Le Chambon-Feugerolles est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La commune située à 11 km de Saint-Étienne[2], se trouve sur l'axe de communication reliant l’Auvergne à Rhône-Alpes. La ville est située au cœur de la vallée de l’Ondaine[3].
Le Chambon-Feugerolles est traversé par la rivière Ondaine et de quelques-uns de ses affluents (le Cotatay, le Valchérie, le Malval, l'Echapre et le Borde-Matin).
Géologie
La superficie de la commune est de 17,51 km2; son altitude varie de 464 à 849 mètres[4].
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Voies de communication et transports
Article détaillé: Transports en commun de Saint-Étienne.
La commune est desservie par trois lignes de la STAS (Société de l'agglomération stéphanoise) pour le compte de Saint-Étienne Métropole, la gare TER (tarification STAS avec un pass Oùrà) et une ligne du réseau Cars Région Loire:
la ligne M1 qui relie la gare de Saint-Étienne-Bellevue à l'Église Le Corbusier tous les jours, en soirée c'est la ligne S1 qui assure la desserte;
la ligne 30 qui relie l'église du Chambon, Firminy et le bourg d'Unieux ou Le Pertuiset tous les jours. Du lundi au vendredi en heures de pointe, elle dessert les quartiers de la Michalière et des Eaux Vives.
La ligne de TER Firminy / Châteaucreux permet de rejoindre en 10 minutes les lignes T1 et T3 du tramway de Saint-Étienne à Bellevue ou en 4 minutes le centre de Firminy.
L'accès au TER + réseau STAS est permis grâce aux pass Oùra. Circulant tous les jours, l'offre est importante (21 allers et 25 retours), tout comme l'amplitude (de 5h55 à 22h55 vers Bellevue, et de 7h à 22h25 vers Firminy).
Urbanisme
Typologie
Le Chambon-Feugerolles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[8] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (41,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37,2%), prairies (22,8%), zones urbanisées (20,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6%), zones agricoles hétérogènes (4,6%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La cité de la Romière-Bouchet, excentrée et séparée du reste de la ville par la RN 88, est considérée comme le quartier avec le plus de difficultés sociales de la vallée de l'Ondaine. Il est classé en zone urbaine sensible (ZUS) et fait l'objet d'un programme Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Projets d'aménagement
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Toponymie
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Chambon: Cambo en gaulois signifiant «courbe», méandre de la rivière, le toponyme peut désigner par extension une «étroite bande de terre».
Feugerolles évoque les fougères[14],[15],[16]; ce toponyme entre abusivement en résonance avec la famille d'Ogerolles/d'Augerolles (issu du latin Algirolis), maison ancienne selon La Mure[17], active en Forez et Roannais, mais qui n'a jamais possédé Feugerolles (seulement Roche aux XVe-XVIe siècles, l'héritière Françoise d'Augerolles de Roche-la-Molière épousant Alexandre Capponi de Feugerolles en 1586).
Histoire
Article détaillé: Jarez.
Origines et âge d'or
Le puits du Marais.
Au Moyen Âge, le bourg existait, dominé par le seigneur de Feugerolles qui avait le privilège de la justice et de l’administration. Il comptait, comme de nombreux villages, quelques forgerons et fabricants d’arbalètes.
La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Feugerolles devra hommage lige et fidélité au comte[18].
L'église Saint-Clément du Chambon apparaît en 1183 dans les possessions de l’abbaye de l’Île Barbe[19] et la cure de la paroisse était à la nomination de celle de Firminy dépendant du même monastère.
Nous donnons ci-après le schéma de la succession des sires de Feugerolles[16],[20], particulièrement les Lavieu aux XIIIe-XVe siècles.
