Rémérangles est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Rémérangles | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Beauvaisis |
Maire Mandat |
Hubert Proot 2020-2026 |
Code postal | 60510 |
Code commune | 60530 |
Démographie | |
Gentilé | Réméranglois, Rémérangloises |
Population municipale |
217 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 26′ 50″ nord, 2° 17′ 11″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 121 m |
Superficie | 8,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mouy |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Réméranglois et les Rémérangloises[1].
Le village de Rémérangles est situé à 65 km au nord de Paris, 15 km à l'est de Beauvais, 40 km à l'ouest de Compiègne et 50 km au sud d'Amiens[2].
Essuiles | Bulles | |
Le Fay-Saint-Quentin | ![]() |
|
Bresles | La Rue-Saint-Pierre | Litz |
La commune se situe entre 77 m et 121 mètres au-dessus du niveau de la mer, sur une plaine assez étendue. Le village se trouve à 102 m. Le point le plus bas de la commune se trouve dans le fond de Bresles, au sud-ouest et le site le plus élevé se localise aux limites avec les communes de Bulles et d'Essuiles, au nord-est.
Plusieurs vallons se trouvent sur le territoire : le fond de Bresles au sud-ouest, la vallée Sainte-Marie et le fond de Rémérangles à l'ouest ainsi que la vallée Haleine au nord-ouest[3]. Cette commune forme une plaine découverte, fertile, légèrement inclinée vers le sud. Le périmètre est à peu près carré[4].
La craie s'étend sur le territoire. Les silex sont rares, d'un petit volume, et mêlés de quelques galets. Telles sont les parties basses de la plaine de Rémérangles vers La Rue-Saint-Pierre et Litz. On voit une immense quantité de cailloux entre le village et la vallée de la Brêche. Les cailloux sont accumulés au fond du diluvium argileux dans le voisinage de la roche crayeuse, autour du chef-lieu[5]. Le sol se compose en partie d'argile à silex[6]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux séismes[7].
Aucun cours d'eau ne traverse le territoire communal. La présence de plusieurs vallons à la limite est de la commune peut expliquer une ancienne présence de ruisseaux sur le territoire[3]. Les zones les moins élevées du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurentes[8].
La commune de Rémérangles est desservie par deux routes départementales, la D 9 et la D 94.
La route départementale 9, reliant La Rue-Saint-Pierre à Auchy-la-Montagne en est le principal axe routier. En venant du sud, il croise la D 94 puis passe dans le village par la seule Grande Rue.
La route départementale 94, allant de Bresles à Mory-Montcrux traverse le territoire dans une transversale sud-ouest au nord-est. Depuis Bresles, elle rejoint puis se sépare de la D 9 au sud du chef-lieu avant de rejoindre Bulles. De plus, une route communale relie le village à la commune voisine du Fay-Saint-Quentin. Une seconde relie la D 94 au hameau de Wariville (commune de Litz). Deux voies se dirigent au nord-est du territoire pour relier le village au parc éolien du Chemin des Haguenets[3].
La gare SNCF la plus proche se situe à Rochy-Condé à 9 km au sud-ouest sur la ligne de Creil à Beauvais[2].
Le réseau des cars interurbains de l'Oise, exploité par Atriom du Beauvaisis, dessert la commune par la lignes 32 reliant Beauvais à Saint-Just-en-Chaussée ainsi que par une ligne de transport scolaire vers le collège Bresles par un unique arrêt[9]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie la commune à l'école communale de Le Fay-Saint-Quentin et Essuiles[10].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se situe à 12,6 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 52 km au sud-est[2]. Il n'existe aucune liaison par des transports en commun entre la commune et ces aéroports.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 13 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[21] à 10,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[23].
Hormis le tissu urbain, qui couvre près de 13 hectares (2,7 % de la superficie), le territoire communal se compose à 95,7 % de cultures sur 831 hectares et de 13 hectares d'espaces boisés (1,5 % du territoire), constitués par quelques petites parcelles sur la limite ouest de la commune, ainsi qu'au lieu-dit les Quatre-Muids, à l'est. Les vergers et prairies ne rassemblent que 2,3 hectares sur l'ensemble de la commune[24],[3].
Rémérangles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (0,1 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
Hormis le chef-lieu, Rémérangles, la commune ne possède pas de hameaux ni de lieux-dits habités[3]. Autrefois se trouvait entre Rémérangles et Wariville la ferme de la Vallée[a 1].
