La Rue-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rue-Saint-Pierriens et les Rue-Saint-Pierriennes.
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Ne doit pas être confondu avec La Rue-Saint-Pierre (Seine-Maritime).
La Rue-Saint-Pierre | |
![]() La Rue-Saint-Pierre vue d'avion. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Beauvaisis |
Maire Mandat |
Patrick Signoirt 2020-2026 |
Code postal | 60510 |
Code commune | 60559 |
Démographie | |
Gentilé | Rue-Saint-Pierriens, Rue-Saint-Pierrieinnes |
Population municipale |
829 hab. (2019 ![]() |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 36″ nord, 2° 17′ 48″ est |
Altitude | Min. 49 m Max. 96 m |
Superficie | 8,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mouy |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.la-rue-saint-pierre-oise.fr |
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Le village de La Rue-Saint-Pierre est situé à 61 km au nord de Paris, 16 km à l'est de Beauvais, 38 km à l'ouest de Compiègne et 54 km au sud d'Amiens[1].
Rémérangles | ||
Bresles | ![]() |
Litz |
Forêt de Hez-Froidmont (La Neuville-en-Hez) |
La Neuville-en-Hez |
La commune s'étend entre 49 mètres et 96 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus bas se trouve au lieu-dit « le Sautoir », dans une zone marécageuse. Le point le plus élevé se situe au nord du territoire, à la limite de la commune de Litz. La mairie est située à 60 mètres d'altitude. L'église et le cimetière se trouvent à 64 mètres d'altitude. Un petit monticule dans les zones les plus basses de la commune, au sud-ouest, « le Mont » culmine à 57 mètres[2]. Le territoire est une plaine découverte dont la principale dimension s'étend au nord vers la Picardie, et descend au sud jusqu'à la forêt de Hez-Froidmont et jusqu'aux marais tourbeux de Bresles dont une partie appartient à la commune[3].
La craie descend jusqu'aux approches de La Rue-Saint-Pierre. Le terrain superficiel est une terre argileuse mêlée de cailloux. Telles sont les parties basses de la plaine de Rémérangles vers le chef-lieu. La partie inférieure du système sablonneux est recouverte d'un terrain de transport qui se compose de silex, galets, de bois pétrifiés, de rognons de grès ferrugineux, calcaires et de fragments de meulières. Ce dépôt forme une couche assez épaisse sur les friches. Le marais compris entre la forêt de Hez-Froidmont et la plaine est tourbeux, et la tourbe s'avance même entre la forêt et le village. Le dépôt reposant sur le sable a, dans sa plus grande épaisseur, dix mètres de puissance. Il est noir et compacte à la partie inférieure, gris à la superficie, brun et chanvreux dans les pointes moyennes. On y trouve des arbres entiers d'une excessive dureté, et des bois se devenus flexibles par une sorte particulière de décomposition. On y rencontre aussi des ossements de chevaux, chevreuils, sangliers. La partie de ce dépôt, rapprochée du village, est un peu sulfureuse, ce qui est dû sans doute au voisinage d'argiles à lignites sur lesquels la tourbe paraît assise[4]. Le sable de Bracheux, qui marque le début du cycle thanétien à l'ère tertiaire, apparaît à La Rue-Saint-Pierre[5]. La commune se situe en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux séismes[6].
Aucune rivière ne fait son apparition sur le territoire communal. Un petit ruisseau naissant depuis des cressonnières, à la limite sud-ouest de la commune est le seul cours d'eau présent dans les limites de la commune. Il rejoint ensuite les marais de Bresles avant de se jeter dans la Trye rejoignant le Thérain[2]. Les zones les moins élevées du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurentes[7].
Le principal axe traversant la commune est la route nationale 31, reliant Rouen à Reims en passant par Beauvais et Compiègne. Son ancien tracé, traversant le village par la rue de Courlieu, est aujourd'hui déclassé en D 931. La Rue-Saint-Pierre était situé au kilomètre 96 de cet itinéraire. Celui-ci est remplacé par une voie rapide au nord du chef-lieu depuis 1995. Un échangeur sur la D 9 permet de rejoindre ou de quitter la voie express. La route départementale 9, route de La Rue-Saint-Pierre à Auchy-la-Montagne est la deuxième voie de ce type sur le territoire. Partant de l'intersection entre la D 931 et la rue de l'Église, elle franchit la route nationale 31 par un échangeur puis se dirige vers le nord de la commune avant de rejoindre Rémérangles. La route départementale 537, route située entre la D 9 et la D 55 arrive de Litz, à l'est, croise la rue du même nom et rejoint la route départementale 9[2]. Plusieurs rues du village relient la commune aux villages alentour ou à des lieux-dits : La Grande-Rue, au sud du village, permet de rejoindre Bresles à l'ouest ou la rue de Litz à l'est. Cette dernière rue permet de rejoindre cette commune par le lieu-dit « la Croix-Rouge ». Les rues des Blatiers et des Cats, qui se terminent en impasse, rejoignent la forêt de Hez-Froidmont[2].
