Hénaménil est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Hénaménil | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Lunéville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Sânon |
Maire Mandat |
Carole Cuny 2020-2026 |
Code postal | 54370 |
Code commune | 54258 |
Démographie | |
Population municipale |
144 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 18″ nord, 6° 33′ 34″ est |
Altitude | Min. 218 m Max. 302 m |
Superficie | 14,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunéville-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes.
Bathelémont | Bures | |
Bauzemont | ![]() |
Parroy |
Crion | Laneuveville-aux-Bois |
Hénaménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), forêts (39,4 %), prairies (9,6 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Anciens noms : Maffridus de Hunaumasnil (Abbaye de Beaupré, 1156) ; Hunamenil (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, 1156) ; Alodium de Ameinavilla (1199) ; Armemasnil et Hermamesnil (1234) ; Hermanmani (1262) ; Hennamesnil (1318) ; Hennamesny (1326) ; Henaultmesnil (1476)[8].
Hénaménil fut une seigneurie qui appartint à la famille de Ficquelmont[9]
En 1595, Claude Guérin, était seigneur d'Hénaménil. Il fut également ministre secrétaire d’État du duc de Lorraine Charles III source.
Jean Humbert fut seigneur d'Hénaménil et de Bures. Il était aussi secrétaire au conseil privé des ducs de Lorraine Charles III et Henri II. Il fut envoyé extraordinaire de Charles III en Autriche et en Bavière. Il fut inhumé dans l'église Saint-Epvre de Nancy en 1619.Source
Il y eut d'importants dommages au cours de la guerre 1914-1918.
À deux reprises au XIXe siècle, les curés du village ont défrayé les chroniques juridiques.
Le 3 novembre 1828, la baronne De Schaken résidant à Hénaménil depuis plus de 60 ans décède. Elle était très appréciée des habitants pour son empathie à leur égard. Ils furent donc très surpris quand ils apprirent que Charles-Hubert Moré, curé de la paroisse,[10] refusait d'ouvrir les portes de l'église et de sonner le glas pour l'inhumation. Le prêtre invoquait le motif qu'elle ne fréquentait pas l'église. On tenta d'opposer au religieux que la dame souffrait d'une grande infirmité et que le desservant de la paroisse n'avait jusque-là rien trouvé à redire quand il encaissait l'achat d'un banc d'église sur lequel il profitait de l'absence de la dame pour y installer ses propres servantes.
C'est finalement le Maire du village qui fit ouvrir l'église, sonner le glas et inhumer Mme De Schaken dans le caveau familial alors que le curé voulait la reléguer dans la partie la plus éloignée du cimetière communal. Sans doute pour manifester sa contrariété par l'autorité civile, le curé refusa d'assurer le service religieux pour la fête du roi en prétextant qu'il ne connaissait pas d'autre souveraineté que celle du pape. À cette époque, l'église et l'État étaient liés par le régime du concordat. Les propos du curé étaient donc répréhensibles selon le droit en vigueur. Le Maire consigna le refus du curé dans un procès verbal et le transmis à l'autorité civile[11].
À la fin de 1888 commence une étonnante affaire religieuse. Célestin Henriot est curé de la paroisse d'Hénaménil depuis 12 ans. Il s'est lourdement endetté à titre personnel pour les travaux réalisés sur l'église d'Hénaménil. L'évêque de Nancy, Monseigneur Turinaz, décide le transfert du desservant vers la paroisse de Jeandelize. Celle-ci étant d'un meilleur rapport financier, elle devait permettre à Henriot d'honorer ses dettes. Le 27 juin 1900, il est muté à Colmey mais la maladie l'empêche de se rendre à sa nouvelle affectation. Après sa guérison, Henriot demande à être réaffecté à Jeandelize ou dans une paroisse équivalente. L'évêque lui propose Fresnois-la-Montagne mais il refuse. Il juge Les revenus de cette paroisse insuffisants. Ne pouvant régler le différend à l'amiable, l'ancien curé d'Hénaménil se pourvoit en cour de Rome. La congrégation des évêques rend alors une sorte de « jugement de Salomon » par lequel Henriot doit accepter la paroisse de Fresnois-la-Montagne mais son évêque doit lui verser mensuellement une somme d'argent compensant la perte de revenu. L'évêque de Nancy fini par retirer l'appel qu'il avait d'abord interjeté et le consulteur ecclésiastique, revue officielle des actes du Saint Siège, publia le règlement définitif de ce jugement en 1903[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1935 | Henri Goudot | |||
mars 2001 | 2014 | Alain Marchal | ||
mars 2014 | En cours (au 26 mai 2020) |
Carole Cuny[13],[14] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
Ancienne employée |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 3], en diminution de 10 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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426 | 494 | 520 | 531 | 557 | 598 | 697 | 620 | 640 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
532 | 561 | 540 | 531 | 501 | 442 | 427 | 403 | 396 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
397 | 351 | 288 | 246 | 236 | 240 | 206 | 244 | 216 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 184 | 173 | 161 | 191 | 183 | 162 | 150 | 144 |
![]() |
Blasonnement :
D'azur à trois pals d'argent au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or rangées en fasce. |
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