Yssingeaux (en occitan: Sinjaus[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, dont elle est une sous-préfecture depuis 1800[2], et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes; son altitude moyenne est d'environ 860 mètres.
Yssingeaux
La chapelle des pénitents d'Yssingeaux.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Haute-Loire (sous-préfecture)
Arrondissement
Yssingeaux (chef-lieu)
Intercommunalité
Communauté de communes des Sucs (siège)
Maire Mandat
Pierre Liogier (DVC) 2020-2026
Code postal
43200
Code commune
43268
Démographie
Gentilé
Yssingelais(e)
Population municipale
7 278 hab. (2019 )
Densité
90 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 08′ 37″ nord, 4° 07′ 28″ est
Altitude
865 m Min. 589 m Max. 1 320 m
Superficie
80,57 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Yssingeaux (ville isolée)
Aire d'attraction
Yssingeaux (commune-centre)
Élections
Départementales
Canton d'Yssingeaux (bureau centralisateur)
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Yssingeaux
Géolocalisation sur la carte: France
Yssingeaux
Géolocalisation sur la carte: Haute-Loire
Yssingeaux
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Yssingeaux est situé dans la partie est du Velay. La région est parfois appelée le «pays des sucs» (un suc étant un dôme issu de volcan de type péléen).
Cette sous-préfecture se caractérise, depuis une dizaine d'années, par son dynamisme économique et démographique. Yssingeaux est sous l'influence directe de sa voisine Saint-Étienne et accueille aujourd'hui de plus en plus de nouveaux résidents en provenance de la région stéphanoise.
Climat
La ville d'Yssingeaux bénéficie d'un climat tempéré. Les précipitations à Yssingeaux sont importantes. Même lors des mois les plus secs, les averses persistent encore. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme étant de type Cfb. En moyenne la température à Yssingeaux est de 8,6°C. Les précipitations annuelles moyennes sont de 754 mm[5].
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1994 à 2009 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records YSSINGEAUX LEP (43) - alt: 898 m 45° 08′ 00″ N, 4° 07′ 24″ E Statistiques établies sur la période 1994-2009 - Records établis sur la période du 01-10-1994 au 04-02-2009
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−1,8
−1,4
0,2
2,6
6,7
10
11,6
11,5
8,2
6,1
1,3
−1,2
4,5
Température moyenne (°C)
1,7
2,5
5
7,6
12,1
16
17,8
17,5
13,6
10,5
4,6
1,9
9,3
Température maximale moyenne (°C)
5,1
6,4
9,7
12,7
17,6
22
24
23,5
18,9
15
8
5,1
14
Record de froid (°C) date du record
−14,8 13.01.03
−13,9 06.02.1996
−19,1 01.03.05
−8,2 08.04.03
−2,5 15.05.1995
−0,1 04.06.01
3,7 17.07.00
2,1 29.08.1998
−0,8 30.09.1995
−8,2 26.10.03
−10,9 22.11.1998
−15,9 15.12.01
−19,1 2005
Record de chaleur (°C) date du record
19,8 30.01.02
21,4 20.02.1998
24,6 17.03.04
25,6 23.04.07
30,2 30.05.01
33,9 22.06.03
34,7 19.07.03
36,5 13.08.03
31,2 03.09.05
26,8 04.10.04
20,8 20.11.03
16,6 03.12.1999
36,5 2003
Précipitations (mm)
60,3
42,8
52,1
78,7
116,1
78,8
69,7
90,9
89,8
105,6
102,1
56,9
943,8
Source: «Fiche 43268005» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau:
l'Auze, rivière longue de 18 km[8], qui conflue avec le Lignon;
la Siaulme, qui conflue avec le Lignon;
le ruisseau de la Freyde, qui conflue avec la Siaulme;
le Crisselle, long de 9 km[9], qui conflue avec la Loire.
Urbanisme
Typologie
Yssingeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[10],[I 2],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Yssingeaux, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 7 278 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (36,9%), forêts (34,9%), zones agricoles hétérogènes (21%), zones urbanisées (3,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8%), terres arables (0,6%), mines, décharges et chantiers (0,3%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 121, alors qu'il était de 3 937 en 2013 et de 3 687 en 2008[I 8].
