Le Fousseret (Le Hosseret en gascon) est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Pour les articles homonymes, voir Fousseret.
Le Fousseret | |
![]() La mairie en 2021. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Garonne |
Maire Mandat |
Pierre Lagarrigue 2020-2026 |
Code postal | 31430 |
Code commune | 31193 |
Démographie | |
Gentilé | Fousseretois, Fousseretoises |
Population municipale |
1 904 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 57″ nord, 1° 03′ 59″ est |
Altitude | Min. 238 m Max. 372 m |
Superficie | 38,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le canal de Saint-Martory, le ruisseau de Peyrane, Canal du Moulin, Les Marticots, le ruisseau de Lonné, le ruisseau le lamesan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Fousseret est une commune rurale qui compte 1 904 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Fousseretois ou Fousseretoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre-ès-Liens, inscrite en 2002.
La commune du Fousseret se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 47 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 29 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 9 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cazères[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Marignac-Lasclares (3,8 km), Montoussin (4,5 km), Castelnau-Picampeau (4,7 km), Lavelanet-de-Comminges (5,2 km), Mondavezan (5,4 km), Saint-Élix-le-Château (5,9 km), Gratens (5,9 km), Montégut-Bourjac (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Le Fousseret fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Le Fousseret est limitrophe de neuf autres communes. Les communes limitrophes sont Pouy-de-Touges, Castelnau-Picampeau, Cazères, Gratens, Lavelanet-de-Comminges, Marignac-Lasclares, Mondavezan, Montoussin et Saint-Élix-le-Château.
Castelnau-Picampeau | Pouy-de-Touges | Gratens, Marignac-Lasclares |
Montoussin | ![]() |
Saint-Élix-le-Château |
Mondavezan | Cazères | Lavelanet-de-Comminges |
La superficie de la commune est de 3 831 hectares ; son altitude varie de 238 à 372 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Louge, le canal de Saint-Martory, le ruisseau de Peyrane, Canal du Moulin, Les Marticots, le ruisseau de Lonné, le ruisseau le lamesan, un bras de la Louge, un bras de la Louge, un bras de la Louge, un bras du Lamesan, Riou Tort, le ruisseau del Gay, le ruisseau de Plumet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 67 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Louge, d'une longueur totale de 100 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé 34 communes[10].
Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes[11].
Le ruisseau de Peyrane, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Picampeau et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Gratens, après avoir traversé 4 communes[12].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[18] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 31 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[22], à 12,3 °C pour 1981-2010[23], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[25] : les « milieux humides et prairies de fauche de la vallée de la Louge au niveau de la confluence Nère-Louge » (305 ha), couvrant 8 communes du département[26].
Le Fousseret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), prairies (19,2 %), forêts (8,9 %), zones urbanisées (2,1 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
L'essentiel des constructions est situé sur une colline dominant la vallée de la Louge (village historique).
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Le Fousseret faisant partie de son aire urbaine[I 5].
Le Fousseret est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Louge crue, ainsi qu'aux mouvements de terrain, affaissements et effondrements[30].
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)[30].
La ligne 323 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre-ville à la gare de Carbonne, en correspondance avec les TER Occitanie vers Toulouse-Matabiau, la ligne 361 permet de rejoindre la gare routière de Toulouse depuis le centre-ville.
Le Fousseret tire son nom des ravins ou fossés profonds situés à l’ouest de la cité, du côté du chemin de ronde. Ces fossés ont une direction rectiligne et parallèle, d’où le nom latin « fossae rectae »[réf. souhaitée] qui devint fosoreto.
L’histoire du Fousseret est liée à celle du défrichement progressif de la forêt de Bouconne et de l’installation de champs de culture. C'est une bastide comtale créée en 1247. Les autres centres de population étaient des « sauvetés », territoires de refuge, d’asile et d’immunité pour les serfs fugitifs, les braconniers et les hors la loi.
Le comte de Toulouse Raymond VII acheta les droits du castel aux seigneurs de Noé, Seysses et Orbessan. Son successeur Alphonse de Poitiers transforma le castel en château fort qui fut attaqué en 1355 lors de la chevauchée du Prince noir mais qui résista aux assauts.
En 1531, les franchises dont jouit Le Fousseret sont confirmées par François Ier.
Au XVIe siècle, la cité fut instituée en baronnie. De nombreux conflits éclatèrent entre seigneurs engagistes et les habitants à propos de l’élection des consuls et de l’exercice de la justice. Au XVIIIe siècle le château fort est en partie ruiné puis démoli vers 1820, pour laisser place à la promenade du Picon.
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Le Fousseret faisait partie du diocèse de Rieux
L’origine du Fousseret remonte aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui, au retour des croisades, créèrent des centres de population principalement entre Saint-Lys et Aurignac.
![]() |
Son blasonnement est : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. |
---|
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[31],[32].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Fousseret était le chef-lieu de l'ex-canton du Fousseret) et avant le elle faisait aussi partie de la communauté de communes de la Louge et du Touch.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | René Bacqué | ||
mars 1989 | mars 2001 | Francis Amiel | PS | Pharmacien |
mars 2001 | mars 2008 | Jean Pierre Ritouret | SE | |
mars 2008 | mars 2014 | Alain Condis | PS | |
mars 2014 | En cours | Pierre Lagarrigue | DVG | Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 1 904 habitants[Note 8], en augmentation de 3,59 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 407 | 1 400 | 1 739 | 1 928 | 2 115 | 2 068 | 2 046 | 2 167 | 2 271 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 220 | 2 197 | 2 226 | 2 113 | 2 122 | 2 284 | 2 219 | 2 052 | 1 989 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 840 | 1 769 | 1 748 | 1 568 | 1 557 | 1 524 | 1 434 | 1 393 | 1 327 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 410 | 1 460 | 1 412 | 1 375 | 1 370 | 1 434 | 1 572 | 1 611 | 1 838 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 896 | 1 904 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 258 | 342 | 390 | 358 | 388 | 394 | 377 | 364 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Le Fousseret possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste.
L'éducation est assurée sur la commune jusqu'au collège Pierre et Marie Curie[41]. Le Fousseret fait partie de l'académie de Toulouse.
Médecins généralistes, pharmacie, infirmiers, maison de retraite, clinique vétérinaire,
Comité des fêtes, fête locale 1er week-end d'août, danse, peinture, musique, théâtre[42],
Le basket-club fousseretois[43]. Pétanque, football, chasse, tennis, rugby à XV...
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de la Louge et du Touch[44].
Une déchèterie est présente sur la commune route de Gratens[45].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 733 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 781 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 190 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 7 % | 7,3 % | 7,3 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 089 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 604 emplois en 2018, contre 528 en 2013 et 454 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 799, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 12].
Sur ces 799 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 221 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 84 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
177 établissements[Note 11] sont implantés au Fousseret au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 177 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 25 | 14,1 % | (5,7 %) |
Construction | 24 | 13,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 38 | 21,5 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 2,3 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 7 | 4 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 4 | 2,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 22 | 12,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 34 | 19,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 19 | 10,7 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,5 % du nombre total d'établissements de la commune (38 sur les 177 entreprises implantées au Le Fousseret), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé ...) occupe une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 96 | 68 | 46 | 41 |
SAU[Note 14] (ha) | 2 993 | 2 873 | 2 623 | 2 447 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 96 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 68 en 2000 puis à 46 en 2010[48] et enfin à 41 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[49],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 993 ha en 1988 à 2 447 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 60 ha[48].
Sur les autres projets Wikimedia :