Lunéville est une commune française du département de Meurthe-et-Moselle. Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, la commune fait aujourd'hui partie de la région administrative Grand Est. Connue pour son château, surnommé le «Versailles Lorrain[2]». Ses habitants sont appelés les Lunévillois.
De haut en bas, de gauche à droite:
Château de Lunéville, Théâtre de Lunéville, Danse baroque au château, Place Léopold, Synagogue de Lunéville, Hôtel de ville, Maison du Marchand.
La ville est l'une des sous-préfectures du département, le bureau centralisateur de deux cantons, ainsi que le siège du pays du Lunévillois et d'une communauté de communes.
Géographie
Localisation
Lunéville est située au confluent de la Meurthe et de la Vezouze.
À vol d'oiseau, le centre de la ville se trouve à 25 km au sud-est de Nancy, 47 km au nord d’Épinal, 48 km au nord-ouest de Saint-Dié-des-Vosges, 92 km à l’ouest de Strasbourg[3] et à 306 km à l’est de Paris[4].
Huit cours d'eau[5] traversent le territoire de Lunéville: les rivières de la Meurthe et de la Vezouze et les ruisseaux de Morteau, de la Fourasse, de Bussy, des Abouts, de Froide Fontaine et des Carrières.
Géologie et relief
Article détaillé: Géographie de la Lorraine.
Lunéville a une altitude minimale de 217 m et une maximale de 321 m, son altitude moyenne est de 269 m tandis que celle de sa mairie est de 240 m[6].
Son point culminant se situe sur le lieu-dit de la colline de «Méhon», situé à l'extrême nord de la ville. Cette colline culmine à 321 m d'altitude.
Le Keuper ou marnes irisées au Nord et au Sud de Lunéville est un ensemble d’argiles et de calcaires.
À l’est de Lunéville, des marnes irisées sont masquées sous une grande surface à alluvions anciennes gréseuses descendues des Vosges, donnant des terres froides sableuses incultes qui reposent sur un sous-sol imperméable[7].
La commune est en zone de sismicité 1 (très faible) selon l’article D. 563-8-1 du Code de l’Environnement[8].
Climat
La ville de Lunéville bénéficie d'un climat tempéré chaud. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Lunéville, y compris lors des mois les plus secs. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Cfb. En moyenne la température à Lunéville est de 9,6°C. La moyenne des précipitations annuelles atteints 763 mm[9].
Tableau climatique de Lunéville
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Température moyenne (°C)
0.9
2.2
5.5
8.9
12.9
16.3
18.2
17.6
15
10.3
5.1
2.1
Température minimale moyenne (°C)
-1.7
-1.2
1.1
3.9
7.6
10.9
12.5
12.1
9.7
6
1.9
-0.4
Température maximale (°C)
3.6
5.7
9.9
14
18.2
21.7
23.9
23.2
20.3
14.7
8.3
4.6
Précipitations (mm)
63
56
54
51
71
76
64
73
63
56
67
69
Urbanisme
Typologie
Lunéville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lunéville, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[13] et 21 960 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (34,4%), prairies (15,7%), terres arables (14,6%), zones agricoles hétérogènes (13%), forêts (7,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2%), eaux continentales[Note 3] (2,9%), cultures permanentes (2,4%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Morphologie urbaine
Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Lunéville est découpée par l'INSEE en 9 quartiers[20],[21] qui sont:
Lunéville Nord-Nord w Saint-Léopold
Lunéville Sud Ouest
Lunéville-Château Champ de Mars
Ménil Boffrand
Niederbronn - Zola (partie)
Niederbronn - Zola (partie)
Sous-Préfecture Stainville Casernes
Vezouze Graffigny
Zone Industrielle
9 monuments historiques et immeubles protégés sont classés de la ville de Lunéville, se situant en grande partie dans la vieille ville[22].
Le centre ancien et le quartier Niederbronn - Zola sont classés en quartier prioritaire de la politique de la ville[23].
Voies de communication et transports
Article connexe: Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat: Transports.
