En langage familier, la ville est appelée «La Ric'»[2], et la mairie a fait évolué son logo en 2022 pour le mettre en évidence[3].
Géographie
Localisation
La Ricamarie se situe dans la vallée de l'Ondaine, à une altitude de 580 m à l'hôtel de ville. Cette commune se trouve dans le sud du département ligérien, au sein de Saint-Étienne Métropole, à 6 km de Saint-Étienne[4]. aux confins du Pilat et proche de la Haute-Loire.
La superficie de la commune est de 6,95 km2; son altitude varie de 528 à 841mètres[5].
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est traversée par deux voies express, la route nationale 88 reliant l'agglomération stéphanoise à Firminy et au Puy-en-Velay et la route départementale 201, itinéraire de contournement reliant l'autoroute A72 (vers Roanne et Clermont-Ferrand) à la route nationale 88 où l'échangeur est situé sur le territoire de la commune.
Les routes métropolitaines M33, M88 et M3088 desservent la commune.
Transports en commun
La commune est desservie par les lignes M1 et 70 du réseau STAS.
Transports ferroviaires
Une gare ferroviaire est implantée sur la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux: la gare de La Ricamarie, desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon ou Saint-Étienne-Châteaucreux à Firminy, Bas-Monistrol ou Le Puy-en-Velay.
Urbanisme
Typologie
La Ricamarie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[9] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
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Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (28,3%), zones urbanisées (25,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3%), forêts (12,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3%), mines, décharges et chantiers (5,3%), terres arables (0,1%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Les travaux et aménagements réalisés pendant la période contemporaine, liés à l'implantation de l'industrie et à l'extraction du charbon, ont probablement détruit tout ou partie des traces d'occupation ancienne. La présence possible d'un ancien oppidum au lieu-dit non localisé Bouthéon[15] reste aujourd'hui une théorie qu'aucune recherche archéologique n'est venue confirmer.
L'actuel quartier de la Romière est situé sur l'ancien chemin des pèlerins reliant Lyon au Puy-en-Velay, la Via romipedum a Lugduno ad Podium[16].
Au XIVesiècle, il est fait mention d'un hôpital sur le territoire de l'actuelle commune[17].
Dénommée Tiregarne[18] jusqu'au XVesiècle, le lieu-dit prend ensuite le nom de la Rycamarie puis la Ricamarie, probablement tiré d'un propriétaire, monsieur Raquamier ou Récamier[19],[20].
Certains évoquent une autre étymologie hypothétique, d'origine latine, en rapport avec son passé minier: ricamina ou ricaminera, signifiant une riche mine.
Jusqu'en 1711, l'église de La Ricamarie dépend de la paroisse de Saint-Étienne.
La Ricamarie n'est érigée en commune qu'en 1843.
Depuis le XVIIIesiècle
Article détaillé: Houillères de la Loire.
C'est surtout l'activité proto-industrielle, celle des forges installées sur le bassin versant de l'Ondaine et l'exploitation des mines de charbon qui est à l'origine du développement du secteur de La Ricamarie. On dénombrait déjà trois mines en 1709 (la Mine, la Béraudière, le Montcel) et en 1843, la commune comptait quatre compagnies minières, sous le contrôle d'une seule autorité locale dès 1841.
Située sur un carrefour entre deux axes de communication de la Loire au Rhône et de Lyon au Puy-en-Velay La Ricamarie est alors partagée entre Valbenoîte, Saint-Genest-Malifaux, Montaud et le Chambon-Feugerolles. Cette situation rendant difficile le contrôle des hommes et des marchandises il est décidé —au milieu du XIXesiècle— de créer une commune indépendante. Cette dernière voit le jour le .
La Ricamarie fut un haut lieu de la lutte des mineurs français pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail (avec notamment Michel Rondet). Le principal évènement eut lieu le , au lieu-dit le Brûlé, lorsque le 4erégiment d'infanterie de ligne tira sur la population rassemblée au ravin du Brûlé: la fusillade du Brûlé fit 14 morts dont un enfant de 16 mois et de nombreux blessés. En , un mouvement similaire dans le bassin houiller d'Aubin dans l'Aveyron fera également 14 morts.
De ce contexte minier très rude, ressort aussi l'appel que le curé de La Ricamarie fait en chaire, lors de la grande grève des mineurs de 1948, à soutenir largement les mineurs en lutte[21].
Blasonnement
Les armoiries de La Ricamarie se blasonnent ainsi:
De gueules à la filière d'or; à la massette posée en pal et à deux pics de mineurs brochant en sautoir, le tout d'argent brochant en chef sur la filière, à la lampe de mineur allumée d'or, son réservoir au bouchon d'argent timbré d’un coq d'or, à l'étrier de laquelle est appendue une boussole d'argent la bordure d'or et à l'aiguille mise en bande et écartelée d'or et d'argent, adextrée d’une étoile à six rais d'or et senestrée d'un élément du Monument des Étoiles du même, le tout posé sur un tas de charbon de sable, ombré d'argent et brochant sur la filière.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Loire.
