Lavernose-Lacasse est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Lavernose-Lacasse | |
Rue principale et mairie au fond à droite. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Le Muretain Agglo |
Maire Mandat |
Alain Delsol 2020-2026 |
Code postal | 31410 |
Code commune | 31287 |
Démographie | |
Gentilé | Lavernosiens, Lavernosiennes |
Population municipale |
3 255 hab. (2019 ![]() |
Densité | 183 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 23′ 49″ nord, 1° 15′ 39″ est |
Altitude | Min. 181 m Max. 210 m |
Superficie | 17,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lavernose-Lacasse (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Muret |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-lavernose-lacasse.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le ruisseau de l'Aussau, le ruisseau du Rabé, le ruisseau de Gragnon et par divers autres petits cours d'eau.
Lavernose-Lacasse est une commune rurale qui compte 3 255 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavernose-Lacasse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lavernosiens ou Lavernosiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, inscrite en 1950.
La commune de Lavernose-Lacasse se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 9 km de Muret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Le Fauga (2,7 km), Saint-Hilaire (3,3 km), Mauzac (3,4 km), Noé (4,8 km), Longages (4,9 km), Lherm (4,9 km), Montaut (5,1 km), Capens (6,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Lavernose-Lacasse fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Lavernose-Lacasse est limitrophe de six autres communes.
La commune de Lavernose-Lacasse est établie à cheval sur la première et la deuxième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne.
La superficie de la commune est de 1 783 hectares ; son altitude varie de 181 à 210 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Louge, le ruisseau de l'Aussau, le ruisseau du Rabé, le ruisseau de Gragnon, un bras de la Louge, Canal du Moulin, la Nauze le ruisseau du Petit Rabé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Louge, d'une longueur totale de 100 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé 34 communes[9].
Le ruisseau de l'Aussau, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Muret, après avoir traversé 4 communes[10].
Le ruisseau du Rabé, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Marquefave et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Le Fauga, après avoir traversé 5 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[17] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 17 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].
Lavernose-Lacasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[I 2],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavernose-Lacasse, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 3 255 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (12 %), eaux continentales[Note 7] (7,1 %), forêts (2,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
L'essentiel des constructions qui s'étire sur une colline entre les vallées de la Louge et de son affluent le Ruisseau du Rabé.
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Lavernose-Lacasse faisant partie de son aire urbaine[I 8].
Lavernose-Lacasse est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Louge et de ses affluents crue, ainsi qu'aux mouvements de terrain, affaissements et effondrements[30].
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)[30].
La ligne 313 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau.
Lavernose : du toponyme gallo-romain Vernosolum, dont le nom pourrait lui-même venir des aulnes ou vergnes, très nombreux sur les rives de la Louge.
Lacasse : d'où vient le mot de Lacasse qui s'écrivait "La Casse" au début de 1800 ? Les documents n'ont pu fournir une étymologie certaine et, on n'en connait aucune, à moins de faire dériver le mot chasse, "La casso" en occitan. Dans ce cas on peut supposer comme le pays était très giboyeux, que les habitants de Vernosolem venaient souvent à la chasse de ce côté et qu'ils ont fini par désigner le lieu sous le nom la Casso et par la suite La Casse. Il n'y a pas de pièces authentiques pour reconstituer l'histoire de Lacasse.
Lavernose-Lacasse : à l’époque gallo-romaine, Vernosolum est une station sur la voie romaine reliant Tolosa (Toulouse) à Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges).
Au début du XIIe siècle, le prieuré Saint-Pierre de Vernosol est édifié sur le site.
Au XIIIe siècle, le comte de Comminges et le prieur de Saint-Pierre signent un acte de paréage qui crée et délimite la bastide de Lavernose, mais ne concerne pas Lacasse dont les terres sont inféodées par le roi. Après la construction au XVIe siècle "du fort et maison du seigneur de Vernose" la protection du "pays et des lieux circonvoisins" est assurée[31].
Au XVIIe la seigneurie est divisée. Puis avec la Révolution se fait la réunion éphémère des deux communes "dans l’intérêt de la République !".
Malgré l’abandon de nouveaux projets au cours du XIXe siècle, les deux communes déjà réunies en une même paroisse, décident de fusionner : le naît la commune Lavernose-Lacasse. Le château, devenu propriété municipale, abrite la mairie.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-trois[32],[33].
Lavernose-Lacasse appartient à l'arrondissement et au canton de Muret depuis sa création en 1801.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, représentée depuis 2017 par Élisabeth Toutut-Picard (LREM).
La commune appartient à la communauté d'agglomération du Muretain (CAM) devenue Le Muretain Agglo fin 2015.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1978 | Jacques Pons[34] | |||
En cours (au 25 mai 2020) |
Alain Delsol | CPNT → LMR | Agriculteur Réélu en 2008, 2014 et 2020 | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 3 255 habitants[Note 8], en augmentation de 16,58 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[39] | 1975[39] | 1982[39] | 1990[39] | 1999[39] | 2006[40] | 2009[41] | 2013[42] |
Rang de la commune dans le département | 72 | 72 | 89 | 87 | 82 | 78 | 74 | 76 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Lavernose datant du XIIe siècle a été inscrite au titre des monuments historiques en 1950[43].
