Le Plessier-sur-Bulles est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Plessierrois et les Plessierroises.
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Le Plessier-sur-Bulles | |
L'église Saint-Vincent. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau Picard |
Maire Mandat |
Hervé Paucellier 2020-2026 |
Code postal | 60130 |
Code commune | 60497 |
Démographie | |
Gentilé | Plessierrois, Plessierroises |
Population municipale |
212 hab. (2019 ![]() |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 45″ nord, 2° 18′ 57″ est |
Altitude | Min. 91 m Max. 162 m |
Superficie | 3,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.leplessiersurbulles.fr |
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Le Plessier-sur-Bulles est une commune située à 71 km au nord de Paris, 18 km à l'est de Beauvais, 38 km à l'ouest de Compiègne et à 44 km au sud d'Amiens[1].
Le Quesnel-Aubry | ||
![]() |
Nourard-le-Franc | |
Essuiles | Bulles | Le Mesnil-sur-Bulles |
La commune du Plessier-sur-Bulles a été établie sur le plateau picard, qui domine la haute vallée de la Brêche. Plusieurs vallées sèches annexes à la Brêche cernent le territoire : la vallée Trinselle et la vallée Marguerite au nord où se situe le point le plus bas, à 91 mètres d'altitude ainsi que la vallée du Plessier prolongée par la vallée du bois de la Truie au sud. La pente s'oriente dans un axe Nord-Est / Sud-Ouest. Son point culminant se situe à 162 mètres sur la D 938 sur la limite communale avec Nourard-le-Franc, la place du village se trouve à 146 mètres et l'ancien cimetière à 138 mètres au-dessus du niveau de la mer[2]. Le Plessier-sur-Bulles se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].
La commune du Plessier-sur-Bulles n'est traversée par aucun cours d'eau. La commune fait partie du bassin versant de la Brêche, rivière située à un kilomètre en aval. Les vallées sèches, forment des talwegs conduisant les eaux de ruissellement vers ce cours d'eau. Un château d'eau a été construit dans la rue de Coiseaux à la sortie du village[2]. Les zones les plus basses du territoire dans le fond des vallons sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[4].
La commune est traversée d'ouest en est la route départementale 938, ancienne route nationale 38 reliant Beauvais à La Fère dans l'Aisne. Elle suit un axe rectiligne en bordant la partie sud du village. Plusieurs routes communales se dirigent vers les villages voisins de Bulles, Le Mesnil-sur-Bulles, Le Quesnel-Aubry et Coiseaux[2].
La gare SNCF la plus proche est située à Saint-Just-en-Chaussée à 8 km à l'est, sur la ligne de Paris-Nord à Lille[1].
La commune est desservie par le réseau ATRIOM du Compiégnois du conseil général de l'Oise par la ligne de transports interurbains 32 reliant Beauvais à Saint-Just-en-Chaussée ainsi que par deux lignes de transports scolaires, l'une vers le collège de Saint-Just-en-Chaussée, la seconde vers les établissements de l'agglomération de Clermont[5]. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des 8 points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[6]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie le village aux communes voisines de Catillon-Fumechon, Le Mesnil-sur-Bulles et de Nourard-le-Franc[7].
L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 15 km à l'ouest[1] et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 57 km au sud-est[1]. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[14] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 15 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[20].
Hormis les espaces bâtis couvrant 14 hectares pour 4 % de la surface communale, le territoire comprend plus de 86 % d'espaces cultivés sur 336 hectares et 5 hectares de vergers et de prairies, auquel on peut ajouter 3 hectares de pelouses sur sol calcaire dans la vallée Marguerite. Les coteaux des vallées sèches constituent des zones boisées sur 30 hectares pour 8 % de la surface communale, tel le larris du Cul de Lampe au nord et le bois des Marnes au nord-est[21],[2].
Le coteau boisé dit Larris du Cul de Lampe au nord de la commune constitue une zone Natura 2000 inscrite dans l'ensemble du réseau de coteaux crayeux du Beauvaisis[22] ainsi qu'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 [23]. Le fond de la vallée Marguerite constitue un corridor écologique potentiel[24].
Le Plessier-sur-Bulles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,1 %), forêts (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
L'espace bâti se concentre uniquement au chef-lieu. La commune ne possède ni hameaux ni écarts habités[2].
Le village est bâti autour d'une place centrale vers laquelle convergent les rues principales[2].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Marie-Madeleine Paucellier | ||
mars 1989 | juin 1995 | Hervé Paucellier | ||
juin 1995 | mars 2008 | Denis Duchemin | ||
mars 2008 | En cours (au 9 avril 2014) |
Hervé Paucellier | Réélu pour le mandat 2014-2020[32] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 212 habitants[Note 8], en augmentation de 9,28 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 274 | 282 | 309 | 315 | 321 | 315 | 303 | 308 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 291 | 253 | 247 | 234 | 250 | 240 | 193 | 180 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
141 | 139 | 115 | 87 | 102 | 89 | 87 | 100 | 100 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
112 | 108 | 85 | 105 | 135 | 159 | 153 | 155 | 158 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 212 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 111 hommes pour 102 femmes, soit un taux de 52,11 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,0 |
4,5 | 75-89 ans | 3,9 |
10,9 | 60-74 ans | 13,7 |
25,5 | 45-59 ans | 19,6 |
25,5 | 30-44 ans | 25,5 |
11,8 | 15-29 ans | 15,7 |
21,8 | 0-14 ans | 20,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Brocante annuelle le dernier dimanche du mois d'août.
![]() |
Blason | Divisé en chevron : au 1er tiercé en pal, au I d'argent à une branche de genévrier de sinople fruité de sable, au II d'azur à un puits d'argent maçonné de sable, au III de sinople à une gerbe de blé d'or, au 2d de gueules à une haie circulaire d'or[39]. |
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Détails | La branche de genévrier symbolise le milieu naturel du Larris du Cul de la Lampe. Le puits souligne le nombre important de puits sur le territoire de la commune. Le vert et le blé sont pour l'agriculture. Enfin, la haie circulaire renvoie au toponyme du village : un « plessier » est une clôture formée de branches entrelacées. Adopté en . |
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