Voies routières
Lunéville est reliée à la plaine d'Alsace par la RN 4 (Strasbourg à 120 km) et par la RN 59 (Saint-Dié-des-Vosges à 55 km, Colmar à 110 km et Sélestat à 100 km par le tunnel Maurice-Lemaire). L'autoroute A33 permet d'accéder à Nancy (32 km).
La ville possède une gare desservie par des TER Lorraine qui assurent des liaisons nombreuses et rapides vers Nancy, Saint-Dié-des-Vosges, Strasbourg. Certains sont prolongés jusqu'à Bâle aux heures de pointes uniquement. Le TGV Est place la gare de Lunéville à 1h55 de Paris-Est avec un aller-retour quotidien et la relie également à la gare de Nancy et la gare de Saint-Dié-des-Vosges via le TGV Est.
Transports urbains
Article détaillé: Lunéo.
Depuis 2011, Lunéville possède un nouveau réseau de bus: Lunéo. Ce réseau dessert la ville via deux lignes. La 1re de Moncel-lès-Lunéville (arrêt «Château d'eau») à Lunéville (arrêt «Faisanderie»), la 2e de Lunéville (arrêt «Chéron») à Chanteheux (arrêt «Z.A.D.»)[24].
Logement
Le nombre de logements de Lunéville a été estimé à 10 036 en 2007. Ces logements de Lunéville se composent de 9 018 résidences principales, 67 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 950 logements vacants.
Avec une superficie de 16,34 km2, soit une densité de population de 1 228,76 hab./km2 pour une densité de logements de 614,20 logements/km2[25].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Lineatis villa en 1034, Lunaris villa en 1135[26], Linerville en 1140, Lunivilla en 1154 ou 1157[27] et encore Liniville, Linéville.
Les deux formes les plus anciennes s'opposent. Albert Dauzat, Charles Rostaing et Ernest Nègre ne prennent en compte que la première qui explique phonétiquement la plupart des formes attestées:
Les premiers qualifient ce toponyme d'«obscur» et penchent pour la réutilisation d'un nom de lieu antérieur, avec adjonction plus tardive de l'appellatif ville «domaine rural, village», si la finale -atis est exacte. Ils suggèrent simplement une origine gauloise ou germanique pour l'élément Lineatis[28]. En effet, on rencontre parfois ce type de formation toponymique, comme Tonneville (Seine-Maritime), anciennement Taunacum villa. L'élément Taunacum est bien un nom antérieur en -acum
Ernest Nègre suppose un alienata «aliénée, vendue», explication qui repose sur une aphérèse de a- et une hypothétique métathèse *Liena- > Linea-[29]. Cette évolution complexe, quoique plausible phonétiquement, se heurte au fait qu'aucune forme ancienne ne la soutienne. De plus, la plupart des toponymes médiévaux en -ville sont combinés à un nom de personne (généralement germanique) et non pas avec un participe passé.
La forme Lunaris villa est une forme artificielle de clercs latinistes qui ont relié cet élément au latin lunaris «semblable à la lune». Les formes ancienne Lunivilla et actuelle Lunéville résultent de l'étymologie populaire par analogie avec le mot «lune».
Anciens noms en allemand: Lünstadt, Lünenstadt, Lünstädten.
Lunéville sort de l'ombre au Xesiècle. Auparavant, il n'y avait au confluent de la Meurthe et de la Vezouze que de modestes cabanes qui servaient de rendez-vous de chasse. Un premier château de Lunéville fut construit pour protéger le point de passage que constitue le pont sur la Vezouze, sur la route du sel que les sauniers et marchands empruntaient entre Rosières, Vic-sur-Seille, Marsal d'une part et Deneuvre, l'Alsace et la Bourgogne (Franche-Comté) d'autre part. La seigneurie trouvait ainsi une source de revenus en prélevant un péage au passage du pont.
La ville a d'abord appartenu à plusieurs princes allemands, avant de passer aux mains d'Étienne, évêque de Toul et premier comte de Lunéville. Ses descendants possédèrent la cité jusqu'en 1055. En 1243, le comté fut rattaché au duché de Lorraine. Lunéville ne se développe qu'à partir de 1330 sous le règne du duc Raoul Ier.
