Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»), un espace protégé («la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Martory est une commune rurale qui compte 997 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Saint-Martoriens ou Saint-Martoriennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend huit immeubles protégés au titre des monuments historiques: une croix de carrefour, classée en 1913, une croix, inscrite en 1927, le pont de Saint-Martory, inscrit en 1950, le menhir Peyro-Hitto, classé en 1962, un immeuble, inscrit en 1988, le château, inscrit en 1993, la grotte de Montconfort, inscrite en 1993, et un immeuble, classé en 1994.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Martory se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 66 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 17 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 48 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Saint-Martory fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Saint-Martory est limitrophe de huit autres communes dont Lestelle-de-Saint-Martory au sud-ouest par un quadripoint[6].
La superficie de la commune est de 830 hectares; son altitude varie de 269 à 485 mètres[7].
Le bourg historique est bâti sur la rive gauche de la Garonne au pied du front rocheux de l'Escalère. Le faubourg s'est lui développé sur la rive droite, dans la plaine alluvionnaire de la Garonne.
Hydrographie
Elle est drainée par la Garonne, le canal de Saint-Martory, un bras de la Garonne, le ruisseau de Peyroutou et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[9].
Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes[10].
La Garonne à Saint-Martory. Prise d'eau du canal de Saint-Martory.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martory.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cerizols», sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[16] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[18].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 21 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[20], à 12,3°C pour 1981-2010[21], puis à 12,7°C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].
Un espace protégé est présent sur la commune:
«la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7ha[25].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»[27], d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[29]:
les «bois de la Hage et massifs de Laffite-Toupière à la Garonne» (1 069ha), couvrant 8 communes du département[30] et
«la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère» (5 075ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[29]:
«la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau» (6 874ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[32];
les «Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne» (3 525ha), couvrant 12 communes du département[33].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martory est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[I 2],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (40,5%), forêts (26,7%), zones agricoles hétérogènes (15,4%), zones urbanisées (12,9%), prairies (4,5%)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Accès:
En voiture, depuis Toulouse ou Tarbes, par l'autoroute A64 sortie no20 («Saint-Martory»); et par la route nationale 117.
En autocar, avec les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Saint-Martory est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal de Saint-Martory. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009, 2013 et 2022[39],[37].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-Martory est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[40],[41]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martory.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 455 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 455 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[43].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[44].
Toponymie
Le toponyme Calagorris ou Calagurris, est identifié avec l’actuelle ville de Saint-Martory, et présente un parallélisme précis et unique dans la Calagurris vasconne de la vallée de l’Èbre, l’actuelle Calahorra (La Rioja, Espagne)[45].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Montagne-sur-Garonne[46].
Le saint patron de la ville est saint Martory[47].
Histoire
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Préhistoire
Grotte de la Tourasse
La grotte de la Tourasse, parfois appelée grotte de Montpezat[48] car située pratiquement à l'aplomb de l'ancien château de Montpezat au nord-est de la ville[49], au lieu-dit la Tourasse[50]. En 1872 Gabriel de Mortillet choisit ce site pour caractériser un étage stratigraphique, le Tourassien, entre le Magdalénien et le Néolithique. Cet étage est aujourd'hui tombé en désuétude au profit du terme Azilien[51]. La stratigraphie de ce site inclut[52]
du Magdalénien[53];
un niveau qui est selon Huot (1985) soit un mélange Magdalénien / Azilien soit une véritable période transitionnelle[54], mais Barbaza (1997) l'attribue au Laborien[55];
un niveau d'Azilien ancien[56];
un niveau d'Azilien[57];
et plusieurs niveaux de Sauveterrien[58].
Pointes aziliennes, grotte de la Tourasse - Muséum de Toulouse
Grotte de Montconfort
La grotte de Montconfort, à proximité de la précédente, est une grotte ornée occupée au Magdalénien, fouillée en 1882 par L. Darbas[59]. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993[60]. Elle a livré des sagaies de type Lussac-Angles, ce qui ajoute Montconfort à la courte liste des sites pyrénéens connus qui témoignent des relations entre le nord de l'Aquitaine et les régions méridionales avec la diffusion de ces sagaies en direction du sud (Quercy, Pyrénées, région cantabrique)[61].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[63],[64].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Martory était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Martory) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Martory.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans la Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1965
1989
Roger Rolland
1989
2001
Paul-Edgard Stuyck
mars 2001
mars 2014
Joseph Lafuste
PS
Conseiller général (2004-2011), président de la communauté de communes du canton de Saint-Martory (2001-2008)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].
