Épénancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Situé sur la Somme et le canal du Nord, le village picard du Santerre se trouve à proximité des autoroutes A1 (E19) et A29 (E44). Il est traversé par la départementale 62 et peut se rejoindre par la D 35 (axe Péronne-Villers-Carbonnel).
Par la route, Nesle est à 9,5 km, Chaulnes à 11 km, Péronne à 13 km et Amiens à 53 km[1].
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne no50, Péronne - Matigny - Ham)[2].
Le village est limité au nord-est par le canal du Nord, ainsi que par la Somme, un fleuve côtier picard.
Urbanisme
Typologie
Épénancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,6%), forêts (10,5%), zones urbanisées (7,8%), zones humides intérieures (4,7%), eaux continentales[Note 2] (2,4%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom du village serait lié à sa situation ancienne de cité palustre. Épénancourt viendrait en effet de «espié», épine ou espériage qui évoque des constructions sur pilotis dans un milieu humide[10].
Histoire
À l'âge du fer, la localité était une cité lacustre, entourée de marécages[10].
Pierre de Béthencourt, seigneur local, favorise l'accession du village à la qualité de paroisse en 1368[10]. La seigneurie est alors attribuée à l'abbaye Notre-Dame de Soissons.
Première Guerre mondiale
Le village est en partie détruit lors des combats de la Première Guerre mondiale[10]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
.
Seconde Guerre mondiale
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Durant la Bataille de France, le , cinq soldats français, dont Émile Marri et Félix Tarris, sont tués en tentant de s'opposer à l'avance de l'armée allemande[12].
Le village est à nouveau décoré le , de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, cette fois[13].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[16].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[17],[18].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en augmentation de 3,33% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
170
123
179
155
219
198
247
235
215
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
216
243
232
233
235
234
237
216
208
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
208
182
160
97
110
74
91
119
130
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
112
125
121
124
124
128
100
99
116
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
122
124
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Pour l'année scolaire 2016-2017, le village comptait une école primaire de 20 élèves[26].
Cette école a fermé à la rentrée 2019/2020 en raison d'un effectif insuffisant. Les enfants de la commune sont désormais scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal géré par le SISCO des Étangs de la Haute-Somme qui rassemble Athies, Saint-Christ-Briost, Ennemain, Falvy, Pargny, Cizancourt et Épénancourt[27],[28].
Autres équipements
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Épénancourt dispose d'une salle des fêtes, créée dans les années 1970 et rénovée en 2020[29].
Économie
Le dernier café du village, le bar des Étangs, ferme le , le jour de la fête locale[30].
La commune héberge un site de déshydratation de pulpe de betterave pour l'alimentation animale, près du canal de la Somme[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-la-Nativité[32]. Elle a subi des dommages liés à la Première Guerre mondiale et a été restaurée en 1929, avec une partie des matériaux récupérés. Elle contient une sculpture de l'Annonciation, du XVIesiècle[33]
Fontaine Saint-Aubert, ancien lieu de pèlerinage (à ne pas confondre avec la Fontaine Saint-Aubert du Mont-Saint-Michel). Les ruines de l'ancien sanctuaire édifié en 1892 sont issues de l'atelier Poëte[34].
Écluses sur la vieille Somme, qui comportent onze vannages, dont la commande est automatisée depuis 2015[35].
Déversoir («composé de poutrelles qui s'enlèvent les unes après les autres[36]»).
Port de chargement des péniches sur le canal du Nord.
Ancienne râperie[37], devenue une unité de déshydratation de pulpe de betterave à sucre, pour l'alimentation animale.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Panneau d'information communal.
Journal officiel du 30 octobre 1920, p.16879.
N. T., «À Épénancourt, un soldat inconnu sort de l’oubli», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Ludovic Lascombe, «En Haute-Somme, 11 écoles fermeront à la rentrée: Pour onze communes de l’est de la Somme, c’est la fin d’une époque. Exemple à Épénancourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Une nouvelle vie pour l’école d’Épénancourt?», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Bientôt une salle des fêtes rénovée à Épénancourt: Les travaux de la salle des fêtes ont commencé. En mars 2020, les 120 habitants auront une salle des fêtes accueillante et aux normes de sécurité», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Le Courrier picard, «Le dernier bar du village ferme», édition Picardie maritime, , p.2.
Le Courrier picard, édition Picardie maritime, «Votre photo», , p._.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.272-273 (ASINB000WR15W8).
Marjorie Michaud, «Nous gèrerons l’écluse d’Epénancourt à distance», Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
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