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Le Perreux-sur-Marne est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Portant le surnom de « Perle de l’Est parisien »[1], la commune de première couronne parisienne s'étend le long des bords de la Marne. Ses habitants sont appelés les Perreuxiens.

Le Perreux-sur-Marne

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Christel Royer (LR)
2020-2026
Code postal 94170
Code commune 94058
Démographie
Gentilé Perreuxiens
Population
municipale
33 588 hab. (2019 )
Densité 8 503 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 32″ nord, 2° 30′ 13″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 70 m
Superficie 3,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Nogent-sur-Marne
Législatives 5e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Perreux-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Le Perreux-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Le Perreux-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Le Perreux-sur-Marne
Liens
Site web https://www.leperreux94.fr/

    Géographie



    Description


    Le Perreux-sur-Marne est une commune résidentielle de la banlieue Est de Paris, située à 2 kilomètres de Paris (Bois de Vincennes) et à 6 kilomètres de la Porte de Vincennes (Paris 12e). Elle s’étend le long des bords de la Marne, dans l’Est parisien.

    Le Perreux constitue avec Saint-Mandé, Vincennes, Nogent-sur-Marne, Marolles-en-Brie, Saint-Maur-des-Fossés, Bry-sur-Marne, Santeny et Rungis la partie huppée du Val-de-Marne. En 2016, la commune faisait partie des 2 % des communes au revenu médian par habitant le plus élevé[2].

    Localisation du Perreux-sur-Marne en banlieue parisienne.
    Localisation du Perreux-sur-Marne en banlieue parisienne.
    Communes limitrophes de Le Perreux-sur-Marne
    Fontenay-sous-Bois Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis)
    Nogent-sur-Marne Bry-sur-Marne
    Champigny-sur-Marne

    Urbanisme



    Typologie


    Le Perreux-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].


    Habitat et logement


    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 16 703, alors qu'il était de 15 967 en 2014 et de 15 396 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 89,5 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 68,3 % des appartements[I 2].

    La commune ne respecte pas ses obligations issues de l'article 55 de la loi SRU qui lui imposent de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux. Ce taux n'était que de 10,87 % des résidences principales en 2018, puis de 10,94 % en 2019. De ce fait, la ville est astreinte au paiement d'une pénalité financière de 1 100 000  en 2021[11]. Le préfet a pris un arrêté de carence de la municipalité en la matière, estimant insuffisant ses effeorts pourrespecter ses obligations[12]. De ce fait, c'est le préfet qui délivre les permis de construire des projets de plus de quatre logements et exerce le droit de préemption urbain[13].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Perreux-sur-Marne en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) supérieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,9 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement au Le Perreux-sur-Marne en 2019.
    Typologie Le Perreux-sur-Marne[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89,5 92,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 1,8 9,7
    Logements vacants (en %) 8,7 5,7 8,2

    Le Parc du Perreux


    Situé au cœur du Perreux, Le Parc est un lotissement privé d'une centaine de pavillons. Ce quartier cossu est sécurisé et l'entrée des voitures est régulée.


    Voies de communication et transports



    Voies routières

    Autoroutes A4 ou A86, ou encore RN 34.

    Il existe une quarantaine de rues, pour une distance d'environ 16 kilomètres[14], aménagées avec des signalisations « pistes cyclables » qui sont partagées avec les voitures. Pour répondre aux différentes attentes en matière de stationnement, la ville propose une offre diversifiée : parkings souterrains ou en surface, voirie, abonnements, zonage, arrêts minute...

    En projet

    Attendue à l’horizon 2030, la ligne de métro 15 Est desservira 12 communes de deux départements (Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Elle reliera 12 gares (dont celle de Nogent-Le Perreux) entre Saint-Denis Pleyel à Champigny Centre, en 25 minutes. Chacune des gares sera en connexion avec un autre mode de transport (RER, métro ou tramway) et la fréquentation journalière y est estimée entre 340 000 et 470 000 voyageurs. Ce tronçon vise à désaturer les réseaux de transports en commun déjà existants et à desservir efficacement des territoires de proche couronne.