Les seigneurs de Feugerolles
Au XIIe siècle, la seigneurie éminente relève de la famille de Jarez[21]; cette grande famille assume aussi Saint-Priest et Saint-Chamond. Du XIIIe au XVe siècle, la seigneurie directe de Feugerolles appartient à la noble famille forézienne de Lavieu (sans rapport avec Lavieu), qui, notamment, possède aussi Roche-la-Molière[22]. La nécropole des Lavieu de Feugerolles est à Valbenoîte. L'historien Édouard Perroy donne comme probables — mais non certains — les débuts de la généalogie seigneuriale chambonnaire[23],[24]:
Guillaume de Lavieu (cité en 1224; probablement un fils cadet de Jocerand (III) de Lavieu d'Yzeron et Pizay) a pour fils:
l'abbé Jocerand (abbé d'Ainay en 1251-1299), et - Hugues (Ier) de Lavieu (fl. 1265 et † en 1296, aussi possesseur de Marclopt et Chalain, marié à Miracle de Malmont/de Maumont; Hugues et son père Guillaume sont dits de Feugerolles ou de Fougerolles), qui lui-même engendre: possiblement Artaude (abbesse de la Séauve en 1313-1325), et très certainement Bérard (prieur de St-Romain en 1299, † 1324), Alice/Ahélida († av. 1325; mariée av. 1290 à François Malemouche, dit de Malmont du chef de sa femme: Parents de Bérarde-Miracle de Malmont, femme de Hodinet de Chantois),
et - Jocerand (Ier) de Lavieu (cité en 1286, † v. 1309/1311; il possède les châteaux de Feugerolles, Chalain, Marclopt, ainsi que Pizay et Vaudragon, et il épousa 1° Alice Raynier de Chagnon, puis 2° Aigline de Chalencon, † 1332). Jocerand (Ier) est suivi de ses fils:
Hugues (II) de Lavieu (du 1°; cité à partir de 1303, sire de Chagnon, de Pizay et d'Ecotay, en fâcherie avec sa demi-famille jusqu'à la réconciliation de 1324: son demi-frère Perceval le fait enlever et maltraiter, mais le comte Jean met lourdement à l'amende le ravisseur; † 1335; mari d'Ansillette et père de Jean Galeys/Gallois d'Ecotay, † ap. 1357 sans postérité); - Perceval de Lavieu (du 2°; né v. 1300, † en 1361 de la peste avec sa femme Raimbaude de Tournel: sans enfant survivant; sire de Feugerolles et de Chalain, alors que le comte se saisit de Marclopt en 1325; perclus de dettes, il est à la merci du comte Jean, des créanciers et des Lombards de Montbrison); et - Bertrand de Lavieu (du 2°; † 1363; sire d'Ecotay, puis de Feugerolles et de Chalain en 1361 après son frère Perceval; époux d'Agnès de Cournon, dame de Cournon, du Sandre, de Pérignat et de Chantois sur Bully, † nonagénaire en 1405), qui ont pour sœurs Aigline la Brune (x Jean de Marcilly) et les nonnes Agnès, Amphelise et Isabelle de Lavieu.
Bertrand de Lavieu et sa femme Agnès de Cournon sont suivis de leur enfants:
Perceval (prieur de Bard, puis en 1405 de Confolent sur Beauzac), les deux frères hospitaliers ou religieux Briand Trolhard et Bertrand de Lavieu, Palamède de Lavieu, Roland de Lavieu († ap. 1415; chevalier, sire de Cournon et de Chantois en 1405), ainsi que leurs sœurs Guicharde (x 1351 Hugues de Lanay), et Aigline de Lavieu (x 1373 Hugues de Pierregourde: d'où la succession de Cournon et du Cendre), et leur frère aîné:
- Jocerand (II): il meurt en 1374/1375, trente ans avant sa mère et bien quarante ans avant sa femme; sgr. de Feugerolles; marié en 1372 à Alice/Alix de Beaujeu († v. 1415/1418; fille de Guichard de Beaujeude Perreux et Marguerite de Poitiers, sœur du sire Edouard II de Beaujeu, dame en douaire d'Ecotay et Chalain, elle apporte en dot à son mari Jocerand 3 000 francs d'or; remariée en 1381 à Etienne de Sancerre de Vailly, † 1390, puis en 1392 à Guy IV de Damas de Couzan, elle est trois fois veuve).
Le fils de Jocerand (II) et d'Alix de Beaujeu, - Edouard de Lavieu (né v. 1372, † 1415; x 1404 Marguerite-Dauphine de Combronde-St-Ilpize (des dauphins d'Auvergne); par sa mère et sa femme, il est un parent de la comtesse de Forez et héritière de Beaujeu, Anne-Dauphine d'Auvergne; sire de Feugerolles, de Chalain, d'Ecotay, et pour moitié de Rochefort et de Poleymieu), fut suivi par ses propres fils:
- Jacques de Lavieu († v. 1459; sire de Feugerolles, Chalain et Poleymieu; x 1° Jeanne Cassinel (fille de Raoul Cassinel et Marguerite de Luxembourg: cf. Racines&Histoire: Cassinel, p. 4, et veuve de Robert de Laire de Cornillon), et 2° Antoinette Bastet de Crussol de Cornillon); et Jean de Lavieu († av. 1478; sire d'Ecotay; le dernier des Lavieu-Feugerolles, il laisse deux bâtards: Georges et Jacques de Feugerolles); Jacques et Jean étaient frères d'Anne († ap. 1480; x 1432 Jacques de Chabannes-La Palice), d'Alice (x 1422 Annet Ier de Talaru de Chalmazel), et de Marguerite de Lavieu (x 1435 Guillaume de Rollat).
Jacques de Lavieu et 1° Jeanne Cassinel ont pour filles: Arthuse (x 1446 Jean de Montmorin); et Louise de Lavieu (elle teste en 1494, et † ap. 1504; dame de Rochefort pour moitié, et d'Ecotay; x 1458 son cousin Annet III de Talaru-Chalmazel, fils d'Annet II et petit-fils d'Annet Ier: d'où Annet IV, marié en 1493 à Louise, fille de Jean de Lévis-Couzan ci-dessous, et son frère cadet Gaspard de Talaru);
Jacques de Lavieu et 2° Antoinette de Crussol laissèrent: - Marie († v. 1470; dame héritière de Feugerolles, Chalain et Curraise; x Jean Ier de Lévis-Couzan de Lugny (il teste en juillet 1494), remarié veuf à Jeanne de Bressolles ci-après); et - Charles de Lavieu (sire de Feugerolles, Chalain et Curraise; † v. 1469; x 1463 Jeanne/Louise de Bressol(l)es/de Brézolles, fille du sénéchal de Bourbonnais Antoine (de Bressolles) et de Catherine de St-Germaind'Apchon: d'où un enfant posthume, qui meurt très vite; veuve, Louise de Bressolles se remaria audit Jean Ier de Lévis, avec postérité).
Vers 1469/1470, la succession de - Marie de Lavieu et de son frère - Charles de Lavieu pour Feugerolles, Chalain et Curraize, passe successivement aux deux fils de Marie de Lavieu et de Jean Ier de Lévis-Couzan: - Guillaume de Lévis († enfant), puis - Gabriel de Lévis († le 12 octobre 1535), baron de Couzan, Grand-bailli du Forez, sans postérité de sa femme, épousée en (1497 ou 1525/1526?), Anne de Joyeuse. Gabriel lègue Feugerolles, Chalain et Curraize à son demi-frère - Christophe de Lévis († ap. 1537), chanoine-comte de Lyon, fils de Jean de Lévis et Louise de Bressolles, dont l'héritier est son neveu - Claude de Lévis, baron de Couzan et de Lugny, fils de Jean II de Lévis de Lugny († le 18 octobre 1533; il était le fils aîné des enfants de Jean Ier de Lévis et Louise de Bressolles, et il avait marié Jeanne, fille de Guillaume de Polignac de Rochebaron).
Mais Claude de Lévis-Couzan († v. 1586/1589), petit-fils donc de Jean Ier de Lévis-Couzan et de sa 2e épouse Louise de Bressol(l)es, chevalier de St-Michel, vendit la baronnie de Feugerolles, d'abord à - Jean Camus de Baignols (le 9 avril 1567, pour 20 000 livres; suivi de son fils - Anthoine Camus, conseiller du roi, trésorier de France en la généralité de Lyon), puis, l'ayant récupérée, à - Alexandre Capponi (le 26 juin 1586, juste après le mariage de ce dernier le 17 mars 1586 avec Françoise d'Augerolles, dame de Roche-la-Molière en tant que descendante en lignée féminine des Lavieu de Roche-la-Molière). Alexandre (de) Capponi d'Ambérieux-en-Dombes (v. 1559-1601) était le fils de Laurent Capponi et d'Hélène de Gadagne, sœur de Guillaume de Gadagne.