De 1870 à 1973, la commune de La Rue-Saint-Pierre possédait une gare à l'embranchement des lignes Rochy-Condé - Soissons et La Rue-Saint-Pierre - Saint-Just-en-Chaussée. Les six premières années de son ouverture, celle-ci n'était reliée qu'à Beauvais et Clermont. En 1876, l'ouverture d'une seconde ligne rejoignant Saint-Just-en-Chaussée permit à la commune un accès plus direct à la ligne Paris-Nord - Lille. La fermeture progressive des tronçons sur ces deux lignes entraîna, à partir du [8](fermeture entre Bulles et Saint-Just-en-Chaussée de la ligne de Saint-Just), la déserte de la halte. Le [9], la fermeture de la section La Rue-Saint-Pierre - Étouy sur la ligne Rochy-Condé - Soissons rend la desserte de la gare uniquement depuis Beauvais. Le [10], le tronçon de La Rue-Saint-Pierre à Bulles de la ligne de Saint-Just-en-Chaussée est symbole de la fermeture de la gare du fait de la mise en impasse de la halte. Le tronçon encore existant servit pendant plusieurs années pour le transport de marchandises avec le silo de La Rue-Saint-Pierre puis resta en friche jusqu'à 2012 où celui fut réhabilité pour le passage de la Trans'Oise (voie verte départementale[11]).
La gare la plus proche de la commune est située à Hermes-Berthecourt à 7 km au sud sur la ligne de Creil à Beauvais tandis que la gare de Clermont-de-l'Oise, sur la ligne Paris-Nord - Lille se trouve à 9,2 km à l'est[1].
Le réseau des cars interurbains de l'Oise, exploité par Atriom du Beauvaisis, dessert la commune par la ligne LR33A reliant Clermont à Beauvais par Bresles ainsi que par une ligne de transport scolaire vers Bresles[12]. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant en plus proposé le samedi en période scolaire[13].
Les aéroports les plus proches sont ceux de Beauvais-Tillé à 14,6 km à l'ouest et de Paris-Charles-de-Gaulle à 48 km au sud-est[1]. Il n'existe aucune liaison par des transports en commun entre la commune et ces aéroports.
La Trans'Oise, voie verte qui relira à moyen terme les principales agglomérations du département de l'Oise, traverse la commune par l'ancien tracé de la ligne Rochy-Condé - Soissons depuis son ouverture en 2012. La variante de l'avenue verte Londres-Paris passe sur le territoire par ce même itinéraire[14].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[21] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[22],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 15 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[25] à 10,6 °C pour 1981-2010[26], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[27].
Hormis le tissu urbain, qui couvre 7,6 % du territoire sur 62 hectares, le territoire communal se compose majoritairement de cultures (74,4 % de la superficie sur 576 hectares) tandis que les vergers et prairies rassemblent 36 hectares (4,4 %). Les espaces boisés, continus à la Forêt de Hez-Froidmont, au sud, représentent 13,6 % du territoire (110 hectares), et les zones marécageuses, au sud-ouest, dans le prolongement des marais de Bresles s'étendent sur 22 hectares (2,8 % du territoire). Enfin, 5 hectares de délaissés urbains et ruraux et 4 hectares de landes complètent l'ensemble de ces milieux naturels[28],[2].
Une partie de la forêt de Hez-Froidmont est classée en zone Natura 2000[29]. Ce massif forestier de et ses bois périphériques ainsi que les marais tourbeux de Bresles sont inscrits en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[30],[31]. Ces deux sites sont situés également sur le passage de plusieurs corridors écologiques potentiels[32].
La Rue-Saint-Pierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (6,8 %), zones humides intérieures (5,3 %)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].
De nos jours, l'habitat se concentre dans le chef-lieu de La Rue-Saint-Pierre, au sud de la commune ainsi qu'au lieu-dit la Croix Rouge, site de l'ancienne gare et ancien hameau de la gare[2].