En 1890, les 80 maisons du village s'étendent en une seule rue d'un kilomètre de long, au milieu d'une vaste plaine découverte[a 2]. Aujourd'hui, le village, est toujours construit en « village-rue » mais s'est agrandi de quatre rues de plus qui débutent de la Grande Rue (route départementale 9) ou de la place centrale. La rue Bouteille part la place communale et se dirige vers l'ouest tandis que rue Dubois-Philibert débute de la place centrale et se dirige vers l'est. La rue Camille-Dangoisse passe derrière la mairie et l'église Notre-Dame avant de rejoindre la rue Dubois-Philibert et enfin la rue de Bulles (route départementale 94) débute dans la partie sud de la Grande- Rue pour rejoindre la commune de Bulles, à l'ouest[3].
La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire[a 2]:
La localité paraît tirer son nom de « Ricmiri Angula », c'est-à-dire le coin, la portion de terre de Ricmir ou de Rimer. Il y avait encore en 1210 à Rémérangles un lieu-dit qui s'appelait le Champ-de-l'Angle. Au XIXe siècle, selon A. Debauve et E. Roussel, les habitants avaient cru bien faire en ajoutant un « s » au nom de leur village, qui devait s'écrire correctement « Rémérangle » à cette époque, ou peut-être même « Remérangle »[a 2]. De nos jours, le village porte le nom de Rémérangles.
Le village de Rémérangles est sillonné de muches (souterrains-refuges) pratiqués à trois mètres au-dessous du sol et dont quelques-uns ont, jusqu'à 500 mètres de longueur. Beaucoup sont comblés. En outre, chaque maison à une cave secrète qui devait servir à cacher les provisions. L'église est bâtie sur une butte formée de déblais de ces souterrains, et comme celle-ci possède des parties romanes, on peut en conclure que ces forts remontent à l'invasion des Normands, et ont été creusés par les habitants pour se soustraire aux cruautés de ces barbares[a 1].
Au XVe siècle, la seigneurie de Rémérangles appartenait à Charles de Rouveroy, écuyer. Elle fut saisie sur lui-même et adjugée, le , à Jean de Regnault, chanoine de Beauvais.
À côté de la seigneurie, il y avait beaucoup d'autres petits fiefs, entre autres, le fief de Sains : Jean Ier de Bourbon, comte de Clermont, fait prisonnier lors de la bataille d'Azincourt en 1415 et conduit en Angleterre où il demeura jusqu'à sa mort en 1433, donna en 1425 à Philippot Cotterouge, son cuisinier, la moitié du fief de Sains, dont il était devenu maître à la suite de la mort sans hériter de Jean, bâtard de Sains. Charles Ier de Bourbon, fils de Jean, acquit l'autre moitié de ce fief et en fit don à Philippot, qui était passé à son service et qui demeura, jusqu'à sa mort, au service d'Agnès de Bourgogne, sa femme. Les fils de Philippot vendirent ce fief en 1483 à Jean Regnault. De 1479 à 1484, le chanoine agrandit son domaine par l'acquisition de terres et rentes. Le , il fit donation au chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais de tous ces biens à Rémérangles, à charge d'un obit solennel pour ses parents, pour feu l'évêque Guillaume de Hellande et pour lui. Le chapitre continua ses acquisitions : en 1484, il acheta un petit fief à Rémérangles aux religieux de l'Hôtel-Dieu de Paris. En 1559, il se vit adjuger un moulin à vent tenant au chemin de Bulles. En 1789, on évaluait à 4 500 livres le revenu de la ferme, des champarts, censives et moulin du chapitre.
Parmi les petits fiefs qui étaient si nombreux à Rémérangles, le fief de Gannes, ainsi nommé du nom de ses anciens possesseurs, les seigneurs de Gannes : ce fief était considéré comme faisant partie de la banlieue de Bulles, et, à ce titre, les cultivateurs qui l'habitaient ou détenaient des terres en relevant, avaient droit de mener paître leurs bestiaux dans les marais de Bulles et de rouir leurs lin et chanvres dans la rivière, à charge de se trouver à Bulles le jour de la Trinité, où l'on procédait à l'élection du maire, de présenter au maire l'un d'entre eux pour être pair de la commune et de payer 4 sous parisis de rente annuelle pour toute charge[a 3].
La cure était à la collation du prieur de Bulles, qui percevait les grosses dîmes avec l'abbaye de Saint-Paul[a 3]. Entre Rémérangles et Wariville se trouvait une ferme appelée la Vallée, qui fut sans doute brûlée au XVe siècle. Ce lieu a gardé le nom de la vallée brûlée[a 1].
