Saint-Paul-en-Cornillon est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est célèbre grâce à son château médiéval.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
La commune est construite sur les contreforts est du Massif central, sur les rives de la Loire. La commune est située à environ 20 km de Saint-Étienne[1] et est la plus à l'ouest de son arrondissement.
La superficie de la commune est de 3,72 km2; son altitude varie de 422 à 713mètres[2].
Saint-Paul-en-Cornillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[6] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (37,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (25,8%), zones urbanisées (25,5%), forêts (24,9%), eaux continentales[Note 3] (12,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2%), zones agricoles hétérogènes (1,2%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Article détaillé: Jarez.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(février 2017).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Les origines de Saint-Paul-en-Cornillon remontent au Moyen Âge. Aujourd'hui, témoignage du passé, le château de Cornillon[12], dont les premières murailles furent érigées au XIesiècle, se dresse au sommet du rocher. Vers la fin du XIVesiècle, il fut reconstruit en partie par la famille forézienne seigneuriale de Laire (cf. le seigneur Guillaume et [13])
Les de Laire (le sire Bernard) avait acheté la terre de Cornillon aux Bastet de Crussol entre 1359 et 1367, et ils furent suivis en 1538 par les Lévis-Ventadour, l'héritière Suzanne de Laire épousant cette même année (ou dès 1528?) Gilbert II de Lévis, d'où leur fils Gilbert III de Lévis, premier duc de Ventadour[14].
Les Lévis-Ventadour cédèrent Cornillon vers 1630 à Jean de Fay de Pollin (Paulin à Monistrol?), qui vendit en 1677 au marquis de Nérestang (Charles-Achille, † en 1705), baron de Saint-Didier, sire d'Aurec et d'Oriol et de Roche, dont le fils Louis-Achille (1673-1733; sans alliance) se parait quelque peu abusivement du titre de duc de Gadagne depuis 1719 (cf. Louis-Achille de Nérestang).
Puis Cornillon fut adjugé aux Jacquier de Saint-Etienne (Jacques Jacquier, secrétaire du roi en 1689, † en 1693; fils d'Etienne Jacquier, notaire à St-Etienne), et la fille de Jacques, Françoise Jacquier, transmit à son mari Jean-Claude Grimod Bénéon de Riverie, secrétaire du roi.
Enfin, les Bénéon de Riverie vendirent en 1788 à Clément Palle (copropriétaire de la fenderie (métallurgique) de la Bargette au Chambon; dernier seigneur de Cornillon), qui céda à son tour le domaine en 1791 au sieur Jean-Amand Bayon, fabricant-négociant en rubans, dont le fils Amand Bayon (1788-1859; vice-président du Tribunal civil de St-Etienne), le posséda à son tour, et sa famille après lui jusquen 1885 (cf. Puits Bayon).
Quant aux Bastet de Crussol, antérieurement donc, ils avaient hérité Cornillon des Poitiers, qui eux-mêmes le tenaient des Beaudiner depuis la moitié du XIIIe siècle au moins: Luce de Beaudiner († v. 1337), fille héritière de Guillaume II de Beaudiner († 1302; fils d'Aymard, lui-même fils de Guillaume/Guilhem Ier), épousa vers 1294 Guillaume (Ier) de Poitiers, sire de St-Vallier, dernier fils d'Aymar III de Poitiers[15]; l'arrière-grand-père de Luce, Guillaume/Guilhem Ier de Beaudiner, avait accordé des franchises à St-Paul et Cornillon en 1240, sous le comte Guy IV.
Puis le fils de Luce et Guillaume, Guillaume (II) de Poitiers, sire de Beaudiner et Cornillon, sénéchal de Toulouse en 1325, hérita, mais il mourut sans postérité après 1338/1340, moine à Cluny; sa sœur cadette Béatrix de Poitiers († 1343) apporta alors Cornillon à son mari Jean de Bastet de Crussol, épousé en 1310. Les deux fils de Béatrice et Jean de Crussol, Géraud puis Guillaume de Crussol, leur succédèrent, et ce fut Guillaume qui céda à Bernard de Laire, sire de Grigny et de Doizieux, bailli du Velay, dans la 2e moitié du XIVe siècle.
Blotti autour de son château, se trouve le bourg de Cornillon, séparé par la route départementale du bourg de Saint-Paul qui s'étend au creux d'un méandre de la Loire.
Ces deux bourgs et plusieurs hameaux constituent la commune de Saint-Paul-en-Cornillon.
korn désigne des lieux élevés, on le trouve comme origine notamment de Saint-Paul-en-Cornillon (Curnillon, 1284).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 357 habitants[Note 4], en augmentation de 0,89% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
462
582
626
487
592
576
536
543
548
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
514
656
686
514
537
526
659
582
607
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
585
594
581
550
505
512
515
509
607
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
633
598
672
1 045
1 122
1 304
1 319
1 301
1 321
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 358
1 357
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de la Rive surplombe la Loire. Les premières pierres de ce château ont été posées au XIesiècle, et il s'est progressivement agrandi depuis.
L'église Saint-Antoine de Cornillon. Le clocher a été inscrit au titre des monuments historiques en 1927[21].
Église Sainte-Madeleine de Saint-Paul-en-Cornillon.
Le mont Fayn est doté d’une table d’orientation depuis 2001. Il présente un belvédère magnifique sur les gorges de la Loire et le Pilat.
Héraldique
Les armoiries de Saint-Paul-en-Cornillon se blasonnent ainsi:
D’argent à la fasce de gueules chargée de trois corneilles cousues de sable, accompagnée des inscriptions du même, «Saint-Paul» en chef et «en Cornillon» en pointe.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии