Ses habitants sont les Appelous et les Appelouses.
Géographie
Localisation
Limitrophe de la Haute-Loire, Firminy est située dans le Massif central entre l'Auvergne et le Forez, à la limite du Velay et du parc naturel régional du Pilat, à 73 km de Lyon, à 62 km du Puy-en-Velay et à 15 km de Saint-Étienne[2]. Firminy est également située à 5 km des gorges de la Loire (Le Pertuiset).
C'est la quatrième ville du département. Elle est traversée par l'Ondaine et par le bassin houiller de la Loire.
Elle est aussi l'origine de la route départementale 500 vers Saint-Didier-en-Velay et Montfaucon-en-Velay.
Enfin, une route départementale 3 relie Firminy à Roche-la-Molière et à Saint-Bonnet-le-Château.
Transport ferroviaire
Firminy possède une gare sur la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux. Elle est desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon-Perrache ou Lyon-Part-Dieu à Firminy (ces trains s'arrêtent systématiquement dans les gares stéphanoises dont Châteaucreux) ainsi que des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Lyon ou Saint-Étienne au Puy-en-Velay.
Transports urbains
Article détaillé: Transports en commun de Saint-Étienne.
Firminy est desservie par la Société de transports de l'agglomération stéphanoise (STAS) dans la zone Grand Saint-Étienne ainsi que par la ligne TER (Le Puy) - Firminy - Saint-Étienne - (Lyon), accessible avec un pass Oura (Bus STAS + TER).
Cette partie du réseau (Firminy, Le Chambon-Feugerolles, La Ricamarie, Unieux, Fraisses et Saint-Paul-en-Cornillon) est organisée en étoile autour de Firminy. Le pôle multimodal de la gare de Firminy permet de relier Saint-Étienne à Firminy (par les villes de la vallée de l'Ondaine) en 10 minutes contre 30 minutes par la ligne M1 (épine dorsale du réseau) ou la ligne M2 (qui relie néanmoins directement le centre-ville stéphanois à Firminy).
M2 qui relie la gare de Firminy au centre-ville de Saint-Étienne et la Métare en passant par Roche-la-Molière;
30 qui relie Le Pertuiset et Unieux au Chambon-Feugerolles en passant par Firminy et la Cité de la Romière;
31 qui relie Saint-Maurice-en-Gourgois et Unieux à la gare de Firminy;
32 reliant le pôle multimodal de la gare de Firminy à Unieux en passant par Fraisses;
33 qui est une ligne qui circule uniquement sur Firminy en reliant les quartiers de Verte Colline et Chazeau en passant par le centre-ville de Firminy et le quartier de Firminy-Vert;
34 reliant la gare de Firminy à Saint-Paul-en-Cornillon en passant par les bords de la Loire et à la limite avec la Haute-Loire.
Transports aériens
Aéroport de Saint-Étienne - Bouthéon
Urbanisme
Typologie
Firminy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[7] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,5% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (35,3%), forêts (27,3%), prairies (17,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,7%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Nom des habitants
Firminy est dans le domaine linguistique de l'occitan et le nom de la commune est dans cette langue Firminial[13].
La dénomination des habitants, les Appelous, est relativement récente[Quand?].
Au XIXesiècle, les cloutiers portaient un tablier en peau appelé en occitan, et plus particulièrement son dialecte vivaro-alpin, «basana» ou la «pèl»(peau)[14]. Certains[Qui?] disent que ce tablier en peau était appelé le «pelou», d'où le gentilé.
Histoire
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Articles détaillés: Jarez et Houillères de la Loire.
Antiquité tardive - Moyen Âge
Vestiges de la porte de l'ancienne l'église Saint-Pierre.
Le suffixe -acum du nom Firminiacum indiquerait que le lieu ait appartenu, probablement avant le VIIesiècle, à un dénommé Firmin[15].
La première mention de Firminy (Firminiaco) apparaît en 971 dans une charte de Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne où sont énoncées les possessions reconnues à l’abbaye de l’Île Barbe[16]. Ainsi, il est probable que le territoire connu alors sous le nom de la Celle Saint-Martin de Firminy fut donné à l'abbaye avant le Xesiècle, en une date et dans des circonstances inconnues[Note 3].
