Le Boulou[lə bulu]Écouter est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tech, la Maureillas, Correc del Salt de l'Aygue, la Valmagne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («le Tech») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Boulou est une commune urbaine qui compte 5 278 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine du Boulou et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Boulounencqs ou Boulounencques.
Sur le plan historique et culturel, Le Boulou fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].
La superficie de la commune est de 1 442 hectares. L'altitude varie entre 55 et 363 mètres[6].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie
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Le Boulou est notamment traversé par le Tech, fleuve côtier prenant sa source dans les Pyrénées près de la frontière avec l'Espagne et se jetant dans la mer Méditerranée près de Elne. Par ailleurs, la Rivière de Maureillas se jette dans le Tech au niveau du Boulou.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[13]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records LE BOULOU (66) - alt: 89 m 42° 31′ 12″ N, 2° 49′ 24″ E Statistiques établies sur la période 1981-2007 - Records établis sur la période du 01-04-1962 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
3,9
4,3
6,6
8,7
11,9
15,7
18
17,9
15
11,9
7,4
4,9
10,6
Température moyenne (°C)
8,3
8,9
11,6
13,7
17,2
21,2
24
23,7
20,4
16,6
11,7
9,1
15,6
Température maximale moyenne (°C)
12,7
13,5
16,5
18,6
22,4
26,7
30
29,5
25,8
21,3
16,1
13,4
20,6
Record de froid (°C) date du record
−11 16.01.1985
−14,2 04.02.1963
−8,7 09.03.1964
−1,3 02.04.1967
1,5 07.05.1982
6 12.06.1972
9 12.07.1980
7,4 18.08.1963
4 28.09.07
−1 23.10.1974
−6 30.11.1978
−14 27.12.1962
−14,2 1963
Record de chaleur (°C) date du record
23,5 07.01.1982
26,8 03.02.20
29,5 21.03.1990
30 27.04.1984
34,5 29.05.01
43,6 28.06.19
43 07.07.1982
40 13.08.03
37 25.09.1983
33 01.10.1997
26,8 03.11.1970
24,5 16.12.1989
43,6 2019
Précipitations (mm)
70,1
59,2
45,7
71
72,3
41,9
21,1
49,5
55,7
93,1
77,5
68,9
726
Source: «Fiche 66024001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «le Tech»[15], d'une superficie de 1 467ha, héberge le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[17]:
la «vallée du Tech de Céret à Ortaffa» (611ha), couvrant 10 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[17]:
le «massif des Albères» (10 837ha), couvrant 10 communes du département[19];
la «rivière le Tech» (933ha), couvrant 14 communes du département[20].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Boulou.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Le Boulou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 2],[22].
Elle appartient à l'unité urbaine du Boulou, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 5 514 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (32,1%), forêts (20,7%), zones urbanisées (19%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9%), cultures permanentes (6,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8%), mines, décharges et chantiers (1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune dispose d'une gare dédiée uniquement au trafic fret sur la ligne d'Elne à Arles-sur-Tech.
Risques majeurs
Le territoire de la commune du Boulou est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[24],[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[27]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[28].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations, mouvements de terrains et feux de forêts[29].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune duBoulou est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].
le , Oliba Cabreta, comte de Cerdagne et de Besalu s'engage à protéger Minimilla, dame de Saint-Jean-Pla-de-Corts, ainsi que ses possessions, dont celle du Volo (in Volone);
le , une personne connue sous le nom de Sundurla, ainsi que son fils Guimara, s'engagent à donner à l'église d'Elne des biens sis à Ursigà (Ursigano) au Volo (ad ipso Volone).
Volo viendrait d'un terme signifiant falaise ou côte escarpée[32].
Histoire
Ancienne Mairie (1912)
Les premières mentions du Boulou au Xesiècle révèlent un territoire partagé entre différents maîtres, notamment l'église d'Elne et Minimilla, dame de Saint-Jean-Pla-de-Corts. La localité semble passer au XIesiècle entre les mains des seigneurs de Montesquieu, possession confirmée en 1198 par Pierre II d'Aragon en faveur de Guillem de Montesquieu. À partir du XIVesiècle, la seigneurie revient dans le domaine royal[32].
À la fin du XVIIesiècle, Bernard de Kennedy, catholique originaire d'Irlande et arrivé en France avec la suite de Jacques II d'Angleterre, s'établit au Boulou et obtient la naturalisation française de la part de Louis XIV. Son petit-fils Côme de Kennedy devient co-seigneur engagiste du Boulou à partir de 1755. Joseph de Kennedy, fils de Côme, est seigneur du Boulou au moment de la Révolution française. Sa maison sert de quartier général au général Antonio Ricardos lors de la première bataille du Boulou gagnée par les Espagnols en 1793. Cela lui vaut d'être guillotiné après un procès expéditif le , au lendemain de la deuxième bataille du Boulou, victoire française cette fois-ci[34].
Politique et administration
La mairie du Boulou.
Canton
La commune du Boulou fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790[35]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Administration municipale
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Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Orientales.
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Ingénieur BTP retraité, ancien premier adjoint 1er vice-président de la CC du Vallespir (2020 → )
Politique environnementale
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Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1355
1359
1365
1378
1424
1470
1515
1553
1643
139 f
158 f
139 f
93 f
178 f
34 f
38 f
41 f
12 f
Évolution de la population, suite (1)
1709
1720
1730
1755
1765
1767
1774
1789
-
96 f
127 f
116 f
129 f
300 H
583 H
116 f
148 f
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2019, la commune comptait 5 278 habitants[Note 9], en diminution de 4,85% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
480
620
719
918
1 079
1 201
1 242
1 295
1 333
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 253
1 207
1 309
1 353
1 478
1 588
1 748
1 754
1 889
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 954
1 768
1 937
1 701
1 830
1 918
2 076
2 074
2 198
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 512
2 921
3 709
4 292
4 436
4 428
4 858
5 066
5 410
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 573
5 278
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Le Boulou est une ville thermale. Longtemps célèbre pour son eau a propriété curative dite « Eau du Boulou » la production est aujourd'hui stoppée depuis longtemps.[Quand?]
La commune possède un cabinet médical, un cabinet de psychologue, un cabinet de sophrologue et d'hypnothérapeute et deux pharmacies (une au centre-ville, l'autre près du centre médical)[réf.nécessaire].
Cultes
Catholique
Chapelle Saint-Antoine.
Église Sainte-Marguerite de Molas.
Eglise Sainte Marie.
Protestant
Église Évangélique, La Porte Ouverte Chrétienne[53].
Sports
Rugby
En 2012, Boulou Sportif XV a été champion de France Honneur de rugby à XV en battant le RC Les Boucles de la Marne[Note 10] 40 à 12.
Le Boulou possède une piscine municipale avec 3 bassins, un de 1M 80 à 1M 50, un de 1M 20 à 0,6M et un de 0,1M et un panta-glisse
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 714 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 5 506 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 010 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 40% des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,1% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 860 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6% d'actifs (57,2% ayant un emploi et 13,4% de chômeurs) et 29,4% d'inactifs[Note 13],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 1 952 emplois en 2018, contre 2 041 en 2013 et 1 963 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 697, soit un indicateur de concentration d'emploi de 115% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1%[I 14].
Sur ces 1 697 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 686 travaillent dans la commune, soit 40% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 83,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7% les transports en commun, 10,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités
Il existait au XIXesiècle une forte industrie du liège et de la fabrication des bouchons avec de nombreuses usines dont quelques-unes sont encore en activité dont Abel, Socali et les Bouchons Trescases.
Aujourd'hui, Le Boulou est une station thermale reconnue et qui est encore en plein développement avec un fort retour pour l'économie touristique tant pour les locations immobilières que pour les activités de loisirs greffées aux thermes (casino, campings, hôtels).
La ville du Boulou dispose de grandes infrastructures dans la zone autoroutière qui est la dernière sortie en France avant de franchir la frontière espagnole. De nombreuses voitures neuves transitent par la gare pour y être stockées avant d’être expédiées via l'autoroute en Espagne.
Après le centre-ville où il demeure de nombreux artisans, l'essentiel de l'économie et des emplois réside dans la zone artisanale et commerciale du Boulou où de grandes enseignes de distribution, de petits artisans, des restaurants se développent depuis de nombreuses années.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
L'église Sainte-Marie du Boulou, Classé MH(1910, Porche)[54]; Classé MH(1938, Portail)[54]. Église d'origine romane, en partie reconstruite au XIVesiècle;
L'église Sainte-Marguerite de Molas, autre église romane;
La chapelle Saint-Antoine, déjà citée au XVesiècle et qui contient un retable du XVIIIesiècle[32];
La chapelle Saint-Philippe, située près du hameau Les Thermes, construite vers 1910 et à laquelle est rajouté un clocher en 1930.
La Casa del Voló, musée historique de la ville et des environs, ouvert en 2015[55].
la Tour Carrée, vestige des remparts de Le Boulou;
le chemin de la Bataille du Boulou (1794).
L'église Sainte-Marie.
L'église Sainte-Marguerite.
La chapelle Saint-Antoine
La chapelle Saint-Philippe.
Personnalités liées à la commune
Joseph Chambon, baron de Limoron (1757-1833): militaire français des XVIIIeetXIXesiècles né au Boulou;
Jean Pous (1875-1973): sculpteur et dessinateur d'art brut d'origine espagnole ayant passé toute sa vie adulte au Boulou;
Vladimir Nabokov (1899-1977): l'écrivain russe séjourna au Boulou de février à et y écrivit l'essentiel de son roman La Défense Loujine[56] publié l'année suivante;
François Noguères (1912-1991): joueur de rugby à XV et de rugby à XIII, le complexe sportif de la ville porte son nom;
Henri Torrent (1922-2004): médecin et réalisateur né au Boulou;
Joan-Lluís Lluís (1963-): écrivain d'expression catalane ayant passé enfance et adolescence au Boulou.
Héraldique
Blason
D'argent, à une fleur de lys d'azur en chef, accompagnée en pointe d'un vol abaissé de sable, à la bordure de gueules[57].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
Henry Aragon, Étude historique sur Le Boulou (Roussillon), Perpignan, Gilles & Dufour,
André Bonnery, M. Burrini, Jean-Bernard Mathon et F. Saunier, Le Boulou: Itinéraires culturels transfontaliers: Actes des conférences du cycle 1999, Le Boulou, I T,
Pierre Cantaloube, Le Boulou et le Tech, Maureillas-Las Illas, Pierre Cantaloube, coll.«Série Franchissement du Tech à travers les âges», , 133p. (BNF37083709)
Jacques-Michel Ducros, Les vieilles pierres du pays catalan, J.M.D., , 386p.
Denise Vergès-Courtois, Le Boulou: "El Volo", Pyrénées-Orientales: mon village et ses thermes, Paris, Éd. la Poste d'autrefois, , 128p. (BNF41190792)
Jean Versmée, Le Boulou à l'Étoile, Le Boulou, Impr. Imago, , 12p. (BNF35744703)
Articles
Roger J. Archambault, «Un homme, un atelier, une œuvre… et si l’on parlait du maître de Cabestany», Cahiers de la Rome, no9, , p.59-62 (ISSN1248-1793)
S. Barba, «J’ai perdu mon cœur au Boulou», Cahiers de la Rome, no18, , p.55-64 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, «Le Boulou, le Tech et ses franchissements», Cahiers de la Rome, no9, , p.83-88 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, «Les Societés de Secours Mutuels du Boulou», Cahiers de la Rome, no16, , p.49-56 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, «Les sources du Boulou», Cahiers de la Rome, no16, , p.69-74 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, «L’église Sainte Marguerite de Molars», Cahiers de la Rome, no19, , p.31-34 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, «Le clocher de l'église du Boulou: effondrement (1840) et reconstruction (1860-61)», Cahiers de la Rome, no20, , p.51-56 (ISSN1248-1793)