Le vieux château féodal subsista jusqu'en 1612, date à laquelle Henri II, préférant Lunéville à Nancy, le démolit et en construisit un nouveau. Celui-ci eut une courte vie. Démantelé pendant la guerre de Trente Ans, il fut totalement détruit lorsque le duc Léopold Ier de Lorraine, arrivant à Lunéville en 1702, choisit de bâtir un palais moderne: c'est le château actuel.
Sous le règne de Léopold, la régence de son épouse Élisabeth-Charlotte d'Orléans puis le règne nominal de l'ex-roi de Pologne Stanislas et le rattachement de la Lorraine à la France en 1766, Lunéville, à l'instar de Versailles en France ou Schönbrunn en Autriche, fut la capitale princière de la Lorraine, tandis que Nancy comme Paris ou Vienne restait capitale administrative.
Dans son siècle de Louis XIV, Voltaire, louant le duc Léopold, affirmait que l'on ne croyait pas avoir changé de lieu en laissant Versailles pour Lunéville. Sous le règne nominal de Stanislas, la cour de Lunéville se montre particulièrement perméable aux idées nouvelles grâce en particulier à la venue de philosophes à la cour du roi Stanislas[31]: en 1737, les Francs-maçons persécutés à Paris fondent à Lunéville la première loge maçonnique de Lorraine ducale; en fait, il y en eut plusieurs à différentes époques au cours des XVIIIeetXIXesiècles avant et après la Révolution[32].
En 1766, le château échoit au roi Louis XV de France qui, n'osant le détruire à l'instar d'autres châteaux lorrains de son beau-père, le fit transformer en caserne.
En 1786 est construite sur permission de Louis XVI la synagogue. C'est la première construite dans le royaume depuis le Moyen Âge, et l'une des plus anciennes subsistant à ce jour[33].
Les savoir-faire du point de Lunéville et de la broderie perlée et pailletée*
Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
C'est à Lunéville, dans les salons de l'hôtel Beauvau-Craon, que fut signé le le traité de Lunéville par lequel s'est provisoirement conclu l'affrontement entre l'Autriche de François II et la France consulaire de Bonaparte. Ce traité attribue à la France les Pays-Bas autrichiens (Belgique) et la rive gauche du Rhin.
Lunéville connut un essor important après la Guerre de 1870. En effet, le Traité de Francfort signé en 1871, fit de Lunéville une ville frontière. Une importante garnison y est affectée (le château est transformé en caserne) et la ville connaît un afflux de rapatriés alsaciens ou mosellans refusant de devenir Allemands. Certaines entreprises de ces régions s'installèrent à Lunéville. Ce phénomène n'est pas propre à Lunéville: des villes comme Nancy ou Belfort ont connu la même situation. On note ainsi l'usine de la Lorraine-Dietrich, fondée dès 1897 par la famille de Dietrich, reprise en 1905 par Édouard, Eugène et Adrien de Turckheim.
Après le tramway de Lunéville à Einville, c'est avec beaucoup de lenteur et de retard, qu'un chemin de fer métrique départemental relie Lunéville aux autres communes de son arrondissement par la compagnie du LBB (Ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller). La ligne est inaugurée le par le ministre du commerce Augagneur accompagné du ministre Albert Lebrun. La gare est proche de la gare de l'Est de la ligne de Paris à Avricourt. Le trafic de la ligne LBB fonctionnera jusqu'en 1942[34].
À la veille de la Grande Guerre, la ville devient la «cité cavalière», hébergeant la 2eDivision de Cavalerie ainsi que ses unités; Lunéville ne compte alors pas moins de huit casernes, son château y compris. Parmi les troupes en présence, on trouve les 17e et 18eRégiments de Chasseurs à Cheval, le 3ebataillon de dragons portés les 8erégiment et 31erégiment de dragons, les batteries à cheval des 8e et 39erégiments d’artillerie de campagne et le 2ebataillon de chasseurs à pied.
Le , l'armée impériale allemande exécute 19 civils et détruit 70 bâtiments lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[35].
Le 508e régiment de chars de combat y est en garnison dans l'entre-deux-guerres.
Faïence de Lunéville Saint-Clément.