L’évêque du Comminges la consacre en 1136 et la place sous le vocable de saint Pierre et saint Paul le 6 des calendes de mai. Le reliquaire se trouve dans le pilier du milieu, postérieur à la Révolution.
En 1259, une bastide se forme autour de l’église. La tour se bâtit au XIXe siècle avec un escalier d’accès au clocher qui auparavant passait à l’intérieur. Le plafond et la charpente datent du XVIe siècle.
Forte construction massive à l’extérieur, elle est doublée de contreforts qui partent de la base et s’élèvent jusqu’à la toiture. Ses bas côtés sont à la hauteur de la nef, principale particularité de la région.
D’architecture byzantine, elle possède 3 nefs à 5 travées terminées par une abside entourées d’absidioles. Les voûtes datent de 1827 et reposent sur 12 piliers et 14 pilastres. Les 4 premiers piliers soutiennent la voûte du clocher, les 4 derniers sont à colonnes couronnées d’élégants chapiteaux. L’harmonie est réussie.
Le portail apparaît à voussure en plein cintre sans tympan. Sur les façades ouest et nord, on remarque des chrismes (symboles chrétiens sculptés). Les peintures du XIXe siècle représentent la religion de l’époque.
Les ouvertures furent agrandies aux XVIIe et XVIIIe siècles, la sacristie construite au XIXe siècle ainsi que les collatéraux[44].
Dès 1594, le château de Lavernose est mentionné dans des pièces d’archives relatives aux guerres de religion. Il appartient sous l’Ancien Régime aux Durand de Rivalet puis à la marquise Descodeca de Boisse. Très endommagé pendant la Révolution, il est racheté en 1822 par Ambroise Campardon, puis restauré par son fils Raymond.
En 1956, les descendants de la famille Campardon le vendent à la municipalité qui le transforme en mairie.
Les parties basses des tours du porche d’entrée présentent des bouches à feu et un encorbellement de la fin du XIXe siècle, avec un décor en terre cuite de la maison Virebent qui présente des antéfixes, une balustrade et un panneau à enroulements, des feuilles d'acanthe et des personnages mythologiques.
Dédiée à Notre-Dame de la Compassion, la chapelle est signalée dans diverses archives dès le XVIIe siècle, mais est sans doute largement antérieure. L’édifice de l’Ancien Régime ne survit pas aux décrets de la Révolution qui ordonnent de ne conserver qu’une église par paroisse.
La chapelle, telle qu’elle est conservée et qui porte au-dessus de la porte d’entrée la date de 1817 est entièrement reconstruite au début de la Restauration, d’abord sur un plan rectangulaire, puis en 1853 sur un plan cruciforme. Sa façade présente une niche abritant une statuette de la Vierge en terre cuite et se termine par un petit clocheton[44].
Débutés en 2002, les travaux de restauration sont terminés. Après de longs mois derrière les échafaudages, notre chapelle du quartier Saint-Hubert renaît de ses vieux crépis. Les éléments extérieurs de décoration (cloche, statue de la Vierge, porte d’entrée) ont été remis en état par des personnes bénévoles[45].
Des messes y sont désormais célébrées depuis septembre 2017[45].
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Son blasonnement est : Tiercé en pairle: au 1er de sable à la croix cléchée et pommetée de douze pièces d'or et remplie de gueules, au 2e d'azur à la branche renversée de vergne (aulne) au naturel, au 3e d'or à la branche renversée de chêne au naturel. |
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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 291 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 425 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 720 €[I 9] (23 140 € dans le département[I 10]). 58 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 6,3 % | 7,3 % | 8,2 % |
Département[I 12] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 979 personnes, parmi lesquelles on compte 81,7 % d'actifs (73,6 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 18,3 % d'inactifs[Note 11],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 14]. Elle compte 369 emplois en 2018, contre 333 en 2013 et 307 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 468, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,2 %[I 15].
Sur ces 1 468 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 177 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
235 établissements[Note 12] sont implantés à Lavernose-Lacasse au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 235 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 6 % | (5,7 %) |
Construction | 51 | 21,7 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 51 | 21,7 % | (25,9 %) |
Information et communication | 5 | 2,1 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 2,1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 4 | 1,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 47 | 20 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 45 | 19,1 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 13 | 5,5 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,7 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 235 entreprises implantées à Lavernose-Lacasse), contre 25,9 % au niveau départemental[I 19].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine. L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés.
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 49 | 19 | 19 | 16 |
SAU[Note 15] (ha) | 1 357 | 928 | 1 412 | 1 072 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 19 en 2000 puis à 19 en 2010[49] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[50],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 357 ha en 1988 à 1 072 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 67 ha[49].
Lavernose-Lacasse fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par le groupe scolaire Henri Trentin école maternelle et école primaire. Pour le collège soit sur la commune du Lherm soit de Noé et pour les lycées sur la commune de Muret
Médiathèque[51], foyer rural, salle polyvalente.
Club de badminton, basket, et un club de football partagé avec Lherm, 12e étape du Tour de France 2019,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du Muretain[52].
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