Bois-de-la-Pierre est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans.
Pour les articles homonymes, voir Bois (homonymie) et Bois (communes).
Bois-de-la-Pierre | |
![]() Vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Volvestre |
Maire Mandat |
Stéphane Wawrzyniak 2020-2026 |
Code postal | 31390 |
Code commune | 31071 |
Démographie | |
Gentilé | Pérusien, Pérusiennes |
Population municipale |
441 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 20′ 42″ nord, 1° 09′ 06″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 266 m |
Superficie | 7,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auterive |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le canal de Saint-Martory, le ruisseau de Gragnon, le ruisseau des Feuillants et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bois-de-la-Pierre est une commune rurale qui compte 441 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Boscois ou Boscoises.
La commune de Bois-de-la-Pierre se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 37 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 19 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 26 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Carbonne[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Labastide-Clermont (2,5 km), Peyssies (3,3 km), Gratens (3,9 km), Bérat (4,3 km), Savères (4,8 km), Lafitte-Vigordane (5,0 km), Marignac-Lasclares (6,0 km), Saint-Élix-le-Château (7,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Bois-de-la-Pierre fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
Bois-de-la-Pierre est limitrophe de cinq autres communes.
La commune du Bois-de-la-Pierre est établie à cheval sur la deuxième et la troisième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne.
La superficie de la commune est de 742 hectares ; son altitude varie de 216 à 266 mètres[7].
Elle est drainée par la Louge, le canal de Saint-Martory, le ruisseau de Gragnon, le ruisseau des Feuillants, le ruisseau du Louget et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Louge, d'une longueur totale de 100 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé 34 communes[9].
Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[16] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 27 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : les « Lacs de Peyssies » (58 ha), couvrant 3 communes du département[24].
Bois-de-la-Pierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[I 2],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,9 %), terres arables (44 %), forêts (2,5 %), eaux continentales[Note 8] (2,3 %), prairies (0,3 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune comprend un habitat dispersé.
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Bois-de-la-Pierre faisant partie de son aire urbaine[I 5].
Bois-de-la-Pierre est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Louge crue[28].
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)[28].
Accès avec les routes départementales D 73, D 73A et D 15. La gare la plus proche est la gare de Carbonne sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Une ligne du réseau lio permet de rejoindre les communes voisines :
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, le Bois-de-la-Pierre faisait partie du diocèse de Rieux.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de 11[29],[30].
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Bois-de-la-Pierre faisait partie de l'ex-canton de Carbonne).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1977 | 2014 | Pierre Céna | PS | Agriculteur |
2014 | 2020 | Jean-Pierre Racca | SE | Retraité - Ingénieur divisionnaire des TPE |
2020 | En cours | Stéphane Wawrzyniak | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 441 habitants[Note 9], en augmentation de 3,76 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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203 | 150 | 233 | 284 | 312 | 302 | 305 | 304 | 296 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | 282 | 266 | 269 | 275 | 277 | 276 | 262 | 240 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 255 | 241 | 221 | 232 | 194 | 191 | 188 | 186 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
168 | 175 | 147 | 152 | 219 | 313 | 388 | 415 | 425 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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441 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 412 | 421 | 330 | 310 | 263 | 263 | 259 | 269 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
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Blasonnement : |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 151 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 381 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 460 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 6,9 % | 6,1 % | 9,9 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 312 personnes, parmi lesquelles on compte 68,6 % d'actifs (58,8 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 31,4 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 146 emplois en 2018, contre 122 en 2013 et 138 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 183, soit un indicateur de concentration d'emploi de 79,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58 %[I 12].
Sur ces 183 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 55 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Le Bois-de-la-Pierre fait partie de l'académie de Toulouse.
Fête locale fin juin, salle des fêtes,
Chasse, pêche à la carpe (grand lac de Peyssies)[41], autogire,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[42].
En limite de la commune de Peyssies, une déchèterie est gérée par la communauté de communes[43].
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