Lunéville est renommée pour sa manufacture royale de faïence, fusionnée avec celle, voisine, de Saint-Clément, qui continue la production de faïence de Lunéville.
La cité est également renommée pour sa broderie: la Broderie de Lunéville (un mélange de perles et paillettes), utilisée dans les ateliers de Haute couture. Un conservatoire a vu le jour pour la promotion de cette technique. Ce savoir-faire est inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français[36] depuis 2019.
Viller
Viller, faubourg de Lunéville, est un ancien village avec un hôpital fondé en 1406[37]. Toponymie: Villers (1273), Villeir (1323), Viller-davant-Lunéville (1420), Viller-lès-Lunéville (1779)[37].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle.
Lors des élections municipales de 2020, 69% des inscrits se sont abstenus[38] (contre 55% en moyenne en France).
Au second tour de l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En Marche!) recueille 56,95% des voix de Lunéville. Marine Le Pen (Front national) recueille quant à elle 43,05% des voix. Sur l'ensemble des votants, 6,12% ont voté blanc et 2,04% ont voté nul[39].
Conseil municipal et liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Lunéville.
En , Catherine Paillard est élue maire. Le conseil municipal de Lunéville est constitué de 33 membres.
Par ailleurs, Lunéville a signé en 1997 un contrat de partenariat dans le domaine sportif avec la commune de Pápa en Hongrie[43].
Garnison
La caserne Stainville du 2ebataillon de chasseurs à pied.
Lunéville est une ville de garnison avec la présence du 53erégiment de transmissions caserné au quartier Treuille de Beaulieu-Diettmann depuis 1993. Bien que menacé par la réorganisation militaire de 2008, le 53e de transmissions resta à Lunéville grâce à la mobilisation générale de l'ensemble de la population.
De 1991 à 1997, la ville accueillait l'état-major de la force Hadès puis, de 1997 à 2010, l'état-major de la brigade de transmissions et d'appui au commandement.
Le 30egroupe de chasseurs a tenu garnison à Lunéville de 1968 à 1990.
La base aérienne de Lunéville-Chenevières, située à une dizaine de kilomètres au sud-est de la ville, est construite par l'United States Air Force in Europe dans les années 1950. Elle a servi de terrain de dispersion jusqu'au milieu des années 1960. Renommée quartier Lasalle après le départ des Américains, le 3erégiment de cuirassiers y était stationné de 1968 à 1998. La base est aujourd'hui utilisée par le 53erégiment de transmissions et par le Polygone de Guerre Électronique.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 17 867 habitants[Note 5], en diminution de 8,45% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
11 691
10 436
11 555
11 247
12 378
12 798
12 285
12 278
12 476
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
15 301
15 528
12 369
16 041
18 136
20 500
21 542
22 599
23 269
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
24 266
25 587
24 366
23 263
24 668
23 665
20 377
22 690
21 618
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
23 177
22 709
21 468
20 711
20 200
19 881
19 909
18 566
17 867
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,8%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,5% la même année, alors qu'il est de 25,4% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 572 hommes pour 9 455 femmes, soit un taux de 52,45% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,43%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,7
7,4
75-89 ans
12,0
15,4
60-74 ans
18,0
19,7
45-59 ans
19,2
16,9
30-44 ans
15,9
22,1
15-29 ans
17,6
17,5
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de Meurthe-et-Moselle en 2018 en pourcentage[48]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,6
6,4
75-89 ans
9,4
15,7
60-74 ans
16,7
19,6
45-59 ans
19,2
19
30-44 ans
18
20,7
15-29 ans
18,9
17,9
0-14 ans
16,1
Enseignement
La ville possède un IUT ainsi que cinq lycées, trois collèges, sept d'écoles élémentaires et neuf écoles maternelles[49].
L'IUT Nancy-Brabois est implanté à Lunéville (département qualité, logistique industrielle et organisation).
Le lycée Ernest-Bichat de Lunéville est jumelé avec le Hebel Gymnasium de Schwetzingen, du land de Bade-Wurtemberg en Allemagne.
