Lherm est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
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Lherm | |
Mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Garonne |
Maire Mandat |
Frédéric Pasian 2020-2026 |
Code postal | 31600 |
Code commune | 31299 |
Démographie | |
Gentilé | Lhermois, Lhermoises |
Population municipale |
3 777 hab. (2019 ![]() |
Densité | 139 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 25′ 52″ nord, 1° 13′ 22″ est |
Altitude | Min. 187 m Max. 240 m |
Superficie | 27,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lherm (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-lherm.fr/la-mairie/ |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal de Saint-Martory, le Touch, l'Ousseau, la Bure, le ruisseau de l'Aussau et par divers autres petits cours d'eau.
Lherm est une commune rurale qui compte 3 777 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Lherm et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Léziens ou Léziennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame-du-Bout-du-Pont de Lherm, inscrite en 1978, et l'église Saint-André, classée en 1993.
La commune de Lherm se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 9 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 27 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Rieumes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Labastidette (4,0 km), Saint-Clar-de-Rivière (4,1 km), Poucharramet (4,1 km), Saint-Hilaire (4,6 km), Lavernose-Lacasse (4,9 km), Cambernard (6,0 km), Lamasquère (6,1 km), Bérat (6,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Lherm fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Le Lherm est limitrophe de huit autres communes.
Saint-Clar-de-Rivière, Cambernard |
Labastidette | Muret |
Poucharramet | ![]() |
Saint-Hilaire |
Bérat | Lavernose-Lacasse |
La commune du Lherm est établie sur la troisième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne.
La superficie de la commune est de 2 726 hectares ; son altitude varie de 187 à 240 mètres[7].
La ligne 324 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, la ligne 363 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes par Tournefeuille et la ligne 364 relie la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Rieumes par Muret.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le canal de Saint-Martory, le Touch, l'Ousseau, la Bure, le ruisseau de l'Aussau, un bras du Touch, le Riou Tort, le Riou Tort, le ruisseau de l'aoussalot, le ruisseau des Moulins, le ruisseau des Peyrous, le ruisseau du sarthé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 59 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes[10].
Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[11].
L'Ousseau, d'une longueur totale de 26,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Touch à Tournefeuille, après avoir traversé 10 communes[12].
La Bure, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Plagnole et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans le Touch sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[13].
Le ruisseau de l'Aussau, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Lavernose-Lacasse et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Muret, après avoir traversé 4 communes[14].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[20]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 2,2 | 4,3 | 6,8 | 10,8 | 14,2 | 15,5 | 15,5 | 12,3 | 9,6 | 4,4 | 1,8 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,8 | 9,6 | 12 | 16 | 20 | 21,6 | 21,9 | 18,6 | 14,7 | 8,7 | 5,7 | 13,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 11,3 | 14,9 | 17,2 | 21,3 | 25,7 | 27,8 | 28,3 | 24,9 | 19,8 | 13 | 9,7 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,9 12.01.10 |
−14,7 09.02.12 |
−8,7 01.03.05 |
−3,6 08.04.21 |
−0,2 06.05.19 |
3,8 01.06.06 |
7,6 15.07.16 |
5,5 31.08.10 |
3,2 25.09.02 |
−4,2 25.10.03 |
−9,1 22.11.1998 |
−11,4 25.12.01 |
−14,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 03.01.1998 |
23,9 27.02.19 |
27,8 24.03.01 |
29,1 09.04.11 |
33,9 30.05.01 |
39,6 29.06.19 |
38,7 13.07.03 |
40,9 13.08.03 |
35,4 05.09.06 |
30,9 01.10.1997 |
24,9 07.11.15 |
21,9 07.12.00 |
40,9 2003 |
Précipitations (mm) | 52,9 | 35,6 | 47,8 | 67,1 | 71,6 | 48,8 | 34,9 | 41,9 | 44,8 | 49,5 | 60,8 | 50,6 | 606,3 |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Lherm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[I 2],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lherm, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 3 777 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (6,6 %), prairies (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lherm est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Touch, l'Ousseau, le ruisseau de l'Aussau et la Bure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000 et 2009[29],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 364 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 364 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2003, 2008, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
L'origine évoquée [ref?] du nom viendrait de l'occitan, L'Èrm, qui signifie « désert » en cette langue.
