Roche-en-Régnier est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir La Roche.
Roche-en-Régnier | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay |
Maire Mandat |
Éric Dunis 2020-2026 |
Code postal | 43810 |
Code commune | 43164 |
Démographie | |
Population municipale |
486 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 20″ nord, 3° 56′ 32″ est |
Altitude | Min. 504 m Max. 1 076 m |
Superficie | 26,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Plateau du Haut-Velay granitique |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Roche-en-Régnier fut l'une des dix-huit baronnies du Velay, qui donnaient droit à leur possesseur de participer au gouvernement de la contrée, privilège qui fut maintenu jusqu'au XVIIIe siècle. Cette seigneurie est mentionnée dès le Xe, et le bourg fut une place forte qui appartint un temps à la Couronne.
Altitude : de 850 à 900 mètres.
Superficie : 2690 ha.
Roche-en-Régnier est une commune de moyenne montagne avec son point culminant : le mont Miaune (1 066 m).
La commune de Roche-en-Régnier se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 31 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 18 km de Craponne-sur-Arzon[2], bureau centralisateur du canton du Plateau du Haut-Velay granitique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Chamalières-sur-Loire (4,1 km), Saint-Pierre-du-Champ (4,4 km), Vorey (4,6 km), Solignac-sous-Roche (5,5 km), Saint-André-de-Chalencon (6,1 km), Retournac (7,5 km), Saint-Vincent (8,9 km), Mézères (9,2 km).
Saint-André-de-Chalencon | Solignac-sous-Roche | |
Saint-Pierre-du-Champ | ![]() |
Retournac |
Vorey | Chamalières-sur-Loire |
Roche-en-Régnier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 453, alors qu'il était de 453 en 2013 et de 460 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 55 % étaient des résidences principales, 31,8 % des résidences secondaires et 13,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Roche-en-Régnier en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (31,8 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,8 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Roche-en-Régnier[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 55 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 31,8 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,2 | 12,4 | 8,2 |
Le nom de la commune est Ròcha de Renier en occitan. La paroisse s'appelait autrefois Saint-Maurice-de-Roche[7].
C’est vers 950 que Rainerius (Régnier), premier seigneur du lieu, donna son nom au bourg, Saint-Maurice-de-Roche, qui eut un passé prestigieux, et fut des 18 baronnies du Velay l'une des plus importantes. Elle s'étendait sur les communes actuelles de Beaune-sur-Arzon, Saint-Pierre-du-Champ, Solignac-sous-Roche, Retournac, avec des parties de celles de Vorey-sur-Arzon, Saint-Georges-Lagricol et Saint-Julien-d'Ance. De nombreux fiefs en Velay, en Vivarais (tel celui d'Issamoulenc au XVe siècle, partagé avec les seigneurs de La Voulte[8]) et même en Languedoc en dépendaient[9].
En 1087, Durand de Roche fait don de l’église de Saint-Maurice (bâtie aux XIe et XIIe siècles), et de la chapelle de son château de Roche, à l’évêque du Puy et au prieuré de Chamalières. Le « château » était très certainement en bois, et fut remplacé par des bâtiments en pierres au XIIIe siècle. Dès le XVIIIe il se trouvait à l'état de ruine, mais il fut interdit par les seigneurs du lieu d'en prélever les pierres. Il en reste aujourd'hui le donjon circulaire et quelques vestiges de murailles. Le village fut, à une époque indéterminée, entouré d'une enceinte.
Au XIIIe siècle, les Roche s’étant alliés aux plus grandes familles vivaroises, la seigneurie s’étendit vers les monts du Vivarais. En 1265, Guigue III de Roche accordait aux habitants du village une charte de franchises et de libertés[10][réf. nécessaire].
Avec la mort du dernier héritier masculin, la seigneurie passe en 1344 aux mains de la famille vivaroise de Lévis[11] (Philippe II de Lévis, vicomte de Lautrec, épouse 2° en 1336 Jamague/Jamaige de (la) Roche-en-Régnier), laquelle vint alors à se trouver à la tête d’un vaste domaine s’étendant du Velay jusqu’à la vallée du Rhône. Un siècle plus tard, lors de la guerre de Cent Ans, Philippe IV de Lévis participe à la délivrance du Velay des troupes anglaises et de leurs alliés[9]. Les Lévis obtiennent Annonay par un autre héritage, et jusqu'en 1673, Roche-en-Régnier et Annonay partagent le même destin féodal.