Le lycée Boutet-de-Monvel (lycée polyvalent à trois niveaux: BTS - Bac S & STI - Bac Pro, BMA & CAP).
Le lycée Paul-Lapie (lycée professionnel à dominante tertiaire).
Le collège Charles-Guérin.
Le collège Ernest-Bichat (dans la cité scolaire E. Bichat qui regroupe le collège et le lycée).
L'établissement privé Saint-Pierre-Fourier, qui dispense plusieurs niveaux (maternelle, primaire, collège et lycée). Le collège Saint-Pierre-Fourier est jumelé depuis 2002 avec le Hilda-Gymnasium de Pforzheim (Allemagne / Bade-Wurtemberg).
L'Institut de formation d'auxiliaire de puériculture —IRFSS Alsace Lorraine— Croix rouge française[50].
École primaire privée Jeanne-d’Arc;
École primaire Demangeot;
École primaire Hubert-Monnais;
École primaire privée Notre-Dame;
École primaire du Quai-de-Strasbourg;
École élémentaire René-Haby;
École élémentaire Jules-Ferry;
École maternelle Alsace;
École maternelle Capitaine-Nicolas;
École maternelle La-Fontaine;
École maternelle Urbain;
École maternelle Villebois-Mareuil.
Anciens établissements
L’école maternelle Les-Cerisiers ferme en 2019[51], suivie par la maternelle Germain-Charrier en 2021, par manque d’effectifs[52].
Sports
La ville possède deux clubs de football: le Football Club Lunéville (qui a intégré le club des municipaux en 2011)[53] et l’ESLS[54]. Lunéville possède également une équipe de rugby à XV, le RCL qui évolue dans plusieurs catégories. Un peu en dehors de Lunéville, il y a aussi un centre équestre, la Galopade. Un club d'athlétisme, le Lunéville Athletic Club est également présent à Lunéville, au stade Édouard-Fenal, équipé d'une piste synthétique, depuis [55].
Pendant longtemps, Lunéville a accueilli le championnat de France de rallycross (automobile). Situé à Chenevières, le circuit est maintenant un centre de pôle mécanique en Lorraine.
Santé
La commune de Lunéville dispose d'un centre hospitalier[56] ayant en 2018 une capacité de 657 lits et places, dont:
médecine: 93;
chirurgie: 34;
gynéco-obstétrique: 14;
long séjour: 30;
hébergement: 456;
HAD: 30.
Économie
Article détaillé: Économie de la Lorraine.
Les années 1980 et la première moitié des années 1990 ont été plutôt difficiles pour Lunéville, de nombreuses entreprises industrielles disparaissant ou se restructurant. À partir du milieu des années 1990, une dynamique nouvelle fut impulsée, fondée sur une politique d'amélioration continue de la qualité de vie des habitants et une politique d'attractivité en direction des PME-PMI.
L'hôpital reste le plus grand employeur public de la ville, 500 employés y assurant une grande variété de soins médicaux. Une synergie positive, qui doit garantir la permanence et la qualité des soins à Lunéville. Les autres principaux employeurs sont: l'hypermarché Cora (250 salariés) et Leclerc (170 salariés), l'entreprise de logistique Carrefour (480 salariés), la clinique Jeanne d'Arc (100 salariés), l'entreprise de BTP Prestini (100 salariés) et de TP Thiriet (100 salariés) appartenant au groupe Vicat qui y dispose d'une centrale à béton au lieu-dit Chaufontaine-Hériménil et de plusieurs carrières dans le secteur, d'une direction régionale pour l'Est de la France.
En , un collectif d'entreprises du luxe lorrain s'installe à la Maison du Marchand[57],[58]. Ce groupement, «Lorraine Terre de Luxe», est constitué d'entreprises issues du secteur du luxe et «désireuses d'associer leurs talents et leurs savoir-faire pour répondre ensemble aux projets les plus ambitieux»[59].
Il a pour but de promouvoir le secteur du luxe tant au près des potentiels consommateurs qu'auprès des institutions, à l'échelle nationale et à l'international.
Culture locale et patrimoine
Lunéville au cinéma
Les Grandes Manœuvres par René Clair en 1955.
La Vache et le Prisonnier par Henri Verneuil en 1959.
Une enfance par Philippe Claudel (2015).
Divine Émilie en 2007.
Remarque: dans le film La Vache et le Prisonnier (1959), l'acteur Fernandel s'évade d'Allemagne. Il se sait en France quand, arrivant dans une gare, il entend l'annonce «Lunéville».
1977: Confessions d'un enfant de choeur téléfilm de Jean Lhote[62]
Lieux et monuments
Édifices civils
Le château de Lunéville, dit «Le Versailles lorrain», est un chef-d'œuvre de l'architecture du XVIIIesiècle. Haut lieu des Lumières, sous les règnes de Léopold Ier de Lorraine et de Stanislas Leszczyński, il a été en partie détruit en 2003 par un incendie. Des travaux sont en cours pour le restaurer; les jardins du château ont, quant à eux, gardé toute leur splendeur. Le domaine du château de Lunéville fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [63].
L'ancien hôtel abbatial Saint-Rémy, devenu hôtel de ville actuel, datant du XVIIIesiècle, remanié au XIXesiècle, est inscrit en totalité avec le sol de son jardin au titre des monuments historiques depuis le [64]. Sous l’impulsion de Jean-Louis Janin Daviet, le lieu est inauguré comme musée municipal en 2019[65].
La maison du Marchand, du XVIIIesiècle, chef-d'œuvre de l'architecture classique en grès rose des Vosges, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [66].
La maison du Traité est un immeuble, 61 rue de Lorraine, inscrit en 1949 au titre des monuments historiques pour les boiseries du salon[67].
La Tour Blanche, seul vestige du rempart médiéval.
L'ancien manège des Gendarmes rouges ou manège de la Barollière construit en 1787 après l'installation à Lunéville de la gendarmerie de France, est inscrit en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du [68].
Le théâtre de Lunéville La Méridienne.
Le château de la Favorite (photos), construit par Germain Boffrand au XVIIIesiècle pour le dernier fils du duc Léopold Ier de Lorraine, Charles Alexandre de Lorraine, et remanié au XIXesiècle, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par décret du [69]. Il est situé 3, avenue Voltaire.
Conservatoire des Broderies de Lunéville situé au château.
Le château.
Le château, cour avant.
Le château vu du Parc des Bosquets.
L'hôtel de ville.
Le théâtre.
La Maison du Marchand.
La place Léopold.
Édifices religieux
L'église Saint-Jacques, ancienne abbatiale Saint-Rémy, du XVIIIesiècle, de style rococo. Elle possède un grand orgue réalisé entre 1749 et 1751 par le facteur lorrain Nicolas Dupont, né à Domnon-lès-Dieuze, Moselle. Entre 1848 et 1852, il fut reconstruit par le facteur vosgien Jean-Nicolas Jeanpierre en conservant beaucoup de tuyaux du XVIIIesiècle. Cet orgue est unique par son décor cachant tous les tuyaux. Ce décor a été dessiné par Emmanuel Héré, premier architecte du roi Stanislas. L'instrument doté de 56 jeux est réparti sur quatre claviers et pédalier. Au mois de mai, le festival Le Printemps de l'Orgue est organisé. L'église Saint-Jacques est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [70].
L'église Sainte-Jeanne-d'Arc, du début du XXesiècle, première église de France consacrée à la sainte, est inscrite dans sa totalité au titre des monuments historiques par arrêté du [71].
Église Saint-Maur.
L'église Saint-Léopold est inscrite en totalité aux monuments historiques par arrêté du [72].
Chapelle Saint-Charles à l'hôpital Saint-Charles.
Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à l'hôpital Sainte-Jeanne-d'Arc.
Chapelle de la Vierge et Saint-Antoine au château.
Chapelle sépulcrale, au cimetière, du prince, maréchal de France, Louis Aloÿs de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein et son épouse.
Temple protestant, église Réformée, inauguré en .
La synagogue, de style XVIIIesiècle, est la première construite en France depuis le Moyen Âge. Actuellement en retrait de la rue, elle était placée à sa construction en 1786 derrière une maison pour des motifs de discrétion, le pouvoir royal ne faisant que tolérer un tel bâtiment dans un royaume généralement interdit aux juifs. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [73].
