Cambernard (Camp Bernat en occitan gascon) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est 0Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Saudrune, le ruisseau du Montant et par divers autres petits cours d'eau.
Cambernard | |
Monument aux morts et église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Garonne |
Maire Mandat |
Jean-Claude Bollati 2020-2026 |
Code postal | 31470 |
Code commune | 31101 |
Démographie | |
Gentilé | Cambernardais, Cambernardaises |
Population municipale |
467 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 28′ 32″ nord, 1° 10′ 50″ est |
Altitude | Min. 192 m Max. 230 m |
Superficie | 8,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cambernard est une commune rurale qui compte 467 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Cambernadais ou Cambernadaises.
La commune de Cambernard se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 12 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 31 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Lys[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Clar-de-Rivière (3,0 km), Sainte-Foy-de-Peyrolières (3,5 km), Saint-Lys (4,4 km), Lamasquère (5,3 km), Labastidette (5,5 km), Beaufort (5,8 km), Lherm (6,0 km), Poucharramet (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Cambernard fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[5].
Cambernard est limitrophe de quatre autres communes.
Saint-Clar-de-Rivière | ||
Sainte-Foy-de-Peyrolières | ![]() |
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Poucharramet | Lherm |
La superficie de la commune est de 848 hectares ; son altitude varie de 192 à 230 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le ruisseau de la Saudrune, le ruisseau du Montant, le ruisseau du Cassé et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le ruisseau de la Saudrune, d'une longueur totale de 18,5 km, prend sa source dans la commune de Muret et s'écoule vers le nord-est. Il longe la commune sur son flanc nord-ouest et en constitue une limite séparative. Il se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 7 communes[10].
Le ruisseau du Montant, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Rieumes et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Saudrune à Sainte-Foy-de-Peyrolières, après avoir traversé 5 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[17] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 15 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,1 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : les « étangs de Cambernard et de Parayré » (103 ha), couvrant 2 communes du département[25].
Cambernard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 2],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,1 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %), forêts (0,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La ligne 321 du réseau Arc-en-Ciel permet de rejoindre la gare de Muret depuis le centre de la commune, desservie par la ligne D des trains urbains de Toulouse.
Le territoire de la commune de Cambernard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Montant. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2004 et 2009[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 184 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 184 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1997, 1999 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
En 1750, la ville avait pour nom : CampBernard[34].
En 1942, Jean Bastié, Jean Duffau, Jean Galindo et Jean Peres ont eu l'initiative d'envoyer des colis aux soldats à la guerre, créant ainsi l'actuel foyer rural[35].
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Son blasonnement est : D'or à une tour crénelée de cinq pièces de gueules ajourée de sable, accompagnée en chef de deux écussons aussi de gueules, à dextre à quatre otelles d’argent posées en sautoir, à senestre à la croix de Malte. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[36],[37].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Cambernard faisait partie de l'ex-canton de Saint-Lys) et avant le elle faisait aussi partie de la communauté de communes du Savès.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1897 | 1908 | Auguste Garail | ||
1908 | 1915 | Pierre Darolles | ||
1915 | 1918 | Jean Carrère | ||
1918 | 1919 | Pierre Darolles | ||
1919 | 1943 | Louis Bastié | ||
1943 | 1943 | Jean Duffaut | ||
1943 | ? | Pierre Bastié | ||
? | 1977 | Jean Bastié | ||
1977 | 1995 | Jean Pérès | ||
1995 | 2008 | Aimé Gauzence | Affilié PS | |
2008 | En cours | Jean-Claude Bollati | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 467 habitants[Note 9], en augmentation de 2,41 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
211 | 226 | 264 | 250 | 250 | 250 | 250 | 239 | 253 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
275 | 254 | 270 | 241 | 237 | 261 | 268 | 233 | 217 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
218 | 211 | 202 | 168 | 184 | 188 | 188 | 180 | 158 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
145 | 145 | 176 | 248 | 308 | 340 | 400 | 428 | 430 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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467 | 467 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 374 | 318 | 286 | 271 | 251 | 247 | 256 | 255 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Cambernard fait partie de l'académie de Toulouse.
Le foyer rural de Cambernard fut créé en 1942. Cette association[46] créa un spectacle de variétés dans le but de récolter de l'argent et envoyer des colis aux prisonniers de guerre. Depuis, pour perpétuer la tradition, un spectacle a lieu tous les ans à la Pentecôte.
La première pièce, jouée dans la grange de la Huguerie, fut Le Malade imaginaire de Molière.
En 2002, pour fêter le soixantième anniversaire de la première représentation, un grand spectacle en plein air fut donné devant plus de 500 spectateurs.
Pétanque[47], chasse, randonnée pédestre.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Savès[48].
Il existe une déchèterie située sur la commune de Rieumes (déchèterie du Savès)[49].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 186 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 463 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 980 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,9 % | 5,8 % | 5,7 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 296 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (73,1 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 26 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 219, soit un indicateur de concentration d'emploi de 11 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 11].
Sur ces 219 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 0,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
34 établissements[Note 12] sont implantés à Cambernard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 34 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 8,8 % | (5,7 %) |
Construction | 6 | 17,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 20,6 % | (25,9 %) |
Information et communication | 2 | 5,9 % | (4,1 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 23,5 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 11,8 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 3 | 8,8 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 34 entreprises implantées à Cambernard), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 16 | 13 | 12 |
SAU[Note 15] (ha) | 688 | 637 | 463 | 489 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 16 en 2000 puis à 13 en 2010[52] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[53],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 688 ha en 1988 à 489 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 41 ha[52].
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