Malgré l'absence d'article dans les documents officiels, certain habitants de la région utilisent "Le Lherm" par facilité et ignorance, mais qui n' est pas la norme pratiquée par la population locale, ce qui peut faire douter de cette étymologie.
Aujourd'hui, la plupart des Lhermois et habitants des communes voisines continuent de baptiser la commune Le Lherm. Ainsi il est courant d'entendre « J'habite Le Lherm » ou encore « J'habite au Lherm ».
De même, quelques panneaux routiers indiquant la direction de Le Lherm subsistent malgré la demande du préfet faite en 1992 de les remplacer.
La présence sur le blason de trois tours, dont la centrale est donjonnée rappelle que la communauté fut dès 974 alleu de l'abbaye de Lézat et qu'un château fort exista en son bourg.
Village fortifié, Le Lherm était en effet dominé par un château fort qui existait à la fin du XIe siècle et qui disparut dès le XIIIe siècle.
Bourg royal en 1329, Le Lherm fut aussi archiprêtré jusqu'à la Révolution, puis le village fut élevé au rang de chef-lieu de canton pendant une dizaine d'années de 1790 à 1802. Le village était alors un castrum circulaire entouré de douves et dominé par l'église.
Aujourd'hui, si les douves ont disparu, le pâté de maisons en demi-cercle, au chevet de l'église est intéressant à observer, notamment depuis la chapelle Notre-Dame-du-Bout-du-Pont, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Un fort s'élevait sur une partie de l'esplanade actuelle. Moyen de défense au Moyen Âge, il devint par la suite la maison communale, lieu de délibération des consuls jusqu'au XIXe siècle.
La démolition du fort coïncide avec la construction du clocher de l'église Saint-André de style néogothique toulousain. Celle-ci dévoile notamment de superbes peintures murales et des stalles en chêne ornées de sculptures de la fin du XVIIe siècle. Une de ses chapelles absidiales, de style roman, abrite des fresques du XIVe siècle, retraçant les vies de saint François d’Assise et de saint Michel.
Avec l'essor de l'agriculture, le bourg s'est étendu et présentait sous le Second Empire de belles demeures bourgeoises, nommées parfois hôtels et dont les façades embellissent encore la place de l'église.
Le , cinq pensionnaires de l'Ehpad «la Chêneraie» décèdent, indique la préfecture de Haute-Garonne dans un communiqué. Ils auraient été victimes d'une intoxication alimentaire dans la soirée, après le dîner[32].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[33],[34].
La commune du Lherm fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Lherm faisait partie de l'ex-canton de Muret).
En matière d'intercommunalité, Lherm appartient à la communauté de communes Cœur de Garonne depuis le et du au elle appartenait à la Communauté de communes du Savès.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Julien Orliac | ||
1945 | 1953 | Raymond Orliac | ||
mars 1953 | 1959 | René Suquet | ||
mars 1959 | 1989 | André Lascours | ||
mars 1989 | 1996 | Florian Garcia | PS | |
mars 1996 | 2020 | Jean Ayçaguer | PS | Président de la Communauté de communes du Savès (2008-2016) |
juillet 2020 | En cours | Frédéric Pasian | Vice-président de la Communauté de communes Cœur de Garonne, Ingénieur industrie automobile. | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Binaced (Espagne) depuis 1994, petite commune espagnole d'Aragon. Elle compte environ 1 528 habitants en 2016. Chaque année, des échanges sont organisés.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 3 777 habitants[Note 6], en augmentation de 6,39 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
581 | 886 | 1 005 | 1 065 | 1 135 | 1 167 | 1 134 | 1 225 | 1 215 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 195 | 1 164 | 1 243 | 1 147 | 1 201 | 1 241 | 1 255 | 1 144 | 1 088 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 007 | 998 | 956 | 798 | 849 | 845 | 764 | 717 | 804 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
755 | 834 | 1 092 | 1 858 | 2 266 | 2 558 | 3 117 | 3 277 | 3 550 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 726 | 3 777 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[39] | 1975[39] | 1982[39] | 1990[39] | 1999[39] | 2006[40] | 2009[41] | 2013[42] |
Rang de la commune dans le département | 76 | 91 | 61 | 60 | 60 | 59 | 60 | 60 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Le Lherm fait partie de l'académie de Toulouse.