Au milieu du Xesiècle, une église et un prieuré s’établirent grâce à la générosité des seigneurs voisins. Un texte de 1168 reconnaît Humbert prieur de Firminy. Et dès 1183, on trouve dans les archives, la trace de l'église Saint-Pierre.
Sa tradition de foires, marchés forains et primeurs remonte au Moyen Âge où elle était déjà une ville active de par sa situation géographique avantageuse aux confins de l'Auvergne sur la grande route de Lyon au Puy-en-Velay.
La commune exploite à ciel ouvert de la houille dès le XIIIesiècle[réf.souhaitée].
Vers 1460, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais séjournent au prieuré; les routiers tard venus et autres bandes de mauvais aloi prélèvent un lourd tribut sur la population; les seigneurs du voisinage, le comte du Forez lui-même, pillent l’abbaye[Information douteuse]. Pour se défendre, Firminy s’entoure de murailles de sept mètres de hauteur, percées de deux portes fortifiées, dont l’une subsistera jusqu’en 1967.
Époque moderne
En 1507, des lettres patentes de Louis XII donnent à la cité le titre de «ville» et y créent des marchés et des foires, témoignage de son activité commerciale.
Au cours du XVIIesiècle, la peste ravage à plusieurs reprises la région. Les hivers 1693 et 1694 connurent une disette sans précédent avec la mort du tiers de la population.
Au début du XVIIesiècle, Claude de La Tour, seigneur de Varan, apporta l’artisanat du clou, qui allait prendre rapidement un large essor. L’exploitation des «charboutières», ou carrières de houille, qui existaient depuis le XVIesiècle, continue de se développer.
Époque contemporaine
À la Révolution, une grande partie du territoire de la paroisse de Firminy en a été détachée pour former les communes de Chazeau, de Fraisses et d'Unieux
1820: Fondation de la Compagnie des mines, avec plusieurs puits d’extraction: Chappelon, La Tour, Osmond, Charles, Charpin, etc. Le dernier puits de mine a disparu de la commune en 1918.
Pendant la Révolution, Firminy devint chef-lieu de canton. Il le restera jusqu’en 1801, date à laquelle il est rattaché au canton du Chambon-Feugerolles jusqu’en 1900.
1854: François Félix Verdié achète le martinet Philippon et crée sa société en commandite par actions. La société François-Félix Verdié sera transformée en 1867 en Société anonyme des aciéries et forges de Firminy.
1859: Ouverture de la gare de Firminy.
1867: Chez Verdié, l’ingénieur Martin réalise le four à acier qui porte son nom.
XXesiècle
Pendant la Première Guerre mondiale, la population de la ville augmente brusquement, passant de 19 580 habitants à 41 000[18]. Les effectifs des aciéries de Firminy augmentent ainsi de près de 10 000 personnes[18]. 12% de la main-d'œuvre vient de l'étranger ou des colonies, celle-ci est la cible de restrictions spécifiques comme l'interdiction de fréquenter les débits de boisson[18]. Les nouveaux habitants occupent des logements insalubres[18].
Le 21 octobre 1948, lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, deux mineurs de Firminy sont abattus par l'armée. C'est à ce moment-là que le slogan CRS-SS nait[19]. Le maire est suspendu en raison de ces évènements, révoqué puis réélu[20].
En 1954, par apport de l'usine de Firminy, la société anonyme des aciéries et forges de Firminy entra pour 38% dans le capital de la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire (C.A.F.L.) Plus tard la CAFL deviendra Creusot-Loire.
En 1959, la commune de Chazeau fusionne avec Firminy.
De 1954-1965, Firminy-Vert (substitut d'une ville «noire» industrielle), est conçue dans les années 1950 à l'initiative d'Eugène Claudius-Petit, maire de la ville, ancien ministre de la Reconstruction. Ce projet d'urbanisme est mené par Charles Delfante et se complètera avec la construction de bâtiments par Le Corbusier: rassemblés dans le Centre civique, la Maison de la Culture (1965), le stade, et le projet d'une église paroissiale dont la première pierre est posée en 1970; après la disparition de Le Corbusier en 1965, c'est à son disciple André Wogenscky que revient la construction de la piscine où les collégiens vont toujours et celle de l'Unité d'Habitation réalisée de 1965 à 1967.