La ville possède également deux mosquées modernes: une mosquée pour les arabophones (4, rue de l'Hôpital) et une autre mosquée pour les turcophones (44, rue de Viller) afin d'accueillir les musulmans sunnites pratiquants de la ville.
Ancienne abbaye Saint-Rémy actuellement hôtel de ville.
Église Saint-Jacques.
Église Sainte-Jeanne-d'Arc.
Église Saint-Maur.
Église Saint-Léopold.
Chapelle Saint-Charles à l'hôpital.
Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à l'hôpital.
Chapelle de la Vierge et Saint-Antoine au château.
Ancien prieuré de Ménil, actuellement ensemble scolaire Saint-Pierre-Fourier.
Chapelle sépulcrale.
Temple protestant.
Synagogue.
Gastronomie
Le baba au rhum fut créé à Lunéville, une fois de plus par la cuisinière de Stanislas. C'est une sorte de petit kouglof au rhum.
Le pâté lorrain, grande spécialité de Lorraine comme la quiche lorraine, se déguste dans les nombreuses boulangeries et restaurants de Lunéville.
Le pain Stanislas, pain que l'on trouve dans les boulangeries, exclusivement les jeudis près de la Maison du Marchand.
Personnalités liées à la commune
Artistes
Nicolas Béatrizet, dit Beatricetto, graveur du XVIesiècle, né à Lunéville, mort à Rome.
Jean-Nicolas Jadot de Ville-Issey (1710-1761), architecte, né à Lunéville.
Emmanuel Héré (1705-1763), architecte, décédé à Lunéville.
Boutet de Monvel, né à Lunéville en 1745 et mort en 1811, fut comédien-auteur (a laissé cependant plus de réputation comme comédien que comme auteur). Parmi les pièces qu'il a écrites on a: L'amant bourru, La jeunesse du duc de Richelieu, Blaise et Babet ou la suite des Trois fermiers, etc.
Charles Guérin (1873-1907), poète, né et mort à Lunéville.
Émile Erckmann (1822-1899), écrivain, mort à Lunéville.
Nicolas de Pigage (1723-1796), architecte actif en Allemagne.
Alexis Jacques André Grüss (1919-2003), né à Lunéville. Clown, acrobate équestre et directeur de cirque[74].
Jacques Réda (1929), poète et éditeur, né à Lunéville.
Henry Desmarest, musicien et compositeur du duc de Lorraine, mort à Lunéville le .
Daniel Colling, né en 1946 à Lunéville, entrepreneur de spectacles et directeur artistique, cofondateur du Printemps de Bourges.
Georges Cusin (1902-1964), né à Lunéville, est un acteur français.
Claude Ponti, né en 1948 à Lunéville, est un auteur de littérature de jeunesse et illustrateur français.
Auguste Majorelle (1825-1879), né à Lunéville, est un décorateur français, créateur sur céramiques et sur meubles.
Scientifiques
Émilie du Châtelet (1706-1749), mathématicienne, amante de Voltaire, décédée à Lunéville et enterrée dans l'église Saint-Jacques, sous une dalle noire près de l'entrée[75].
Ernest Bichat (1845-1905), né à Lunéville, physicien doyen de la Faculté des sciences de Nancy, correspondant de l'Institut et président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle.
Politiques et militaires
Charles Alexandre de Lorraine (1712-1780), gouverneur général des Pays-Bas autrichiens (1741-1780), grand maître de l'Ordre Teutonique, né à Lunéville.
Jacques Philippe de Choiseul-Stainville (1727-1789), maréchal de France.
Dominique Diettmann (1739-1794), général des armées de la République.
Jean-François Lepaige (1739-1814) ,général des armées de la République y est né[76].
Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière (1746-1827), général des armées de la République y est né.
Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), pair de France, né à Lunéville.
Stanislas Leszczyński (1677-1766), roi de Pologne de 1704 à 1709 et de 1733 à 1736 sous le nom de Stanislas Ier, puis duc de Lorraine et de Bar jusqu'à sa mort à Lunéville.