La localité se composait à l'origine de deux agglomérations portant un nom distinct, la Rue-Saint-Pierre, située à l'ouest vers le marais, et Courlieu, dont les maisons étaient rapprochées de l'église. En 1890, le village se composait de 155 maisons réparties dans une rue principale, appelée Grande-Rue, quelques rues transversales appelées la rue Verte, la rue de l'Osière, la rue du Pâtis, la rue des Dames et la rue des Blatriers, et enfin, la rue formée par les 31 habitations alignées des deux côtés de la route nationale de Rouen à Reims (ancienne route nationale 31, D 931 actuelle). Cette dernière rue n'est pas ancienne, puisque la construction de cette partie de la route date de 1791[a 1].
La commune porta les noms suivants au cours de son histoire[a 1]:
La commune s'est ensuite appelée « La Rue-Saint-Pierre » ou « Rue-Saint-Pierre », du nom de l'ancien hameau du même nom, réuni à Courlieu. Ce hameau s'appelait ainsi par ce qu'il avait été anciennement possédé par le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais[a 1].
La commune était située sur l'ancienne chaussée Brunehaut qui reliait Beauvais à Pont-Sainte-Maxence ; sur celle-ci s'est implanté un habitat gallo-romain dans une zone marécageuse. Au XIe et XIIe siècles, le village était situé à la limite des comtés de Beauvais et de Clermont. Il s'est développé au sud de la route nationale 31, contribuant au défrichement de la forêt de Hez-Froidmont[40].
La localité se composait à l'origine de deux agglomérations portant un nom distinct, La Rue-Saint-Pierre, située à l'est vers les marais, et Courlieu, dont les maisons étaient rapprochées de l'église : la paroisse portait le nom de Courlieu, puisque l'église paroissiale était comprise dans la section de ce nom. La limite de ces deux localités était formée par le chemin appelé aujourd'hui rue du Jardin-à-Butte. Le territoire comprenait primitivement toute la forêt de Hez-Froidmont qui en fut détachée en 1187, lorsque le comte Raoul créa le village et paroisse de La Neuville-en-Hez. Courlieu, qui jusqu'alors eu un curé, n'eut plus qu'un vicaire dépendant du curé de La Neuville. Le hameau de La Rue-Saint-Pierre était devenu le plus peuplé et ayant pour seigneur le chapitre de Saint-Pierre de Beauvais, auquel il avait emprunté une partie de son nom. La seigneurie de Courlieu était possédée au XIIIe siècle par des seigneurs de ce nom. Au milieu du XVe siècle, elle appartenait à Renaud de la Personne de Saint-Paul, dont la veuve la laissa à Thomas de Vignacourt, l'un de ses parents, qui par la suite devint par succession seigneur de Litz. Son fils aîné hérita de Litz et le second, Pierre, eut La Rue-Saint-Pierre. Jean, son fils, réunit de nouveau les deux domaines[a 1]
Jean de Vignacourt eut pour fils : le premier, Adrien, seigneur de Litz et La Rue-Saint-Pierre, qui acquit en 1608 la terre d'Étouy et abandonna pour sa nouvelle terre l'antique résidence de ses ancêtres à La Rue-Saint-Pierre. Son second fils, Alof de Wignacourt, naquit en 1547 à La Rue-Saint-Pierre. Reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il donna de nombreuses marques de courage qui le firent d'abord chef de la langue de France, puis grand hospitalier. Il devient grand maître en 1601. Depuis 1608, les trois seigneuries ont subi les mêmes vicissitudes jusqu'à leur incorporation en 1732 dans le duché de Fitz-James. Adrien de Wignacourt, chevalier de Malte, neveu d'Alof, qui le nomma ensuite commandeur, devint ensuite grand trésorier de l'Ordre et fut élu grand maître en 1690. La douceur de son caractère et sa bienfaisance le firent aimer des chevaliers et des habitants. L'Ordre lui dut un grand arsenal pour réparer les galère. Il mourut le , à l'âge de 79 ans, et fut inhumé dans la chapelle de la langue de France.
Un arrêt du Parlement de 1685 maintenait le chapitre de Beauvais à se qualifier seigneur en partie de La Rue-Saint-Pierre, conjointement avec le seigneur, pour raison des fiefs de Botterel et d'Erquery à eux appartenant par moitié. La justice était commune entre eux. Les grosses dîmes de la paroisse étaient levées par les religieuses de Saint-Paul[a 2].