En 1464, la baronnie est vendue au duc Jean II de Bourbon. En 1486, elle est donnée en apanage à son fils naturel, Mathieu.
À la suite d'une « trahison » du connétable Charles III de Bourbon-Montpensier, qui avait reçu la baronnie de Roche par mariage, François Ier confisqua l'ensemble des domaines du félon en 1527. Il laissa la baronnie à sa mère Louise de Savoie, puis la recupéra à la mort de celle-ci. François Ier fut alors baron de Roche jusqu'en 1538.
À la suite d'un très long procès, les Lévis, comtes puis ducs Ventadour, récupèrent la baronnie en 1582[12]. Le , « mandatement au sire de Hautvillar de détruire les murailles de Roche »[13].
La baronnie fut vendue aux enchères en 1673, achetée 137 000 livres par la Famille de Nerestang, puis, en 1730, vendue à la famille Jourda de Vaux.
Aux XVIe et XVIIe siècles est construite une prévôté.
Avant la Révolution la paroisse s'appelait Saint-Maurice-de-Roche, puis Maurice-de-Roche-Marat et Roche-Marat lors des troubles[14], puis Roche Saint Maurice en 1793, Roche-en-Reigner en 1801, puis finalement Roche-en-Régnier[9].
Soixante enfants de la municipalité sont tombés au champ d'honneur lors de la Première Guerre mondiale.
La commune de Roche-en-Régnier est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Plateau du Haut-Velay granitique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 28 août 2014) |
Éric Dunis[17] | SE |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 486 habitants[Note 4], en diminution de 0,41 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 430 | 1 358 | 1 302 | 1 558 | 1 685 | 1 619 | 1 657 | 1 730 | 1 687 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 651 | 1 657 | 1 726 | 1 709 | 1 776 | 1 784 | 1 902 | 1 810 | 1 710 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 1 684 | 1 608 | 1 300 | 1 138 | 1 045 | 966 | 860 | 794 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 542 | 447 | 409 | 409 | 387 | 469 | 472 | 491 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
502 | 486 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,1 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 270 hommes pour 223 femmes, soit un taux de 54,77 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 0,9 |
14,9 | 75-89 ans | 18,4 |
28,6 | 60-74 ans | 28,6 |
23,3 | 45-59 ans | 19,8 |
9,5 | 30-44 ans | 12,0 |
11,5 | 15-29 ans | 8,8 |
11,1 | 0-14 ans | 11,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 228 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 472 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 250 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 5 % | 8,9 % | 11,5 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 251 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 160, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,1 %[I 19].
Sur ces 160 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Du château, édifié au XIIIe siècle sur un piton rocheux dominant le bourg, sans doute en lieu et place d’une ancienne fortification en bois, subsiste surtout, outre quelques murailles, le donjon circulaire, devenu l’emblème de cette commune. Alors que cette tour avait tôt cessé d’être la résidence ordinaire des barons de Roche, surtout après que la seigneurie fut passée aux mains de la puissante famille vivaroise de Lévis en 1340, elle garda néanmoins, étant visible de fort loin, la fonction d’affirmer la présence du seigneur en ces lieux, et de conférer en même temps de l’autorité à ses représentants permanents sur place. Conçu comme un ouvrage défensif, le donjon a sa porte d’entrée aménagée au premier étage, accessible uniquement au moyen d’une échelle, afin de le rendre plus difficile à prendre. Le rez-de-chaussée de la tour abrite les réserves de céréales, de vin et d’huile, tandis que l’étage est occupé par le logis seigneurial. Dès le XVIIIe siècle, le château est en ruines ; cependant, Noël Jourda de Vaux, dernier seigneur de Roche, fit interdiction aux habitants d’en emporter les pierres.
