Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montcaret est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no805 - Sainte-Foy-la-Grande» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Montcaret.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-As :
Calcaire à Astéries: biocalcarénite détritique à rudistes, calcaire bioclastique à rhodolites et polypiers, marno-calcaire et marne à foraminifères à intercalations molassiques ou lacustre (Rupélien marin)
g1-Ml :
marnes à Longirostris: argiles et marnes à huîtres (Crassostrea longirostris), foraminifères, nodules carbonatés et intercalation de micrite (Rupélien marin)
g1-Cc :
Formation du Calcaire de Castillon s.s.: calcaire lacustre micritique dur azoïque à nodules d'argiles vertes (plusieurs mètres d'épaisseur), faciès de meuliérisation localement (Rupélien basal continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e7-g1-S :
Molasse du Fronsadais sup. à faciès sableux dominant: sables argileux grossiers feldspathiques, argiles silteuses/sableuses gris-vert et grès carbonatéss. Nombreux chenaux sableux au sommet (Priabonien sup. à Rupélien basal continental)
e7c-A :
Molasses du Fronsadais inf. à moy. (faciès argileux dominant): argiles sableuses bariolées jaunes à vertes à chenaux sableux micacés et feldspathiques (Priabonien sup. continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium: argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 8 mètres et 108 mètres[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,07 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,68 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop, le ruisseau du Grand Rieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Autre affluent de la Dordogne, le ruisseau du Grand Rieu prend sa source dans le sud-est de la commune et traverse son territoire en direction de l'ouest sur quatre kilomètres.
L'Estrop presque à sec au pont de la RD 936, en limite de Montcaret et Vélines.
Réseaux hydrographique et routier de Montcaret.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Les Lèves-et-Thoumeyragues», sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[28] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,7°C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 33 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Montcaret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[35],[36],[37].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montcaret, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[38] et 2 535 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[39],[40].
La commune est en outre hors attraction des villes[41],[42].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (37,1%), cultures permanentes (25,1%), forêts (18,2%), prairies (9,3%), zones urbanisées (8,3%), terres arables (1,9%)[43].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Montcaret est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Estrop et la Lidoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1996, 1999, 2001 et 2005[46],[44]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne», couvrant 9 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[47],[48].
Montcaret est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[49]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[50],[51].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montcaret.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 95% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[54].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[44].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 9] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[56].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Montcaret est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[57].
Toponymie
La première partie du nom vient de l'occitan «mont» et Romain «mons» qui correspond à un lieu élevé[58]. Selon Albert Dauzat, la seconde partie proviendrait peut être de la racine pré-indo-européenne car- signifiant «pierre»[59], le tout correspondant alors à une hauteur pierreuse[58].
Pour Bénédicte Fénié, le lieu correspondrait au «mont de Caretus», d'après le nom d'un personnage gallo-romain[60].
En occitan, la commune porte le nom de Mont Caret[60].
Histoire
Article détaillé: Villa gallo-romaine de Montcaret.
Montcaret, Mons carretum ou Mont des carrefours, est situé au carrefour de plusieurs voies romaines reliant Lyon (Lugdunum), Bordeaux (Burdigalia), Cahors (Divona) et Périgueux (Vesona).
Au Iersiècle apr. J.-C. est bâtie une villa gallo-romaine détruite vers 275 par les Alamans. Reconstruite au siècle suivant, elle est dévastée par les Vandales au début du Vesiècle[61]. Un prieuré bénédictin se serait établi sur les lieux à l'époque mérovingienne[61]. Les moines y édifient une église au XIesiècle, réutilisant notamment des chapiteaux gallo-romains[61].
La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1081 sous la forme latine Mons Caretus[58].
Le culte protestant établi dès 1541 dans la région de Sainte-Foy-la-Grande s’est profondément enraciné à Montcaret.
Lors des rébellions huguenotes, après huit jours de siège, la ville et le château de Montravel sont pris le par les troupes royales commandées par Charles, duc d'Elbeuf. La ville est brûlée, les femmes violées, les hommes tués[62],[63],[64].
En 1685, au moment de la révocation de l'Édit de Nantes, les registres attestent du fait que 80% des habitants sont réformés. Le culte continue de façon clandestine sans discontinuité malgré plusieurs passages de troupes royales armées (1685 et 1757).
Dès 1750, la paroisse de Montcaret est mentionnée par le colloque des églises du Bas-Agenais. Une grange aménagée en temple est détruite sur ordre du roi en 1770. Le culte est rétabli légalement le .
En , 163 souscripteurs financent la construction du temple actuel pour un montant de 4 975 francs-or. La population protestante de la commune est estimée à environ un millier de personnes en 1840.
C'est également en 1827 que, lors du creusement d'un lavoir, une mosaïque de la villa gallo-romaine est mise au jour[58].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Montcaret, typographiée Montcarret dans un premier temps, a fait partie dès sa création du canton de Lamothe qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Vélines dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[65]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.