En 1962, l'ensemble de Firminy-Vert est distingué par le prix national d'urbanisme, en raison de l'exemplarité de cette réalisation dont les responsables se sont manifestement inspirés des principes de la Charte d'Athènes, adoptée en 1933 par le congrès international d'architecture moderne à l'instigation de Le Corbusier.
1970: le CAFL est absorbée dans Creusot-Loire dont elle devient l'établissement le plus grand et le plus complexe à gérer étant donné la diversité de ses savoir-faire et de ses productions. Mais dans ce nouveau contexte de dimension multinationale, on va assister dans les douze années suivantes à une double évolution: d'une part, la modernisation de certains ateliers tels que la forge, le laminage à froid, mais en contrepartie la fermeture au fil des ans des ateliers jugés les moins performants pour leurs résultats économiques. Du fait des gains de productivité et des fermetures, l'effectif ouvrier ne va cesser de se réduire, ce qui va contribuer à stopper la croissance démographique de la ville et remettre en cause les projets d'un deuxième plan d'urbanisme conçu pour répondre à la prévision d'une forte augmentation de la population.
En 1983: faillite de Creusot-Loire. L'usine métallurgique est reprise par USINOR, mais c'est le point de départ d'un démantèlement qui va la faire éclater en plusieurs établissements dont plusieurs se révèleront économiquement non viables.
la même année, projet municipal de fermeture de l'Unité d'habitation Le Corbusier, qui par suite des conditions économiques n'est qu'à moitié remplie. La résistance des habitants aboutit à un compromis: la fermeture de l'aile nord, et le regroupement des occupants dans l'aile sud.
la même année: l'ouverture d'un chantier de construction d'un gymnase municipal à quelques mètres du chantier de l'église de Le Corbusier, abandonné depuis 1977 par manque de moyens financiers, entraîne l'intervention de l'État en faveur d'une protection de l'ensemble des œuvres de Le Corbusier de Firminy au titre de Monuments historiques.
1984: construction de deux gymnases GM4 et GM5 sous la mandature de Théo Vial-Massat.
1986: création d'un syndicat d'initiative pour l'accueil et le guidage des visiteurs du patrimoine Le Corbusier (4 à 5 000 visiteurs par an). Cette création, suivie de celle d'un Office municipal de tourisme, contribue au difficile éveil d'une reconnaissance de ce patrimoine.
1995: ouverture d'une deuxième salle de cinéma au Majestic.
2000: ouverture du firmament (projet culturel émis par la municipalité de Bernard Outin) qui regroupe un stade, un terrain de tennis couvert, un dojo et une salle de spectacle.
XXIesiècle
En 2001 ont lieu les élections municipales. Bien que n'étant pas un enjeu électoral manifeste, la mise en valeur du patrimoine Le Corbusier à des fins culturelles, économiques et touristiques apparaît vite comme un objectif majeur de la nouvelle municipalité. Sont entreprises la rénovation de l'Unité d'Habitation, initiée par la municipalité antérieure (celle de Bernard Outin de 1992 à 2001), en deux ans de chantier qui permettent en outre la remise en service de l'aile nord avec la participation d'un promoteur privé, et surtout avec l'appui de Saint-Étienne-Métropole, de la Région et de l'État, la reprise et l'achèvement de la construction de l'Église, finalement terminée et inaugurée en novembre 2006. L'électrification de la ligne de chemin de fer Saint-Étienne-Firminy a été programmée par le ministre communiste du logement et des transports Jean-Claude Gayssot. Le remodelage total du parvis de la gare qui cesse en 2006 d'être traversé par une sortie de voie rapide.
2001 voit la mise en place des comités de quartier, lien entre les habitants et la municipalité. Ceux-ci disposent d'un budget qui permet l'animation des quartiers.
En 2006, Clextral, l'une des entreprises héritières d'un savoir-faire hautement technologique élaboré au temps de Creusot-Loire, fête par un colloque international le cinquantième anniversaire de la naissance des machines à extruder bi-vis, inventées à Firminy et adoptées dans de nombreux pays pour l'extrusion des matières plastiques, de multiples produits alimentaires et la fabrication de papiers haut de gamme (exemple: billets de banque).