Ville close durant le Moyen Âge, Roche-en-Régnier était défendu au nord par son piton rocheux et au sud par une muraille d’enceinte doublée d’un fossé (dit aussi vallat). L’entretien comme la garde des murs est à la charge des habitants de Roche et de son mandement. Jusqu’au XVIe siècle, les seules ouvertures permises dans la muraille d’enceinte étaient les deux portes de ville et les meurtrières, dont certaines sont encore visibles, mais autorisation fut donnée ensuite de pratiquer des fenêtres dans la muraille afin de donner de la lumières aux maisons qui lui étaient adossées. En 1592, le duc de Nemours ordonna la démolition des remparts, ordre qui ne fut respecté que partiellement. La maison adossée dite la Grande Bâtisse, laquelle servit tour à tour de maison commune, de prison, puis de mairie, avant de devenir habitation privée, comporte un vestige de cette muraille : en effet, si elle dispose, face à l’ouest, d’une belle façade sur cour, dotée d’une fenêtre avec linteau en accolade armorié du trigramme du Christ (JHS), ses façades sud et est sont des pans de l’ancienne enceinte, percés de fenêtres.
Outre la Grande Bâtisse, le bourg médiéval de Roche compte plusieurs autres belles maisons bourgeoises et patriciennes représentatives de l’architecture civile des XVIe et XVIIe siècles. La maison Burianne notamment en constitue un bel exemple : quoique transformée en ferme, elle présente une belle porte avec linteau en accolade surmonté d’une croix de protection et d’un cadran solaire, tandis que les armoiries de la famille ornent la façade.
Mérite mention également le porche de l'hôtel de Vacherel, dit la Dauphine.
Au milieu du bourg se dresse le porche[21] qui servit de prévôté à la baronnie de Roche-en-Régnier. L’édifice, qui porte dans un écusson la date de 1649, se compose d’une sorte de loggia supportée par deux arcs très surbaissés et une voûte à nervures ; les arcs s’appuient à un des angles sur un pilier circulaire orné d’une fausse gargouille représentant un buste de femme le visage tourné vers le sol.
Il est supposé qu’au XVIIe siècle, un curé de Saint-Maurice-de-Roche fit construire à ses frais, hors les murs du bourg, une chapelle qui fut placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Bon-Secours, et destinée à remplacer l’ancienne chapelle dédiée à saint Michel, jadis érigée au sommet du piton rocheux portant le donjon. En 1692, l’évêque du Puy édicta pour cette chapelle un règlement particulier. En 1748, les habitants de Roche surent obtenir de l’évêque du Puy qu’il déclarât la chapelle indépendante de la paroisse de Saint-Maurice-de-Roche, ce qui conduisit cette dernière à engager un procès, auquel la Révolution cependant coupa court, avant que l’affaire n’eût pu être jugée (la chapelle fait encore partie aujourd’hui de la paroisse de Saint-Maurice-de-Roche). À la Révolution, le tribunal du Puy ordonna que les possessions de la chapelle fussent vendues au titre de biens nationaux.
L’édifice se compose d’une nef voûtée en berceau garnie de lambris, et d’un chevet en cul-de-four encadré de part et d’autre de deux petites sacristies. Au-dessus de l’entrée s’élève une tribune. Un campanile édifié en 1843 et pourvu d’une cloche fondue à Lyon en 1842 se dresse sur la façade occidentale. La chapelle fit à plusieurs reprises l’objet de campagnes de restauration et d’aménagements intérieurs, notamment durant la Seconde Guerre mondiale par les soins de réfugiés venus de l’Est de la France. Le mobilier comprend, parmi ses objets les plus remarquables, une Vierge à l’enfant (Notre-Dame-de-Bon-Secours) ; deux statues en bois, l’une de saint Jean l'Évangéliste, en bois doré du XVIIIe siècle, et l’autre de saint Jean-François-Régis, patron des dentellières, en bois peint du XIXe siècle ; un Christ en bois sculpté de 1885 ; un grand lustre en verre soufflé du XIXe ; un vêtement liturgique en soie du XVIIIe.
L’église de ce village, classée en 1942, située à moins d’un kilomètre et demi du bourg de Roche, et faisant partie de la même commune, date du XIIe siècle.
Les limites de la commune de Roche-en-Régnier s'étendent au Sud jusqu'à la rive gauche de la Loire, au bord de laquelle on trouve le petit hameau de Leyret, réputé pour ses deux anciens moulins à eau.
Les différents lavoirs et fours banaux (situés dans les différents hameaux dépendant de Roche-en-Regnier : Orcignac, le Bois, Saint-Maurice-de-Roche, etc.).
Panorama sur les sucs Yssingelais et le Mont Mézenc.
Table d'orientation.
![]() |
Blason | Parti d’argent et de sable, au chevron brochant de l’un en l’autre, à la montagne de trois coupeaux de sinople brochant sur le tout. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :