Moriez est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Moriez | |
![]() Le clocher de l’église | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-de-Haute-Provence |
Arrondissement | Castellane |
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière |
Maire Mandat |
Alain Coullet 2020-2026 |
Code postal | 04170 |
Code commune | 04133 |
Démographie | |
Population municipale |
237 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 57′ 45″ nord, 6° 28′ 17″ est |
Altitude | Min. 820 m Max. 1 700 m |
Superficie | 37,18 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Castellane |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Moriézois.
Le village est situé sur le versant nord du col des Robines, dans la vallée de l’Asse.
La commune est située dans le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence. Ses principales roches sont des marnes noires couramment appelées robines et des calcaires marneux. Ces roches contiennent de nombreux fossiles d'où l'appartenance à la réserve géologique. Du côté du vallon de Bouquet, proche de la limite avec la commune de Barême se trouve une source d'eau salée, indiquant la présence d'une couche de sel sous la montagne voisine[réf. nécessaire].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :
La commune compte 1 178 ha de bois et forêts[3].
Moriez est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le train de la ligne de Nice à Digne s’arrête à la gare de Moriez[11].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes auquel appartient Moriez est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[12], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[13]. La commune de Moriez est également exposée à trois autres risques naturels[13] :
La commune de Moriez est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[15]. La route nationale 202) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[16].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[15] mais le Dicrim existe depuis 2011[17]. La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2006[13]. En 2008, des travaux ont été menés pour corriger et modérer le cours torrentiel de différents ravins[18]. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le 30 novembre 1951. Il a atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[19],[20].
![]() |
Clumanc | Lambruisse | ![]() | |
Saint-Lions, Barrême |
N | Saint-André-les-Alpes | ||
O Moriez E | ||||
S | ||||
Senez |
Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes vers 1030 (Morierus), est tiré du terme occitan pour mûrier[21].
Une découverte archéologique exceptionnelle a été faite sur la commune : il s’agit d’un trésor de 140 bijoux et objets datant de l’âge du bronze[22],[23]. Plusieurs autres sites antiques se trouvent sur la commune[2]. Tous sont situés à proximité de très vieilles voies de communication qui pourraient remonter à l'âge du Bronze, à savoir : ancienne voie Moriez/Saint Lions (le long de laquelle a été trouvé le "trésor"), la voie Moriez/Saint André via le col des Robines, Moriez/Castellane via Courchons et enfin Hyèges/Lambruisse par le col du Castellet.
Une agglomération protohistorique sous forme d’oppidum a probablement existé sur le plateau du Collet-de-Ville, avant que ce site soit réoccupé à l’époque carolingienne[2]. Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Moriez dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[24].
À l’époque carolingienne, l’agglomération du plateau de Collet de Ville porte le nom de Menta. L’évêque de Senez en donne l’église à l’abbaye Saint-Victor de Marseille en 993[2]. L'église de Notre-Dame-de-Serret, située sur un monticule juste en face, relevait elle de l’abbaye de Lérins[2] et ce, au moins dès le XIème siècle.[25]
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030 sous le nom de Morierus[26]. L'agglomération primitive se constitue autour de l'église Saint Barthélémy et de la route Hyèges/Courchons (actuelle rue principale), en contrebas de la route vers Saint André, à laquelle le village est relié par un chemin montant par l'église. C'est face à la rencontre de ses axes de circulations que fut établi le Château vieux, une maison forte qui subsiste encore au milieu du village malgré de nombreux remaniements.
La communauté du Castellet-des-Robines (Castelletum Robine au XIIIe siècle) et qui comptait 11 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Moriez au XVe siècle[27]. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Castellane[2]. L’abbaye Saint-Honorat de Lérins reste propriétaire de l'église Notre Dame du Serret à Moriez[28]. Cette dernière acquiert même le titre de prieuré au XIVème siècle et, en 1310, est rattaché à l'infirmerie du monastère pour accueillir des moines malades ou en convalescence[29].
