Jonzieux est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Jonzieux | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Pilat |
Maire Mandat |
Michel Chardon 2020-2026 |
Code postal | 42660 |
Code commune | 42115 |
Démographie | |
Gentilé | Jonzieutaires [1] |
Population municipale |
1 224 hab. (2019 ![]() |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 18′ 52″ nord, 4° 21′ 46″ est |
Altitude | Min. 807 m Max. 944 m |
Superficie | 10,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pilat |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | jonzieux.fr |
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Jonzieux se situe sur les plateaux à proximité de la rivière Semène.
Saint-Just-Malmont Haute-Loire |
Saint-Romain-les-Atheux | Saint-Genest-Malifaux |
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||
Saint-Victor-Malescours Haute-Loire |
Marlhes |
Jonzieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (75,6 %), forêts (19,1 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Jonzieux est mentionnée pour la première fois en l'an 1183 dans la bulle papale de Lucius III « ..., ecclesiam sancti romani de Junsiaco ... ». Puis elle prend le nom de Saint-Romain-la-Garne, pour ne pas la confondre avec Saint-Romain-les-Atheux ou Saint-Romain-la Chaux, deux paroisses proches.
Près de l'église une croix de pierre portait les armes des seigneurs de la Durerière (1604), le nom d'Anthoine de Mijon est inscrit à côté. Il était sieur de la Durerière, garde du corps du Roy et marié à Paule de la Borye, fille de Charles et de Renée de Montel, alias Poulargues. Son frère, noble Pierre de Mijon acquit le domaine de la Durerière, domaine de franc-alloi, sis sur la paroisse de Jonzieu, le , reçu Me Delaforetz[8]. Noble Marcellin de Bejet, bailly de Monistrol en rend hommage au sgr baron de Feugerolles, son suzerain.
Le château de la Durerière se situait à 300 mètres au nord-ouest de Jonzieux, sur la route de Saint-Just-Malmont. Tous les vestiges de cette bâtisse ont disparu lors de la construction du corps de ferme en 1850 sauf le porche d'entrée visible à l’arrière. Le village de la Durerière («Durerium») avait été donné par Lothaire, fils d'autre Lothaire Empereur, à sa femme Theoberge, en 863[9].
Le domaine de La Terrasse, « ... Mansus de la Terrassi in madamento de la Faya ... » - 1395, recueil des hommages, à un kilomètre au sud-est du village de Jonzieux, jouxtant la Semène, a appartenu successivement aux familles : Terras, de La Borie, Coppier de Moncoudiol (La Seauve), de Bronac, de Boucherolles (Sainte-Sigolène), du Peloux (Saint-Romain-Lachalm), Planchet et Rouchon qui l'achètent à parts égales (en 1807), et Gattet pour la partie successorale des Planchet. Plusieurs parties ont été conservées, notamment les fenêtres à meneaux de la façade du XVIIe[10]. Les descendants de Claude Michel Gattet ont rénové la bâtisse et y résident. Quant aux boiseries citées par F. Thioller, elles ont été détruites, habitées par des insectes xylophages. De plus, contrairement à ce qu'il affirme, il n'y a pas de dates sur des pierres de la maison[11], hors mis sur une dalle de sol en gneiss (1700).
Au XVIIIe siècle, M. Pons, curé de Jonzieux écrit un livre De l'éducation du Prince. En 1660, le curé Jean Deshort, nouvellement installé, introduit la passementerie à Jonzieux.
L'activité se développe en Loire. Saint-Étienne en devient la capitale. Jonzieux, La Terrasse sur Dorlay sont des villages où l'activité économique était centrée sur cette industrie naissante. Jusqu'en 1900, seuls les métiers à basse lisse et à ruban unique fonctionnaient. Puis progressivement, des métiers Jacquard unis fabriquaient des rubans façonnés par chaîne et par couleur. 1910 - la force électrique arrive à Jonzieux, un moteur faisant alors marcher plusieurs métiers. Fin 2005 - un passementier poursuit cette activité.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1971 | juin 1995 | André Royon | DVD | |
juin 1995 | mars 2008 | Geneviève Laporte | DVD | |
mars 2008 | mars 2014 | Marcel Duplay | DVD | |
mars 2014 | mars 2020 | Élisabeth Forest[12] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 1 224 habitants[Note 3], en augmentation de 3,2 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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760 | 713 | 884 | 860 | 1 106 | 1 122 | 1 076 | 1 151 | 1 145 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 170 | 1 202 | 1 200 | 1 152 | 1 142 | 1 121 | 1 128 | 1 137 | 1 142 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 269 | 1 385 | 1 233 | 1 107 | 979 | 977 | 937 | 800 | 840 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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810 | 791 | 769 | 892 | 1 034 | 1 038 | 1 223 | 1 252 | 1 232 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 177 | 1 224 | - | - | - | - | - | - | - |