Pour le premier degré d'éducation, Lherm possède une école maternelle publique, une école primaire publique.
Pour l'enseignement secondaire, Lherm possède également un collège public Flora Tristan.
Il y a des UNSS proposés (badminton, handball, football ainsi que VTT) au collège.
À cheval entre les communes de Lherm et de Muret, il existe aussi un centre de formation de l'École nationale de l'aviation civile[43].
La commune possède un centre communal d'action sociale, une maison de retraite type EHPAD, des médecins généralistes, une Pharmacie,
Médiathèque, Musée Cap Al Campestre, foyer du 3e âge, maison de la jeunesse, MJC Lherm Horizon Culturel,
Le Lherm possède un bureau de poste.
Un gymnase, une salle polyvalente (dojo, gymnastique, danse), un terrain multisports synthétique (football, basket...), un stade de football avec un terrain synthétique, deux terrains de tennis, un boulodrome, un City stade, skatepark, un centre équestre,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Savès[44].
Il existe une déchèterie située sur la commune de Rieumes (déchèterie du Savès)[45].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 449 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 782 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 650 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 5,9 % | 8,6 % | 8,6 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 327 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 541 emplois en 2018, contre 608 en 2013 et 539 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 665, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,2 %[I 14].
Sur ces 1 665 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 229 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
295 établissements[Note 10] sont implantés à Lherm au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 295 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 25 | 8,5 % | (5,7 %) |
Construction | 78 | 26,4 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 63 | 21,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 7 | 2,4 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,3 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 11 | 3,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 48 | 16,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 42 | 14,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 20 | 6,8 % | (7,9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les 295 entreprises implantées à Lherm), contre 12 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
Au XXe siècle, avec le déclin de l'activité agricole et notamment la viticulture, le bourg s'est dépeuplé jusqu'aux années 1970, date de la création des premiers lotissements qui vont faire de Lherm un village suburbain de la troisième couronne toulousaine.
En , la commune franchit le seuil des 3 500 habitants avec une population totale de 3 507 personnes. Au fil des années, Lherm s'est doté de nombreux commerces et abrite une trentaine d'associations sportives et culturelles. La présence de bois et de bosquets lui donne encore un cachet champêtre fort apprécié que la municipalité cherche à préserver.
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 60 | 22 | 20 | 25 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 648 | 1 146 | 1 007 | 1 353 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 22 en 2000 puis à 20 en 2010[49] et enfin à 25 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 648 ha en 1988 à 1 353 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 54 ha[49].
Le chef du blason, d'or à trois fleurs de lys de gueules orangées, indique l'appartenance au domaine royal de France et se rencontre souvent dans la jugerie et l'élection de Rivière-Verdun dont dépendait Lherm au XIVe siècle. Les trois tours crénelées, jointes par deux entre-murs crénelés, blanches sur fond bleu, sont tirées des armoiries de Lézat et la tour donjonnée évoque le château fort de Lherm. Le dernier tiers, représente une terrasse ondée de sinople (vert), figurant dans les armoiries de Lézat, elle peut indiquer la position du village sur la moyenne terrasse de la Garonne.
L'utilisation de ce blason pour la commune de Lherm, se justifie par le fait que la plus ancienne mention écrite actuellement se trouve dans le cartulaire de l'abbaye de Lézat (Ariège) qui cite en 974 un alleu (terre libre ne relevant pas d'un seigneur et exempte de toute redevance) appelé Herm.
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