    Transports en commun

    Le viaduc ferroviaire de Nogent-sur-Marne.
    Le viaduc ferroviaire de Nogent-sur-Marne.

    Toponymie


    Panneau d'entrée depuis Nogent.
    Panneau d'entrée depuis Nogent.

    Du latin Petrosa, nom donné au site par les moines de l'abbaye de Saint-Maur au XIIIe siècle, pour rappeler la nature pierreuse du sol.


    Histoire


    Intimement lié à l'histoire de Nogent, le Perreux est un fief dépendant de l'abbaye de Saint-Maur dont un cartulaire mentionne pour la première fois l'existence en 1284. En 1492, les moines de ladite abbaye essaieront d'en récupérer les droits de haute, moyenne et basse justice. Jeanne Baston, femme de Jean l'Épervier, saisit la justice. Les moines seront déboutés par le parlement de Paris en 1500.

    Depuis le XIIIe siècle, un manoir est présent. Il est occupé par de nombreux seigneurs, bourgeois de Paris, marchands au XIVe-XVe puis par des parlementaires et notaire et secrétaire du roi (famille L'Espervier) et, enfin, par une noblesse seconde (Anthonis, Deschiens de Ressons). Le manoir est remplacé par un château entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle. Un second château est construit par Boullée, architecte du roi, pour Robert Millin.

    En 1760, Robert Millin, écuyer, secrétaire du roi, maison et couronne de France, et receveur général des domaines du duc d'Orléans, achète le domaine. Son fils, Jérôme-Robert sera en 1794 l'une des innombrables victimes de l'accusateur Fouquier-Tinville. Il tombera sous la guillotine en place publique, alors que son propre fils, Alexandre Millin, lieutenant général, se bat pour les armées de la République. Ce dernier et son frère se font restituer le domaine en triste état sous le Directoire, mais ne tardent pas à le revendre. Il faut dire à leur décharge que leur père avait déjà subi avant la Révolution de sérieux revers de fortune.

    Le domaine est alors morcelé. Nicolas Louis François de Neufchâteau achète le château et le parc. Le reste des terres, possession des familles Pantigny et de Beaufranchet est converti en lotissements vers 1860 afin de tirer parti de l'expansion que connaît Nogent grâce à la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Mulhouse. Commencés dès 1854, les travaux nécessitent la construction d'un viaduc. La frontière est née, Le Perreux va prendre son essor. Vers 1886, le nombre d'habitants du quartier du Perreux est aussi important que celui du vieux bourg de Nogent. La « guerre » entre les deux quartiers est menée par un adjoint au maire de Nogent : Henri Lhopital-Navarre. Le , la rupture est consommée, Navarre devient le premier maire du Perreux.


    La crue de 1910


    Crue de janvier 1910, Le Perreux, zones inondées (les numéros des photos sont légendés en fonction de leur lieu).
    Crue de , Le Perreux, zones inondées (les numéros des photos sont légendés en fonction de leur lieu).
    Article détaillé : Crue de la Seine de 1910.

    Lors des inondations de , la passerelle de Bry, à la hauteur de l'église, résista. Une échelle hydrométrique est gravée sur la culée de rive droite, jusqu'à la cote de 38,30 m, soit 37,30 m aujourd'hui ; c'est-à-dire 37,30 m au-dessus du zéro officiel établi à la fin du XIXe siècle, pour les cartes terrestres françaises. Le zéro étant le niveau moyen des marées au marégraphe de la Corniche de Marseille.

    Finalement, le niveau de l'eau se stabilisa le , et le nilomètre indiquait 39,07 m (au pont de Bry, 39,26 m à la passerelle), soit plus de m au-dessus du lit habituel de la Marne. Le record de 1784 (39,83 m) ne fut pas battu, mais le quart de la commune se trouvait sous les eaux.

    En effet, durant plusieurs semaines, des quartiers anciens et nouvellement urbanisés restèrent les pieds dans l'eau. Avec le développement de la ligne de chemin de fer Paris-Bastille, et l'ouverture de la gare de Nogent-sur-Marne, la commune du Perreux, détachée de Nogent depuis 1887, connut un engouement certain de la part des Parisiens relativement aisés qui souhaitaient s'installer à la campagne, au moment des beaux jours. Ainsi, ils firent construire pavillons et villas, sur des terrains encore libres, mais inondables, notamment dans la partie sud, où les espaces étaient disponibles et proches de la gare.

    Cette crue exceptionnelle de plusieurs semaines, en isolant encore un peu plus ces habitations, ne découragea pas les pillards, bien au contraire. La municipalité dut faire appel à des détachements de zouaves stationnés au fort de Nogent, pour maintenir un semblant de sécurité, alors que la neige tombait dans la région.

    La présence dissuasive de ces militaires, équipés de leur chassepot, n'empêcha pas le vol de métaux. Il faudra pratiquement attendre la fin du mois de février, pour que la Marne retrouve son lit.

    Aujourd'hui, de grands aménagements, tel le barrage-réservoir « Seine » près de Troyes, ou encore celui de « Marne » près de Saint-Dizier, doivent minimiser l'effet de ces crues centennales[15],[Note 3].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Jusqu’à la loi du [17], la commune, créée en 1887 par détachement de la commune de Nogent-sur-Marne, faisait partie depuis cette date du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le , et à son arrondissement de Nogent-sur-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Val-de-Marne.

    La commune faisait partie depuis sa création en 1887 du canton de Nogent-sur-Marne du département de la Seine. Lors de la constitution du Val-de-Marne, Le Perreux constitua le canton du Perreux-sur-Marne[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais à nouveau partie du canton de Nogent-sur-Marne.


    Intercommunalité


    Les communes de Nogent-sur-Marne et du Perreux-sur-Marne ont créé en 2000 la communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne CAVM), qui ne comptait que ces deux villes.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[19].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[20], créé par un décret du [21]. Le nouveau territoire regroupe 13 communes dont Le Perreux (Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Charenton-Le-Pont, Fontenay-sous-Bois, Joinville-le-Pont, Maisons-Alfort, Nogent-sur-Marne, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Maurice, Villiers-sur-Marne et Vincennes).

    Le Conseil de territoire est composé de 90 conseillers de territoire élus, en leur sein, par les Conseils municipaux de chaque ville membre. 15 d’entre eux sont également conseillers métropolitains.

    Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois.

    Tendances politiques et résultats


    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Gilles Carrez obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 8 363 voix (69,44  %, 35 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[22] :

    Lors de ce scrutin, 46,59 % des électeurs se sont abstenus.

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne.

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne[23], la liste LR-SL menée par la maire sortante  qui avait succédé en 2016 à Gilles Carrez  obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 217 voix (66,34 %, 33 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[24] :

    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,48 % des électeurs se sont abstenus.

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne.

    Administration municipale


    Pour les échéances électorales de 2007, Le Perreux-sur-Marne fait partie des 82 communes[25] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. Néanmoins, devant les longs temps d'attente engendrés par ce système, le maire d'alors a décidé de revenir au vote traditionnel dès le second tour.


    Liste des maires


    Liste des maires successifs depuis la création de la commune[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1887 1894 Henri Navarre
    (1835-1909)
      Démissionnaire
    1894 1897 Jean-Charles Ollier
    (1836-1897)
       
    1897 1918 Albert Lecocq
    (1853-1918)
    RRP Avocat à la cour d'appel
    Chevalier de la Légion d'honneur (1911)
    1919 1925 Leopold Joubé
    (1847-1932)
       
    1925 1929 Léon Guyard
    (1857-1941)
       
    1929 mars 1944 Jean Goy[27] Rad.
    puis RNP
    Industriel
    Député de la Seine (1924 → 1940)
    Conseiller général de Nogent-sur-Marne (1942 → 1944)
    Secrétaire général de l'Union nationale des combattants
    mars 1944 août 1944 Léon Garreau
    (1887-1972)
       
    août 1944 octobre 1944 André Palin   Président du comité local de libérationn
    octobre 1944 1947 Robert Belvaux[Note 4],[28]
    (1904-1967)
    SFIO Ingénieur dessinateur, résistant Libération-Nord
    Conseiller général de la Seine (Sceaux-Est) (1945 → 1953)
    Président du comité local de libération d'octobre 1944 à mai 1945
    1947 1953 Charles Martin
    (1871-1957)
    RPF  
    1953 4 mai 1967 Robert Belvaux[Note 4],[28],[29]
    (1904-1967)
    SFIO Ingénieur dessinateur
    Conseiller général de la Seine (Sceaux-Est) (1945 → 1953)
    Conseiller général de la Seine (Secteur 1) (1953 → 1959)
    Décédé en fonction
    1967 1971 Louis Brulas
    (1890-1976)
    SFIO
    puis PS
     
    1971 1992 Michel Giraud[30] RPR Ministre du Travail (1993 → 1995)
    Sénateur du Val-de-Marne (1977 → 1988)
    Député du Val-de-Marne (1988 → 1993 et 1995 → 2002)
    Président de l'Association des maires de France[Quand ?]
    Président du conseil régional d'Île-de-France (1992 → 1998)
    Conseiller général du Perreux (1977 → 1985)
    1992 2 décembre 2016[31] Gilles Carrez[32],[33] RPR puis
    UMP → LR
    Député du Val-de-Marne (5e circ.) (1993 →)
    Président de la Commission des finances (2012 → 2016)
    Conseiller général du Perreux (1985 → 1993)
    Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016[34],[35] →)
    Démissionnaire
    2 décembre 2016[36],[37] En cours
    (au 7 juillet 2022)
    Christel Royer
    (1954-)
    LR Médecin anesthésiste réanimateur
    Conseillère régionale (2015 →)
    Réélue pour le mandat 2020-2026[38]

    Jumelages



    Équipements et services publics



    Enseignement


    Le Perreux-sur-Marne est située dans l'académie de Créteil. Les établissements scolaires sont les suivants :

    Maternelles :

    Primaires :

    Collèges :

    Lycée :

    PRIVÉE

    Maternelle :

    Maternelles + Primaires :


    Équipements sportifs


    La ville met à disposition de nombreux équipements sportifs qui accueillent les animations scolaires, les entrainements et les compétitions des associations sportives.


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 5]

    En 2019, la commune comptait 33 588 habitants[Note 6], en augmentation de 0,32 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    6 6998 39011 14913 25515 97117 91520 42923 80823 553
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    23 08626 74527 90029 09928 33327 64728 47730 08032 067
    2011 2016 2019 - - - - - -
    33 21433 72933 588------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes



    Économie


    La Ville du Perreux-sur-Marne compte près de 350 commerçants, répartis sur 4 pôles d'attractivité économique (Le Centre-ville, Le pont de Mulhouse, le pont de Bry & les Joncs Marins).

    Ces zones sont elles-mêmes portées par 4 associations de commerçants qui assurent des animations toute l'année en collaboration avec la Mairie.

    Avec son marché du centre-ville les mercredi, vendredi et dimanche, la Ville bénéficie d'un dynamisme économique tout au long de l'année


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Maison Art nouveauLe Perreux-sur-Marne.
    Maison Art nouveau
    Le Perreux-sur-Marne.

    Patrimoine culturel


    C'est dans cette ville que Henri Boursault a inventé le fromage Délice de Saint-Cyr, aussi appelé Boursault[42].

    Rue des Cents Marches : rue très célèbre au Perreux-sur-Marne car une partie de la rue est un escalier. Contrairement à la vindicte populaire, on y compte 98 marches et non 100, grâce aux travaux de dénombrement entrepris le 16 mai 2020 par jujules et thib, économistes et historiens célèbres de la commune.