La terre de Feugerolles est désormais aux mains des Capponi de Feugerolles, suivis des Charpin de Feugerolles dans la 2e moitié du XVIIe siècle: Gaspard (de) Capponi (1596-1675), fils aîné d'Alexandre Capponi et Françoise d'Augerolles, baron de Roche-la-Molière et de Feugerolles, seigneur du Chambon, de St-Romain, Jonzieux, aussi de St-Just et St-Genest en partie etc., page à la cour d'Henri IV, gentilhomme de la Chambre de Louis XIII, chevalier de St-Michel, maréchal de camp, épouse 1° 1623 Isabeau († 1645), fille de Renaud de Cremeaux (d'où 6 garçons et 6 filles), et 2° 1647 Madeleine du Peloux, veuve de Balthazar de Clermont-Montoison, d'où 7 enfants dont l'héritière Catherine-Angélique (de) Capponi de Feugerolles († le 22 décembre 1686), qui maria en janvier 1676 Pierre-Hector de Charpin († le 5 avril 1713), comte de Souzy et de la Forest-des-Halles. Catherine-Angélique et Pierre-Hector vendirent Roche-la-Molière en décembre 1683; Pierre-Hector de Charpin de Souzy était le cousin germain maternel du maréchal de Villars; les descendants de Pierre-Hector et Catherine-Angélique Capponi seront appelés comtes ou marquis de Feugerolles ou comtes de Charpin:
Louis-Hector de Charpin de Feugerolles († le 3 juin 1744), dernier fils des précédents, chevalier de St-Louis, marié en 1722 à Marie-Polixène, fille de Christophe de Riveriede La Rivière. Leur fils aîné succéda: Jean-Baptiste-Michel de Charpin de Feugerolles († le 16 février 1792), dernier seigneur-baron de Feugerolles, comte de Souzy et marquis de La Rivière, x 1753 Anne-Marie Anselmet († le 25 septembre 1801), dame des Brun(e)aux et de Saint-Just-en-Feugerolles (la part de St-Just qui relevait de Feugerolles) (le 15 février 1775, le couple acquit le reste de St-Just sur François-Jean-Jacques Grimod Bénéon de Riveriede Cornillon).
Postérité et succession des domaine et château de Feugerolles par leur fils Louis-Alexandre-Jérôme de Charpin de Feugerolles († le 12 septembre 1801), sauvé sous la Révolution des mains de Claude Javogues le 2 janvier 1794 par l'affection populaire et la saisie de son argenterie, marié en 1777 à Suzanne († le 8 septembre 1803), fille de Camille-Alix-Eléonor-Marie d'Albon-Saint-Forgeux d'Yvetot...
La famille Boysson tient de nos jours le domaine de Feugerolles: car Agnès de Charpin de Feugerolles épouse en mars 1973 Henri de Boysson[25].
Au XVIesiècle, l’activité de la coutellerie se développe.
La métallurgie apparaît dans la seconde moitié du XIXesiècle avec l’installation des usines Crozet-Fourneyron[26], Claudinon, Chambert[27], puis pendant la Première Guerre mondiale celle de Froges-et-Camargue[28] qui produisait des aciers spéciaux[29],[30]. Les fabrications étaient assez variées: limes, pièces forgées ou moulées, éléments pour l’armement, outils… En 1880, la ville recensait 480 métallurgistes (772 en 1912), environ 1 000 ouvriers de forge et 900 pour la taille des limes.
Au XIXesiècle, Le Chambon-Feugerolles était le chef-lieu du canton de la vallée de l’Ondaine et donc le siège des fonctionnaires (juges de paix, greffiers, notaires, percepteur…).
À cette époque, le cadre de vie était plutôt médiocre du fait d’une forte activité industrielle. Il s’améliora sous l’impulsion de la municipalité de Pétrus Faure, à qui les Chambonnaires renouvelèrent leur confiance de 1925 à 1971 (sauf pendant la guerre).
Le Chambon-Feugerolles est né de la fusion de deux communes en 1832.
En 1843, la commune cède une partie du territoire lors de la création de la commune voisine de La Ricamarie.
Histoire récente
Le [31], une importante crue de l'Ondaine et des petits rus qui descendent du plateau du Bessy au nord de l'Ondaine, provoquée par d'importants orages, a inondé une partie de la ville du Chambon-Feugerolles et provoqué de nombreux dégâts mais aucune victime[32]. Malgré le caractère rapide de la crue (environ une demi-heure), l'eau est montée jusqu'à 1,7 m dans certaines habitations. Les services météorologiques avaient pourtant émis une alerte aux orages pouvant être localement forts.