En 2019, la commune comptait 997 habitants[Note 9], en augmentation de 6,4% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
959
916
991
968
1 167
1 139
1 147
1 170
1 180
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 105
1 166
1 042
1 030
1 095
1 093
1 087
1 029
1 013
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 051
1 038
1 011
905
843
860
961
1 062
1 116
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 066
1 101
1 133
1 166
940
873
858
854
937
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 000
997
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[67].)
Saint-Martory fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par un groupe scolaire Louise-Michel: maternelle et primaire
Manifestations culturelles et festivités
Festival annuel de bandas, dernier week-end de juillet, vide-grenier annuel organisé par l'association des parents d'élèves de l'école Louise-Michel de Saint-Martory, le premier dimanche de mai
Activités sportives
Pétanque, chasse,
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 423 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 849 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 620 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 513 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1% d'actifs (59,6% ayant un emploi et 12,5% de chômeurs) et 27,9% d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 418 emplois en 2018, contre 465 en 2013 et 388 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 314, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1%[I 11].
Sur ces 314 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 100 travaillent dans la commune, soit 32% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7% les transports en commun, 8,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
107 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Martory au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
107
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
12
11,2%
(5,7%)
Construction
11
10,3%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
40
37,4%
(25,9%)
Information et communication
1
0,9%
(4,1%)
Activités immobilières
1
0,9%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
9
8,4%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
25
23,4%
(16,6%)
Autres activités de services
8
7,5%
(7,9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,4% du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 107 entreprises implantées à Saint-Martory), contre 25,9% au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[72]:
Green Val, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (13 709 k€)
SARL Les Genevriers, hébergement médicalisé pour personnes âgées (3 976 k€)
Retraite Occitane, restauration collective sous contrat (1 565 k€)
Saveurs Du Terroir, restauration de type rapide (118 k€)
Saint-Martory Expansion, hôtels et hébergement similaire (39 k€)
La commune est dans «La Rivière», une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, consituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit[73]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 293ha[75],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Saint-Martory.
Chapelle Notre-Dame de Monconfort: après la destruction de l'ancienne chapelle pendant la révolution en 1793, elle fut reconstruite de 1834 à 1837 par les paroissiens de Saint-Martory avec les pierres en grès jaune de l'abbaye de Bonnefont, et bénite le sous le vocable de Notre-Dame de Montconfort par Mgr d'Astros en présence des curés de paroisses voisines, des magistrats, des officiers municipaux, militaires et personnes notables qui participèrent à la procession de l'église vers la chapelle. L'autel en marbre, les reliques et la statue de la Vierge à l'Enfant (1 mètre de haut) ont été transférées à l'église Saint-Martory[76].
Oratoire Notre-Dame de Poueich, construit en 1880 sur la colline dominant la ville de Saint-Martory, au Bout du Poueich. Sur le socle est gravé en latin: «Posuerunt me custodem» («Ils m'ont placé comme gardienne») et «Salve Regina» («Salut, ô Reine»).
Grotte de la Tourasse (voir plus haut la section «Préhistoire»).
Grotte de Montconfort (voir plus haut la section «Préhistoire»).
Le canal de Saint-Martory
Le pont magistral sur la Garonne date de 1724 et est l'œuvre de l'intendant Antoine d'Étigny à qui l'on doit aussi les deux arcs de triomphe. L'ensemble formé par le pont et ces deux anciennes portes de la ville est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1950[77].
La famille des Montpezat, comtes de Comminges, a successivement construit deux châteaux à Saint-Martory : le premier, du XIesiècle, surplombe la ville au nord-est sur la colline de Montpezat; l'autre, d'architecture Renaissance, est bâti sur la rive droite de la Garonne à 280 m en amont du pont principal. Ce dernier château est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1993[78].
À côté de l'église, le menhir Peyro-Hitto est classé monument historique depuis 1962[79].
L'ancienne gendarmerie présente des éléments architecturaux des XIIeetXIIIesiècles provenant de l'ancienne abbaye de Bonnefont. L'immeuble a dans un premier temps été inscrit au titre des monuments historiques en 1927, avant d'être classé en 1994[80].