Les seigneurs de Moriez sont, au XIVe siècle, les Roquevaire et les Castellane ; au XVe siècle, les Vintimille ; aux XVIe et XVIIe siècles, les Chailans[26]. À partir de ces dates, le territoire de Moriez est partagé entre plusieurs co-seigneurs, tous de la famille De Chailan (respectivement seigneurs de Castellet-Moriez, Bouquet, Lambruisse). Ce morcellement de seigneuries permit à la communauté villageoise d'acquérir une certaine forme d'autonomie dès cette époque.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Mais ce dernier, entre les mauvais souvenirs qu'il a laissé lors de sa tentative de conquête en 1368[30] et la confusion des premières années sur la réalité de la mort de Jeanne Ire[31], ne se rallie que peu de communautés. La communauté de Moriez est conquise par le parti angevin au début de la guerre (avant 1385)[32].
Au début de la Révolution, la communauté de Moriez devient une municipalité rattachée au canton de Saint André, district de Castellane, dans le tout nouveau département des Basses-Alpes. Les biens de l'église sont saisis comme bien national en 1791, mais la plupart étant arrentés, ils ne sont pas vendus.[33] Fin 1792, le dernier seigneur de Moriez Pierre de Chailan émigre à l'étranger, aussi ses biens sont saisis comme biens nationaux, estimés[34] et vendus. Les châteaux et terres situées au village sont subdivisés en de multiples lots et seules les grandes fermes (appelées bastides) sont vendues d'un seul bloc.
Durant la Révolution, la société patriotique des Sans-culottes est créée le 13 octobre 1793.
Conservé par le seigneur de Moriez lors de la saisie des biens d'église, l'ancien prieuré de Notre Dame, loué au monastère de Lérins depuis 1660[35], est saisi avec les autres biens de Pierre de Chailan en 1793, estimé puis vendu comme bien national en août 1795. Les acquéreurs sont Joseph Honorat de Saint André, Antoine et François Ravel frères, de Moriez et Louis François Meifred, de Castellane, ceux-ci s’étant arrangés pour partager le lot dans lequel est compris l'ancien prieuré et ses terres[36]. Ces derniers restent cependant d'un seul bloc à l'un d'eux.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que le cadastre dit napoléonien de Moriez est achevé[37].
Outre l'organisation bâtie du village et de ses hameaux, le plan cadastral fait ressortir l'importance de l'activité agricole et pastorale au travers de nombreuses cultures, pâtures et prairies là où la qualité du sol le permet. Plusieurs canaux pour l'irrigation ou l'entrainement de moulins prélèvent l'eau de l'Asse ou de ses torrents affluents. De nombreuses zones incultes, souvent parce que trop rocheuses occupent également l'espace.
Au début du XIXe siècle, la commune connaît un certain essor industriel grâce au tissage de la laine. La fabrique est créée en 1832 par Ailhaud, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[38]. Cette fabrique emploie jusqu’à 15 ouvriers en 1856[39] et se maintient jusque dans les années 1870 avec moins de 10 ouvriers[40]. Cette fabrique est disposée auprès de la rivière de l'Asse, sur sa rive gauche, afin d'utiliser l'eau comme force mécanique. Elle disparaît dans les années 1880[41]. Il ne reste aujourd'hui quasiment plus aucune trace du bâtiment.
Comme de nombreuses communes du département, celle de Moriez se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en compte deux, installées au chef-lieu et à Hyèges, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[42]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concernent pas Moriez[43]. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’est pas appliquée par la municipalité[44]. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour reconstruire ses deux écoles[45], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.
Le tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Saint-André-les-Alpes est inauguré le 15 mai 1892[46]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[46]. Moriez se trouve ainsi desservie dès 1892 par la voie ferrée avec une station constituée d'un bâtiment de 3e classe, deux quais voyageurs et d'un quai non couvert à marchandises. Sur la commune de Moriez se trouvent également deux ouvrages d'art importants : un viaduc en pierre passant sur la route et le vallon de la Grau, situé à l'entrée du village en arrivant de Digne, et une grande partie du tunnel passant sous le col des Robines.
