Le Mesnil-sur-Bulles est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Mesnilois et les Mesniloises.
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Le Mesnil-sur-Bulles est une commune située à 69 km au nord de Paris, 20 km à l'est de Beauvais, 36 km à l'ouest de Compiègne et à 47 km au sud d'Amiens[1].
Elle est traversée par le méridien de Paris, communément appelé méridienne verte.
La commune du Mesnil-sur-Bulles a été établie sur le plateau picard. Il est entaillé de quelques vallées sèches tel la vallée de Bulles au sud-est où se trouve le point le plus bas à 97 mètres d'altitude et ainsi que par la vallée du Plessier au nord-ouest. Elles convergeant au sud vers la vallée de la Brêche sur la commune voisine de Bulles. Le point culminant du territoire se situe dans le bois de Mont à 163 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le village est à une altitude d'environ 140 mètres[2].
Le Mesnil-sur-Bulles se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].
Hydrographie
La commune ne possède pas de cours d'eau permanent sur son territoire, mais de petits ruisseaux peuvent se former dans le fond des vallons après de fortes pluies. Ses eaux convergent par la Brêche puis l'Oise au bassin versant de la Seine. Une station de pompage a été installée dans le village[2].
Les zones les plus basses du territoire au sud sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[4].
Voies de communications et transports
Article détaillé: Ligne La Rue-Saint-Pierre - St-Just-en-Chaussée.
La commune est desservie par une unique route départementale, la RD 94 reliant Bresles à Mory-Montcrux. Elle constitue l'axe principal du village depuis Bulles au sud vers Nourard-le-Franc au nord, constitué par les rues d'Île-de-France et de Picardie. Plusieurs voies communales relient le chef-lieu aux communes avoisinantes: la rue du Cimetière rejoint Le Plessier-sur-Bulles tandis que la rue de la Gare se dirige vers Fournival. Plusieurs chemins goudronnés rayonnent autour du village vers les limites communales
La gare SNCF la plus proche est située à Saint-Remy-en-l'Eau à 6 km à l'est, sur la ligne de Paris-Nord à Lille. Peu desservie, les usagers se dirigent souvent vers la gare de Saint-Just-en-Chaussée, à 7 km à l'est[1].
La commune est desservie par le réseau ATRIOM du Compiégnois du conseil général de l'Oise par la ligne de transports interurbains 32 reliant Beauvais à Saint-Just-en-Chaussée ainsi que par deux lignes de transports scolaires: l'une vers les établissements de l'agglomération de Clermont, la seconde vers le collège Louise-Michel de Saint-Just-en-Chaussée[5]. L'abri de bus est celui de l'ancienne halte ferroviaire[6]
La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des huit points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[7]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal mise en place avec les écoles de Catillon-Fumechon, Nourard-le-Franc et Le Plessier-sur-Bulles s'arrête dans le village[8].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 17 km à l'ouest[1] et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 55 km au sud-est[1]. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.
Le Mesnil-sur-Bulles est traversée par le sentier de grande randonnée 124 (GR 124) par le chemin de la Haute-Borne, la rue de la Chaussée Brunehaut et par la rue de la Vallée-Saint-Just[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Airion», sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[15] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 17 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[19] à 10,6°C pour 1981-2010[20], puis à 11,1°C pour 1991-2020[21].
Hormis les espaces bâtis couvrant 16 hectares pour 3% de la surface communale, le territoire près de 70% d'espaces cultivés sur 436 hectares ainsi que 16 hectares de vergers et de prairies.
Le bois de Mont, à la lisière orientale de la commune est le principal espace boisé, auquel on peut ajouter le bois de la Truie et quelques bosquets dans les vallées sèches à l'ouest. Cet écosystème couvre près de 25% de la surface sur 156 hectares[22],[2].
Une partie des pentes du bois de Mont a été intégrée au «Réseau de coteaux crayeux du bassin de l'Oise aval du Beauvaisis» classé en zone Natura 2000[23].
Cet espace boisé contigu à la vallée de Bulles constitue également une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[24], ainsi qu'un corridor écologique potentiel[25].