Au XVIIIe siècle, on comptait un certain nombre de musquiniers[Quoi ?] et tisserands. En 1749, le cheptel des habitants comprenait 53 chevaux, 66 vaches, 580 moutons et 8 ânes. Le produit des dîmes, champarts, censives et du moulin à vent était de 2322 livres.
En 1789, la paroisse renfermait 21 indigents. Les doléances des habitants de Rémérangles portent sur les points suivants : la multitude des impositions est rendue plus onéreuse dans la dureté des temps, elles sont inégalement réparties. Ils demandent également l'abolition des privilèges et exemptions, la suppression des aides et des gabelles, le règlement des dîmes insolites[Quoi ?], l'interdiction des quêtes des religieux qui sont en charge pour le peuple, la gratuité des baptêmes, mariages et enterrements forment l'objet d'autres demandes. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, furent Nicolas Queste, laboureur, et Louis Tassart, ancien laboureur.
En 1890, l'agriculture forme l'occupation principale des habitants, 31 personnes étaient cependant employées à la fabrication des brosses. La population du chef-lieu était de 266 habitants[a 1]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Clermont[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Mouy.
La commune faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[33], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté d’agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes rurales du Beauvaisis, de manière à créer un nouvel EPCI rassemblant 44 communes pour 93 341 habitants[34]. Malgré les réticences du président de la CCRB[35], le schéma est entériné[36],[37].
La fusion prend effet le , et la commune est désormais membre de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | En cours (au 26 mai 2020) |
Hubert Proot | DVD | Vice-président de la CC rurales du Beauvaisis (2014 → 2016) Réélu pour le mandat 2014-2020[38] |
Cet article doit être actualisé ().
Des passages de cet article ne sont plus d’actualité ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-le ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}.
Quid des villes fleuries depuis 2007 ?
Village fleuri : quatre fleurs renouvelées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[39].
Quatorze éoliennes ont été installées dans la commune par la Compagnie du vent dès 2009[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 217 habitants[Note 8], en diminution de 0,46 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
327 | 324 | 358 | 337 | 317 | 321 | 335 | 332 | 318 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
306 | 273 | 284 | 285 | 267 | 274 | 266 | 249 | 232 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
227 | 231 | 220 | 191 | 203 | 165 | 184 | 176 | 189 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 154 | 161 | 190 | 223 | 224 | 225 | 232 | 225 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 217 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 107 hommes pour 110 femmes, soit un taux de 50,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 0,0 |
5,6 | 75-89 ans | 7,3 |
28,0 | 60-74 ans | 19,1 |
20,6 | 45-59 ans | 26,4 |
17,8 | 30-44 ans | 20,0 |
11,2 | 15-29 ans | 9,1 |
15,9 | 0-14 ans | 18,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune possède un unique monument historique sur son territoire, l'église, dédiée à Notre-Dame, elle reconnaît comme deuxième patron saint Gengou appelé dans le pays saint Gengon.
Cet édifice se compose de parties de différentes époques : la façade est romane, les voûtes sous le clocher datent de la période du style gothique lancéolé, le chœur et la chapelle Saint-Gengon sont du XVIe siècle. Le portail se compose d'une arcade romane à deux gros boudins appuyés sur des colonnettes. La nef est lambrissée. Les voûtes du chœur, du XIIIe siècle, reposent sur des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages. Les voûtes du chœur, avec leurs clés pendantes, datent du XVIe siècle. Une chapelle latérale, formant saillie au nord, est placée sous l'invocation de saint Gengon : le culte de ce saint à Rémérangles ne paraît pas remonter au-delà du XVIe siècle.
Plusieurs objets situés dans l'église sont classés[46], dont une horloge datant de 1697, 25 bancs de 1846, des statues en bois du XIVe siècle ou encore un tableau du Xe siècle consacré à l'Assomption de la Vierge[47]. L'église, restaurée en 2016 après plusieurs années de travaux[47], fait l'objet d'une inscription aux monuments historiques depuis le [48].
La tradition veut que, quatre cheveux d'un seigneur ou d'un riche fermier de Rémérangles étaient tombés dans un trou à marne, leur maître fit vœu, s'ils sortaient sains et saufs, d'aller chercher des reliques de saint Gengon. Les quatre cheveux ayant pu être retirés sans aucun mal, le seigneur rapporta dans l'église de la paroisse des reliques du saint[a 3],[49].
On note également :
Sur les autres projets Wikimedia :