Saint-Clar-de-Rivière est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint Clar et Rivière (homonymie).
Saint-Clar-de-Rivière | |
Château de Saint-Clar-de-Rivière.jpg | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Le Muretain Agglo |
Maire Mandat |
Étienne Gasquet 2020-2026 |
Code postal | 31600 |
Code commune | 31475 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Clarais |
Population municipale |
1 410 hab. (2019 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 28′ 02″ nord, 1° 12′ 57″ est |
Altitude | Min. 181 m Max. 228 m |
Superficie | 10,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Muret |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintclarderiviere.fr/ |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touch, le ruisseau de la Saudrune, le ruisseau du Montant et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Clar-de-Rivière est une commune rurale qui compte 1 410 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Clarais ou Saint-Claraises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1991 puis en 1999.
La commune de Saint-Clar-de-Rivière se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 9 km de Muret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Labastidette (2,5 km), Lamasquère (3,0 km), Cambernard (3,0 km), Lherm (4,1 km), Saint-Lys (6,2 km), Poucharramet (6,4 km), Sainte-Foy-de-Peyrolières (6,4 km), Saint-Hilaire (7,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Clar-de-Rivière fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Saint-Clar-de-Rivière est limitrophe de sept autres communes.
Sainte-Foy-de-Peyrolières | Saint-Lys | Lamasquère |
Cambernard | ![]() |
Muret |
Lherm | Labastidette |
Lieu-dit ou hameau : Castelcaillou.
La superficie de la commune est de 1 007 hectares ; son altitude varie de 181 à 228 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Touch, le ruisseau de la Saudrune, le ruisseau du Montant, le ruisseau des Peyrous, le ruisseau du Riou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[9].
Le ruisseau de la Saudrune, d'une longueur totale de 18,5 km, prend sa source dans la commune de Muret et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 7 communes[10].
Le ruisseau du Montant, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Rieumes et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Saudrune à Sainte-Foy-de-Peyrolières, après avoir traversé 5 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[17] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 13 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].
Saint-Clar-de-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), forêts (15 %), zones urbanisées (9,3 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'autoroute A64, sortie 34 Muret.
La ligne 312 du réseau Tisséo relie la mairie de la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, la ligne 321 relie la commune à la gare de Muret également depuis Fonsorbes, et la ligne 363 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes.
Voir aussi l'ancienne ligne de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse et l'ancienne gare de Saint-Clar-de-Rivière.
Le territoire de la commune de Saint-Clar-de-Rivière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Saudrune et le ruisseau du Montant. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2004 et 2009[32],[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 500 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 500 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1998 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Durant la Révolution, la commune, alors dénommée Saint-Clar, porte le nom de Plaizance-d'Encataly[35].
Le suffixe de-Rivière a été ajouté au nom de la commune en 1936[35].
Le nom de la commune en occitan gascon est Sent Clar de Ribèra.
Les habitants s’appellent les Saint-Clarais et les Saint-Claraises[36].
Le territoire de la commune était peuplé dès le Paléolithique inférieur; comme le montre le mobilier préhistorique récolté et étudié par Henri Breuil.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[37],[38].
Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté d'agglomération du Muretain et du canton de Muret.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | Francis Laffont | ||
mars 2001 | En cours | Étienne Gasquet | DVG-LREM | Retraité Fonction publique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2019, la commune comptait 1 410 habitants[Note 7], en augmentation de 16,53 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
494 | 600 | 545 | 559 | 568 | 564 | 564 | 610 | 609 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
554 | 544 | 547 | 506 | 520 | 528 | 527 | 506 | 443 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
463 | 436 | 405 | 337 | 304 | 300 | 331 | 307 | 328 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
316 | 350 | 503 | 585 | 743 | 872 | 1 093 | 1 151 | 1 336 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 410 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 219 | 141 | 155 | 151 | 158 | 142 | 142 | 145 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 560 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 485 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 000 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,8 % | 6 % | 7,4 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 884 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 155 emplois en 2018, contre 141 en 2013 et 109 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 642, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,2 %[I 11].
Sur ces 642 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 103 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
100 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Clar-de-Rivière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 100 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 6 % | (5,7 %) |
Construction | 16 | 16 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 16 | 16 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 3 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 7 | 7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 13 | 13 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 25 | 25 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 13 | 13 % | (7,9 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 100 entreprises implantées à Saint-Clar-de-Rivière), contre 16,6 % au niveau départemental[I 15].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 15 | 13 | 7 | 5 |
SAU[Note 12] (ha) | 462 | 981 | 1 040 | 613 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 613 ha[49],[Carte 6],[Carte 7].
Saint-Clar-de-Rivière fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune de Saint-Clar-de-Rivière possède un groupe scolaire (Auguste Zamoyski) comprenant une école maternelle et une école élémentaire.
Chasse, pétanque.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du Muretain[50].
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Blason | D'or à la croix pattée de gueules cantonnée aux 1er et 4e d'un lion de sable, celui du 1er quartier contourné, au 2e d'une rose tigée et feuillée de sable, au 3e d'un chêne du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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