Licourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Licourt | |
La mairie-école. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Péronne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Est de la Somme |
Maire Mandat |
Christian Meresse 2020-2026 |
Code postal | 80320 |
Code commune | 80474 |
Démographie | |
Gentilé | Licourtois |
Population municipale |
396 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 49′ 32″ nord, 2° 53′ 43″ est |
Altitude | Min. 53 m Max. 104 m |
Superficie | 6,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ham |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village se trouve à proximité de l'échangeur entre l'autoroute A1 (E19) et l'autoroute A29 (E44) qui traverse son territoire.
Il est proche de l'ex-RN 17 (actuelle départementale 1017) et se rejoint par la RD 17.
Par la route, Nesle est à 8,5 km, Chaulnes à 7 km et Amiens à 51 km[1].
![]() |
Misery | Marchélepot | Cizancourt | ![]() |
N | Épénancourt | |||
O Licourt E | ||||
S | ||||
Pertain | Potte | Morchain et Potte |
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 50, Péronne - Matigny - Ham)[2].
Le territoire communal est limité à l'est par le canal de la Somme, sur environ 200 m.
Licourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisées (6,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
On trouve Brescort - Luescort dès 1103, cité par Baudry, évêque de Noyon[10].
Licourt, Lycourt dans les anciens documents, veut simplement dire le village.
Il s'appelait autrefois Brescourt, nom qui exprime en langue romane un pays où l'on façonne le bois[11].
Au lieu-dit le Câtelet, on a trouvé des pièces de monnaie à l'effigie de Dioclétien, des poteries et des pierres datant de l'époque gallo-romaine[11].
À l'occasion de fouilles de sauvegarde précédant la réalisation du futur canal Seine-Nord Europe, une nécropole gauloise riche en mobilier archéologique (bijoux en argent massif et en os, objets en bronze et en fer) a été découverte en 2011 dans la commune, au lieu-dit la Vallée Madeleine[12].
Licourt, dit-on, possédait son château féodal à l'emplacement de l'église actuelle[11].
La dîme et la seigneurie appartenaient au duché-pairie de Chaulnes. Un comte de ce bourg, Louis d'Ongnies en avait fait l'acquisition en 1574 de l'abbesse de Jouarre qui se réserva la nomination à la cure[11].
En 1650, Robert Dournel (ou d'Ournel) est seigneur de Grandcourt et de Licourt. Il est aussi maïeur de Péronne. La famille Dournel, est suzeraine de Licourt, Fransart, Chuignolles, Quivières, Tincourt, Bonneval et autres lieux jusqu'à la Révolution[13].
Aussi surprenant que cela puisse paraitre[pourquoi ?], le roi Louis XIV, âgé de 16 ans, est venu, avec la Cour, prendre une collation au village de Licourt, le , en revenant de la prise de Stenay.
Didier et François Namond, gardes particuliers de la citoyenne veuve de Crosne, tuent une louve sur le territoire de la commune le , en se rendant au Bois de Licourt. Les empreintes dans la neige les avaient amenés à appeler des traqueurs et à tirer plusieurs coups de fusil après avoir découvert l'animal. Ils touchent 40 F de prime. Le surnom donné aux habitants vient-il de leur caractère ou de leur aptitude à chasser le loup[14] ?
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, trois Licourtois sont morts pour la patrie[11].
À la fin du XIXe siècle, Licourt comportait un hameau, Saint-Pierre, avec une râperie destinée à la fabrication du sucre de betterave. On y trouvait aussi une carrière de sable[11].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[15].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [16].
.
Le village est à nouveau détruit lors de la Seconde Guerre mondiale[17]. Il est décoré de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le [18].
La commune est située dans la zone des combats de la bataille de l'Aisne et de la Somme lors de la Seconde Guerre mondiale. En effet la commune, comme Fresnes-Mazancourt, Berny-en-Santerre, Misery, Marchélepot, Pertain et Villers-Carbonnel, fait partie de la ligne Weygand dont la défense est confiée au 22e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (22e RVME)[19],[20],[21].
Du 4 au , les 2 500 hommes du régiment bloquent l'avance de l'armée allemande. Succombant sous le nombre des attaques d'infanterie, des panzers et des bombardements de l'aviation, de l'artillerie, 800 hommes sont faits prisonniers[20].
Le président de la République Nicolas Sarkozy est venu à Licourt en , afin de voir les travaux du canal Seine-Nord[22],[23].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[26].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[27],[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1986[29] | Marceau Cazé | Démissionnaire | ||
1986 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Christian Meresse | Vice-président de la CC du Pays Neslois (? → 2016) Vice-président de la communauté de communes de l'Est de la Somme (2017 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30],[31] |
La commune est concernée par un projet de construction de dix éoliennes réparties entre Ablaincourt-Pressoir, Hypercourt, Licourt et Marchélepot, pour une puissance de 36 MW. La construction des éoliennes par Valorem doit commencer à l’été 2018, et fait l'objet d'une collecte de financement participatif destiné notamment à faire adhérer la population concernée au projet[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 396 habitants[Note 2], en augmentation de 0,76 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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530 | 607 | 666 | 669 | 715 | 738 | 728 | 669 | 658 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
672 | 652 | 648 | 628 | 649 | 634 | 597 | 613 | 539 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
510 | 478 | 471 | 285 | 396 | 406 | 397 | 361 | 396 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
409 | 422 | 424 | 440 | 401 | 390 | 401 | 402 | 391 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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400 | 396 | - | - | - | - | - | - | - |
Licourt dispose d'une école publique située dans l'académie d'Amiens, en zone B.
L'établissement scolarise 49 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[36].
En matière de théâtre, la troupe picardisante locale « Ché Démucheux » se produit régulièrement en spectacle et présente, entre autres, des œuvres de sa création[37].
Licourt est également un nom de famille. Les personnes portant ce patronyme ont très certainement un ancêtre commun originaire de la commune. La première attestation de ce nom de famille remonte au XIIIe siècle.
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Blason | De sable à la bande d'or chargée d'un annelet de sinople et accompagnée de deux têtes de loup arrachées d'argent, languées de gueules, celle en pointe contournée[39].
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Détails | Armes de la famille Dournel, qui donna d'anciens seigneurs du village, associées à des têtes de loups évoquant leur présence dans les bois environnants jusqu'au XIXe siècle mais également le surnom des Licourtois : chés leups d'Licourt « les loups de Licourt ». Création de Jacques Dulphy et Daniel Juric, adoptée le . |