Saint-Hilaire est une commune française, située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
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Saint-Hilaire | |
L'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Le Muretain Agglo |
Maire Mandat |
André Morère 2020-2026 |
Code postal | 31410 |
Code commune | 31486 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Hilairiens |
Population municipale |
1 373 hab. (2019 ![]() |
Densité | 217 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 25′ 25″ nord, 1° 16′ 44″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 198 m |
Superficie | 6,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Muret |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la mairie |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le ruisseau de l'Aussau et par deux autres cours d'eau.
Saint-Hilaire est une commune rurale qui compte 1 373 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Hilairiens ou Saint-Hilairiennes.
La commune de Saint-Hilaire se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 6 km de Muret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Le Fauga (3,2 km), Lavernose-Lacasse (3,3 km), Lherm (4,6 km), Labastidette (5,0 km), Mauzac (5,4 km), Muret (5,7 km), Eaunes (6,1 km), Saint-Clar-de-Rivière (7,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Hilaire fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Saint-Hilaire est limitrophe de quatre autres communes.
Muret | ||
Lherm | ![]() |
Le Fauga |
Lavernose-Lacasse |
La commune de Saint-Hilaire est établie sur la deuxième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne.
La superficie de la commune est de 633 hectares ; son altitude varie de 175 à 198 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Louge, le ruisseau de l'Aussau et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Louge, d'une longueur totale de 100 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé 34 communes[9].
Le ruisseau de l'Aussau, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Lavernose-Lacasse et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Muret, après avoir traversé 4 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[16] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 14 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].
Saint-Hilaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[I 2],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), zones urbanisées (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), mines, décharges et chantiers (6,9 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Villeneuvette (ancienne commune) rattachée à Saint-Hilaire en 1790,
Accès par l'autoroute A64 sortie : 32.
La ligne 313 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau.
La gare la plus proche est la gare du Fauga, sur la ligne de Toulouse à Bayonne, desservie par des TER Occitanie.
Le territoire de la commune de Saint-Hilaire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Aussau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000 et 2009[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 428 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 428 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
En occitan, le nom de la commune est Sent Alari
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[34],[35].
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté d'agglomération du Muretain et du canton de Muret.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | André Anizan | |||
mars 1989 | mars 2008 | André Morère | PCF | |
mars 2008 | mars 2014 | José Pardillos | SE | |
mars 2014 | En cours | André Morère | PCF | Retraité Fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 1 373 habitants[Note 7], en augmentation de 28,44 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 219 | 193 | 189 | 194 | 174 | 162 | 150 | 157 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Saint-Hilaire fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal pour les classes de maternelle à Ox et primaire sur la commune[44].
Comité des fêtes, country, foyer rural, en 2020 une salle polyvalente a été conxtruite en 2021.,
Tennis, Judo, pétanque, football[45], 12e étape du Tour de France 2019,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du Muretain[46].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 515 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 329 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 140 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,4 % | 7,1 % | 6,9 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 846 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (71,8 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 115 emplois en 2018, contre 106 en 2013 et 86 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 613, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,5 %[I 11].
Sur ces 613 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 80 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
66 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Hilaire au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 66 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 4,5 % | (5,7 %) |
Construction | 18 | 27,3 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 14 | 21,2 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 1,5 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 4,5 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 16,7 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 10,6 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 7 | 10,6 % | (7,9 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 66 entreprises implantées à Saint-Hilaire), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[47] :
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) a encore une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
Un projet de centre commercial (Porte des Pyrénées) dont l'ouverture est prévu pour 2018[48].
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 18 | 13 | 6 | 10 |
SAU[Note 13] (ha) | 731 | 736 | 784 | 1 001 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 13 en 2000 puis à 6 en 2010[51] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 731 ha en 1988 à 1 001 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 41 à 100 ha[51].
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Blason | Parti au 1) d’or aux deux crosses affrontées de gueules passées en sautoir, au 2) de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or et à quatre otelles d’argent adossées et posées en sautoir en pointe ; au pal d’argent chargé d’une vergette ondée d’azur brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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