Georges Castellvi, «Un autel antique en remploi au chevet de l’église Sainte-Marie du Boulou?», Cahiers de la Rome, no13, , p.45-47 (ISSN1248-1793)
Georges Castellvi, «Aux origines de la bataille du Boulou», Cahiers de la Rome, no13, , p.48-50 (ISSN1248-1793)
Georges Castellvi, «Présentation de l’ouvrage de Jacques Laflou (1798-v.1877) sur l’histoire du Boulou», Cahiers de la Rome, no14, , p.67-69 (ISSN1248-1793)
Georges Castellvi, «Les trompettes (Montesquieu-Le Boulou)», Cahiers de la Rome, no17, , p.37-40 (ISSN1248-1793)
Georges Castellvi, «Ordre de Saint Louis (collection de la bataille du Boulou)», Cahiers de la Rome, no19, , p.37-40 (ISSN1248-1793)
A. Catafau, «Le Boulou et Maureillas, deux exemples remarquables de celleres médiévales», Cahiers de la Rome, no10, , p.25-34 (ISSN1248-1793)
Jacques Chotard, «Pierre Bayle, jeune héros oublié», Cahiers de la Rome, no15, , p.29-30 (ISSN1248-1793)
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A. de Fruyt, «La bataille de Montesquieu (30 avril-1er mai 1794)», Cahiers de la Rome, no13, , p.51-60 (ISSN1248-1793)
Pascal Dupouy, «La bataille du Boulou (1793-94)», Cahiers de la Rome, no9, , p.75-78 (ISSN1248-1793)
Nathalie Gouzet, «Les «barques de cul» du Boulou», Cahiers de la Rome, no12, , p.39-40 (ISSN1248-1793)
Nathalie Gouzet, «Les thermes du Boulou», Cahiers de la Rome, no14, , p.26-40 (ISSN1248-1793)
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Nathalie Gouzet, «Classement du portail de l’église Ste Marie du Boulou», Cahiers de la Rome, no16, , p.41-44 (ISSN1248-1793)
Nathalie Gouzet, «Cimetière du Boulou – histoire d’un transfert», Cahiers de la Rome, no16, , p.45-48 (ISSN1248-1793)
Nathalie Gouzet, «Gros plan sur le cinéma Le Majestic du Boulou», Cahiers de la Rome, no17, , p.79-84 (ISSN1248-1793)
Jérôme Kotarba et C. Dominguez, «Les recherches archéologiques sur la route départementale 618 au Boulou, site du Pla de Molas/oliu Tort et du Pila», Cahiers de la Rome, no17, , p.17-24 (ISSN1248-1793)
J. Laflou ( XIXe s.) et Georges Castellvi (notes), «Notions historiques du Boulou et des abords primitivement connu sous le nom de Stabulum», Cahiers de la Rome, no14, , p.70-76 (ISSN1248-1793)
J. Laflou, «Notions historiques du Boulou – chapitre 3 (suite)», Cahiers de la Rome, no15, , p.43-48 (ISSN1248-1793)
Michel Martzluff, «Les plus anciens peuplements préhistoriques autour du Boulou», Cahiers de la Rome, no16, , p.15-36 (ISSN1248-1793)
G. Rouquié, Nathalie Gouzet et Georges Castellvi, «Collection «Bataille du Boulou, 1794»», Cahiers de la Rome, no10, , p.48-51 (ISSN1248-1793)
Michel-Yves Saint-Dizier, «Acquisition de la collection «Bataille du Boulou»», Cahiers de la Rome, no9, , p.11-12 (ISSN1248-1793)
Michel-Yves Saint-Dizier, «Le Boulou, circuit culturel», Cahiers de la Rome, no10, , p.68-82 (ISSN1248-1793)
P. Vigo, «L’invasion espagnole et la bataille du Boulou», Cahiers de la Rome, no13, , p.61-66 (ISSN1248-1793)
Articles connexes
Liste des stations thermales françaises
Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p.227-228.
Carte IGN sous Géoportail
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Le Boulou», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t.2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133p. (ISBN2904610014).
(ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll.«Les vieux papiers», , 141p. (ISBN978-2-36771-006-8, BNF43886275).
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
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