Autres résultats: Élections à La Ricamarie.
Marc Faure est réélu en 2014 avec 56,01% des voix au premier tour, battant Joëlle Ricard-Fourneyron (45,98%). Le taux de participation est de 48,42%; sur les 29 sièges du conseil municipal, le maire, une élue de la majorité et une élue d'opposition siègent aussi au conseil communautaire[22].
Liste des maires
Les maires sont d'abord des cadres supérieurs des Mines ou des républicains modérés. À partir de 1919 et jusqu'en 1940, la municipalité évolue vers la gauche. Jean-Marie Pons meurt pendant son mandat, remplacé ainsi par André Allette.
Les élections étant supprimées sous le gouvernement de Vichy, une délégation spéciale remplace le conseil municipal puis le maire est nommé par l'État. Après la libération, Auguste Poinat est maire du Comité de Libération.
La mairie passe à gauche, avec une majorité communiste dès 1947. La longévité de Fernand Montagnon, qui transmettra sa fonction à son premier adjoint Marc Faure en 1990, est le symbole d'une longue continuité politique. Pourtant, en 1995, la droite emmenée par Georges Berne remporte les élections. La gauche reprend les commandes en 2001, de nouveau avec Marc Faure.
Georges Berne a été porté sous les feux de l'actualité en 2005 par sa condamnation pour trafic d'influence et harcèlement sexuel, faits confirmés par la cour d'appel de Lyon. M. Berne s'est alors pourvu en cassation, mais son pourvoi a été rejeté, confirmant ainsi sa condamnation (2007)[réf.nécessaire].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Parti
Qualité
-
Hugues Chomier
-
Xavier Napoléon Marchand
-
Jean Aguillon
-
Jean-Pierre Mure
-
Jean Aguillon
-
Jean-Claude Braly
-
Jean-Jacques Fanget
-
Gerin Jacquemard
-
Antoine Berger
-
Antoine Moulin
-
M. Vincent
SFIO
-
Docteur Giroud
-
Jean-Marie Pons
PRS
-
André Allette
-
Jean Jourjon
PUP
-
vacant
-
Délégation spéciale (présidée par Jean-Marie Bastie)
- 1944
Joseph Heurtier
1944 -
Auguste Poinat
-
Germain Civet
PCF
- 1962
Pierre Marcel Tyr
SFIO
1962 - 1965
Toussaint Gernier
SFIO
1965 - 1990
Fernand Montagnon
PCF
Conseiller général du canton du Chambon-Feugerolles (1970-1994)
1990 -
Marc Faure
PCF
Conseiller général du canton du Chambon-Feugerolles (1994-2001)
-
Georges Berne
RPR
-
Marc Faure
PCF
Depuis le
Cyrille Bonnefoy
PCF
Jumelages
Pyskowice(Pologne)depuis 1998.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 7 872 habitants[Note 3], en diminution de 0,22% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1846
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
3 921
2 739
3 338
3 273
4 131
5 264
6 700
6 773
6 330
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
7 044
7 310
8 873
9 078
9 927
9 873
10 522
10 246
10 162
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
9 683
10 915
11 902
11 539
10 426
9 644
10 246
8 438
8 073
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2006
2009
2014
2019
-
-
-
-
-
7 917
7 966
7 848
7 872
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Parler des nombreuses petites PME de mécanique générale et autres entreprises familiales. Certaines ont fait faillite, d'autres...
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le sentier du Mineur
Il s'agit d'un sentier touristique et historique de 6,5 km permettant de découvrir différents sites de l'histoire minière de La Ricamarie. Son départ a lieu sous la statue de Michel Rondet puis on découvre successivement le musée de la Mine, la fresque murale du fronton des écoles du Centre, la chapelle polonaise dans le quartier du Montcel, la cité minière des Mas, le monument du Brûlé, le puits des Combes et son site, le crassier Saint-Pierre, la cité minière des Combes.
Le puits des Combes
Fondé en 1931, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques sur demande de la municipalité depuis le , il s'agit d'un des derniers puits de mine des vallées de l'Ondaine et du Gier. Bure reliant plusieurs galeries, profond de 469 mètres, le puits a cessé son activité en 1973. Une reconversion culturelle a été envisagée mais rien n'a été décidé jusqu'à aujourd'hui.
Le lavoir de la Verrerie
Situé au 63 rue de la Libération, ce dernier lavoir public de la ville témoigne de la vie quotidienne des femmes dans le passé ainsi que la vie sociale en général puisqu'il était un lieu d'échange et de communication.