Parmi ces logements, 79,2% étaient des résidences principales, 9,5% des résidences secondaires et 11,2% des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,7% d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,1% des appartements[I 9].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yssingeaux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,5%) inférieure à celle du département (16,1%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,7% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,3% en 2013), contre 70% pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 10].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
9,5
16,1
9,7
Logements vacants (en%)
11,2
12,4
8,2
Toponymie
Le nom de la localité est attesté dans les expressions latine Parrochia de Issinguaudo dès 985[13], Vicaria de Issingaudo en l'an 1000[14], puis un Territorium Singaudense en 1079[15], sous les formes Issinger en 1383, Yssinghaux au XVesiècle. Il s'agit manifestement du nom de personne germanique Isingaud pris absolument.
En revanche, il n'y a pas lieu d'y voir l'évolution phonétique du gaulois Icidmagus, l'élément -magus s'étant systématiquement réduit à une terminaison -on, -an ou -en dans la toponymie française. D'ailleurs, la Table de Peutinger (voies de communications sous Caracalla) nous montre Icidmago entre Aquae segete et Ruessio (Saint-Paulien) et aucune trace de voie romaine n'a jamais été trouvée à Yssingeaux (ou dans sa commune).
C'est le nom d'Usson-en-Forez qui procède directement du gaulois Icidmagus, à lire sans doute Iciomagus[16].
Détail insolite, le toponyme «Yssingeaux» ressemble à l'occitan local[17],[18] (dialecte vivaro-alpin[19],[20],[21]) «Los Cinc Jalhs» («Les Cinq Coqs» en français); depuis fort longtemps, les Yssingelais, tous parlant l'occitan, pensaient fermement que le nom de leur ville signifiait bien «Les Cinq Coqs», et cette conviction a sans doute joué un grand rôle dans la genèse du blason de la cité.
Histoire
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Yssingeaux a une origine gallo-romaine[22], mentionnée au Xesiècle dans le cartulaire de Chamalières. Ville fortifiée avec des remparts et des tours, elle est incorporée à l'Auvergne, au comté de Toulouse puis à la couronne.
Jean de Bourbon édifia une maison forte, relais entre le siège épiscopal et la résidence d'été des évêques à Monistrol-sur-Loire, ce bâtiment est la mairie actuelle[23].
Le la ville est attaquée par les Huguenots, lors des guerres de Religion[24]. 400 protestants sous les ordres de Blacons venant de Privas, passent par La Louvesc, dont ils pillent l'église, se rendent à Tence, puis enfin à Yssingeaux, alors sous la dépendance de l'évêque du Puy. Les habitants sont avertis et sous l'autorité de Laurent Reboulh, curé d'Yssingeaux repoussent l'attaque.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par la 1re DB[25] fin .
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Yssingeaux est membre de la communauté de communes des Sucs[I 13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Yssingeaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 13].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Yssingeaux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 13], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[27].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Haute-Loire.
Voici les résultats du 2d tour de l'élection présidentielle à Yssingeaux: Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête des suffrages avec 63,93% des voix. Marine Le Pen (Front national) se place en seconde position, comptant 36,07% des suffrages.
Au 1er tour, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé en première position avec 24,23% des votes.
On décompte 7,25% de votes blancs parmi les votants[28].