À côté de Clextral, sont également héritiers de Creusot-Loire les établissements Aubert et Duval (aciérie élaborant des alliages hautement spécifiés, forge et usinage de pièces métallurgiques longues), ARCELOR et depuis 2006, MITTAL-ARCELOR (laminage à froid de haute précision). Ces établissements occupent une partie importante de l'ancien site métallurgique, dont l'élément-phare est la tour de trempe, haute de 53 mètres, construite en 1935 et considérée de plus en plus comme un témoin historique majeur de l'histoire industrielle locale, et de surcroît sans équivalent en Europe et peut-être dans le monde: d'où l'engagement d'une procédure en vue d'un classement au titre des monuments historiques.
Autre dossier international en cours: l'initiative de Firminy en vue d'un classement des œuvres de Le Corbusier au patrimoine mondial de l'UNESCO, initiative à laquelle ont déjà adhéré de nombreux pays dans lesquels existent des ouvrages réalisés par l'architecte.
En 2009, d'importantes émeutes eurent lieu trois nuits durant dans le quartier de Firminy-Vert. Le décès par pendaison (d'après les services de police) d'un gardé à vue en fut l'origine[21].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Loire.
Article détaillé: Élections municipales à Firminy.
Autres résultats: Élections à Firminy.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
septembre 1945
mai 1953
Marcel Combe
UP
révoqué en 1948 puis réélu
mai 1953
mars 1971
Eugène Claudius-Petit
UDSR puis CD
Ministre
mars 1971
avril 1992
Théo Vial-Massat
PCF
Député - conseiller général du canton de Firminy (1970-1988)
L'élu Marc Petit, maire de 2008 à 2020, a été condamné pour agression sexuelle en 2019 mais n'a pas démissionné de son poste[25],[26].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 16 901 habitants[Note 5], en diminution de 0,97% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 486
1 713
1 821
2 627
3 779
3 784
4 306
4 774
5 374
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
6 420
7 672
9 217
10 422
11 972
13 707
13 992
14 511
15 771
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
16 903
17 944
19 580
20 194
21 303
21 365
20 257
20 362
21 161
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
26 065
24 924
25 060
24 113
23 123
19 297
17 975
16 993
16 994
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
16 901
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Tous les ans au mois d'octobre a lieu la traditionnelle «Vogue des noix», qui reste une fête foraine d'importance et qui se termine par le célèbre «Corso» créé par Théo Vial Massat en 1971. Elle commence toujours le samedi et se termine le dimanche de la semaine suivante par le traditionnel «Corso». C'est la troisième fête foraine la plus importante de France.
Tous les ans a lieu aussi le rallye des Noix, course automobile dont l'arrivée se situe sur la place du Breuil.
Tous les jeudis a lieu le marché sur la place du Breuil et la place du Marché. Les samedis matin et les mardis matin se tient également un marché consacré essentiellement aux légumes et autres denrées «de bouche» qui a lieu seulement sur la place du Marché. Un petit marché bio existe les vendredis après-midi sur la place du Breuil.
Économie
Grandes entreprises locales[30] (sauf distribution):
- Clextral (ex filiale de Creusot Loire): leader mondial de l'extrusion «bivis» et lignes de production clés en main pour l'industrie agroalimentaire, de la pâte à papier, de la chimie de spécialités et des biomatériaux. C'est une société du groupe Legris[31];
- Cornillon: distribution en gros de petits matériels, d'équipements et de consommables pour les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. Vente en gros d'articles ménagers: casseroles, marmites, poêles métalliques[32];
- Tixit Lapouyade: rayonnages métalliques. Lapouyade a été créé en 1955 à Fiminy, a été repris en 2009 par Averys et a fusionné en 2016 avec la société sœur Tixit de Strasbourg.
le stade (club d'athlétisme de la ville: CLCS et ACO);
la piscine, réalisée de 1965 à 1968 par l'architecte André Wogenscky après la mort de Le Corbusier, est finie d'être rénovée[39]. Elle s'appelle désormais piscine André-Wogenscky.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau «deux fleurs» au concours des villes et villages fleuris[40].
Environnement
Une étude d'UFC-Que Choisir (mars 2012) se basant sur des données du Ministère de la Santé a montré que l'eau potable était trop chargée en pesticides. Ce dépassement, fréquemment constaté pour les petites communes rurales (environ 500 habitants), est plus notable pour une commune de plus de 20 000 habitants; dans cette catégorie, seules trois autres communes sont en effet concernées. L'étude y voit la conséquence de contrôles trop peu fréquents[41].