L'église Notre-Dame
La première chapelle fut créée en 1710 puis agrandie en église avec la construction d'un clocher. En 1976, la paroisse, la municipalité et la population sont contraintes d'élaborer un projet de nouvelle église puisque l'église tombe en ruine. En 1980, la nouvelle architecture voit le jour: seul clocher d'origine, rénové, témoigne de l'ancienne église. À l'intérieur, on peut remarquer la nef hexagonale et trois statues en bois représentant sainte Barbe, saint Éloi et saint François Régis.
Le barrage de l'Ondenon
Construit entre 1901 et mai 1904 dans la vallée de l'Ondenon, à l'entrée de la forêt, ce barrage est formé d'un mur curviligne de 32,60 m de hauteur au-dessus du lit et de 128 m de longueur en couronnement.
La statue Michel Rondet
cf. paragraphe «Personnalités liées à la commune»
Le monument des Étoiles
Cette sculpture de bronze de Victor Caniato commémore les événements du printemps 1869 (cf. paragraphe «Histoire»). Inaugurée le , l'œuvre est située au carrefour des routes de Caintin et du puits des Combes. D'une hauteur de 3,60 m, elle est pourvue de 14 étoiles symbolisant les victimes de la fusillade, dont les noms sont gravés sur la table d'offrande. L'enfant endormi à leurs pieds représente quant à lui l’avenir et l’espoir des hommes.
Le Monument de La Versanne
Situé dans le parc du Pilat, à La Versanne, cette stèle rappelle le nom des 23 victimes d'un épisode local de la Seconde Guerre mondiale: en , ces 23 résistants (dont une jeune fille), pour la plupart d'origine polonaise, ont été massacrés par les soldats allemands.
École intercommunale des arts La Ricamarie/Le Chambon Feugerolles;
Salle Fernand-Montagnon;
Le musée de la Mine
Créé en 1980 à l'initiative de la section locale des mineurs CGT, il est situé place des Écoles-du-Centre. La collection est constituée d'outillage, d'instruments, d'équipements de mineur et de géomètres, de roches, de fossiles, de documents, d'archives, de photos. On peut aussi y admirer une reconstruction grandeur nature d'une galerie en deux techniques différentes, cadre métal et boisage à anglet ainsi que les maquettes du puits des Combes et du puits Pigeot. D'anciens mineurs entretiennent le musée et en assurent les visites sur rendez-vous.
L'amical laïque Ricamarie section basket évolue au plus haut niveau régional en RM1
Personnalités liées à la commune
Michel Rondet (1841-1908), syndicaliste, mineur à La Ricamarie, fondateur des Syndicats et Fédérations des Mineurs de France. Une statue de bronze lui rend hommage sur la place de la Mairie qui porte désormais son nom. Haute de 2,10 mètres et pesant 450 kg, elle est l’œuvre du sculpteur Joseph Lamberton.
Émilienne Dux (1874-1950), actrice et sociétaire de la Comédie-Française, née à La Ricamarie.
Pétrus Faure (1891-1985), député, militant ouvrier et fondateur du Parti d'unité prolétarienne, maire du Chambon-Feugerolles, né à La Ricamarie.
Alexandre Drevet (1920-1991), résistant, fondateur du Camp Wodli, maquis FTPF, né à la Ricamarie.
Théo Vial-Massat (1919-2013), résistant, homme politique français, maire PCF de Firminy de 1971 à 1992 et député à plusieurs reprises.
Jean Dautriat, médecin ayant exercé à La Ricamarie, connu pour son ouvrage Ouilla! docteur... (1979).
Josiane Mathon-Poinat (1954-), femme politique, y est née.
Adel Chedli (né en 1976), footballeur né dans la commune.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Bouthéon: lieu detr. près du Montcel, commune de La Ricamarie - Terra vocata de Boutheon, 1455 (terr. de Roëria, f°112), dans le Dictionnaire topographique du département de la Loire, Publ. Univ. de Saint-Étienne, 2006.
Mémoire de la Diana, tome X, p.149idem.
Terra sita en la Saygnete, juxta terram dicti tenementi vocatam de Lopital, 1388 (B 2026, f° 66) id.
Apud Tiragarne et Solore, 1388 (B2026, f°60 v°) id.
Iter tendens de Sancto Stephano apud Tiragarne... Versus domun Andree Raquamer, 1388 (B2026, f°60 v°) id..
Ramerius de Rochetaillée, copie partielle de la bulle relative à la fondation de l'abbaye de Valbenoîte (v. 1184), Recueil de mémoires et documents sur le Forez. Publ. par la Société de la Diana, T. 10 Lire en ligne
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