    Une bibliothèque existait dans les locaux de la mairie depuis 1887. Une médiathèque a été créée en 1982, rénovée une première fois en 2004 puis, à nouveau, en 2017. La Médiathèque actuelle propose des livres, de la presse mais aussi des DVD, des CD, des livres-audio, des vinyles de rock, des jeux vidéo, des jeux de société, des ressources numériques (plateforme départementale EURÊKA, Cafeyn, et Ma Petite Médiathèque en collaboration avec ARTE) ainsi qu'un programme d'animations pour tous les âges. Un jardin, une salle de travail de 40 places et un espace destiné aux tout-petits ont été créés à l'occasion de la reconfiguration de 2017. À la suite de la mise en place des bornes de libre-service de prêt et de retours en , les différents espaces ont été entièrement réaménagés. Le 27 octobre 2020, la Médiathèque a obtenu le Grand Prix Livres Hebdo 2020

    Le Centre des bords de Marne[43], équipement à vocation artistique et culturelle a été construit en 1980. Depuis 1991, le projet artistique développé par l'équipe du CdbM (25 permanents) est conçu autour du spectacle vivant, du cinéma et de la photographie, avec une attention particulière pour la création contemporaine. Entre 2010 et 2012, les façades du CDBM ont été rénovées afin de les rendre plus esthétiques et pour réduire la consommation d'énergie[44].

    Le Conservatoire est installé dans des locaux du centre-ville modernes et adaptés aux différentes activités. Il accueille plus de 600 élèves, musiciens et danseurs. L’année est ponctuée par plus d’une trentaine de manifestations (concerts, auditions, spectacles de danse, concerts commentés) qui, pour la plupart, ont lieu à L’Auditorium. L’enseignement de nombreuses disciplines y est proposé : danse classique et contemporaine (à partir de 4 ans), jardin musical (à partir de 4 ans), instruments à cordes et à vent, piano, clavecin, chant, accordéon, batterie, formation musicale. De nombreux ensembles accueillent les élèves pour participer à des pratiques collectives (orchestre, ensembles à cordes, ensembles à vent, musique de chambre, jazz, atelier d’art lyrique et chorale adulte).

    Façade de la Médiathèque
    Façade de la Médiathèque

    Personnalités liées à la commune



    Héraldique, logotype et devise


    Blason
    Écartelé :
    au 1er, de gueules, au cor lié d'argent au chef cousu d'azur chargé de deux fleurs de lis d'or ;
    au 2e, de sable à trois étoiles d'or en fasce, surmontées d'une couronne de baron au naturel ;
    au 3e, d'azur, au viaduc à trois arches, le tout d'argent ;
    au 4e, de gueules, avec une chaîne de quatre anneaux, dont deux rompus au milieu[46]
    Ornements extérieurs
    L'écu est encadré de deux branches de chêne liées d'argent en pointe
    Devise
    Résistance vault plus que force
    Détails

    Pour approfondir


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Voir également les bases de données nationales du ministère de la Culture : Mérimée pour l'architecture, Palissy pour les objets mobilier et Mémoire pour l'iconographie[16].
    4. Une place de la ville porte le nom de ce maire
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références



    Site de l'Insee


    Autres sources

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    46. Banque du Blason

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    [de] Le Perreux-sur-Marne

    Le Perreux-sur-Marne ist eine französische Gemeinde mit 33.588 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Val-de-Marne in der Region Île-de-France; sie gehört zum Arrondissement Nogent-sur-Marne und war bis zu dessen Auflösung 2015 Verwaltungssitz des Kantons Le Perreux-sur-Marne, seither gehört die Gemeinde zum Kanton Nogent-sur-Marne.

    [en] Le Perreux-sur-Marne

    Le Perreux-sur-Marne (French pronunciation: [lə pɛʁø syʁ maʁn] (listen), literally Le Perreux on Marne) is a commune in the Val-de-Marne department in the eastern suburbs of Paris, France. It is located 11.7 km (7.3 mi) from the center of Paris.
    - [fr] Le Perreux-sur-Marne



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