Article détaillé: Élections à Yssingeaux.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune d'Yssingeaux sont les suivantes:
Élection
Territoire
Titre
Nom
Début de mandat
Fin de mandat
Municipales
Yssingeaux
Maire
Pierre Liogier
2020
2026
Départementales
Canton d'Yssingeaux
Conseillers départementaux
Arthur Liogier Isabelle Valentin
2021
2028
Législatives
1recirconscription
Député
Isabelle Valentin
2022
Régionales
Auvergne-Rhône-Alpes
Président du conseil régional
Laurent Wauquiez
2028
Présidentielle
France
Président de la République
Emmanuel Macron
2022
Administration municipale
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires d'Yssingeaux.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 7 278 habitants[Note 5], en augmentation de 3,07% par rapport à 2013 (Haute-Loire: +0,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
6 248
5 261
6 571
6 886
7 166
7 621
7 408
7 707
7 620
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
7 608
7 971
8 393
8 270
8 371
8 232
8 037
7 859
8 004
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
7 643
7 784
7 836
6 861
6 777
6 478
6 293
6 096
5 653
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
5 334
5 565
5 878
6 228
6 118
6 492
6 888
6 931
7 101
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 202
7 278
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4%, soit au-dessus de la moyenne départementale (31%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8% la même année, alors qu'il est de 31,1% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 534 hommes pour 3 711 femmes, soit un taux de 51,22% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 14]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,4
8,1
75-89 ans
13,4
16,2
60-74 ans
16,4
22,6
45-59 ans
20,2
16,9
30-44 ans
16,2
17,5
15-29 ans
15,8
18,0
0-14 ans
15,6
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2018 en pourcentage[I 15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,4
8
75-89 ans
11,6
19,7
60-74 ans
19,6
21,6
45-59 ans
20,5
17,2
30-44 ans
16,4
15,3
15-29 ans
13,4
17,4
0-14 ans
16,1
Culture
La commune organise:
le Festival du Rire[34] (fin août et début septembre);
La ville est réputée pour sa brioche à la fleur d'oranger ainsi que, plus récemment, pour ses brioches aux pralines et nougats. L'autre spécialité du cru est la dégustation dominicale de plats de tripes, au fil des mois de janvier, février et mars. Les Yssingelais ont coutume de se retrouver dès 9 heures le matin, dans les restaurants, pour des agapes roboratives généralement arrosées de vin blanc. Le ralliement se fait, soit par classe d'âge, soit par famille de prénoms, soit encore par métiers.
Il existe aussi une fourme d'Yssingeaux, un fromage similaire à la fourme d'Ambert.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 264 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 7 169 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 340 €[I 16] (20 800 € dans le département[I 17]). 45% des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 392 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4% d'actifs (68,2% ayant un emploi et 7,2% de chômeurs) et 24,6% d'inactifs[Note 8],[I 18]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Yssingeaux[Carte 2],[I 21]. Elle compte 3 993 emplois en 2018, contre 3 747 en 2013 et 3 642 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 017, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3%[I 22].
Sur ces 3 017 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 586 travaillent dans la commune, soit 53% des habitants[I 23]. Pour se rendre au travail, 84,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5% les transports en commun, 9,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 24].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château d'Yssingeaux, ancien château utilisé par les évêques pour se reposer lorsqu'ils faisaient le voyage entre le Puy-en-Velay et Monistrol-sur-Loire. Il est devenu l'hôtel de ville, ancienne maison forte proche de la fontaine sur la place principale de la ville;
La Grenette, une ancienne halle, accueille désormais une médiathèque et deux salles de cinéma. Au fond d'une place entièrement rénovée, ce bâtiment a une architecture originale qui fait de lui un des sites notables d'Yssingeaux.
Le théâtre (et sa saison culturelle);
L'ancienne abbaye de Bellecombe est sur le territoire de la commune, à 5 km d'Yssingeaux. Évacuée de force par la garde nationale en 1792, il ne reste plus aucun vestige. Seuls trois bâtiments agricoles, dits «fermes de l'abbaye» subsistent de nos jours: l'un transformé en gîte (fermé récemment), deux autres sont aujourd'hui des propriétés privées présentant des caractéristiques architecturales typiques du patrimoine rural de l'époque;
Le marché d'Yssingeaux qui se déroule le jeudi et qui existe depuis la fin du XVesiècle[39], a une affluence sur tout le canton au cours de l'année; l'été il occupe tout le cœur de la ville; c'est une attraction touristique saisonnière de la commune[40];
Le musée des arts et traditions populaires de Versilhac propose une reconstitution de la vie d'antan, de ses métiers, de ses fêtes ainsi qu'une ancienne salle de classe.
L'origine de la famille de Choumouroux remonte à Jean de Sanhard, seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay[41]. La seigneurie passe par le mariage à la famille de Saignard[42]:
Pierre de Saignard de Choumouroux, 1626-1708
Jean-Joseph de Saignard de Choumouroux, 1653-1711
Jean de Saignard, +/1669
Pierre-Louis de Saignard de Choumouroux, 1681-1760
Joseph Raymond Bénigne de Saignard de Choumouroux, 1734-1812
Joseph-Alphonse de Saignard de Choumouroux, chevalier de la Légion d'honneur, a servi en Espagne et a été député du département de la Haute-Loire à la chambre de 1815.
Armes: «Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à trois chevrons d'or; aux 2 et 3 d'azur, au sautoir d'or. Couronne de comte»[43].
Autres
Baron Haussmann: brièvement sous-préfet de la Haute-Loire, de juin à . Il consacre le chapitre IV de ses Mémoires à cette période, sans cacher son peu d'estime pour ses administrés «ivrognes et batailleurs»[44].
Le général Raymond de La Rocque (1841-1926) est né à Yssingeaux.
Joseph de Castelli (1856-1933), né à Yssingeaux, général de la Première Guerre mondiale.
Eugénie Joubert (1876-1904), née à Yssingeaux, religieuse, modèle d'union à Dieu dans les petites choses; béatifiée en 1994 par le pape Jean-Paul II.
Augustin Michel (1882-1970), né et mort à Yssingeaux, avocat et homme politique.
Albert Liogier (1910-1989) né à Yssingeaux, homme politique.
Joseph Servant (1920-2012), né à Yssingeaux, colonel et diplomate.
Le peintre Bernard Rancillac (1931-2021), a vécu pendant la guerre dans la maison paternelle à Yssingeaux.
Jacques Barrot (1937-2014), né à Yssingeaux: ancien maire, ancien député, conseiller général puis président du conseil général, plusieurs fois ministre (emploi, affaires sociales), commissaire européen responsable pour la justice, la liberté et la sécurité, précédemment chargé des transports; membre du Conseil constitutionnel.
Jean-Marie Muller, né en 1940 à Yssingeaux, champion du monde de ski nautique.
La chanteuse Sloane du groupe Peter et Sloane[réf.nécessaire].
Cristine Guinamand, née en 1974 à Yssingeaux, artiste-peintre, vit et travaille en Haute-Loire.
Héraldique
Armes de la ville d'Yssingeaux:
«D'azur à cinq coqs d'or crétés membrés et barbés de gueules posés 2, 1 et 2, les deux en chef et les deux en pointe affrontés, soutenus en pointe d'une fleur de lys d'or.»
Malte-Brun, quant à lui, se contente de rapporter, dans sa notice de La France illustrée consacrée à Yssingeaux, que le nom proviendrait, suivant quelques-uns, de cinc jaus qui signifie «cinq coqs» en ancien français. Il s'agit d'un exemple courant d'étymologie populaire qui explique de nombreux blasons. Il ne met cependant pas spécialement en avant cette pittoresque étymologie.
Gérard Desage et Jean Perrel, Yssingeaux et les Yssingelais au XVIIIesiècle: in Cahiers de la Haute-Loire 1997, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
Gérard Bollon, Aperçus sur la résistance armée en Yssingelais 1940 - 1945: in Cahiers de la Haute-Loire 1997, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne); Le Chambon-sur-Lignon, 2007
Berthe Croslebailly: Dorcas. Héroïne de la résistance dans l'Yssingelais, déportée à Ravensbrück sous le matricule 27920. Imprimerie Jeanne d'Arc, Le-Puy-en-Velay 1999. OCLC 76695031
Michel Pomarat, La seigneurie et le château de Treslemont et le Sablon, histoire et documents: in Cahiers de la Haute-Loire 1985, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
François-Hubert Forestier et Charles Vérot, La photographie à Yssingeaux des origines à nos jours: in Cahiers de la Haute-Loire 2001, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean Sibille, «L’évolution des parlers occitans du Briançonnais, ou comment la diachronie se déploie dans l’espace», Cahiers de Grammaire, Paris, vol.29, , p.121-141 (ISSN0242-1593, lire en ligne).
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Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf.Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France: 6 juin 1944- 8 mai 1945: des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll.«Atlas-Mémoire», (1reéd. 1994), 79p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p. 32.
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