Saint-Lions est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Saint-Lions
Mairie de Saint-Lions.
Administration
Pays
France
Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département
Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement
Castellane
Intercommunalité
Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Saint-Lions et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).La montagne de Mouchon, vue du village. Ses flancs sont très érodés, et elle est en partie recolonisée par la forêt.
La commune compte 475ha de bois et forêts, soit 41% de sa superficie[1].
La commune est couverte par deux ZNIEFF (Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[3].
Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-Lions.
Voies de communications et transports
Voies routières
L'accès au village s'effectue par la route départementale 319.
Transports en commun
La gare la plus proche est celle de Barrême, desservie par le chemin de fer de la ligne de Nice à Digne. Cette ligne est aussi connue sous le nom de «train des Pignes» qui a deux arrêts sur la commune, à l’arrêt facultatif de Gévaudan et à la gare de Barrême. Elle est au carrefour des RN 202, RN 85 et RD 4085, qui est l’ancienne RN 85 départementalisée. RN 85 et RD 4085 font partie de la route Napoléon.
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Risques majeurs
La commune de Saint-Lions est exposée à trois risques naturels[4]:
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain.
La commune de Saint-Lions n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[5]; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[5] mais le Dicrim existe depuis 2011[6].
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Saint-Lions est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4].
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Article détaillé: Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
Toponymie
Le nom actuel du village apparaît pour la première fois en 1141 (sancti Leontio)[9],[10]; il est nommé d’après le nom de saint Léonce ou Léon, évêque de Fréjus au IVesiècle[10] sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[9].
Histoire
Le village s’appelait autrefois Dauphin, et faisait partie de la communauté voisine de Barrême. Son église est donnée à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au XIIIesiècle, ou selon les interprétations, à l’église Notre-Dame de Thorame[11]. Il devient un fief des Villeneuve au siècle suivant jusqu’à la Révolution[2].
En , le hameau de Saint-Lyons demande son détachement de Barrême, et devient une commune à part entière en [12]. La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[13]. Toujours durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Lions-d’Asse[14].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Lions est achevé[15].
Économie
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Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Commerces
Le principal employeur de la commune est Terre et traditions, dont l’activité est la transformation de produits organiques en amendements. Elle emploie 7 salariés[16],[17].
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[22]:
total des produits de fonctionnement: 58 000 €, soit 1 321 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 55 000 €, soit 1 245 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 19 000 €, soit 432 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 16 000 €, soit 367 € par habitant.
endettement: 36 000 €, soit 809 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 20,60%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 8,45%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 32,95%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 58,73%;
cotisation foncière des entreprises: 20,25%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[23].
Intercommunalité
Saint-Lions était membre, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon; depuis le , elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
Typologie
Saint-Lions est une commune rurale[Note 1],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[25],[26].
La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[29].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (45,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1%), zones agricoles hétérogènes (13,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,6%), terres arables (2,7%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019, Saint-Lions comptait 41 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Lions). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
189
197
186
229
181
200
193
192
187
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
159
163
164
163
137
147
129
123
112
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
110
86
74
75
58
67
53
40
27
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
27
23
20
28
50
32
43
43
35
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
50
41
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
L’histoire démographique de Saint-Lions est marquée par une période d’«étale» où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du XIXesiècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821[34]. Le mouvement de baisse arrive à un plancher dans les années 1970. Depuis, la population oscille entre trente et cinquante habitants.
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Lions se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, il possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[35]. Aucune instruction n’est donnée aux filles: ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[36], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions[37]; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
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Santé
Les professionnels de santé (médecin, Kinésitherapeute, infirmiers...) sont à Barrême, Senez.
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Cultes
Culte catholique, Paroisse du Verdon: église Saint-Laurent[38].
Lieux et monuments
Le Mouchon, à Clumanc (et Saint-Lions).
Église Saint-Laurent, avec cadran solaire peint.
Fontaine-lavoir, avec trois bassins rond, rectangulaire et ovale.
Monument aux morts de 1939-1945.
L’église paroissiale est sous le vocable de Saint-Laurent[39], qu’elle a repris après la période d’occupation par les chanoines qui l’avait placée sous la titulature de Saint-Léonce[11] date du XVIIesiècle, avec des travaux au XIXesiècle. La nef, qui ne compte que deux travées, est voûtée d’arêtes[39].
Son mobilier comporte une cloche de 1580[40], ornée d’une scène de la Présentation de Jésus au peuple, qui est l’ancienne cloche communale de Barrême[40].
Fontaine-lavoir, avec trois bassins rond, rectangulaire et ovale.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Références
Roger Brunet, «Canton de Barrême», Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence: le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. «Villes et villages de France», 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 15 août 2012
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.3: Formations dialectales (suite); formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no195), , 1852p. (lire en ligne)., § 28459, p 1626
Daniel Thiery, «Saint-Lions», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 15 août 2012
J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, p.95.
Patrice Alphand, «Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p.296-297.
Jean-Bernard Lacroix, «Naissance du département», in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p.113.
Alexeï Laurent, «Paysages ruraux de la première moitié du XIXesiècle dans le sud-est des Basses-Alpes», in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains: Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p.10.
Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, , consultée le 20 septembre 2012
Site officiel de Terre et traditions, consulté le 20 septembre 2012
Cruvellier, op. cit., p 95
[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], «La Libération», Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Christiane Vidal, Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute-Provence depuis le début du XIXesiècle, t.21, (lire en ligne), chap.85, p.287.
Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.
Françoise Reynier, «Église paroissiale Saint-Laurent», notice noIA04000483, base Mérimée, sur pop.culture.gouv.fr (Plate-forme ouverte du patrimoine), Ministère de la Culture, (consulté le ).
Françoise Reynier, «Cloche», notice noIM04000797, base Palissy, sur pop.culture.gouv.fr (Plate-forme ouverte du patrimoine), Ministère de la Culture, (consulté le ).
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