En 2008, un incendie ravage le gymnase Guy-et-Alain, l'un des principaux lieux sportifs de la commune depuis 1980[33].
Entreprises notables
La forge Blaise Frères, créée en 1885, fabrique des lames pour l'escrime sportive de haut niveau.
Politique et administration
Liste des maires
L'hôtel de ville, place Jean-Jaurès.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1947
Antoine Thevenon
1947
1971
Pétrus Faure
SFIO puis PS
Mars 1971
mars 1983
Jean Moulin
PS
Mars 1983
1988
André Cognet
UDF
Mai 1988
Mai 2020
Jean-François Barnier
UDF puis SE puis UDI
Vice-président du Conseil départemental de la Loire Vice-président de Saint-Étienne Métropole Président de l'Association des Maires de la Loire
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 3].
En 2019, la commune comptait 11 948 habitants[Note 4], en diminution de 4,59% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 180
1 245
1 234
1 426
1 600
4 013
4 028
3 674
3 868
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 307
5 514
6 954
6 772
8 314
8 160
8 532
9 016
9 915
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
11 528
12 011
12 714
13 516
14 789
15 106
14 802
15 653
17 695
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
20 320
21 987
20 091
18 149
16 070
14 090
12 776
12 496
12 486
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
11 948
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Clément.Le Château Feugerolles.La Forge, ancienne usine reconvertie en salle de spectacle.
L'église Saint-Clément du Chambon-Feugerolles du XIXesiècle (terminée en 1851)[38], d'un style néo-classique.
Église du Bon-Pasteur de la Romière.
Église du Christ-Roi de Gaffard.
Église Notre-Dame de Cotatay.
Le château de Feugerolles, monument d'architecture militaire et civile des XIVeetXVesiècles.
En 2014, la commune obtient le niveau «trois fleurs» au concours des villes et villages fleuris[40].
Personnalités liées à la commune
James Jackson (1771-1829), originaire de Lancaster, fonde à Trablaine en 1815 une usine qui produit pour la première fois en France de l'acier fondu.
Hippolyte de Souzy de Charpin-Feugerolles (1816-1894), homme politique mort à Feugerolles.
Michel Rondet (1841-1908), syndicaliste, né au Chambon-Feugerolles.
Marcellin Souhet (1845-1925), homme politique et négociant en grains et farines, né au Chambon-Feugerolles.
Georges Claudinon (1849-1930), député, ingénieur, maire du Chambon-Feugerolles où il est mort.
Jean Boudoint (1860-1943), homme politique et avocat né au Chambon-Feugerolles.
Pétrus Faure (1891-1985), député, maire du Chambon-Feugerolles où il est mort.
Benoît Frachon, syndicaliste né au Chambon en 1893.
L'amiral Édouard Scott de Martinville[41] (né en 1948 au Chambon-Feugerolles, commandement des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique (2000-2002).
Héraldique
Armoiries du Chambon-Feugerolles[42]: D’azur à l’engrenage d’or posé sous la bande aux attributs de mine, boulonnerie et limes posés au-dessus de la bande, à la bande de gueules brochant, chargée de trois abeilles d’argent, au chef de vair qu’est Lavieu¹, à la couronne murale de quatre tours.
¹ Le château de Feugerolles est vendu en 1260 à Hugues de Lavieu.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Par exemple Guichard de Jarez, cité en 1173 alors que Feugerolles était déjà alors un château important. Le blason des Jarez arbore un Parti d'azur et d'argent, à la fasce de gueules brochant sur le parti
voir des précisions et des sources indexées à l'article Roche
Édouard Perroy, Les Familles nobles du Forez, t. Ier, p. 431-447
cf. Les Aciéries électriques du Chambon, p. 69-71, par Denis Varaschin, 1998; et la Société d'Histoire du Chambon-Feugerolles, p. 54, 2000: «En 1877, la famille Chambert créa une petite aciérie la Sauvanière. Elle procédait au laminage de barres en acier L'usine possédait une annexe dans la vallée de Cotatay où se trouvaient des martinets pour l'étirage des lames»
Dépêche AFP sur le site de France 3«Copie archivée»(version du 7 novembre 2004 sur l'Internet Archive).(attention, une erreur dans la source France3: l'Ondaine n'a aucun affluent qui porte le nom d'Ecotay mais un affluent du nom de Cotatay[réf.nécessaire])
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