Marignac-Lasclares est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
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Marignac-Lasclares | |
![]() Marignac-Lasclares Mairie et église | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Garonne |
Maire Mandat |
Anicet Agboton 2020-2026 |
Code postal | 31430 |
Code commune | 31317 |
Démographie | |
Gentilé | Mariclarains |
Population municipale |
469 hab. (2019 ![]() |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 18′ 25″ nord, 1° 05′ 57″ est |
Altitude | Min. 231 m Max. 310 m |
Superficie | 10,01 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.marignac-lasclares.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le canal de Saint-Martory, le ruisseau de Peyrane, Les Marticots et par divers autres petits cours d'eau.
Marignac-Lasclares est une commune rurale qui compte 469 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mariclarains ou Mariclaraines.
La commune de Marignac-Lasclares se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 25 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 11 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cazères[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Gratens (2,2 km), Le Fousseret (3,8 km), Saint-Élix-le-Château (4,4 km), Labastide-Clermont (5,1 km), Lafitte-Vigordane (5,3 km), Lavelanet-de-Comminges (5,8 km), Bois-de-la-Pierre (6,0 km), Pouy-de-Touges (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Marignac-Lasclares fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Marignac-Lasclares est limitrophe de quatre autres communes.
Gratens | ||
![]() |
Lafitte-Vigordane | |
Le Fousseret | Saint-Élix-le-Château |
La commune de Marignac-Lasclares est établie à cheval sur la deuxième et la troisième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne.
La superficie de la commune est de 1 001 hectares ; son altitude varie de 231 à 310 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Louge, le canal de Saint-Martory, le ruisseau de Peyrane, Les Marticots, un bras de la Louge, le ruisseau des Parroquiès et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Louge, d'une longueur totale de 100 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé 34 communes[10].
Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes[11].
Le ruisseau de Peyrane, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Picampeau et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Gratens, après avoir traversé 4 communes[12].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[18] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 32 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[22], à 14,1 °C pour 1981-2010[23], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[24].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].
Marignac-Lasclares est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[I 2],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (4,6 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune comprend un habitat dispersé.
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Marignac-Lasclares faisant partie de son aire urbaine[I 5].
Marignac-Lasclares est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Louge et de son affluent crue, ainsi qu'aux mouvements de terrain, affaissements et effondrements[31].
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)[31].
La ligne 323 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare de Carbonne, en correspondance avec les TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 361 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Le Fousseret.
Les mentions anciennes de Marignac -Lasclares sont : Sanctus Martinus de Insula Martini 815 c[32], capellanus 819 c[32]. Marinhaguetum commendator, rectoría, 827 A et n[32], Marignac de las Clares v. 1757[33].
En 1491, Roger d'Espagne, seigneur de Launaguet et de Seysses- Tolosane, concède les droits de Coutumes à Marignac-Lascales[34].
En 162l, Roger Charlas, maître d'école, originaire du lieu de Péguilhan, en Comminges, sollicitant la régence de Carbonne, disait avoir déjà exercé à Marignac-Lasclares. Les gages étaient de 50 livres en 1670 et de 100 livres au XVIIIe siècle[35].
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Marignac-Lasclares faisait partie du diocèse de Rieux.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[36],[37].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Marignac-Lasclares faisait partie de l'ex-canton du Fousseret) et avant le elle faisait aussi partie de la communauté de communes de la Louge et du Touch.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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juin 1995 | 2020 | Gérard Capblanquet | PS | Retraité Président de la Communauté de communes de la Louge et du Touch (2014-2016) Président de la Communauté de communes Cœur de Garonne (2017-2020) |
2020 | En cours | Anicet Agboton | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 469 habitants[Note 7], en augmentation de 5,63 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 234 | 318 | 298 | 275 | 268 | 291 | 276 | 262 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Marignac-Lasclares fait partie de l'académie de Toulouse.
Foyer rural, bibliothèque,
Quilles au Maillet
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de la Louge et du Touch[46].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 169 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 457 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 010 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 8 % | 13,1 % | 5,7 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 302 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (72,6 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 221, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,6 %[I 12].
Sur ces 221 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
27 établissements[Note 10] sont implantés à Marignac-Lasclares au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,2 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 27 entreprises implantées à Marignac-Lasclares), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 23 | 19 | 14 | 9 |
SAU[Note 12] (ha) | 826 | 796 | 838 | 1 085 |
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 085 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].
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