3 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 191 | 108 | 49 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[68]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[69]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 16] de 2010 (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 49 ha[69].
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Son blasonnement est : De gueules, à une tour d’argent, surmontée d'une cigogne du même. |
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