Personnalités liées à la commune
Artistes et littéraires
Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds, 1887 - Roquebrune-Cap-Martin, 1965): architecte, urbaniste, décorateur, peintre, théoricien et homme de lettres suisse naturalisé français; il a construit plusieurs bâtiments dans la ville.
Bernard Lavilliers (de son vrai nom Bernard Ouillon): chanteur français, né le 7 octobre 1946 à Firminy[réf.nécessaire].
Jean-Paul Civeyrac (Firminy, 1964): réalisateur de cinéma. Dernier film en 2010: Des filles en noir.
Henri Romans-Petit (Firminy, 1897 - Ceignes, 1980): colonel, chef des maquis de l'Ain et du Haut-Jura dès 1942; il organisa (à la tête de ses maquisards), le 11 novembre 1943, «au nez et à la barbe» de l'occupant nazi, un défilé dans les rues d'Oyonnax avec dépôt de gerbe au monument aux morts.
Politiques
Hippolyte de Souzy de Charpin-Feugerolles (1816-1894): homme politique maire de l'ancienne commune de Chazeau où il est né.
Marcellin Souhet (1845-1925): homme politique et négociant en grains et farines, maire de Firminy où il est mort.
Claudius Buard (Firminy, 1900 - Saint-Étienne 1978): sénateur de la Loire, résistant, conseiller général de Firminy.
Eugène Claudius-Petit (Angers, 1907 - Paris, 1989): résistant, maire, député, ministre de la Reconstruction (1948-1953), du Travail et de la Sécurité Sociale (1954).
Théo Vial-Massat (1919-2013): résistant, conseiller général, député, maire de Firminy où il est mort.
Georges Rouchouze, milicien[42]: né à Firminy[43], ayant fait partie de l'opération Maquis blanc.
Bernard Outin (Firminy, 1944 - Firminy, 2008): maire et député.
Dino Cinieri (Firminy, 1955): maire et député.
Manuel Bompard (Firminy, 1986): député européen.
Religieux, ecclésiastiques
Robert Ploton (1901-1975): prêtre, résistant, mort à Firminy.
Sportifs
Salah Beddiaf (1931-2020): athlète français, Cross Country 5 000 m et 10 000 m. Médaille de bronze du Cross des Nations le , à Lisbonne (Portugal).
Philippe Gimbert (1966-): joueur de rugby à XV français, évoluant au poste de pilier droit.
Angélique Colombet-Papon (1976-): joueuse de pétanque. Elle a remporté quatre titres aux championnats du monde, neuf titres aux championnats d'Europe et dix-sept titres aux championnats de France.
Robin Rivaton (1987-): économiste, essayiste, conseiller politique, directeur général de Paris Région Entreprises.
Jumelages
Depuis 2018, la ville de Firminy est jumelée à 3 villes[44]:
Matam(Sénégal);
Las Torres de Cotillas(Espagne);
Murska Sobota(Slovénie).
Héraldique
Parti de sable et de gueules. à deux pics en sautoir, une enclume, à la lampe de mineur appendue à une roue d'engrenage tous d'or et brochant chacun sur le précédent en cœur, au clou de sable brochant au centre de la roue d'engrenage, le tout accompagné au canton senestre du chef d'une <apeau> (ou basane, tablier de cuir des cloutiers) d'argent chargé en cœur d'une meule de gueules, au franc canton d'or chargé de deux clefs renversés de sable passées en sautoir.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
L'histoire, trop souvent muette, ne dit point par qui fut donné à l'abbaye de l'Isle-Barbe le territoire de Firminy, on sait seulement qu'elle le possédait avant le Xesiècle, sous le nom de Cella Sancti-Martini. Où était située cette cella? […] sur le point culminant du territoire, au lieu même où est l'église Saint-Pierre. Mais il y a tout près d'elle, au bas de la butte, un grand espace de terrain qui porte le nom de Saint-Martin […][17].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J.-A. de La Tour Varan, Étude historique sur le Forez, Chronique des châteaux et des abbayes, vol.2, (lire en ligne), p.16.
Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves: Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, Éditions La Découverte, , 995p. (ISBN978-2-35522-088-3), chap.13 («Être en guerre (1914-1920)»), p.568.
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