Saint-Jacques (Sant Jaume en occitanprovençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Transports en commun
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Géologie
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Relief
Le point culminant de la commune est le sommet Saint-Martin (1451 m).
Risques naturels et technologiques
La commune de Saint-Jacques est exposée à trois risques naturels[3]:
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain: plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[4].
La commune de Saint-Jacques n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[5]; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[5]; le Dicrim existe depuis 2011[6].
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Saint-Jacques est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[3].
Climat
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Article détaillé: Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum Sant Jacobi); il est nommé d’après saint Jacques le Majeur, sous sa forme occitaneJacme, qui a été francisée par la suite[8].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jacques est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (67,5%), zones agricoles hétérogènes (24,7%), forêts (7,7%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Économie
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Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Commerces
Un seul commerce est présent dans cette commune: un restaurant appelé Domaine d'Aiguines.
Histoire
Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Saint-Jacques dépendait au Haut-Empire: Eturamina (Thorame), ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, sont avérés avec la disparition de celle de Thorame[16]. La via salinaria ou via Vintinia, de Cagnes à Digne-les-Bains, et dont le tracé est presque intégralement connu de Vence à Digne, passait sur la commune[17].
Le village de Saint-Jacques est la possession d’une prévôté de moines augustins[18], attestée en 1108, installée à quelques centaines de mètres du village mais sur la même colline[17],[19]. Ce monastère prend la suite d’une église qui y aurait existé depuis le VIIIesiècle[17]. Le fief appartient aux Villeneuve du XVesiècle au milieu du XVIIIesiècle[18].
En 1570, pendant les guerres de religion, la prévôté des augustins est détruite sur ordre du gouverneur de Provence, le comte de Carcès, pour empêcher les protestants de s’y fortifier[19].
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Jacques-lès-Barrême[20].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Jacques est achevé[21].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement: D’azur à un Saint-Jacques vêtu en pèlerin d’or[22],[23].
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[28]:
total des produits de fonctionnement: 53 000 €, soit 955 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 39 000 €, soit 703 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 28 000 €, soit 513 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 23 000 €, soit 412 € par habitant.
endettement: 10 000 €, soit 176 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 6,90%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 6,19%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 23,91%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 58,73% ;
cotisation foncière des entreprises: 17,17%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[29].
Intercommunalité
Saint-Jacques fait partie:
jusqu'en 2016 de la Communauté de communes du Moyen Verdon;
à partir du , de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.
Urbanisme
La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[30].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019, Saint-Jacques comptait 79 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Jacques). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Évolution démographique
1315
1471
1765
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
36 feux
3 feux
151
150
102
135
147
206
184
190
Évolution démographique, suite (1)
1846
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
167
151
149
158
162
162
149
142
118
110
Évolution démographique, suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
100
92
91
84
77
71
64
54
55
57
Évolution démographique, suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2019
-
-
48
38
31
29
39
36
56
79
-
-
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999; population municipale depuis 2006 (Sources: Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[18], EHESS[31], Insee à partir de 1968[32],[33],[34])
L’histoire démographique de Saint-Jacques est marquée par la saignée des XIVeetXVesiècles.
Au XIXesiècle, Saint-Jacques arrive au bout d’un mouvement de croissance, et connait une période d’ «étale» où la population reste stable à un niveau élevé. Ensuite, la commune est touché par l’exode rural: sa population décroît régulièrement, et 65 ans après le maximum démographique de 1831, elle a perdu plus de la moitié de sa population[35]. La baisse se poursuit jusqu’aux années 1980; depuis, Saint-Jacques a connu une inversion de tendance et a pratiquement doublé sa population.
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Jacques se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, elle possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[36]. Aucune instruction n’est donnée aux filles: ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[37], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions[38]; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
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Santé
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Cultes
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L’église Saint-Martin du XVIesiècle, patronnée par Saint-Jacques, au cimetière, est issue d’une collégiale de chanoines réguliers du XIIe, détruite vers 1570[19].
La chapelle du village[40], sous la titulature de Saint-Martin, date de 1874[19].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
Roger Brunet, «Canton de Barrême», Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 15 août 2012
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.3: Formations dialectales (suite); formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no195), , 1852p. (lire en ligne)., § 28434, p 1621
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Brigitte Beaujard, «Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s.», Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 412
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017), p. 195
Daniel Thiery, « Saint-Jacques», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 15 août 2012
Jean-Bernard Lacroix, «Naissance du département», in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p 113
Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIesiècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains: Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p.10.
Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition: Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
Moyen Verdon 3: Saint-Jacques, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], «La Libération», Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
Jules Daumas est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Marie-France Garaud (RPR, candidate non officielle) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1049, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
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