Rue du Centre, un immeuble du XVIIIesiècle attenant à des vestiges de remparts est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988[81].
Papeterie de Foulon, usine du groupe des Papeteries Navarre.
L'église Saint-Martory
Chapelle Notre-Dame de Monconfort
Le menhir de Peyro-Hitto.
Le pont de Saint-Martory sur la Garonne.
La porte du pont.
La porte de ville dans le prolongement du pont.
Personnalités liées à la commune
Jean de Montpezat de Carbon (1605-1685), évêque de Saint-Papoul, puis archevêque de Bourges puis à Sens.
Joseph de Montpezat de Carbon (1615-1687), frère du précédent, archévêque de Toulouse.
Henri Joseph Vincent Latour (1751-1828), général, blessé le suivant lors des émeutes à Saint-Martory.
Norbert Casteret (1897-1987), considéré comme le père de la spéléologie moderne, mais aussi préhistorien et écrivain, né dans la commune.
Ernest Pugibet (1853-1915), industriel franco-mexicain, né dans la commune.
Hubert Clément (1915-2012), militaire français qui s'illustra durant la guerre d'Algérie, décédé dans la commune.
Vigilance de Calagurris, prêtre né sur le territoire de la commune connu par des lettres et un traité de saint Jérôme, Contre Vigilance.
Héraldique
Les armes de Saint-Martory se blasonnent ainsi: De sable au marteau au long manche d'argent posé en bande[82]
[Manière 1969] Gabriel Manière, «Voies et ponts antiques dans la commune de Saint-Martory (Haute-Garonne)», Gallia, t.27, no2, , p.163-170 (lire en ligne [sur persee]).
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[74].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Linguistique et peuplement en Aquitania par Joaquín Gorrochategui. Si on isole l’élément -gurri, nous sommes limités géographiquement à une zone vasconne avec Grachurris en parallèle; s’il faut isoler -gorri, les parallélismes aquitains et basques sont clairs et répétés.
[Chamaison 1891] Chamaison, «Découvertes préhistoriques (1891) - La grotte de Montpezat», Revue de Comminges, t.6, 1er trimestre 1891, p.303-309 (lire en ligne[sur gallica]).
«Montpezat sur Saint-Martory, carte IGN interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil «Mesurer une distance» dans l'onglet «Outils cartographiques» à droite (symbole de petite clé plate).
[Orliac 1975] Michel Orliac, «II. — La grotte de Tourasse-Saint-Martory (Haute-Garonne)», Bulletin de l'Association française pour l'étude du Quaternaire, vol.12, nos3-4, , p.189-190 (lire en ligne[sur persee]).
[Huot 1985] Jean-Paul Huot (responsable d'opération), «Saint-Martory – Grotte-abri de la Tourasse. Fouille programmée», Archéologie de la France - Informations Occitanie, (lire en ligne[sur journals.openedition.org], consulté le ).
[Barbaza 1997] Michel Barbaza, «L'Azilien des Pyrénées dans le contexte des cultures de la fin du Tardiglaciaire entre France et Espagne», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.94, no3, , p.315-318 (lire en ligne[sur persee]), p.317.
[Boche 2005] Élisa Boche, «Saint-Martory - Grotte de Montconfort», Bilan scientifique 2005 du Service Régional de l'Archéologie de Midi-Pyrénées, Ministère de la Culture et de la Communication, Service régional de l'archéologie (SRA), , p.87 (lire en ligne[PDF] sur culture.gouv.fr, consulté le ).
[Sauvet et al. 2008] Georges Sauvet, Javier Fortea, Carole Fritz et Gilles Tosello, «Échanges culturels entre groupes humains paléolithiques entre 20.000 et 12.000 BP», Bulletin de la Société Préhistorique Ariège-Pyrénées, t.63, , p.73-92 (lire en ligne[PDF] sur researchgate.net, consulté le ), p.79.
(en) «Peyro-Hitto», sur megalithic.co.uk (consulté en ).
[Dumail 1999] Alphonse Dumail, Les Églises du diocèse de Comminges - Chapelles et monuments dédiés à Notre-Dame, Société des Études du Comminges, (ISBN2-9511114-1-X).
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