L'église et la paroisse gardèrent jusqu'au milieu du XVIIe siècle le nom de « Courlieu », qui fut conservé, jusqu'en 1789, par un fief appartenant aux religieuses de Wariville. L'usage s'est ensuite établi peu à peu de donner à la paroisse le nom de La Rue-Saint-Pierre : le village ne formait plus du reste deux groupes distincts d'habitations, des constructions intermédiaires avaient réuni les deux agglomérations primitives[a 1]. Le , les habitants se réunirent dans l'église Saint-Lucien et rédigèrent leur cahier de doléances. Le village, comprenant 140 feux, tient à la forêt de Hez-Froidmont : son terroir sablonneux et léger est dévasté par le gibier de la forêt et les chasses continuelles des princes en été. Tout cela, joint à de malheureux événements, prive annuellement le cultivateur du tiers de sa récolte. Le paiement en argent de la corvée est une nouvelle cause de consternation pour le laboureur. Le sel, porté à une prix exorbitant, ne peut être acheté par le pauvre qui cependant ne vit que de légumes. La dîme, créée dans le principe pour l'entretien d'un curé, est porté à un taux trois fois suffisant pour la dotation d'un prêtre et l'entretien de l'église. Aussi devait-on la supprimer et créer aux curés une portion congrue honnête à l'aide des biens énormes des ecclésiastiques. Les députés chargés de porter ces doléances à l'assemblée du bailliage de Clermont furent Jacques Isoré et Pierre Bli. Jacques Isoré, qui était alors fermier des religieuses de Wariville et du chapitre de Beauvais à La Rue-Saint-Pierre, fut en 1793 nommé député à la Convention par les électeurs du département de l'Oise[a 3].
L'ancienne partie de la route de Rouen à Reims (actuelle rue de Courlieu, D 931) fut construite en 1791[a 1]. Au XIXe siècle ont été découverts, près de l'actuel cimetière, trois sarcophages contenant des épées d’apparat d'origine mérovingienne[40]. En 1890, la population était presque entièrement agricole : 38 personnes étaient cependant employées à la fabrication de brosses. On comptait 470 habitants au chef-lieu et 13 habitants à l'ancien hameau de l'ancienne gare[a 1]. La gare de La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez ferma ses portes en 1973 à la suite du déclassement de la ligne Beauvais - Clermont[10]. La déviation en voie rapide de la route nationale 31, qui traversait le village, fut inaugurée en 1995. En 2012, l'ancienne ligne de chemin de fer de Beauvais à Clermont fut réaménagée en voie verte appelée Trans'Oise.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Clermont[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Mouy.
La commune faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[42], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté d’agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes rurales du Beauvaisis, de manière à créer un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[43]. Malgré les réticences du président de la CCRB[44], le schéma est entériné[45],[46].
La fusion prend effet le , et la commune est désormais membre de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1826 | François Augustin Caron | |||
1826 | 1860 | Louis Charles Alexis Chantrelle | Chevalier de la Légion d'honneur 1813, Médaillé de Sainte Hélène, Sous-Officier de la Garde Impériale, décoré de l'Ordre du Lis 1814. Cultivateur | |
1860 | 1876 | Philibert Auguste Galhaut | ||
1876 | 1878 | Alphonse Prosper Nortier | ||
1878 | 1888 | Marie Nicolas Benoist | ||
1888 | 1892 | Charles François Duplessier | ||
1892 | 1892 | François Valentin Duplessier | ||
1892 | 1900 | Marie Nicolas Benoist | ||
1900 | 1913 | Noël Amand Edmond Dangu | ||
1913 | Ernest Edmond Duval | |||
mars 2001 | En cours (au 15 janvier 2015) |
Patrick Signoirt | DVD[47] | Vice-président de la CC rurales du Beauvaisis (2014 → 2016) Réélu pour le mandat 2014-2020 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2019, la commune comptait 829 habitants[Note 8], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 538 | 611 | 618 | 652 | 657 | 635 | 642 | 623 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
598 | 544 | 540 | 499 | 555 | 529 | 483 | 472 | 450 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
454 | 478 | 464 | 489 | 471 | 428 | 422 | 400 | 435 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
425 | 433 | 459 | 482 | 623 | 688 | 753 | 769 | 754 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
808 | 829 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 405 hommes pour 414 femmes, soit un taux de 50,55 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
3,7 | 75-89 ans | 5,7 |
14,9 | 60-74 ans | 15,0 |
22,9 | 45-59 ans | 23,6 |
19,8 | 30-44 ans | 19,6 |
17,8 | 15-29 ans | 17,2 |
21,0 | 0-14 ans | 18,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune possède un unique monument historique sur son territoire :
On peut également noter :
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