Une plante protégée et menacée d'extinction, le sisymbre couché, se plait dans la commune, qui est la seule de l'Oise à l'accueillir[26].
Urbanisme
Typologie
Le Mesnil-sur-Bulles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[27],[28],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,4%), forêts (24,4%), zones urbanisées (4,1%)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].
Hameaux et lieux-dits
L'habitat est essentiellement concentré au chef-lieu. Deux constructions subsistent toutefois dans le bois de Mont, la cabane Plessier et la cabane Noire[2].
Morphologie urbaine
Le village du Mesnil-sur-Bulles, situé au centre du finage a été bâti selon le modèle de village-rue, fréquent en Picardie. Il a été bâti au sommet d'un coteau, dominant la commune[2].
Toponymie
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Histoire
Époque celtique: Le bois de la Truie, à l'ouest de la commune a été le site d'un tertre considéré comme un tombeau gaulois[34].
Époque romaine: Dans ce même bois et sur l'ancienne chaussée antique allant de Beauvais à Saint-Just-en-Chaussée ou de Beauvais à Bavay ont été découverts des débris de céramique d'un vase en verre garni de deux anses et un grand nombre de médailles. Dans le village ont été découvertes des poteries et des médailles[34].
Moyen Âge: Les templiers auraient eu un établissement dans le village L'église paroissiale, qui remontait à 1340, a été reconstruite[34] au XIXesiècle.
De 1876[35] à 1939, la commune était desservie par une halte sur la ligne La Rue-Saint-Pierre-Saint-Just-en-Chaussée. Cette voie reliait la ligne Paris-Nord - Lille à la ligne Rochy-Condé - Soissons. Peu de temps avant la Seconde Guerre mondiale, le trafic voyageurs cessa le [36]. Le , le tronçon entre Bulles et Saint-Just-en-Chaussée fut déclassée au trafic circulant sur la ligne, condamnant la halte communale[37].
Il subsiste toujours quelques vestiges de l'ancien passage à niveau, et l'ancien tracé a été repris par un chemin.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
En cours (au 12 juillet 2020)
Jean-Paul Baltz
Agriculteur Vice-président de la CC du Plateau Picard (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[38],[39]
Distinctions et labels
Panneaux de signalisation routière et du concours des villes et villages fleuris à l'entrée du village en 2015
.
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Ville fleurie: une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[40].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 270 habitants[Note 8], en augmentation de 10,2% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
430
396
394
405
407
396
388
390
382
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
358
330
320
283
271
255
246
242
230
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
214
218
210
197
198
179
167
190
151
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
155
156
147
151
137
184
236
243
225
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
254
270
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,6%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,2% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 134 hommes pour 134 femmes, soit un taux de 50% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
5,2
75-89 ans
5,2
10,4
60-74 ans
9,6
21,5
45-59 ans
20,7
21,5
30-44 ans
20,7
23,7
15-29 ans
20,7
17,8
0-14 ans
23,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Sébastien: l'église paroissiale, qui remontait à 1340[34] a été reconstruite au XIXesiècle après avoir brûlé à plusieurs reprises[6]. L'église actuelle est moderne comprend un clocher carré.
Puits, derrière l'église, rue de Picardie
Calvaire, rue de la Gare, entre le site l'ancienne gare et le village.
Ancien panneau de signalisation routière dans le village[6].
Monument aux morts.
L'église Saint-Sébastien.
Clocher de l'église
Calvaire situé dans le cimetière.
Sépulture remarquable du cimetière.
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Une plante rare à préserver: La commune abrite les dernières populations présentes dans l’Oise d’une espèce rare, menacée d’extinction: le sisymbre couché», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Répertoire Archéologique du Département de l'Oise, Emmanuel Woillez, 1862; page 106
Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich et Pierre Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, op. cit., p.138 et 145.
Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich et Pierre Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, op. cit., p.154-156 et 188.
Journal Officiel de la République Française du 13 novembre 1954, page 10 676.
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Plateau picard: voici le visage de vos nouveaux élus», Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no3283, , p.21.
Céline Sol, «Plateau picard: ces élus qui ont gardé leurs fauteuils de maire», Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le palmarès des villes et villages fleuris», Le Courrier picard édition de l'Oise,.
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