Dans le deuxième tiers du XXe siècle, deux alambics distillaient la lavande (un à Hyèges, un à Moriez)[47].
Juin 2009, l'école communale ferme définitivement ses portes[48].
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Blasonnement : |
En 2009, la population active s’élevait à 68 personnes, dont 8 chômeurs[51] (chiffre inchangé fin 2011[52]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (40 sur 21)[53] et travaillent majoritairement hors de la commune (38 actifs sur 61)[53].
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[54].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 11 en 2000[55], de 17 en 1988[56]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont partagés à parts égales entre éleveurs ovins et fermes pratiquant les grandes cultures[55]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de 1258 à 997 ha, la surface moyenne des exploitations augmentant de 74 à 90 ha[56]. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, à 577 ha[55].
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant trois salariés[54].
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 18 établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant trois personnes[54].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[57] et une capacité d'hébergement faible et essentiellement non-marchande[58]. Les structures d’hébergement à finalité touristique de Moriez sont une aire naturelle de camping[59] et des meublés labellisés[60] et des meublés non-labellisés[61].
Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[62] : au nombre de 116, elles représentent 51 % des logements[63],[64].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1945 | Camille Liautaud[65] | |||
avant 2005 | En cours (au 21 octobre 2014) |
Alain Coullet[66],[67] | DVG | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[68] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 483 €[69].
Moriez fait partie:
La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[70].
En 2019, Moriez comptait 237 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Moriez). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
1315 | 1471 | 1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
75 feux | 26 feux | 689 | 886 | 639 | 644 | 850 | 723 | 700 | 637 |
1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 563 | 575 | 571 | 535 | 501 | 466 | 463 | 460 | 659 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
415 | 380 | 373 | 358 | 299 | 284 | 258 | 256 | 240 | 203 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
195 | 188 | 168 | 170 | 160 | 178 | 188 | 237 | - | - |
L’histoire démographique de Moriez, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique[75]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1990. Depuis, la croissance de la population de Moriez a repris.
La source salée de Beaumenière a été aménagée en puits au XVIIe siècle. Elle est exploitée par la commune depuis 1672. À proximité, se trouvent deux tables salantes, servant à faire évaporer l’eau pour recueillir le sel. L’ensemble est inscrit aux monuments historiques[76].
Le château est orné de quelques gypseries en bon état : voûtes de l’escalier (fin XVIe siècle), manteau de la cheminée (plus récente)[77]. Quelques maisons anciennes du village sont à signaler : sur trois d’entre elles, la porte cintrée porte des dates allant de 1724 à 1790 ; trois autres, qui ont des fenêtres cintrées et qui sont voisines, sont probablement la division d’une maison unique de la même époque[78].
Une fontaine du village date de 1644 ; son pilier central est orné de quatre visages[79].
L’église paroissiale Saint-Barthélemy date du XVe siècle avec une abside XIIe siècle[80]. L’autel et son retable de la Vierge en bois doré, datés de 1640[81], sont classés monument historique[82]. Les neuf santons de carton-pâte de la crèche datent de 1848, et sont classés au titre objet[83], ainsi que le tableau de sainte Madeleine, saint Barthélemy et saint Antoine, peint par François Mimault en 1609[84].
La chapelle Notre-Dame-du-Serret est un ancien prieuré de l’abbaye de Lérins, dont le bas des murs, en appareil régulier, est du XIIIe siècle. La partie supérieure, la voûte, le décor, sont du XVIIIe siècle[85],[26]. L’oratoire Saint-Raymond est construit en pierre de taille en 1689[86].
L’église Saint-Gérard du Castellet est abandonné depuis le début du XXe siècle, et est actuellement en ruines[2].
L’église Saint-Claude à Hyèges est une ancienne paroisse du XIXe siècle, dont dépendaient les chapelles du Castellet et de Chaillans[2]. La chapelle des Chaillans est sous l’invocation de saint Jacques[2].
La chapelle Saint-Pierre, sur une colline qui domine le village, est en ruines[2].
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