Intercommunalité
Début 2006, Montcaret intègre dès sa création la communauté de communes de Montaigne en Montravel. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[66],[67].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].
En 2019, la commune comptait 1 476 habitants[Note 10], en augmentation de 2,71% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 450
1 628
1 322
1 185
1 264
1 197
1 162
1 140
1 100
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 120
1 101
1 136
1 120
1 116
1 056
1 080
1 077
1 071
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 159
1 221
1 138
1 124
1 149
1 205
1 142
1 127
1 145
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 062
1 045
1 037
1 071
1 099
1 219
1 343
1 426
1 445
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 476
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique
Cultes
Église Saint-Pierre-ès-Liens, culte catholique.
Le temple protestant accueille des offices tous les mois. Il dépend de l'Église réformée de France.
Économie
Emploi
En 2015[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 621 personnes, soit 43,4% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (62) a diminué par rapport à 2010 (70) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0%.
Établissements
Au , la commune compte 182 établissements[76], dont 91 au niveau des commerces, transports ou services, trente-trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, vingt-huit dans la construction, dix-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et treize dans l'industrie[77].
Entreprises
Dans l'industrie, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société JLFD production (fabrication de carrosseries et remorques), implantée à Montcaret, se classe en 27eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 9 425 k€[78]. Tous secteurs confondus parmi les cinquante premières entreprises de la Dordogne, elle se classe 30e, quant au chiffre d'affaires à l'exportation avec 1 500 k€[79].
Créée en 1992, l'entreprise «JLFD production» fabrique des vans spécifiques pour transporter les chevaux ainsi que des remorques de restauration rapide et emploie 75 salariés en 2018[80].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-ès-Liens.
Temple protestant de Montcaret, construit entre 1817 et 1822, à l'initiative du pasteur Schlick. Il remplace le temple construit au XVIe siècle et détruit sur ordre du roi en 1685[81]. Après la réorganisation du culte protestant en 1803, le temple redevient chef-lieu de consistoire regroupant neuf paroisses. Il témoigne de l'ancrage du protestantisme dans la vallée de la Dordogne depuis 1530[82].
Un important site archéologique, géré par le Centre des monuments nationaux, se trouve sur la commune. Une grande villa gallo-romaine mise au jour par l'abbé Delpeyrat puis Pierre-Martial Tauziac[83] a été fouillée entre 1922 et 1939 par Jules Formigé, qui mit au jour des thermes privés et de nombreuses mosaïques[84] dont celle d'une piscine, puis dans les années 1950 par Pierre Grimal qui dégagea aux abords de l'église d'autres parties de la villa et étudia sa chronologie[85]. Les vestiges du site, toujours visibles aujourd'hui, et le musée sont visitables toute l'année[86].
Personnalités liées à la commune
Abraham Marcon: présent au synode de Basse Guyenne à Bergerac en 1657. Pasteur de Montcaret en 1681. Il fait face à l’arrivée des frères récollets de Sainte-Foy qui s’installent à Montcaret en 1683 et mènent la confrontation théologique.
Jean Neveu Costebadie: natif également de Tonneins. Il est le neveu de Jean. Étudiant à Montauban en 1665 puis à Genève en 1666-1667. Il est ordonné pasteur en 1668. Il est ministre en Corrèze de 1669 à 1683. Il se marie en 1673 une première fois. Il est nommé pasteur de Montcaret en 1683. La même année, il pratique l’imposition des mains à Jean Briffaut, reçu ministre au synode de 1683. Il est ministre de Beaumont du Périgord en 1685. Il est autorisé à s’exiler en Angleterre en compagnie de son épouse et de deux de ses enfants en bas âge. Il est ensuite ministre de l’église de Londres jusqu’en 1696. Il épouse en secondes noces une anglaise nommée Rebecca Humphrey.
Henri de Vernejoul (1889-1969), est un officier général français né à Montcaret. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 5e division blindée (5e DB) lors de la Libération de la France et de l'Alsace en 1944-1945.
Robert de Vernejoul (1890-1992), chirurgien, né à Montcaret.
La villa gallo-romaine de Montcaret (page du Service départemental de l'architecture et du patrimoine de la Dordogne, archivée via Wayback Machine)
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[55].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2), p.233.
A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2eédition, Librairie Guénégaud, 1reédition en 1963, (ISBN2-85023-076-6), p.474.
Émile Dusolier, «À propos de la démolition du château de Montravel en 1622», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.68, no3, , p.195-197 (lire en ligne)
«noLI - Procès-verbal dressé par M. de Pontac, trésorier-général de France, sur les réparations et augmentations faites au palais archiépiscopal de Bordeaux et au château de Lormont, par le cardinal Fr. de Sourdis et son frère Henri de Sourdis», Archives historiques du département de la Gironde, t.25, , p.151 (lire en ligne)
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