Nicolas Ferry, (1741-1764), le nain Bébé, célèbre bouffon du roi Stanislas.
Anne Charles Basset de Montaigu (1751-1821), général des armées de la République y est décédé.
François-Xavier Genet (1759-1813), militaire durant la révolution.
Charles-Joseph Parmentier (1765-1843), homme politique français du XIXesiècle.
François Nicolas Benoît Haxo (1774-1838), général de division de Napoléon, spécialiste des citadelles et fortifications, né à Lunéville.
Maurice Frimont (1747-1811), général de brigade, décédé à Lunéville.
Antoine Charles Louis Lasalle (1775-1809), général de division de Napoléon, comte d'Empire, dont la statue fut érigée à Lunéville en 1891.
Henri Cornat (1903-1968), homme politique, sénateur de la Manche, né à Lunéville.
Jean Bastien-Thiry (1927-1963), lieutenant-colonel connu pour avoir tenté d'assassiner Charles de Gaulle, né à Lunéville.
Louis Stanislas de Girardin (1762-1827), politicien.
Alexis L'Hotte (1825-1904), général de cavalerie né et décédé à Lunéville.
Étienne Bach (1892-1986), capitaine de chasseurs alpins, pasteur protestant, engagé dans l'action pour la paix et la réconciliation franco-allemande, né à Lunéville.
Autres
Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon, marquise de Boufflers (1711-1787), née à Lunéville
l'abbé Grégoire (1750-1831), député du clergé en 1789, avocat des juifs, des noirs et des esclaves, né à Vého, près de Lunéville.
Auguste François (1857-1935), consul de France en Chine et photographe, ministre plénipotentiaire, né à Lunéville.
André Georges (1902-1963), alpiniste et sauveteur de haute montagne français, né à Lunéville.
Georges Wambst (1902-1988), coureur cycliste, champion olympique par équipe sur route en 1924, champion de France de demi-fond ensuite et stayer de talent, né à Lunéville.
Maurice Chapleur (1912-2005), collectionneur et inventeur de la collection éponyme de motos et de vélos.
Gilbert Bauvin, coureur cycliste (2e du Tour de France en 1956), né à Lunéville en 1927.
Jean-Pierre Bagard, PDG de Coca-Cola Entreprise (2007–2009[77]), ayant fait ses études secondaires à Lunéville[78].
Jean Lhote (1926-2010), historien.
Bernadette Brégeon, née le à Lunéville, est une kayakiste français.
Thierry Velu, né le à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) est le président-fondateur du GSCF (Groupe de Secours Catastrophe Français) et écrivain français.
Étienne Guillery (c.1480– c.1550) à Lunéville, typographe à Rome, humaniste et concepteur d’un appareil de plongée[79].
Héraldique
Blasonnement:
D'or à la bande d'azur, chargée de trois croissants montant d'argent[80],[81].
Commentaires: Le blason prend modèle du blason du duché de Lorraine (d'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent). Ces armes parlantes, adoptées au XVesiècle, font allusion au nom de la ville et peut-être au culte que l'on rendait à Diane/Arduinna (la lune) près de la fontaine du Léomont[82].
Blason populaire
La ville n'a pas été épargnée par la gouaille populaire qui l'a surnommée Lunétrou. Ses habitants portent le même sobriquet. Ils étaient également appelés les gens de L'nainville[83].
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Jean Spaite, Saint patronage et sobriquets, Nancy, Imprimerie Apache Color, 4e trimestre 1999, 247p., page 27.
Jacques Charles-Gaffiot: Lunéville: Fastes du Versailles lorrain, 2 t., Didier Carpentier, 2003-2006.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
(en) Michael Jung, «(Etienne Guillery is) Maestro Gulielmo da Lorena, designer of Lake Nemi’s open Diving Helmet (1535)» [«(Étienne Guillery est) Maestro Gulielmo da Lorena, concepteur du casque de plongée ouvert du lac Nemi (1535)»], Historical Diving Times, no73, (lire en ligne, consulté le ).
Henri Lepage, Le département de La Meurthe: statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843
Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
«Lunéville», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
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